Il y a 110 ans, le couronnement d’Haakon VII et de Maud de Norvège – Deuxième partie : Un couple effacé et embourgeoisé (Merci à Actarus). Petit-fils cadet du roi Christian IX et de la reine Louise, née princesse de Hesse-Cassel, Charles de Danemark avait une parenté éblouissante. Il était le neveu de la reine Alexandra de Grande-Bretagne, de l’impératrice douairière Marie Feodorovna de Russie et du roi Georges 1er de Grèce. Il espérait mener une vie simple et effectuer une honnête carrière d’officier dans la Marine.
Les fiançailles princières, qui consacraient la félicité d’un couple volontairement effacé, avaient un goût amer pour la duchesse de Teck, dont le fils avait snobé l’amour que lui portait Maud. Peut-être par dépit, elle disait que Charles « avait vraiment l’air trois ans plus jeune que Maud, n’a pas d’argent, et qu’ils ne vont pas non plus lui donner une maison. Mon sentiment est que Maud ne l’aime pas suffisamment pour quitter l’Angleterre dans son intérêt et vivre au Danemark et j’appréhende qu’elle ne le réalise que quand il sera trop tard. »
Tout autre était l’opinion de la reine Victoria, très satisfaite du futur époux de sa petite-fille. Grande admiratrice de la beauté masculine, la souveraine nota dans son journal, après l’avoir reçu pour déjeuner : « Il est très grand et séduisant. » En comparaison, la princesse Maud était menue. Mesurant seulement 1.57 m, elle portait des talons hauts pour ne pas apparaître trop petite à côté de son prince charmant.
Si forte était son appréhension de quitter l’Angleterre que Maud souhaitait faire de Charles un parfait Anglais. Le mariage fut célébré le 22 juillet 1896 dans l’intimité de la chapelle privée du Palais de Buckingham. On remarqua la simplicité de la robe de mariée, en conformité avec le désir de la princesse.
Son père venait de lui faire cadeau d’une maison cossue située sur son domaine de Sandringham. Appleton House allait devenir la résidence favorite de Maud et lui donner de nombreuses années de bonheur. Rapidement, Maud fit d’Appleton son centre de gravité. A ses yeux, c’était là sa vraie demeure. Tant et si bien qu’elle retarda sans cesse le départ du couple pour Copenhague, qui finit par devenir inévitable. Au mois de décembre, il fallut partir.
La famille royale et le peuple danois réservèrent au jeune couple un accueil chaleureux. Hélas, la chaleur humaine ne suffisait pas pour compenser la rigueur des hivers au Danemark. Maud les trouvait insupportables et ne changea jamais d’opinion. Quant à la ville de Copenhague, pour charmante qu’elle fut, elle ne put jamais rivaliser avec le charme bucolique de l’Angleterre et particulièrement du comté de Norfolk, que Maud avait quittés le cœur lourd de regrets.
Tandis que Charles reprit ses activités d’officier de la marine danoise, Maud se sentait mal à l’aise dans sa nouvelle patrie. Si rencontrer sa belle-famille deux fois par an lui semblait tolérable, en revanche, vivre à l’étroit dans son proche voisinage lui tapait sur les nerfs. Elle résidait dans un appartement de dix pièces situées dans une grande maison au 48 Bredgade, à proximité du palais d’Amalienborg. Avec une douzaine de domestiques vivant à la résidence, la maison était surpeuplée et manquait cruellement d’intimité.
Bientôt, un sentiment de solitude et de mélancolie imprégna ses lettres à sa mère. En vain. Bien que Danoise de naissance, Alexandra plaçait le sens du devoir au-dessus du reste et attendait de sa fille qu’elle fît de même en étant loyale à son nouveau pays. La princesse de Galles manifesta quelque impatience en écrivant des lignes dont la fermeté surprend. « En aucun cas, elle ne doit oublier qu’elle a épousé un prince danois et un marin, dont le premier devoir et de servir son pays et dans sa profession. »
Maud de Danemark trouva de nombreuses raisons de soigner son mal du pays et de retourner en Angleterre. D’abord, ce furent les visites à sa sœur Toria, éternelle célibataire condamnée à devenir le bâton de vieillesse d’une mère volontiers égoïste. Ensuite, l’accession de ses parents au trône devint un motif supplémentaire de séjourner en Angleterre. Enfin, ce fut sa santé chancelante qui lui vint en aide : pour soigner sa bronchite et sa névralgie chroniques, Maud put fuir les hivers danois pour le climat plus clément de sa terre natale.
