Jean Berthelier va donner une conférence sur le Comte de Précy le 2 juin prochain à 20 h 30 à la mairie de Marcigny, un village situé au sud de la Bourgogne entre les villes de Paray-le-Monial et de Roanne. Louis-François Perron, Comte de Précy (1742-1820) était un général français d’origine brionnaise qui prit la défense de Louis XVI aux Tuileries en août 1791.
Ce royaliste convaincu a pris la tête de l’armée d’insurrection de Lyon en 1793. Il décéda en 1820 à Marcigny et fut inhumé un an plus tard à Lyon dans un mausolée à la gloire des défenseurs de Lyon. Tarif de la conférence : 6€. Les bénéfices de la conférence sont voués à la restauration de l’église Saint Nicolas de Marcigny. (Merci à Charles)
Marcel
22 mai 2017 @ 18:29
Louis François Perrin de Précy
Naissance 14 janvier 1742 Anzy-le-Duc
Décès 25 août 1820 (à 78 ans) Marcigny
Origine Français
Allégeance Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Grade Lieutenant-général
Conflits Guerres de la Révolution française
Faits d’armes Siège de Lyon
Distinctions Commandeur de Saint-Louis
Louis François Perrin (14 janvier 1742 Anzy-le-Duc – 25 août 1820 Marcigny), comte de Précy, est un général français.
Lieutenant-colonel de la Garde constitutionnelle du Roi, il organisa la défense acharnée de Lyon pendant le siège de Lyon du 10 août au 8 octobre 1793 contre l’armée de la Convention3. Il fut nommé commandeur de l’Ordre de Saint-Louis.
Sommaire
1 Origines familiales et formation
2 Carrière militaire
3 Commandement des Lyonnais lors du siège de Lyon en 1793
4 Immigration
5 La vieillesse, la mort, le monument des Brotteaux
Origines familiales et formation
La famille Précy, originaire du Dauphiné, émigre en Bourgogne au XVIe siècle suivant les aléas des guerres de religion1. François Perrin, le père de Louis François Perrin est écuyer, receveur, à Semur-en-Brionnais, des deniers royaux du Brionnais4. Il meurt en 1748. Sa mère, Marguerite Marque de Farges, devient la tutrice des enfants. Ils emménagent à Semur-en-Brionnais. Elle meurt à son tour en 1754. Louis a 12 ans. Son oncle, de Farges, officier, accepte de le prendre dans la compagnie du régiment qu’il commande. Louis va ainsi à Valenciennes en 1755 où il apprend le métier de soldat, au sein du régiment de Picardie.
Nommé enseigne en 1756 puis lieutenant en 1758. Il a seize ans. Il participe aux campagnes d’Allemagne de 1756 à 1762. Sous-aide major en 1765, il est nommé capitaine en 1774. Il est en Corse en 1774 sous les ordres du Comte Narbonne-Fritzlar. Il est promu lieutenant-colonel en 1785, il commande, en 1788, le régiment des chasseurs des Vosges. En 1791 le roi Louis XVI l’appelle en qualité de lieutenant-colonel de sa garde constitutionnelle à pied. Fonction éphémère puisque la garde est dissoute le 29 mai 1792. Précy se retire dans le Brionnais. Commandement des Lyonnais lors du siège de Lyon en 1793
À Paris, au printemps 1793, les jacobins éliminent les girondins. À Lyon, dans le même temps les modérés éliminent les jacobins. Le chef de ces derniers, Chalier, est guillotiné le 16 juillet 1793. La convention déclare Lyon ville rebelle. Elle décide d’envoyer une armée commandée par le général Kellermann (remplacé à partir de septembre par le général François Amédée Doppet) pour réprimer la rébellion. Les Lyonnais décident de résister. Une délégation5 se rend à Semur-en-Brionnais pour demander au général de Précy de venir prendre le commandement des troupes lyonnaises. Ils le font car ils ont connu Précy en 1787-1789 lorsque son régiment était en garnison à Lyon. Le général accepte, en toute lucidité d’après le compte-rendu qu’en font les membres du groupe venus le solliciter et auxquels il répond : « Avez-vous bien réfléchi à toutes les conséquences d’une guerre contre la convention, ce pouvoir central qui peut disposer contre vous de tant de ressources ? Avez-vous songé aux sacrifices de toute nature qu’il vous faudra faire pour soutenir une lutte inégale ? Savez-vous bien ce qu’est une guerre civile ? »
