Samedi 11 février, Xavier Dufestel, Historien d’Art et Eudois de naissance a donné une conférence à l’hôtel de ville de Chantilly intitulée « Le château d’Eu et le duc d’Aumale, destin du dernier domaine royal français » devant un public nombreux. En effet, si l’on connait fort bien ce que représenta Chantilly pour le duc d’Aumale, on connaît beaucoup moins l’attachement que le fils de Louis-Philippe avait pour le château d’Eu, domaine ancestral de sa famille, où il vécut une partie de sa jeunesse et qu’il s’attacha à préserver tout au long de sa vie. Après un historique complet du château d’Eu, Xavier Dufestel rappela que le duc d’Aumale fut marqué très jeune par la volonté paternelle de rénover le patrimoine historique et familial.
Le duc d’Aumale fut certainement, des enfants de Louis-Philippe, celui qui se sentit le plus concerné par cet instinct de préservation du patrimoine familial. A l’âge de 12 ans, le duc d’Aumale lors d’un séjour au château d’Eu avec son précepteur Cuvillier-Fleury fit un rapport circonstancié au roi sur l’avancement des travaux du château et du parc. Le duc d’Aumale reviendra chaque année en villégiature au château d’Eu en compagnie de la famille royale.
Le duc d’Aumale est présent à Eu lors des visites de la reine Victoria en 1843 et 1845. Sur ce tableau d’Eugene Lami, on reconnaît le prince Henri duc d’ Aumale debout derrière la reine Marie-Amélie lors d’un concert donné dans la Galerie des Guise. Après la révolution de 1848, le château d’Eu est mis sous séquestre puis confisqué par Napoléon III. Compte tenu des difficultés financières de la famille d’Orléans en exil en Angleterre, les princes décident de vendre aux enchères la partie vendable des collections du château d’Eu. Lors de cette vente, le duc d’Aumale racheta « Le déjeuner de jambon » par Lancret et « Le déjeuner d’huitres » par de Troy, deux oeuvres majeures de l’art français ainsi que du mobilier français XVIIIeme siècle. C’est grâce à l’initiative du prince que ces œuvres de grande qualité purent être conservées au sein du patrimoine français.
Après la chute de Napoléon III et un vote à l’assemblée nationale le 23 décembre 1872, les princes d’Orléans furent autorisés à rentrer en France. Selon les accords de famille, le château d’Eu revint au duc d’Aumale qui l’abandonna très vite au profit de son neveu Philippe VII, comte de Paris, prétendant au trône. Le château est alors restauré par Viollet-Le-Duc grâce au soutien financier du duc d’Aumale. Le comte et la comtesse de Paris vécurent au château d’Eu jusqu’en 1886, date de la proclamation de la loi d’exil.
Lors du départ des princes pour l’exil au Tréport, le duc d’Aumale est présent pour seconder son neveu dans cette épreuve. Le château d’Eu est fermé et vidé de ses meubles. Le duc d’Aumale fut chargé de veiller sur le domaine royal d’Eu au décès de son neveu le comte de Paris. Soucieux de la préservation du château, le vieux prince s’assura non seulement de sa bonne marche en l’inspectant régulièrement mais il fut surtout très préoccupé de voir le domaine se morceler. Ainsi, le duc d’Aumale employa les dernières années de sa vie à racheter toutes les parts en indivision de la forêt d’Eu afin qu’il puisse en faire hériter son petit-neveu Philippe VIII, duc d’Orléans. Le duc d’Aumale fit une dernière visite d’inspection à Eu en 1896, quelques mois avant sa mort.
