Le jeudi 23 février 2017 à 18 heures, Dominique Paoli va faire une conférence sur Madame Adélaïde (1777-1847), soeur et égérie de Louis-Philippe Ier en la salle des mariages de la mairie du 7ème arrondissement de Paris. L’historienne racontera l’incroyable histoire de la soeur cadette de Louis-Philippe qui exercera un grand ascendant auprès de son frère tout au long de son règne. Cette conférence est organisée par la Société Littéraire et Artistique du 7ème arrondissement de Paris. (Merci à Charles)
framboiz07
16 février 2017 @ 04:10
Espérons qu’on nous en reparlera , car le terme » incroyable histoire » donne envie d’en savoir plus …Très joli portrait d’une jolie femme …
clementine1
16 février 2017 @ 05:56
chère Dominique Paoli : je serai heureuse de la retrouver. Ses articles et ses livres m’accompagnent depuis si longtemps ! Merci Charles pour cette info qui me ravit.
Laurene
16 février 2017 @ 07:34
Superbe tableau.
Laurent F
16 février 2017 @ 09:03
Pour n’avoir vu des portraits d’elle qu’âgée, je la trouve presque belle !
Naucratis
16 février 2017 @ 09:18
Pour information, Dominique Paolo n’est pas une historienne mais une « journaliste passionnée d’histoire ».
Son engagement orléaniste ne fait aucun doute en tant que petite-nièce de Charles Marras.
Enfin, sa participation à la Nouvelle Action française et à Radio Courtoisie n’en font pas une modérée, loin s’en faut !
Jacqueline
17 février 2017 @ 08:07
Merci pour ces précisions Naucratis. Un profil peu académique donc.
Naucratis
17 février 2017 @ 16:30
Exactement, Jacqueline. Vous avez bien résumé le personnage de Paoli !
Naucratis
17 février 2017 @ 09:31
Charles Maurras, chacun aura corrigé.
Thibault
18 février 2017 @ 17:15
Et donc???? Etes vous donc académicien pour vous permettre de critiquer tous et toutes à tous égards?
La critique permanente , voila votre signature, rien de constructif, donc….
Naucratis
19 février 2017 @ 20:09
Je ne suis pas académicien mais Maurras ne l’était plus non plus puisqu’il a été exclu de l’Académie française de facto après sa condamnation à la dégradation nationale.
Par ailleurs, rappeler que la conférencière n’est pas historienne et qu’elle est proche des milieux d’extrême-droite n’est pas une critique. C’est un simple constat.
Brave Thibault, il faut absolument que vous maîtrisiez mieux le vocabulaire que vous utilisez.
Charles
19 février 2017 @ 16:32
Dominique Paoli est une historienne sérieuse qui a toujours fait un excellent travail.
Dominique Paoli, reconnue pour ses biographies historiques, fait elle-même les recherches, se déplace sur les lieux où on vécu les personnages historiques, interroge les familles qui détiennent des souvenirs et témoignages afin de recueillir des informations souvent inédits, elle a souvent eu accès à des archives privées. Si plusieurs Maisons Royales lui ont ouvert leurs portes et leurs archives familiales c’est justement parce que Dominique Paoli est une historienne irreprochable, honnete et respectueuse. C’est pour toutes ces raisons que ses biographies sont saluées par les critiques, les historiens et les spécialistes.
Naucratis
21 février 2017 @ 10:48
Est-ce une plaisanterie ? Dominique Paoli serait saluée par les historiens et les spécialistes (de quoi ?) ?
Merci, Charles, de citer des historiens (des vrais si possible) saluant le travail de cette dame.
Au passage, je n’ai jamais écrit qu’elle n’était pas honnête, j’ai écrit qu’elle n’était pas historienne et qu’elle était proche de l’extrême-droite. C’est différent.
Kalistéa
16 février 2017 @ 10:25
Peu connue , cette princesse était bien belle!
Anna Claudia
16 février 2017 @ 11:40
Son immense fortune ne réussit jamais à effacer les afflictions de sa jeunesse et l’ostracisme dont elle souffrit pour avoir été la fille d’un régicide. ( son père, le duc d’Orléans, avait voté la mort du roi, avant de monter sur l’échafaud )
Elle joua un rôle déterminant dans les journées de Juillet en compagnie de la comtesse de Boigne qui en parle longuement dans ses extraordinaires Mémoires.