Le général a dit lui-même les difficultés rencontrées6 : « une ville immense, sans fortifications, défendue par ses seuls habitants, manquant de tout ce qui est nécessaire à une place de guerre, a soutenu un siège de soixante-trois jours, attaqué par un ennemi implacable, dont le conducteur réunissait tous les pouvoirs et ne craignait pas d’user de tous les moyens les plus odieux et les plus destructeurs : l’incendie, le boulet rouge, le bombardement, la trahison, la calomnie, la perfidie ; soutenus par une armée de cinquante à soixante mille hommes dont les deux tiers étaient aguerris, armés, bien pourvus de vivres et de munitions de toute espèce, ayant un corps de génie et d’artillerie formidable, une nombreuse cavalerie, enfin tout ce qui assure le succès.» La Convention ordonne le bombardement de Lyon. Le 29 septembre, le fort de Sainte-Foy tombe, puis ce sont ceux de Saint-Irénée et de Saint-Just. Le même jour Précy tente une sortie avec un escadron de cavalerie – le dernier restant -, et repousse l’armée de la Convention de l’autre côté du pont de la Mulatière. Mais malgré la résistance remarquablement acharnée de la ville, Lyon est prise et les autorités civiles lyonnaises capitulent le 9 octobre 1793. Ce matin-là Perrin s’échappe avec 1.000 fantassins et 200 cavaliers. Passant par Vaize, il s’enfuit jusqu’à Saint-Romain-de-Popey puis Sainte-Agathe-en-Donzy – presque tous ses hommes sont massacrés le long du chemin2. À Lyon, la répression qui suit, conduite par Couthon puis Collot d’Hervois et Joseph Fouché, est sévère. La ville perd son nom au profit de « commune affranchie » ; elle reprendra son nom en octobre 1794.
Le général Précy reste caché chez des paysans, dans le Beaujolais et le Forez jusqu’au 20 janvier 1795. Il part alors en Suisse puis à Turin.
À Turin il rencontre le futur roi Louis XVIII ; ce dernier lui confère le brevet de « maréchal de camp ». Il le rejoint encore à Vérone7. Après cette rencontre avec le roi Précy revient en Suisse et, au cours des années suivantes fera partie de immigrés royalistes luttant contre la révolution et impliqués dans diverses actions tendant à favoriser le retour du roi Louis XVIII.
Il rencontre nombre de diplomates étrangers et voyages dans différents pays : Angleterre en 1796, Vienne, retour en Suisse. Il se marie le 25 mai 1797 à Surcée (Suisse) avec Jeanne-Marie Chavanne, veuve de M. Perrin de Noailly. Il quitte la Suisse à l’approche de l’armée du directoire (1797). Il va alors à Uberlingen, puis à Augsbourg, qu’il quitte après la défaite des Russes. Il est alors à Bayreuth, sous la protection du roi de Prusse. Mais à la demande du premier consul Bonaparte (en fait de Fouché) est arrêté le 8 juillet 1801. Après la paix signée avec l’Angleterre en mars 1802, le premier consul veut pacifier ses relations avec les émigrés. Dans ce contexte le 11 août 1802 Précy est libéré de toute contrainte. Il passe les années suivantes dans différentes villes : Wolfenbütel (sous la protection du duc de Brunswick), Hambourg, Altona…
La vieillesse, la mort, le monument des Brotteaux
Par décret impérial du 30 novembre 1811, Précy est autorisé à rentrer en France à condition de résider à Dijon. Cette installation a lieu le 10 juin 1812. Le couple fait régulariser son mariage et la naissance de leur fille. Puis il lui est accordé de retrouver le Brionnais. La chute de l’empire et le retour de Louis XVIII conduisent le général à aller à Paris afin d’offrir ses services, bien qu’il soit âgé de 72 ans.