Et quand, après six ans de mariage et contre toute attente, la princesse tomba enceinte, ses médecins l’encouragèrent à accoucher en Angleterre. L’enfant n’étant pas destiné à régner, ni au Danemark ni ailleurs, il était acceptable qu’il vint au monde dans le pays de sa mère. Le 2 juillet 1903, dans le confort de sa chère demeure d’Appleton House, Maud de Danemark donna naissance à un fils, le prince Alexandre (Alexander). Nul n’aurait pu alors imaginer que celui-ci deviendrait un jour le roi Olav V de Norvège… (à suivre)
Damien B.
21 juin 2016 @ 05:36
Actarus, je formule la même appréciation positive qu’hier : ton récit est très agréable à lire.
La reine Maud a-t-elle appris à parler le norvégien ?
Amicalement,
Damien
Actarus
23 juin 2016 @ 08:40
Merci Damien. De la part d’un auteur reconnu, ce compliment me touche. Pour ce qui est de la maîtrise du norvégien par la reine Maud, il me semble que quelqu’un a déjà répondu à cette question.
Amicalement… l’autre. ;-)
Mary
21 juin 2016 @ 06:33
Sur la 4ème photo,on voit à quel point elle était jolie femme.
Mais Actarus,où ai-je lu qu’elle n’était pas très fidèle?
Actarus
21 juin 2016 @ 09:07
Ce n’est pas Maud sur la 4e photo mais sa soeur Toria, l’éternelle célibataire sacrifiée aux caprices de « Motherdear ».
Robespierre
21 juin 2016 @ 11:36
Elle avait été amoureuse d’un jeune homme noble qui appartenait à l’entourage de ses parents mais on ne l’avait pas trouvé assez important pour elle. Elle disait dans son vieil âge, la pauvre « nous aurions pu être si heureux ensemble ». Alexandra avait besoin de sa fille comme domestique à demeure.
daniel
21 juin 2016 @ 12:33
victoria qui est morte en 1935
JACKES
21 juin 2016 @ 14:45
Actarus,
Je vous dis Merci pour vos Textes
JAusten
21 juin 2016 @ 16:20
il parait qu’elle était devenue une sacrée commère
Mary
21 juin 2016 @ 17:50
Merci Actarus. Cette belle Toria ne s’est pas mariée alors ?
Je lis avec grand plaisir votre article.
framboiz 07
21 juin 2016 @ 06:45
Parlait-elle le danois, enfant?
Je note votre sens du suspense ou celui de Régine !
Ogier le Danois
21 juin 2016 @ 21:22
Non. Malgré les fréquents sejours d’été à Fredensbourg avec le clan Glücksbourg de sa mère, les enfants de la reine Alexandra n’ont pas appris le danois, même pas quelques notions. Quand elle se maria au prince Carl et vivait à Copenhague elle a eu des grands problèmes avec la langue danoise, la détestant ainsi que le climat danois et sa belle-famille. Carl parlait l’anglais bien, alors elle avait encore plus moins besoin d’apprende la danois.
En Norvège elle trouvait le norvégien plus facile d’apprendre et prononcer que le danois (c’était peut-être psychologique), mais son norvégien n’est jamais devenu très courrant ou bon. Elle parlait anglais avec son fils Olav, et son père parlait danois avec lui. Le roi Olav apprennait le norvégien de sa nounou, sa gouvernante, la cour et à l’école.
C’était la même chose avec le cousin de Maud, l’empereur Nicolas II de Russie. Sa mère Dagmar / Maria Fiodorovna parlait danois avec ses sujets Finlandais suédophones en vacances en Finlande (les langues scandinaves étant mutuellement intelligibles), mais son fils ne pouvait pas ça, malgré les « journées de Fredensbourg », où les petits-enfants de Christian IX et la reine Louise aimaient manger « rødgrød med fløde » (compot rouge à la crème), un shibboleth danois dont on peut écouter la prononciation ici: http://forvo.com/word/r%C3%B8dgr%C3%B8d_med_fl%C3%B8de/#da
Ogier le Danois
21 juin 2016 @ 21:25
Très peu de Norvégiens savaient comment la reine Maud parlait le norvégien, parce qu’elle ne parlait jamais en public (discours etc.).