Jean Pierre
16 février 2017 @ 11:43
Elle servait de « go between » pour tous ceux qui voulaient toucher son frère quand il était roi.
Une sorte de chef de cabinet.
Une tête politique en plus.
Sa correspondance avec Talleyrand est intéressante.
Et elle mourut dans l’indifférence générale.
Antoine
16 février 2017 @ 18:02
Madame Adélaïde a surtout eu le tort de mourir deux mois avant la fin du régime et l’on sentait bien dans son entourage qu’elle n’était pas la seule à courir vers l’abîme… Louis-Philippe a été anéanti par cette mort, mais s’était débrouillé pour que la défunte teste de telle manière que l’héritage de ses neveux ne leur soit versé qu’après sa propre disparition.
Robespierre
16 février 2017 @ 12:02
Si elle a eu de l’ascendant sur son frère c’est parce qu’elle était, de par son éducation, qualifiée comme interlocuteur valable. Ils avaient eu une gouvernante extraordinaire qui leur avait fait avoir une tête bien faite. Ils avaient emmagasiné un tas de connaissances et la preuve c’est que pendant son émigration, Louis-Philippe put gagner sa vie.
La Reine Marie-Amélie avait été élevée à Naples, où l’éducation était négligée chez les princes et princesses. Intellectuellement, Adélaïde était l’égale de son frère.
L’opprobre général dans les cours européennes à l’égard de son père Philippe Egalité est la cause du célibat d’Adélaïde. Aucun prince n’en voulait comme épouse. Louis-Philippe lui même a eu dur de trouver une épouse de son rang.
COLETTE C.
16 février 2017 @ 12:38
Dommage que je n’habite pas à Paris. J’espère qu’un internaute nous fera un petit reportage !
Gibbs ?
16 février 2017 @ 13:24
Dominique Paoli née Danielle Colle il y a 75 ans.
Caroline
16 février 2017 @ 21:35
Gibbs, mariée à un Italien? Est-ce son pseudo? Son nom d’épouse est Latil !
FILOSIN
16 février 2017 @ 13:41
On exerce un ascendant « sur » et non « auprès » enfin..en français en tout cas
Merci
Gérard
16 février 2017 @ 18:39
Ce tableau est une copie partielle que le roi Louis-Philippe avait demandée pour le château d’Eu où il se trouve toujours, d’un portrait en pied de Madame Adélaïde qui était aux Tuileries et était dû à François Gérard. Ledit tableau a été détruit dans le pillage des Tuileries du 24 février 1848.
Ellen
16 février 2017 @ 23:20
On peut se demander pourquoi une si jolie femme ne s’est jamais mariée….
Robespierre
17 février 2017 @ 08:40
Je l’ai dit plus haut : aucune famille de son niveau n’a voulu d’elle.
JAusten
17 février 2017 @ 09:22
ben vous avez un peu toutes les réponses dans les commentaires plus haut :)
Kalistéa
17 février 2017 @ 10:58
Dominique Paoli est corse et fière de l’être.C’est une très bonne biographe et se moque comme d’une guigne des « minus » qui la dénigrent dans son travail.Elle a de nombreux et enthousiastes lecteurs et c’est ce qui compte.Ses livres ont tous le succès qu’ils méritent.
Gérard
18 février 2017 @ 15:38
Merci Kalistéa pour cette saine réflexion. Avons-nous vu d’ailleurs les diplômes d’Hérodote ou de Tacite ?
Quant à Charles Maurras il n’était pas particulièrement sympathique et il était très antisémite dans une France qui l’était assez globalement. Mais il ne fut pas un collaborateur de l’Allemagne qu’il détestait.
C’était un homme d’une grande érudition, d’une immense intelligence et certainement d’un caractère difficile.
Naucratis
19 février 2017 @ 20:05
Gérard, Maurras a quand même été condamné à la dégradation nationale pour intelligence avec l’ennemi à l’issue de la Seconde Guerre mondiale…
Quant à comparer Herodote et Tacite à Dominique Paoli, c’est tellement ridicule que je ne préfère pas revenir dessus.
Gérard
20 février 2017 @ 16:03
Vous n’avez vraiment aucun humour Naucratis et c’est désolant.