Le duc d’Aumale décéda en 1897 et légua la forêt d’Eu à son petit-neveu Philippe VIII, duc d’Orléans. Xavier Dufestel termina sa conférence en retraçant l’histoire des collections du château d’Eu et du domaine jusqu’à nos jours. Le conférencier retraça en particulier le destin des collections d’oeuvres d’art détenues par la branche Nemours. Des photos inédites et jusqu’à aujourd’hui inconnues de l’appartement parisien des derniers ducs de Nemours furent même devoilées au public de la conférence. La photo ci-dessus représente l’un des salons de l’appartement de la rue de Chateaubriand du dernier duc de Nemours. On reconnait, fixé sur la porte, un portrait de la reine Marie-Amélie par Desnos, d’après Hersent. Ce tableau a retrouvé son cadre d’origine le château d’Eu puisqu’il a été acheté par le musée Louis-Philippe en 1989 lors d’une vente aux enchères à Paris. (Merci à Charles pour le compte-rendu de la conférence – Copyright photos : DR)
Arturo
14 février 2012 @ 07:15
Very well done. A beautiful place to visit!
Clémentine1
14 février 2012 @ 08:06
Quel plaisir de trouver de bon matin ce compte-rendu et hommage au Duc d’Aumale, personnage attachant et intéressant. Merci à M. Dufestel et à Charles.
jul
14 février 2012 @ 08:29
Le Duc d’Aumale inspire le respect à plus d’un titre comme beaucoup de princes d’Orléans.
Damien B.
14 février 2012 @ 08:52
Merci Charles de ce sujet d’un très grand intérêt.
Kalistéa
14 février 2012 @ 13:34
Bonjour Damien et Jul.Je suis de votre avis Le duc est une grande figure de la 4e maison d’Orlèans qui parvint au trone avec Louis -Philippe.Il est le plus connu je pense des fils de celui-ci et ses hautes qualités ont été reconnues …il eut quelques honneurs de son vivant(membre de l’institut de France ,entre autres…) bien mérités.Son souvenir est aussi tres vivant à Chantilly qu’on ne se lasse pas de visiter.
Bonne journée à tous.
Jean Pierre
14 février 2012 @ 21:40
Je relis souvent les mémoires de cette chipie de Madame de Boigne, les plus connus des fils de Louis Philippe sont quand même le duc d’Orléans dont la mort dévasta ses parents et Joinville et sa « belle poule »!
Aramis
14 février 2012 @ 09:22
Nouvelle illustration de l’oeuvre extraordinaire du duc d’aumale, dont j’ignorais le détail ! Puisse le prince qui porte aujourd’hui ce titre etre digne de ce prestigieux ancetre (au sens large du terme), encore qu’il lui sera evidemment difficile d’atteindre son niveau de fortune, de culture et de prestige.
pierre-yves
14 février 2012 @ 14:33
Aramis
Vous mettez sur les épaules de Foulques, actuel duc d’Aumale, une tâche bien pesante. Il peut être assez difficile d’avoir au-dessus de soi l’ombre d’un ancêtre hors du commun dont chacun voudrait que vous soyiez digne. Cela d’autant que, comme vous le suggérez, les circonstances d’aujourd’hui ne sont plus celles du XIXème siècle où l’influence, la personnalité propre et la fortune du fils de Louis-Philippe pouvaient s’exercer.
Je remercie Charles d’avoir rendu compte de cette conférence qui devait en effet être d’un grand intérêt.
ARAMIS
15 février 2012 @ 15:04
Oui Pierre Yves bien sûr, je crois qu’il doit être difficile pour cette famille en général de mesurer l’infinie distance qu’il y a entre sa situation d’hier et celle d’aujourd’hui. L’histoire fait peser sur ses épaules un bien lourd héritage… mais elle passionne toujours quelques uns d’entre nous.
corentine
14 février 2012 @ 11:21
merci Charles
c’est très interressant
je pensais que le domaine d’Eu était la propriété du prince Louis, duc de Nemours et que son fils Gaston, comte d’Eu en avait hérité
Charles
14 février 2012 @ 13:30
Corentine,
La conference était passionnante et les organisateurs surpris par le nombre des participants. Il a fallu rajouter des chaises au dernier moment. Comme quoi la famille d’Orléans interesse toujours le public.