Il reçoit le 13 août 1814 le brevet de lieutenant-général et il est nommé commandant de la garde nationale urbaine de la ville de Lyon. Précy prend ses fonctions et constate la faiblesse de la garde. Mais il n’a guère le temps de la remettre sur pied car Napoléon débarque à Cannes le 1er mars. Précy et les autorités lyonnaises ont l’intention de lui faire obstacle quand il arrivera à Lyon. Mais lorsque Napoléon est là il passe triomphalement le pont de la Guillotière, acclamé par les troupes de Lyon. Précy retourne à Paris. Napoléon a reconquis la France, il entre à Paris ; Précy est arrêté. Il est remis en liberté avec obligation d’aller, sous surveillance, à Marcigny.
Après l’abdication définitive de l’empereur Précy ne reçoit pas de nouveau commandement. Il reste à Marcigny meurt le 25 août 1820 enterré à Marcigny.
Un monument à la mémoire des victimes du siège de Lyon est érigé à Lyon, aux Brotteaux. Les administrateurs du monument adressent à la comtesse de Précy une demande de translation des cendres du général de Marcigny à Lyon. Elle accepte. Le transfert a lieu fin septembre 1821. À Lyon, une cérémonie religieuse a lieu à la cathédrale Saint-Jean : « Le corps a été reçu à l’entrée de la cathédrale par Messieurs du Chapitre de Saint Jean. Pendant cette journée du 27 et celle du lendemain toute la ville a été visiter cette chapelle funèbre… D’après les ordres de M. le Maire de Lyon, le portail de l’église avait été tendu de noir et décoré des armoiries du général Précy ; toutes les colonnes de la vaste nef de Saint-Jean étaient également tendues de draperie de deuil, et un catafalque, couvert d’un riche dais funèbre, était placé au milieu de la nef. Les autorités et les administrations civiles, militaires et judiciaires remplissaient le chœur. »
Caroline
22 mai 2017 @ 21:50
Marcel,
Inconnu au bataillon !!!
Merci pour votre long commentaire instructif !
Charles, merci pour votre article sur le comte de Précy que je ne connaissais pas du tout! A-t-il une descendance actuelle?
Charles
23 mai 2017 @ 09:16
Caroline
Je ne suis pas en mesure de répondre à votre question
Bien à vous,
Charles
Alinéas
23 mai 2017 @ 10:35
Merci beaucoup pour toutes ces lignes instructives sur le comte de Précy.!
frambroiz 07
23 mai 2017 @ 00:21
Moins de 2000 habitants et une vraie volonté de rénover l’église , à féliciter !
Charles
23 mai 2017 @ 09:16
Framboiz
C’est parce que je partage votre opinion, que j’ai fait part à Régine de cette initiative.
Gérard
26 mai 2017 @ 12:15
Le portrait du comte de Précy que nous voyons ici est sans doute le plus connu de ses portraits. Il s’agit d’une peinture du marseillais Jean-Joseph Dassy et ce n’est sûrement pas la meilleure de cet artiste. La photo que nous voyons vient du Musée d’art et d’histoire de Cholet. L’œuvre originale a été peinte en 1814, la pose en est théâtrale et peu naturelle. Le comte est en grande tenue de lieutenant-général de 1814 mais l’habit est tout bleu et ne porte pas les revers blancs de la garde nationale tandis que la croix de Saint-Louis est celle qu’il avait autrefois (depuis le 17 juin 1781) alors qu’à cette époque il était commandeur. Il tient de la main gauche un grand drapeau blanc fleurdelisé piqué dans la bouche d’un canon planté verticalement. Son geste de la droite n’est pas très heureusement dessiné et la posture en est malheureuse bien que symbolique puisqu’il montre le drapeau par-dessus sa tête, mais le visage n’est pas mal. Et derrière lui on voit un coin des remparts de Lyon, un canon dans son embrasure, un factionnaire dans un costume de volontaire de 1792 que bien peu de Lyonnais portèrent pendant le siège de 1793. Au loin la plaine et des collines où l’on trouve des troupes nombreuses à pied et à cheval sous le drapeau tricolore. Le peintre a donc concentré plusieurs épisodes de la vie de son modèle.
