Conférence en ligne « Les secrets de la Conciergerie » le mercredi 10 novembre 2021 à 18h30. Vous découvrirez la Conciergerie en visite 360° et pourrez admirer les salles médiévales et découvrir l’histoire de ce haut lieu du patrimoine de première résidence des rois de France à prison d’État. Cliquez ici pour plus de détails et inscription.
Beque
23 octobre 2021 @ 09:26
Vers l’an 1165, Philippe Auguste lance le chantier de la grande muraille de Paris et fait aussi transformer le bâtiment datant d’Hugues Capet en château fort pour protéger la cour et conserver les archives royales. Embelli et habité par toutes les dynasties de la monarchie française du moyen âge, le château gothique devient un symbole de la puissance politique et religieuse. Une immense salle des gardes est aménagée dans les sous-sols afin d’accueillir le réfectoire où l’on sert chaque jour près de 2000 repas aux employés et aux gens d’armes. A la fin du 14ᵉ, Charles V subit la révolte menée par le prévôt des marchands de Paris, Etienne Marcel, qui veut limiter le pouvoir royal sur le commerce et le roi décide de déménager au Louvre, et désignant le concierge du palais comme administrateur, responsable de l’organisation judiciaire et de la prison. C’est de cette nomination que naîtra d’ailleurs le nouveau nom du château : la Conciergerie.
Durant la Révolution Française, le bâtiment est le lieu d’une intense activité judiciaire du fait de l’installation du Tribunal révolutionnaire. Danton, Robespierre y seront jugés puis décapités mais la prisonnière la plus célèbre fut la reine Marie-Antoinette. En 1857, on y juge Baudelaire pour « Les fleurs du mal » ainsi que Gustave Flaubert, dont le roman « Madame Bovary » est accusé d’outrage aux bonnes mœurs (il est acquitté). En 1898, Émile Zola y est aussi condamné pour avoir pris la défense du capitaine Dreyfus. Et en 1945, le Maréchal Pétain sera jugé et condamné à mort avant d’être gracié par le Général de Gaulle.
Robespierre
23 octobre 2021 @ 12:21
J’ai déjà visité la Conciergerie. Certains endroits sont exactement comme au temps de la captivité de Marie Antoinette, sauf sa cellule qu’on aurait aimé voir comme elle était quand la Reine s’y trouvait.