L’Institut duc d’Anjou, Vexilla Galliae et le Centre d’Etudes Historique organisent le mercredi 30 octobre 2013 à 20 heures une conférence sur les mémoires et la correspondance de l’abbé Edgeworth de Firmont, l’ultime confesseur du roi Louis XVI à la Maison des Ingénieurs (15, rue Cortambert – 75016 Paris). Le prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou assistera à cet événement.
agnes
21 octobre 2013 @ 07:16
Bien, j’attends de voir comment certains vont arriver à caser ironiquement la fameuse tête glamour qui pourrait être recyclée pour un déguisement Halloween.
Jean Pierre
21 octobre 2013 @ 10:20
La tête de Louis XVI ?
Germain
21 octobre 2013 @ 18:36
La réponse de Philippe Charlier :
« En conséquence, sur le plan anthropologique, historique et statistique, on dispose de bien plus d’arguments que nécessaires pour affirmer au-delà de tout doute raisonnable l’authenticité de cette tête et son attribution définitive à Henri IV.
L’article publié dans European Journal of Human Genetics, fondé sur la confrontation génétique entre la tête d’Henri IV et du sang de Louis XVI avec des descendants actuels pose en revanche le problème de l’hétérogénicité du patrimoine génétique au sein de la famille des Bourbon/Orléans. »
Autrement dit, s’il n’y pas de correspondance génétique, c’est parce que la facteur a sonné plusieurs fois dans la maison des Bourbons Orléans depuis Henri IV….
Caroline
21 octobre 2013 @ 10:34
Je n’ose pas trop imaginer les réactions des autres envers le duc d’Anjou!
ELISABETH
21 octobre 2013 @ 11:31
Je trouve ce commentaire déplacé, lorsqu’on annonce une conférence dont le sujet est aussi tragique, ou alors – c’est possible- j’interprète mal vos propos « caser ironiquement » ;
Voulez-vous dire que les « détracteurs du Prince de Bourbon vont tenter de d’ironiser sur cette conférence en évoquant cette momie » ?
Ces querelles sont d’un mauvais goût total et discréditent les monarchistes qui n’ont guère besoin de ces publicités;
Le véritable problème étant politique – hors des clivages- comment peut-on en France, au XXIème siècle envisager un retour à la monarchie, une monarchie parlementaire ?
Si tel est le souhait des monarchistes, qu’ils se débrouillent pour présenter un front uni et digne d’estime;
Palatine
21 octobre 2013 @ 13:41
j’ai lu les mémoires, tres touchants de l’Abbé Edgworth. Quand on lit cela, on ne voit pas ce qu’une conférence pourrait expliquer de plus, je sais former seule mon opinion.
Je ne peux que recommander ces mémoires, parus dans Le Temps Retrouvé , et c’est trouvable en format « poche ».
Enfin, pour ceux qui ont la possibilité d’aller à cette conférence, cela donnera peut-être envie de lire le récit des derniers jours de Louis XVI, parti à l’échafaud sans haine ni rancoeur pour ses bourreaux.
flabemont8
21 octobre 2013 @ 19:47
Merci, Palatine, de nous indiquer cet ouvrage ! Bien amicalement .
Palatine
22 octobre 2013 @ 10:48
l’année du bicentenaire de la Révolution française, beaucoup d’ouvrages ont paru sur Louis XVI et Marie-Antoinette, et « Le temps retrouvé » a publlié plusieurs livres. Il y en avait un dont la préface écrite par une historienne de gauche, était infâme. Elle detestait Marie Antoinette et regrettait qu’un de ces livres montrent qu’on avait été ignoble avec cette reine, en l’arrachant à ses enfants, et en la calomniant à propos de son fils. Mais elle ne le regrettait pas pour l’infâmie de la chose mais parce qu’en ébruitant cela, on allait rendre cette « reine malfaisante », comme elle disait touchante et humaine. A cette epoque, je me rendu compte que les
Palatine
22 octobre 2013 @ 10:56
que les historiens français ne montraient aucune compassion pour Marie-Antoinette. Seule Antonia Fraser lui en manifesta et j’estime que sa bio sur la reine est la plus objective.
Le Temps Retrouvé publia le procès inique fait à la reine. Il publia aussi le livre dont on parle ci-dessus et qui montre la grandeur d’âme de Louis XVI. Je crois me rappeler qu’on ne lui permit pas de voir une derniere fois sa famille en partant pour l’échafaud en carrosse (la reine plus tard eut droit à une charrette, de la Conciergerie) et sa femme ne comprit qu’il venait d’être exécuté que par un lointain roulement de tambour. On ne lui avait rien dit.
HRC
22 octobre 2013 @ 22:37
et le récit de Stephan Zweig ?
Palatine
23 octobre 2013 @ 09:36
j’aime bcp Stephan Zweig, HRC, mais je n’ai rien lu de lui à propos de la Reine. Toutefois, je vous crois, car Zweig est étranger et n’a pas le déni des historiens français de gauche sur les souffrances morales de M.Antoinette. Et puis c’était un homme très humain et sensible.
HRC
23 octobre 2013 @ 13:34
Palatine, c’est plus une évocation qu’une bio, mais je crois que cela vous plairait
COLETTE C.
21 octobre 2013 @ 15:57
Cette conférence sera passionnante !