Mais votre sens de l’histoire me paraît lui un peu léger si vous me permettez car s’il fallait décerner une note au procès de Charles Maurras parmi les procès politiques il ne serait pas loin d’obtenir 20/20, il a été unanimement dénoncé dès avant le verdict.
On ne pouvait guère trouver de personnes qui étaient moins en intelligence avec les Allemands que Charles Maurras. C’est un peu comme si l’on avait dit qu’il était en intelligence avec les Juifs, Maurras détestait les Juifs et les Allemands.
Ce fut une honte pour la France que de tels procès même si l’on se replace dans le contexte épouvantable de la guerre, de l’horrible occupation, des déportations, de la collaboration, et même si l’on veut faire payer encore aujourd’hui à Charles Maurras son antisémitisme insupportable et viscéral.
Gérard
20 février 2017 @ 16:11
Rappelons en passant que le père de l’histoire, Hérodote, est considéré comme le premier des historiens, on ne sait pratiquement rien de sa vie et s’il est le père de l’histoire c’est qu’avant lui il n’y avait pas d’histoire comme science.
Quant à Tacite on n’en sait pas grand-chose sinon qu’il était de la bonne société et qu’il avait fait de bonnes études générales selon l’usage des jeunes gens de la haute société de son temps et qu’il entreprit de rapporter ce qu’il savait.
Charles
19 février 2017 @ 16:36
Je salue votre commentaire sage et intelligent. Quant aux minus, laissons les dans leur petit monde.
Albane
17 février 2017 @ 21:46
Quel destin mystérieux que celui de Mesdames filles du roi Louis XV ! Elles sont souvent enfermées dans l’image poussiéreuse et stéréotypée des soeurs restées célibataires, occupées à critiquer « la Pompadour » et « la du Barry », à essayer d’attirer dans leur camp les nouvelles venues (la dauphine Marie-Antoinette, ses belles-soeurs), et un caractère très poussé par dessus tout !
En fait, on pourrait aussi les admirer pour leur fidélité à leur père, Mesdames Adélaïde Victoire et Sophie l’ont soigné au moment de sa mort et ont attrapé la forme bénigne de sa maladie; elles ont guéri heureusement. Il semble qu’elles aient voulu volontairement rester célibataires, rester indépendantes. Elles tenaient salon dans leurs appartements et recevaient beaucoup. Elles jouaient d’instruments de musique (la lyre notamment), elles avaient des mots d’esprit, parlaient beaucoup. En plus de l’éducation et l’instruction que toute princesse devait acquérir, elles étaient très cultivées, lisaient beaucoup. Elles savaient être des femmes influentes et connaissaient toutes les manies, toutes les ficelles de la Cour de Versailles. Elles formaient un camp contre les maîtresses du roi et certains hauts courtisans. Il faut bien se dire que la Cour était un lieu de lutte d’influence, de pouvoir, voire de corruption.
Madame Adélaïde aurait voulu jouer un rôle politique aux côtés de son jeune neveu Louis XVI, en tout cas ce dernier était un fidèle parmi les nombreux fidèles des salons de Mesdames.
Je crois me souvenir également que deux ou trois de ces dames ont fait tout un périple pour fuir la Révolution. A ce moment, la dernière soeur, Louise, était en religion depuis 1772. Les autres étaient déjà décédées.
Naucratis
18 février 2017 @ 10:48
Albane, je crois que vous vous trompez d’Adelaide ! Il s’agit ici de la fille de Philippe Égalité, régicide, et non de la fille de Louis XV.
Thibault
18 février 2017 @ 17:17
Et de la soeur de notre dernier Roi , Louis-Philippe, personnage atypique de la famille royale française.
Naucratis
19 février 2017 @ 19:56
Oui la sœur de celui qui fit tant de mal à la royauté par son usurpation qu’il reste le dernier roi en France.
Gérard
20 février 2017 @ 15:52
En ce qui concerne les difficultés d’Adélaïde à se marier certes la faute de son père n’a pas dû arranger les choses, mais son frère a pu épouser la nièce de Marie-Antoinette.