Ogier le Danois
21 juin 2016 @ 21:32
Correction: La nounou du roi Olav était vraisemblablement une Anglaise, elle lui n’apprennait pas le norvégien. La reine Maud avait aussi deux dames de compagnie, qui sont restées en Norvège après sa mort, vivant dans le palais plusieures décénnies après la guerre.
agnes
21 juin 2016 @ 07:28
merci Actarus, vous racontez avec talent comme d’habitude.
Quand on passe par Oslo, elle est incontournable car sa statue est tout près du palais royal et c’est intéressant de connaitre les anecdotes de sa vie.
nde
21 juin 2016 @ 07:32
la suite au prochain numéro ? J’en redemande, même si je la connais. Merci Actarus.
Robespierre
21 juin 2016 @ 07:58
Moi, j’aime bien quand on introduit la psychologie dans l’Histoire, et qu’on ne présente pas des faits secs . Actarus fait très bien le job.
ambre
21 juin 2016 @ 14:05
Pareil !
Gibbs
22 juin 2016 @ 08:05
Exact Robespierre.
Marie1
21 juin 2016 @ 08:09
Merci pour ces récits, très agréable à lire.
Gibbs
21 juin 2016 @ 08:41
Récit fort agréable à lire.
Merci Actarus.
Ontheroadagain
21 juin 2016 @ 08:51
Merci pour cette histoire fort intéressante, mais sur la 1ère photo, elle avait une taille extrêmement serrée !!! De quoi étouffer et avoir mal au ventre…
ambre
21 juin 2016 @ 14:05
Oui, ça fait mal aux yeux, surtout quand on voit les hanchez saillantes en dessous !
monnier
21 juin 2016 @ 09:22
Fort intéressante et très agréable lecture. Bravo et merci à Actarus.
Stephane G.
21 juin 2016 @ 09:30
bonjour,
J’ai lu un article sur le site Royal Foibles en anglais; pouvez-vous me dire si ce qui est avancé sur la conception de Olav est vrai? merci
Mayg
21 juin 2016 @ 12:59
C’est à dire ?
Ogier le Danois
21 juin 2016 @ 21:52
C’est possible que le dr. Laking a inséminé Maud avec son propre sperme et la visite documentée du prince Carl à la clinique de fécondité à Londres n’était qu’un paravent, mais c’est aussi possible que c’est le prince Carl qui l’a fécondé. Tout est possible, même si Olav et sir Guy Francis Laking, le fils du dr. Laking et gardien des armes du roi Édouard VII, se ressemblaient d’une manière frappante. Ce que l’on connaît sûr, c’est que la grand’mère Alexandre et les autres vieilles commères des familles royales étaient en doute sur la maturité du bébé, on disputait si il était né prématurément ou au temps. La date de conception était alors un mystère. Tout ça d’après leur biographe Tor Bomann-Larsen.
Ogier le Danois
21 juin 2016 @ 22:06
Correction: La grand’-mère Alexandra
Mayg
22 juin 2016 @ 13:44
Merci pour ces infos Ogier le Danois.
Severina
21 juin 2016 @ 09:33
Merci pour ce très agréable article. J’ai lu quelque part que ils y a eu des cancans sur la réelle paternité du prince Alexandre futur roi Olaf V, né après 7 ans de mariage.
Véronick
21 juin 2016 @ 20:05
Stéphane G , Severina ,
Les commérages existent depuis fort longtemps….!
Mais effectivement la réelle paternité du Prince Charles de Danemark, devenu le Roi Haakon VII de Norvège concernant son seul et unique enfant (né 7 ans après le mariage de ses parents) à fait grand bruit, mais apparemment, les historiens ne sont pas d’accord et le sujet est resté en » stand by ». Peut-être et même certainement, nous ne saurons jamais la vérité……!
Seule, la Reine Maud de Norvège la connait….!!!!!!!!
Mais qu’importe car le Prince Alexander, futur Roi Olav V de Norvège, à de part sa mère énormément d’ascendance royale…..!
Cordialement.
Véronick
Albane
21 juin 2016 @ 09:47
Un récit très intéressant sur une dame que je ne connaissais pas.