Le portrait a été légué à la fille du premier mariage de son épouse, la vicomtesse du Rozet, née Pierrette- Marie-Philippine Perrin, qui en avait laissé l’usufruit à sa mère la comtesse de Précy. Il resta dans sa descendance mais je ne sais où il se trouve aujourd’hui.
En 1824 Charles X voulut faire peindre pour Saint-Cloud les portraits des généraux qui avaient lutté contre la Révolution. À cette époque le vicomte de La Rochefoucauld (Sosthènes Ier) qui était directeur des Beaux-Arts demanda à en faire exécuter une copie par Dassy et cette copie fut mise à Saint-Cloud dans le salon de granit et en 1830 transportée à Versailles. C’est cette copie de Dassy qui a été prêtée pour dépôt au Musée vendéen en 1914.
Jean-Joseph Dassy (1791–1865) était un peintre d’histoire qui a également fait beaucoup de tableaux religieux et qui était le frère de l’abbé Dassy fondateur de l’Institut des jeunes aveugles de Marseille. Trois de ses frères furent marbriers comme leur père et trois de ses sœurs religieuses. Il fit les Beaux-Arts à Marseille puis à Paris où il fut très apprécié par son maître Girodet-Trioson. Il n’était cependant pas bon commerçant, trop modeste, néanmoins la Maison du roi lui acheta en 1819 Noé sortant de l’arche. On voit des œuvres de Dassy à la galerie des batailles de Versailles, à la cathédrale d’Arras, il se retira ensuite à Marseille dont il fut membre de l’Académie et conservateur du Musée jusqu’à sa mort. On peut encore voir ses œuvres, qui sont de belle facture, à l’église de la Palud et à l’église Saint-Lazare où elles ont été récemment restaurées par la municipalité, trois belles et grandes huiles sur la vie de l’ami du Christ, que la tradition donne pour premier évêque de Marseille. Dassy mourut du choléra lors de l’épidémie de 1865.
La famille Perrin qui compta plusieurs branches semble éteinte aujourd’hui au moins dans les branches nobles. Elle est originaire du Dauphiné et passée en Bourgogne. Jean II Perrin de Précy qui se maria quatre fois car il fut trois fois veuf, était qualifié en 1698 de conseiller du roi et en 1722 était seigneur de Daron, Montceau, Versaugues, le VerdJeet et autre lieux. En 1730 il obtint des provisions de l’office de conseiller secrétaire du roi, maison et couronne de France en la chancellerie établie près le conseil supérieur d’Alsace à Colmar ce qui lui conférait d’office la noblesse héréditaire à laquelle déjà il avait de sérieuses prétentions. Sa branche porte d’or au lion de sable rampant contre une colonne de gueules chargées de trois fleurs de lys d’argent (ou d’or) à senestre, et a pour supports deux lions. Le général, Louis François, fils de François, écuyer, receveur des deniers royaux du Brionnais, et de Marguerite Marque de Farges, épousa le 25 mai 1797 à Surcée (Suisse) Mlle de Chavannes dont il eut une seule fille, Louise (Rose-Louise-Caroline).
Jeanne-Marie de Chavannes était une cousine veuve d’un guillotiné de Lyon, M. Perrin de Noailly.