Il faut aussi rappeler que nous étions dans les suites de la Révolution française et de l’exil de toute la famille royale en sorte qu’il était difficile aux quelques rares princesses de la famille de se marier, d’autant que pour Adélaïde elle vécut un long moment, après le couvent, avec sa mère, et que sa mère, la duchesse d’Orléans, à Figuières, Figueras en Catalogne, était très isolée, et vulnérable quand vint la Guerre d’Espagne. Sa mère au surplus était un peu geignarde et songeait plus à elle qu’à sa fille. Elle vivait dans l’austérité ne se préoccupant guère que d’avoir des nouvelles de son chancelier Rozet et de son épouse. Bref les relations d’Adélaïde avec sa mère n’étaient pas simples. Ajoutons que le plus souvent les difficultés du quotidien devaient renvoyer à plus tard les projets d’hymen.
En 1802 Adélaïde écrit d’Espagne à son frère Beaujolais : « Je ne suis plus, mon tendre ami, qu’une grande vieille fille bien maussade et bien ennuyeuse ».
Louis-Philippe, lui se souciait de marier sa sœur. Il s’en ouvrit à son amie Miss Conway à Londres, et elle songea au duc de Berry mais le duc de Berry était rhumatisant et ne pensait pas alors à un mariage de raison, puis elle songea au père de celui-ci le comte d’Artois qui était depuis peu devenu veuf. Mais tout ceci n’alla pas bien loin.
Et Adélaïde vieillissait.
Elle avait une attitude masculine trouvait-on, elle avait de l’autorité, de la science, elle était très dévote et ne cherchait pas trop à plaire. Elle ne pouvait non plus s’empêcher d’être franche. Pourtant elle avait des accès de tristesse devant ce célibat comme on peut le voir dans son Journal intime que Dominique Paoli a épluché.
À Palerme on évoqua pour elle le prince de Salerne, frère de Marie-Amélie, qui avait treize ans de moins qu’elle. Mais il ne sembla guère attiré. Il sera un jour le beau-père de son neveu Aumale.
Pourtant Adélaïde fut amoureuse deux fois, de deux hommes de condition inférieure à la sienne et qu’elle ne pouvait songer à épouser car elle savait qu’une mésalliance serait néfaste à son frère et à sa famille. Le premier était cependant d’illustre maison.
Il y eut en effet d’abord Raoul de Montmorency. Le baron de Montmorency-Fosseux, descendant des Montmorency-Luxembourg, était aide de camp du duc d’Orléans en Angleterre lors de l’exil des Cent-Jours. La duchesse de Bourbon sa tante écrit qu’Adélaïde s’inquiétait de projets de mariage de Raoul. Elle dit à Louis-Philippe :
« Pourquoi pas mon ami, il faut bien qu’on aime en ce monde […] je te fais grâce du reste et de mes ripostes […] »
Raoul né en 1790 avait lui aussi treize ans de moins que Mademoiselle. Ancien chambellan impérial, il reçut de Louis XVIII la Légion d’honneur puis le roi le promut officier de la Légion d’honneur.
La duchesse de Bourbon prétend qu’Adélaïde refuse d’épouser Monsieur car elle aime Raoul, et son neveu lui demande d’arrêter avec ces rumeurs qui vont mettre Adélaïde en position délicate.
Raoul fit une longue cure à Cheltenham en 1816 et vit souvent la princesse. Il fut ensuite le quatrième duc de Montmorency de 1846, soit à la mort de son père, à 1862, date de son propre décès.
Madame de Boignes évoque un possible mariage secret mais il n’y en eut pas et Raoul épousa en 1821 Mme Thibaud de Montmorency la veuve de son oncle Anne Joseph Thibaud comte de Montmorency, née Euphémie Théodore Valentine de Harchies qui n’avait que trois ans de plus que lui. Elle n’eut d’enfant d’aucun de ses deux mariages.
Il y eut ensuite le baron Atthalin qui était également aide de camp du duc d’Orléans.
Louis Marie Jean-Baptiste Atthalin était d’une famille de notables de Franche-Comté, il avait fait Polytechnique, fut officier d’ordonnance sous l’Empire et Napoléon le fit baron en 1813 lors de la campagne de Dresde. Louis XVIII le nomma aide de camp du duc d’Orléans en 1814. Sous le règne de Louis-Philippe il fut comblé de faveurs, successivement maréchal de camp, pair de France, lieutenant général. Il fut grand-croix de la Légion d’honneur et chevalier de Saint-Louis.