J’attends la suite de votre récit, Actarus, pour savoir si Maud de Norvège s’est finalement plu dans ce pays malgré les hivers très rigoureux.
Jean Pierre
21 juin 2016 @ 10:21
La cour danoise ne respirait visiblement pas la joie de vivre à cette époque. La belle-sœur, Marie d’Orléans, ne s’y faisait pas non plus.
Laurent F
21 juin 2016 @ 13:36
Marie d’Orléans était la tante de Charles (Haakon VII), pas sa belle-soeur
olivier Kell
21 juin 2016 @ 10:30
Non la reine Maud n’a jamais bien maîtrisé le norvégien
Damien B.
21 juin 2016 @ 11:25
Merci Olivier !
COLETTE C.
21 juin 2016 @ 11:11
Votre récit est des plus intéressants, Actarus, et, en plus, ces photos anciennes que j’adore. Je trouve que le petit garçon sur les genoux d’Edouard VII, sans doute Alexandre, a des airs du jeune Sverre Magnus, fils de Mette Marit.
Corsica
21 juin 2016 @ 11:15
Actarus, je vous le redis encore, c’est un véritable plaisir de lire votre plume alerte qui sait nous tenir en haleine.
C’est la première fois que je lis qu’une personne s’est rendue en Angleterre pour soigner une bronchite et des névralgies… Le pays n’est pas réputé pour sa douceur et son climat sec. Au XIX e siècle, les riches Anglais avaient plutôt tendance à fuir leurs hivers humides et maussades en se réfugiant sur la Côte d’Azur dont ils assurèrent l’essor.
Sur la première photo, on réalise à quel point les corsets imposaient aux femmes une morphologie irréaliste, tout particulièrement à la fin du XIXe siècle où la taille menue était très recherchée par les messieurs. Les femmes s’imposaient donc au quotidien ces objets de torture qui, serrés à l’extrême, n’étaient pas sans conséquences sur la santé.
Leonor
22 juin 2016 @ 09:40
J’ai lu quelque part (où?) que cette manière de » se serrer » à l’extrême contraignait les organes à se déplacer dans le corps, ailleurs qu’à leur place naturelle en quelque sorte.
Ca semble logique, mais j’ignore si c’est exact, si c’est seulement possible, et quelles en seraient les conséquences.
Mais il faut bien que nos » intérieurs » trouvent leur place quelque part !
Corsica
22 juin 2016 @ 16:54
Bonjour Leonor, tout était effectivement chamboulé ! Le corset, par la compression et les déformations qu’il infligeait aux corps des femmes, n’a pas été sans conséquence sur leur santé. Le premier à s’interroger sur les méfaits de ces carcans fut le grand Ambroise Paré, père de la chirurgie moderne, qui lors d’une autopsie au XVIème siècle remarqua que les os de la cage thoracique d’une jeune femme fortement corsetée se chevauchaient. Il en déduisit que le port d’un corset trop serré provoquait des déformations du squelette. Au XIX e siècle, époque où le corps médical fit campagne pour prévenir les femmes des dangers du corset, des chirurgiens constatèrent -toujours lors d’autopsies- que le diaphragme, organe important de la respiration, était lésé et que le foie, déformé, était marqué de profonds sillons provoqués par la compression des côtes. De nombreux traités furent publiés.
Toutes les études prouvent que le corset a eu cinq grands impacts sur le corps des femmes.
– Le premier fut osseux puisque le corset, comme on l’a vu précédemment, déformait les côtes .
– Le deuxième fut musculaire puisque en comprimant les muscles de la cage thoracique, du dos et du ventre, le corset provoqua leur atrophie installant un cercle vicieux : le ventre devenu mou et flasque ainsi que les maux de dos fréquents imposaient le port quasi permanent de ce corset maudit !
– Le troisième impact fut respiratoire et circulatoire puisque les côtes et le diaphragme dont la mobilité était entravée ne pouvaient jouer pleinement leur rôle à l’inspiration et à l’expiration. La pleine respiration étant entravée, l’oxygénation du sang et donc des organes étaient de moindre qualité.