Le contrat est signé le 21 mai 1797 entre Louis-François Perrin, comte de Précy, maréchal de camp et adjudant général attaché à la personne de Sa Majesté le Roi de Sardaigne, demeurant actuellement à Surcée, canton de Lucerne en Suisse, et dame Jeanne Marie Dechavanne veuve de Claude-Henri Perrin de Noailly, demeurant audit Surcée. Sur la première page il est écrit : « Contrat de mariage entre M. de Précy et Mme veuve de Noailly, née Beaugrand de Chavannes ».
L’acte de décès du général de Précy à la mairie de Marcigny (Saône-et-Loire) précise qu’il est décédé le 25 août 1820 (en la fête de Saint-Louis donc) à 7 heures du soir étant alors lieutenant-général des armées du Roi, grand-croix de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis (depuis le 29 mai 1816), âgé de 78 ans. Il ne laissait pas sa femme et sa fille dans une grande aisance, alors qu’on l’avait beaucoup attaqué prétendant qu’il était stipendié des Anglais.
La mère et la fille étaient pensionnées sous la Restauration, l’une comme veuve, l’autre comme fille du comte de Précy, commandant supérieur de Lyon pendant le siège. Il avait bien recommandé au roi et à la duchesse d’Angoulême son épouse avant de mourir.
Il avait eu la joie, qui fut aussi grande que l’avait été son inquiétude, de voir sa fille qui était tout le bonheur et toute la joie de sa vie, mariée avant sa mort et ce fut à un gentilhomme du Forez, le comte du Lieu, grand campagnard et grand chasseur, un jeune homme bien portant et gai, d’une bonne famille.
Il ne restait plus en dehors de Louise au moment de la fin de sa vie qu’un seul Perrin de Précy, Claude Gaspard, marié en 1820 à Mlle de la Paye, qui n’eut qu’une fille et ne parvint pas à conserver sa vieille terre du Bas-Précy près Marcigny qui fut vendue par morceaux tandis que la maison familiale devenue une ruine était également vendue.
La comtesse de Précy mourut en 1830 à Marcigny où elle habitait avec sa fille la comtesse du Lieu devenue déjà veuve et sa petite-fille, Diane depuis marquise de Valette, qui devait ne laisser qu’une fille, la comtesse de Boisbaudran à qui avaient été transmis la plupart des souvenirs de famille. Mme Lecocq de Boisbaudran, née de Vallette, mourut en mars 1926 et ses obsèques furent célébrées le 10 à Saint-Honoré d’Eylau. Louise de Précy avait également un fils, Louis, comte du Lieu, dont je ne sais ce qu’il devint. En 1834 Louis était encore mineur et ils habitaient à Paris rue d’Alger, alors une voie nouvelle élevée à l’emplacement de l’hôtel de Noailles près des Tuileries.
Le petit-neveu du général, René Perrin du Lac écrivit en 1898 sa biographie notamment grâce aux documents qui lui avaient été communiqués par la comtesse de Boisbaudran. Cette biographie a été rééditée en 2012.
L’église de Marcigny au profit de la restauration de laquelle la conférence sera donnée est l’église paroissiale, l’un des restes du prieuré de la Sainte-Trinité de Marcigny-les-Nonnains, elle date de 1130 et a été agrandie vers 1378, c’était l’une des deux églises du prieuré, celle des moines, elle est devenue église paroissiale en 1620. Les nefs latérales datent des années 1820. Les sculptures du tympan central du porche sont d’époque romane.
Guy Coquille
26 mai 2017 @ 21:59
Rappelons ici les paroles du chant « La ligue noire », composées sur l’air de Adam Billault « Aussitôt que la lumière », et qui fut l’hymne des combattants lyonnais:
« Mais avant, une rasade
« à la santé de Précy
« son nom qu’annonce la gloire
« seul fait trembler Monttessuy
« on est sûr de la victoire
« quand on combat avec lui; »
Ce chant ne donna pas la victoire au brave Précy, mais il nous permet au moins de nous souvenir de son nom.