Le duc de Nemours n’a jamais été l’heureux propriétaire du château d’Eu mais il a hérité de son entier contenu. C’est pourquoi la branche Nemours était doté d’un nombre de tableaux et œuvres d’art extraordinaire.
Lors de cette conférence, Xavier Dufestel a dévoilé les photos de l’intérieur de l’appartement de la rue de Chateaubriand du prince Charles-Philippe, les murs et même les portes étaient couverts de tableaux et de miniatures historiques.
Bien à vous,
Charles
Etienne
14 février 2012 @ 11:46
Un très grand merci à Charles pour le résumé de cette conférence sur le château d’Eu et le duc d’Aumale.
Je n’ai malheureusement pas pu assister à cette conférence et en lisant le compte rendu de Charles je le regrette encore plus car cela devait être vraiment passionnant.
Continuez Charles d’évoquer pour nous les princes d’Orléans et leur histoire.
Sébastien
14 février 2012 @ 11:58
Gageons que Prince Jean ® , fort de ses nouvelles et grandes responsabilités en tant que Président de l’Association des Amis du Château (un budget de 20 000 euros tout de même !), saura donner le lustre nécessaire à cette conférence.
Jean I
14 février 2012 @ 13:07
Merci Charles pour ce résumé. La conférence semblait très intéressante.
A propos du duc de Nemours, fils de la princesse Henriette de Belgique, n’était-il pas le parrain d’un des enfants du comte d’Evreux ? Je pense me souvenir que la comtesse d’Evreux avait un jour manifesté son souhait que le titre de duc de Nemours revienne à l’un de ses fils. peut-être un jour au prince François ?
Charles
14 février 2012 @ 13:39
Jean I
Le dernier duc de Nemours est le parrain de la princesse Clotilde d’Orléans, fille ainée des comtes d’Evreux et son frère ainé le duc d’Anjou est prénommé ainsi en souvenir de ce même prince.
La comtesse d’Evreux avait bien « reclamé » ce titre pour son fils ainé et c’est un autre qui fut octroyé.
La princesse avait sans doute oubliée qu’un titre ne se demande pas et que c’est le Chef de Maison qui decide.
jul
14 février 2012 @ 13:52
Quel gâchis pour Charles Philippe d’Orléans que la raison, la tranquilité, la nécessité d’apaisement et les supplications d’une mère, n’aient pas réussir à infléchir la décision d’Henri d’Orléans.
aubert
15 février 2012 @ 14:58
Jul, vous avez bien raison. L’octroi d’un titre contesté ne fait que diviser les monarchistes déjà peu nombreux. C’est de l’arithmétique et du bon sens. Mais le bon sens « le Chef de la Maison de France » en semble dépourvu.
Il en a donné la preuve dernièrement depuis le parvis d’une église…comme un camelot !
LPJ
14 février 2012 @ 19:33
Les collections du Duc de Nemours semblent en effet être importante. N’ayant pas d’enfant, sait-on qui a hérité de sa fortune ? Comme cela ne devait pas être en ligne directe, il a sans doute fallu réaliser des ventes^pour payer les droits de succession.
Lorenzo
15 février 2012 @ 16:14
Pour les titres, il y a le principe et les applications.
Le prince Foulques avait été titré comte d’Eu en 1982, à la demande la défunte Comtesse de Paris mais, en 1997, il a demandé une titulature équivalente – entendre « duc » – à celle de son frère, ce que feu le Comte de Paris a fait en lui attribuant le titre de duc d’Aumale. Source : Philippe de Montjouvent, La descendance du Comte de Paris.
Pour ce qui est du titre de duc d’Anjou accordé au prince Charles-Philippe, il semble que le Comte de Paris a voulu faire un coup médiatique : extrait de son discours, reproduit sur le site http://www.lesmanantsduroi.com/articles/article1117.php
« Par testament en 1482 l’Anjou revient définitivement à la Couronne de France.
