Conférence en ligne « L’irresistible ascension des Medicis » proposée par Conferentia le vendredi 30 avril 2021 à 18h30 (heure de Paris). Cliquez ici pour l’inscription (10 €). (Merci à Guizmo)
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HRC
26 avril 2021 @ 06:10
Rafael s’est représenté à droite, je crois. Le portrait de Julien de Medicis est sans appel : beau et sot. Pour celui de Laurent, il est embelli.
Je ne me suis jamais remise de la découverte de Florence à 12ans, ou 13.
HRC
26 avril 2021 @ 06:17
Botticelli, bien sûr.
Le petit personnage en silhouette qui arrive à gauche m’a réveillée. Il en place souvent pour donner de la profondeur au tableau.
Leonor
26 avril 2021 @ 10:14
Un vrai portrait de famille, que cette Adoration des Mages .
On peut imaginer que Botticelli, pourtant « protégé » par les Médicis, s’y permit aussi quelques impertinences … IUl devait en avoir marre, parfois, de porttraiturer la smala !
Et puis, j’aime bien aussi la façon dont il a représenté Joseph : fatigué ? patientant ? ou … pensif ? Mais bien en surplomb sur tout ça, quoique faisant, les couleurs aidant, quasiment partie du décor.
Cette Adoration n’est pas si obséquieusement admiratrice que cela .
Esquiline
26 avril 2021 @ 13:20
Cette représentation de Joseph n’est pas nouvelle.
Dans sa nativité de la chapelle des Scrovegni Giotto le représentait aussi assis à l’écart, plongé dans ses pensées
https://lacittaimmaginaria.com/i-pilastri-dellarte-la-nativita-di-gesu-di-giotto-unopera-ricca-di-simbologia/
C’est peut-être cette image qui inspira à Fabrizio de André cette merveilleuse chanson pleine de tendresse qui narre le retour de Joseph, prié de s’éloigner pendant la période de l’Annonciation, pour qu’il n’y ait aucun doute sur la paternité du futur enfant.
https://www.youtube.com/watch?v=BuT7eZH512c
Leonor
26 avril 2021 @ 20:03
Je connaissais le Joseph de la chapelle des Scrovegni – vous faites bien de le rappeler – mais pas cette chanson ! Merci Esquiline ! :-))
Et, non, en effet, le thème de Joseph en proie au doute n’est pas nouveau.
Beaucoup moins connu que le Joseph – Scrovegni, celui du » Doute de Joseph » du Musée de l’Oeuvre Notre-Dame de Strasbourg.
https://www.narthex.fr/oeuvres-et-lieux/dossier-de-noel/jour-10-le-doute-de-joseph-par-le-maitre-du-jardin-du-paradis
Joseph, équipé pour partir, est en train de tailler la route ( il est sur le point de passer le pas de la porte), la … bourse ouverte …. et … le couteau pendant … ( eh oui, ce sont des visuels , les peintres), quand un ange le hèle, lui fait tourner la tête, et d’un doigt impératif, le rappelle at home, à Marie, à ses devoirs et à sa vocation.
J’aime beaucoup ce panneau, son côté intimiste, et encore plus le côté humoristique de la chose.
Et puis, bon, sur le thème, même si je crois l’avoir déjà cité , Mgr. Desmond Tutu ! :
https://www.youtube.com/watch?v=UHUjnWVsYc0&ab_channel=Robtruc18
:-)))
Cordialement, Esquiline.
Et soyez certaine que, si je suis une nordique , j’aime et j’adore l’Italie. Il n’y a rien à comprendre. C’est comme ça.
Leonor
26 avril 2021 @ 10:53
On connaît davantage Laurent le Magnifique comme mécène des peintres, des architectes, des poètes et écrivains ,que des musiciens. Lui-même rimaillait. On ne peut pas oublier que c’est du dialecte toscan qu’à travers Dante est advenu l’italien dit standard.
Ici, oyez : une ballade de Laurent lui-même, mise en musique pour le Carnaval :
https://www.youtube.com/watch?v=HdzXdtNIVfk&ab_channel=iltrovatoreweb
Il trionfo di Bacco
Les Medicis avaient déjà avant Laurent l’habitude d’appeler auprès d’eux la fine fleur des musiciens européens d’alors, à savoir les Flamands.
https://www.youtube.com/watch?v=_dV5b8AuLHg&ab_channel=M%C3%A1rkSzab%C3%B3
Ici, le motet de Guillaume DUFAY, Nuper rosarum flores, composé spécialement, comme son titre l’indique d’ailleurs ,pour la consécration de la cathédrale de Florence, Santa Maria dei Fiori .
.Oui, c’est entendu, il faut aimer ou apprendre à aimer la finesse de la musique ancienne pour l’apprécier pleinement.
N’y voir, je vous prie, aucune exclusion. Mais il est sûr que ce n’est pas d’abord aussi aisé qu’une valse de Vienne .
Ciboulette
26 avril 2021 @ 15:32
Merci , Léonor !