– Le quatrième impact, et non des moindres, fut le déplacement et la déformation des viscères abdominaux et pelviens ce qui entravaient leur bon fonctionnement. Le foie remontait haut dans la cage thoracique ce qui comprimait encore un peu plus les poumons. L’estomac lui aussi remonté et déformé, comprimait le diaphragme et avait du mal à assurer la digestion. Par ricochet, les intestins, la rate, les reins, la vessie et l’utérus étaient à leur tour déformés et poussés vers le bas. On parle d’enteroptose.
– Le cinquième et dernier impact majeur du corset fut gynécologique puisque les déformations et le déplacement de l’utérus furent à l’origine de fausses couches et d’accouchements difficiles. À une époque où les accouchements n’étaient pas sans risque pour la santé et la vie de la mère et de l’enfant, les complications provoquées par ces carcans étaient vraiment superflus !
Conclusion : à chaque époque, beaucoup de femmes sont prêtes à souffrir et à s’abîmer la santé pour correspondre aux critères de beauté de leur époque. Cela n’a pas changé.
Robespierre
23 juin 2016 @ 15:22
Merci pour vos explications Corsica. Dans toutes les cultures il y a toujours eu ce genre d’aberrations. Comme les petits pieds des Chinoises à une certaine époque.
Corsica
24 juin 2016 @ 14:21
Effectivement Robespierre, pour correspondre aux critères de beauté imposés par la société, les corps des femmes ont été contraints parfois jusqu’à la mutilation. Notre époque associe maigreur et beauté et beaucoup de jeunes femmes se détruisent la santé pour atteindre des critères totalement irréalistes, comme par exemple cacher sa taille derrière une feuille de format A4 ! Il suffit de lire les posts sur la dernière apparition de la duchesse de Cambridge où beaucoup d’internautes louent sa silhouette alors que la belle Catherine n’est plus une belle jeune femme mince mais une jeune femme maigre dépourvue d’un minimum de formes. Et Dieu sait que pourtant j’aime la minceur.
leonor
29 juin 2016 @ 10:48
Merci Corsica, pour ces informations. Votre précision et votre concision sont merveilles.
Vous lisant, j’ai effectivement retrouvé dans ma mémoire ce que j’avais lu un jour; Mais comme je suis nulle en anatomie et sciences en général, je n’avais pas les circuits » nécessaires pour le mémoriser vraiment.
Terrible, tout cela.
Corsica
29 juin 2016 @ 23:05
Si mes explications vous ont permis de mieux comprendre les douloureuses et néfastes conséquences du corset, j’en suis ravie. Mais il y a encore tellement à faire pour que les femmes arrêtent de s’abîmer la santé pour correspondre à des diktats irréalistes de beauté, de minceur ou d’éternelle jeunesse. C’est un éternel recommencement…
j21
21 juin 2016 @ 12:00
Finalement peu aimable cette princesse devenue reine. Sa sœur la princesse Toria était beaucoup plus jolie et semblait plus sympathique.
Véronick
21 juin 2016 @ 12:23
Merci Actarus,
Vos talents de conteur nous entraîne dans l’histoire de la grande Histoire…..!
Même, si je connais la suite, j’attends avec impatience la 3eme partie……car c’est un plaisir de vous lire….!.
Donc, à demain !
Véronick
Gibbs
21 juin 2016 @ 12:25
Je lis seulement à l’instant que cette jolie demeure a été détruite ! Dommage.
Domilys
21 juin 2016 @ 12:29
Actarus,
Merci pour ce récit passionnant sur la reine Maud.
Point de mariage pour sa sœur Victoria, c’est bien dommage !
Surtout à cette époque.
ambre
21 juin 2016 @ 12:42
Merci Actarus ! Très agréable à lire.
Yom
21 juin 2016 @ 12:51
Actarus,c’est un plaisir de vous lire
ciboulette
21 juin 2016 @ 12:55
Merci , Actarus , pour cette suite fort intéressante . C’est un plaisir de vous lire , j’attends le prochain épisode avec impatience !
Caroline
21 juin 2016 @ 12:58
Le suspense continue…………jusqu’à demain!
Actarus,merci pour votre article agréable à lire!
Mayg
21 juin 2016 @ 13:00
Encore un grand merci Actarus. Vite, la suite.
Gilles
21 juin 2016 @ 13:11
Merci beaucoup pour ce récit que je lis avec grand plaisir. Je connais peu l’histoire de la Maison de Norvège et ce reportage est fort intéressant.