Monsieur, frère de Louis XIV, reçoit à sa naissance en 1640 le titre de duc d’Anjou. Il devint duc. d’Orléans en 1660 à la mort de son oncle Gaston d’Orléans comme nous le rappelait encore il y a quelques jours le réalisateur René Planchon dans son très beau film rediffusé sur la Cinquième chaîne « Louis, enfant roi ». A sa naissance en 1710, le petit Louis, futur Louis XV, fut titré duc d’Anjou.
Il conservera ce titre jusqu’à la mort de Louis XIV, son arrière grand-père, en 1715, deux ans après le traité d’Utrecht. Ce soir, je m’adresse non seulement à mon neveu, Charles Philippe, mais également au duc d’Anjou, grand maître de l’Ordre Militaire et Hospitalier de Saint Lazare de Jérusalem, fondateur, je le souhaite, d’une quatrième Maison d’Anjou. »
jul
14 février 2012 @ 13:47
Je dirai plutôt au Prince Charles Philippe d’Orléans, quand il sera lassé d’être un second.
Kalistéa
14 février 2012 @ 15:35
Bonjour ami Jul, je pense que Charles-Philippe d’Orléans ayant été titré duc d’Anjou par son oncle chef de la famile de France( titre de courtoisie je vous l’accorde mais titre français pour un prince français)n’est à mon avis pas considéré comme un second par la grande majorité des royalistes français.Pour eux il est et restera le duc d’Anjou province française qui n’en a rien à faire d’un jeune homme espagnol.
Reste à dénombrer les royalistes français…
Si quelqu’un se sent capable de le faire ça m’intéresserait beaucoup de savoir combien de centaines ils sont à réver.
Amicalement K.
aubert
15 février 2012 @ 15:21
Kalistéa, le comptage des monarchistes français est plus rapide que celui de la dette ou du trou de la sécu! sachant qu’aucun des prétendants ne le règlerait puisque leurs premier ministre serait l’un de nos hommes politiques.
Il reste que donner un titre disputé n’est pas le signe d’une grande habileté.
Mais cela occupe les partisans des deux camps en ressemblant plus, par le nombre de participants, à du tennis qu’à du rugby.
Cosmo
14 février 2012 @ 14:57
Bien que cela n’ait aucun rapport avec le sujet de la conférence, il me semble intéressant de préciser que le duc d’Aumale avait épousé en 1844 sa cousine germaine Marie-Caroline de Bourbon, princesse des Deux-Siciles, princesse de Salerne. Elle était la fille de Léopold de Bourbon de Naples, prince de Salerne et de l’archiduchesse Clémentine d’Autriche.
Ils descendaient donc tous les deux de Marie-Caroline, reine de Naples, soeur de Marie-Antoinette.
Ils furent un bon couple. Deux de leur sept enfants atteignirent l’âge adulte mais moururent sa postérité.
Le duc et la duchesse d’Aumale firent honneur à leurs maisons et à leur pays.
aubert
15 février 2012 @ 15:09
Cosmo, si vous voulez démontrer que les princes sont plus réalistes que ceux qui les soutiennent c’est parfois le cas.
Il est dommage, pour ces familles,( et pour les amateurs de généalogie!) que les mariages contemporains soient une entorse à cette tradition.
Et,lorsque manquant de bon sens, ces messieurs octroient des titres qui font double emploi, on voit les répercussions négatives.
aubert
14 février 2012 @ 18:38
En dehors du sujet mais concernant une famille française ayant servi le pays et la dynastie.
Dans le Figaro de ce jour annonce du décès du Duc de Broglie avec la mention d’un fils qui ne porte pas le titre princier.
LPJ
15 février 2012 @ 13:49
Sans doute un fils « adoptif » ou naturel car dans mes tablettes le Duc était toujours célibataire. Le titre reviendrait donc à son frère puiné, lui-même célibataire. L’héritier serait alors le troisième frère, certes marié mais sans descendance (son épouse devant avoir 60 ans).