C’était un homme raffiné, aimant les beaux-arts, artiste peintre, comme Adélaïde d’ailleurs qui suivait les cours de Redouté. Le baron se maria tardivement à 52 ans avec une jolie jeune femme, c’était en 1836, on appelait cette jeune femme, Thérèse-Françoise Lelandais, « la Belle Granvillaise ».
La jeune baronne avait eu une sœur aînée Virginie Françoise qui mourut en 1833 laissant six enfants à son mari qui était marin. Thérèse éleva deux de ces enfants, le deuxième fils, Louis Ferdinand, et la dernière fille, Elisa Virginie. Le baron s’attacha à Elisa Virginie qu’il appelait sa fille adoptive et le bruit finit par courir sous la Monarchie de Juillet que la princesse Adélaïde avait eu des enfants avec le baron Atthalin. Certains prétendaient qu’il y avait eu mariage secret mais on sait qu’il n’en fut rien puisque le baron se maria en 1836. Il est néanmoins certain que le baron favorisa le mariage d’Elisa Virginie avec son propre neveu Louis Laurent (qu’il adopta et qui devint Louis Laurent-Atthalin, connu sous le titre de baron et qui fut peintre) et que cette famille fut très liée aux Orléans. Elisa Virginie avait-elle du sang royal ? On prétendit qu’elle était le fruit des amours du futur prince royal, alors duc de Chartres, en Normandie avec Virginie Françoise Lelandais. Le baron Atthalin demeura toujours fidèle au roi et la reine qu’il alla visiter dans leur exil anglais.
Au titre des rumeurs certains s’étonnèrent de tout l’intérêt qu’elle portait à son neveu le notaire Philippe Dentend, fruit de la captivité marseillaise sous la Terreur du duc de Montpensier.
Mais il faut également se souvenir qu’Adélaïde aurait dû épouser le duc d’Angoulême.
Elle naquit le 23 août 1777 à dix heures trente du soir au Palais-Royal, une demi-heure après sa jumelle Mademoiselle d’Orléans, qui devait mourir en 1782. À la naissance elle fut donc appelée Mademoiselle de Chartres. Les jumelles furent ondoyées. Adélaïde reçut les cérémonies supplétives du baptême le 19 avril 1789 en la chapelle royale de Versailles et à cette occasion il fut annoncé que son mariage serait célébré le 25 août de la même année, surlendemain de ses 12 ans, avec le duc d’Angoulême qui avait deux ans de plus. Elle eut pour parrain le roi et la reine pour marraine. La Révolution survenant il ne fut plus question de ce mariage.
Les prénoms qui furent donnés à Mademoiselle d’Orléans en 1789 étaient Eugène, Adélaïde et Louise. Le prénom d’Eugène venait d’une défunte amie de couvent de sa mère Louise-Fidèle Durand de Saint-Eugène de Montigny (1751-1776), qui épousa le comte Louis-Marie de Talleyrand-Périgord (1738-1809). Le prénom d’Adélaïde venait de sa mère Adélaïde de Bourbon-Penthièvre qui était filleule de Madame Adélaïde, fille de Louis XV. Le prénom de Louise était le premier prénom de Mademoiselle de Nantes, fille de Louis XIV et princesse de Condé, et de ses descendantes
Gérard
20 février 2017 @ 22:01
Des projets furent aussi envisagés avec le duc d’Enghien.
Kalistéa
21 février 2017 @ 11:22
il eût mieux valu sans doute que règne en France un de ces minables Bourbon d’Espagne , qu’on voit sur les tableau notamment de Goya , qui n’ont d’ailleurs émis aucune protestation même de principe lorsque les Français ont appelé Louis-philippe qui fut un roi éminent?
On se « gondole » en lisant des stupidités de ce genre.
Jean-François
27 décembre 2018 @ 13:00
Bonjour,
Sa soeur jumelle décédée (je suppose avant son baptème) à 5 ans n’a jamais eu de prénom ? Impossible de lui trouver aucune autre désignation que « Mademoiselle d’Orléans » sur internet (excepté sur la page Wikidédia dédiée à sa soeur, par un « N… » dont je ne sais pas d’où il lui vient) .
Comment expliquer ces bizarreries ?
Et de quoi est-elle morte ?