Ce sont les révisionistes républicains qui ont fondé le terme d’Ancien Régime pour désigner une société de privilèges où les droits et es devoirs de chacun étaient irrémédiablement liés à son appartenance à son Etat.
L’absolutisme de Louis XIV offre un exemple monumental de l’Ancien Régime. Sous son règne, la France est le pays le plus peuplé et le plus prospère d’Europe. S’il n’y eut pas de nouveautés boulversantes, l’efficacité du système -un puissant protectionisme économique assis sur un fort ordre moral- mérite le qualificatif de « révolutionnaire ». L’anoblissement récompensait le mérite, comme aujourd’hui encore en Grande Bretagne.
Les succès éblouissants de la France -militaires, politiques et culturels- suscitèrent la rancoeur, l’admiration et l’imitation.
Selon l’historien de lart R. Brody-Johansen, d’origine danoise, il fallu attendre les années Soixantes, époque à laquelle Paris ne fut plus seule à décider de la longueur des jupes, pour que l’éclat hérité de la Cour du Roi Soleil commence à palir. Ce formidable foyer faisai encore sentir ses effets à trois siècles de distances.
La culture Française telle qu’elle existe aujourd’hui s’est pour une grande part assise sur le rayonnement de la France en Europe aux XVII° et XVIII° siècles, alors que triomphaient la musique baroque, les arts et lettres et la liberté de penser, que la langue Française établissait ses lettres de noblesse par rapport au latin et que les européens cultivés se flattaient de la parler. Elle s’est complétée par les apports des populations qu’elle a côtoyées ou intégrées.
Caractérisée par un art de vivre, la culture Française maintient des valeurs traditionnelles, parmi lesquelles une code de bonne manières, des valeurs de corustoisie, générosité -« Royal » !- sens des responsabilités, une gastronomie reconnue, marquée notamment par ses fromages et ses vins, et des domaines comme la Hautre Couture et la Haute Joaillerie.
La qualité de vie dans nos campagnes est un reste de cet art de vivre à la Française : courtoisie, convivialité, art de la table. Les chatelains, les forestiers, les chasseurs et les agriculteurs en savent quelques chose. Elle est l’une des principales motivations de millions de touristes qui viennent séjourner en France.
Je ne dirais pas ça, c’était surtout un grand égoïste. Même avec sa chérie sur le retour. Elle était très frileuse, et lui aimait les fenêtres grand ouvertes. Il était insensible au froid. Croyez-vous qu’il ait pris en compte les frissons de la Maintenon ? Que nenni ! Celle-ci se fit fabriquer une sorte de guérite avec siège et bien capitonnée pour se protéger du froid.
Son coeur, s’il en avait un, était situé sous la ceinture. Et d’ailleurs, vaut mieux ne pas parler de coeur. A 70 ans, sa chérie n’en pouvait plus d’être honorée quotidiennement par le roi et s’en plaignait à son confesseur, qui lui disait « c’est beau de faire par devoir, ce que d’autres font par plaisir ».
Caroline
2 mars 2021 @ 12:03
Etonnant pour son surnom, le roi de coeur !
On vivait assez pauvrement sous son règne !
aubert
2 mars 2021 @ 12:42
La Caroline socialiste est arrivée !!
Leonor
2 mars 2021 @ 12:57
Le roi de coeur … Euh … Il avait le coeur placé sous la ceinture, alors.
Hervé J. VOLTO
2 mars 2021 @ 13:24
On vivait assez pauvrement sous le règne de Louis XVI, pas de Louis XIV…
Hervé J. VOLTO
2 mars 2021 @ 14:45
Ce sont les révisionistes républicains qui ont fondé le terme d’Ancien Régime pour désigner une société de privilèges où les droits et es devoirs de chacun étaient irrémédiablement liés à son appartenance à son Etat.
L’absolutisme de Louis XIV offre un exemple monumental de l’Ancien Régime. Sous son règne, la France est le pays le plus peuplé et le plus prospère d’Europe. S’il n’y eut pas de nouveautés boulversantes, l’efficacité du système -un puissant protectionisme économique assis sur un fort ordre moral- mérite le qualificatif de « révolutionnaire ». L’anoblissement récompensait le mérite, comme aujourd’hui encore en Grande Bretagne.
Les succès éblouissants de la France -militaires, politiques et culturels- suscitèrent la rancoeur, l’admiration et l’imitation.
Selon l’historien de lart R. Brody-Johansen, d’origine danoise, il fallu attendre les années Soixantes, époque à laquelle Paris ne fut plus seule à décider de la longueur des jupes, pour que l’éclat hérité de la Cour du Roi Soleil commence à palir. Ce formidable foyer faisai encore sentir ses effets à trois siècles de distances.
Hervé J. VOLTO
2 mars 2021 @ 15:06
La culture Française telle qu’elle existe aujourd’hui s’est pour une grande part assise sur le rayonnement de la France en Europe aux XVII° et XVIII° siècles, alors que triomphaient la musique baroque, les arts et lettres et la liberté de penser, que la langue Française établissait ses lettres de noblesse par rapport au latin et que les européens cultivés se flattaient de la parler. Elle s’est complétée par les apports des populations qu’elle a côtoyées ou intégrées.
Caractérisée par un art de vivre, la culture Française maintient des valeurs traditionnelles, parmi lesquelles une code de bonne manières, des valeurs de corustoisie, générosité -« Royal » !- sens des responsabilités, une gastronomie reconnue, marquée notamment par ses fromages et ses vins, et des domaines comme la Hautre Couture et la Haute Joaillerie.
La qualité de vie dans nos campagnes est un reste de cet art de vivre à la Française : courtoisie, convivialité, art de la table. Les chatelains, les forestiers, les chasseurs et les agriculteurs en savent quelques chose. Elle est l’une des principales motivations de millions de touristes qui viennent séjourner en France.
Leonor
3 mars 2021 @ 13:32
Cocorico !
J’adore le symbole de notre coq gaulois. Très, très, très parlant, le symbole : les pieds dans le fumier et la jactance glorieusement cocoricotante.
Européen
4 mars 2021 @ 15:22
Vous devriez citer vos sources, sinon on va croire que tout cela est de votre plume.
Baboula
5 mars 2021 @ 17:19
Trop bien écrit pour qu’il y ait le moindre doute .
Charlotte (de Brie)
2 mars 2021 @ 16:41
Roi de coeur… d’artichaut ?
Muscate-Valeska de Lisabé
3 mars 2021 @ 14:25
Pour moi,cet homme n’était qu’un monstre.
Robespierre
6 mars 2021 @ 11:56
Je ne dirais pas ça, c’était surtout un grand égoïste. Même avec sa chérie sur le retour. Elle était très frileuse, et lui aimait les fenêtres grand ouvertes. Il était insensible au froid. Croyez-vous qu’il ait pris en compte les frissons de la Maintenon ? Que nenni ! Celle-ci se fit fabriquer une sorte de guérite avec siège et bien capitonnée pour se protéger du froid.
Son coeur, s’il en avait un, était situé sous la ceinture. Et d’ailleurs, vaut mieux ne pas parler de coeur. A 70 ans, sa chérie n’en pouvait plus d’être honorée quotidiennement par le roi et s’en plaignait à son confesseur, qui lui disait « c’est beau de faire par devoir, ce que d’autres font par plaisir ».