La famille ducale est coutumière d’une telle situation de transmission : il y a en effet belle lurette qu’un Duc de Broglie n’a pas succédé à son père (le duc venant de succéder avait lui-même succédé à un cousin lui-même héritier de son frère).
LPJ
15 février 2012 @ 13:52
Pour compléter, la dernière succession au titre ducale du père au fils a eu lieu en 1906 !
aubert
15 février 2012 @ 15:27
Merci LPJ, mais je sais tout cela et vous aviez certainement compris que ma curiosité portait sur les liens du fils au père.
COLETTE C.
14 février 2012 @ 21:16
C’est vrai que le nom du duc d’Aumale est surtout attaché à Chantilly et sa superbe bibliothèque.Une occasion de découvrir le château d’Eu et une partie de l’histoire de France. Merci.
Cosmo
14 février 2012 @ 21:30
Le tableau où l’on voit la reine Victoria tenir cercle montre bien la différence entre la monarchie autrefois et aujourd’hui.
La reine Elizabeth reçoit de centaines de gens à sa table tous les ans, serre des milliers de mains, voit des centaines de milliers de personnes mais ne tient jamais cercle où seraient admis famille, intimes, aristocrates, diplomates qu’elle pourrait approcher de façon quasi informelle et échanger plus que « How do you do? »
Dommage!
Boutte
14 février 2012 @ 22:19
J’étais à cette conférence et je peux dire que ce fut extrêmement instructif (bien qu’un peu long ce qui est facilemment excusable). Un grand merci à M. Xavier Dufestel!
erwan
14 février 2012 @ 23:58
Merci Charles pour ce bel article. J’ignorais tout des ducs de Nemours et Eu. Il est bien dommage que la discrétion du duc d’Aumale lui ait survécue. Ce sujet lui rend un hommage appuyé et mérité.
Catherine
15 février 2012 @ 17:08
Moi-aussi j’ai assisté à cette conférence et je n’ai pas regretté, c’était vraiment très bien, personnellement je n’ai pas vu le temps passé, j’ai suivi ce récit d’environ 2h comme un film tant M. Xavier Dufestel nous a livré, avec passion, dans un langage clair et simple ses connaissances « encyclopédiques » sur le sujet, et plus particulièrement sur le duc d’Aumale, avec en plus, comme là indiqué Charles, des documents inédits, apparemment issus de ses archives personnelles, certains venant de sa famille d’après ce que j’ai compris. J’ai beaucoup apprécié aussi l’éloquence avec laquelle M. Dufestel a rendu un vibrant hommage à la défunte Comtesse de Paris et au travail accompli par la première conservatrice du Musée Louis-Philippe, Mme Martine Bailleux. Le plus rageant a été de s’apercevoir, à la fin de cette conférence, que la plaquette parue était déjà épuisée, les organisateurs ont pour le coup étaient vraiment débordés par cette affluence des grands jours… En tout cas, avec un pareil « ambassadeur » du Musée Louis-Philippe et de l’histoire des Orléans, on n’a qu’une envie c’est d’aller visiter le château d’Eu et celui de Chantilly!
Mélusine
15 février 2012 @ 17:22
Merci Charles
Il est émouvant de constater à quel point certaines demeures exercent une véritable fascination sur leurs propriétaires ou leurs occupants, suscitant leur total dévouement et d’énormes sacrifices financiers. Pour le plaisir de tous, au final.
Victor Hugo disait : « il a deux choses dans un édifice : son usage et sa beauté. Son usage appartient au propriétaire, sa beauté à tout le monde ».
Caroline
15 février 2012 @ 23:52
Mélusine,j’ai bien aimé votre beau commentaire! Bonne nuit!
Livia
15 février 2012 @ 17:47
Merci beaucoup à Charles et à Régine pour ce reportage si intéressant et à tous intervenants pour leurs précieuses connaissances.
Caroline
15 février 2012 @ 23:57
Charles,je vous remercie bien pour votre article fort intéressant et surtout pour vos réponses claires aux autres internautes!