Zaz Duclem
21 juin 2016 @ 13:24
Merci encore Actarus ! J’attends la suite avec imptiance.
lorraine 1
21 juin 2016 @ 14:02
Aussi petite qu’elle fut , elle était ravissante comme sa mère. Le port du corset aussi inconfortable qu’il était, vous forçait à vous tenir droite et maintenait la colonne vertébrale. D’où un beau port.
Corsica
22 juin 2016 @ 13:36
Oui, le corset donnait un beau port mais tout cela était artificiel car à force d’étre corsetée, les muscles abdominaux et les muscles dorsaux s’atrophaient alors que justement c’est eux qui permettent de se tenir droite. Une femme n’ a pas besoin d’artifice mutilant pour se tenir droite et avoir un beau port. Il faut des muscles et quelques cours de maintien.
Corsica
22 juin 2016 @ 13:37
Désolée, il fallait lire être.
Claude-Patricia
21 juin 2016 @ 14:36
Cher Actarus,
Vous allez pouvoir sortir un livre!! Encouragements!!
JAusten
21 juin 2016 @ 16:19
la reine Victoria était « envieuse » de la vie de famille royale danoise. Ces fils et ces filles qui retournait très régulièrement au pays voir leurs parents et en revenir tout requinqué. Je comprends volontiers qu’elle avait favorisé cette union. Maud n’était pas très heureuse au Danemark mais l’était elle avec son mari ?
Marie de Bourgogne
21 juin 2016 @ 16:22
Merci Actarus pour ce récit agréable.
Mais j’avoue que la princesse Maud me semble passablement capricieuse.
Trianon
21 juin 2016 @ 16:59
Très agréable à lire , mercî Actarus :)
Suzanne
21 juin 2016 @ 17:16
Bravo, le récit est passionnant, on attend toujours la suite avec impatience! Un grand merci à Actarus
Framacesar
21 juin 2016 @ 18:48
Un très grand merci à vous Actarus
stef3434
21 juin 2016 @ 20:25
Je me régale comme on dit dans le midi !!!!!
Vivement la suite !!!!!
Ogier le Danois
21 juin 2016 @ 22:04
La mère du prince Carl, née princesse Lovisa de Suède, n’avait en tant que fille droit au trone de Suède ni à celui de Norvège, qui passèrent de son père le roi Carl XV à son frère cadet Oscar II. Mais quand il était soûl (et c’était souvent) il a dit à sa fille, totalement inconstitutionellement: En Norvège les anciennes lois de succession sont différentes et tu, ma fille, et tes fils, ont le droit de succedder au trone norvégien. Elle « gardait toutes ces choses par devers elle, les repassant dans son cœur » et le vit devenir vrai quant à son fils second !
Le roi Carl XV pensait peut-être à l’ancienne loi de succession pour les alleus paysans, faisant une fille sans frères l’héritière devant son oncle.
Florestan
22 juin 2016 @ 00:59
Euh, dites-moi… des êtres humains normalement constitués dans leur tête auraient imposés à une certaine époque un tour de taille en corset aussi réduit qu’un tour de cou ? Fichtre ! Autant j’apprécie les rondeurs féminines naturelles, autant cette photo première me fait un peu mal. Et aucune femme du site pour s’en affliger ? Bon.
Quelle belle femme que Toria. Ah, si j’avais été vaguement noble à cette époque !
Robespierre
22 juin 2016 @ 07:10
Eh bien justement, « un vaguement noble » a été refusé par les parents
Corsica
22 juin 2016 @ 13:30
Mon cher Florestan, vous lisez mal.:):) Trois femmes dont moi ont soulevé la question, vous trouverez les posts plus hauts.
kalistéa
22 juin 2016 @ 01:55
Une taille de guêpe!
c’était très mauvais pour mener à bien une maternité.
Nous ne savons rien de ce qui s’est passé avant cette naissance plutôt tardive.
Merci cher Actarus (comme ce fut gentil de revenir ! )
Gibbs
22 juin 2016 @ 08:11
Je n’ai pas lu le fait que la princesse Maud était une Saxe-Cobourg-Gotha.
Clémence
22 juin 2016 @ 13:22
Je suis impressionnée par la taille de guêpe de la princesse. Si la photo n’a pas été retouchée, les corsets devaient être terribles!