Au Palais royal de Belgrade, le prince Alexandre et la princesse Katherine de Serbie ont reçu les ambassadeurs en poste en Serbie pour un dîner de cuisine du monde. au menu, des plats de Roumanie, du Brésil, de Chypre, de Tchéquie, du Pakistan, de Birmanie, de France, d’Egypte, du Mexique, d’Inde, de Lybie, des Etats-Unis et bien entendu de Serbie. (Copyright photos : site de la famille royale de Serbie)
Muscate-Valeska de Lisabé
15 octobre 2016 @ 09:52
Ah,mes serbes…pas de doute,pour organiser un rendez-vous pareil,on sait vivre!…Prijatno!
Claude-Patricia
15 octobre 2016 @ 09:57
Bonjour à tous!! Génial, bonne initiative.
l'Alsacienne
15 octobre 2016 @ 10:11
Quelle bonne idée. Chacun a reconnu sa cuisine et a pu découvrir celle des autres.
Pour un si grand nombre de convives, le dressage en buffet s’imposait.
P.S. J’aurais volontiers participé.
Jean Pierre
15 octobre 2016 @ 14:43
Une choucroute ou un Baeckeoffe ?
*Gustave de Montréal
15 octobre 2016 @ 17:01
un ragoût d’opposum américain
l'Alsacienne
15 octobre 2016 @ 20:19
Merci Jean-Pierre,
Voire les deux. Peut-être que je me serais aussi laisser tenter par quelquechose de plus exotique.
patricio
15 octobre 2016 @ 11:29
super idée, cela permet aussi de lier des liens et de découvrir l’autre
amitiés
patricio
Corsica
15 octobre 2016 @ 17:36
Tout à fait Patricio, dans un monde où les gens ont de plus en plus peur de ceux qui ne pensent pas, ne mangent pas et ne prient pas comme eux, des initiatives qui prêchent l’ouverture aux autres, notamment comme ici par le biais des gastronomies locales, sont les bienvenues. Ça ne change pas le monde mais cela permet d’apprendre la tolérance et de découvrir d’autres culture. Amitiés. Corsica
Sarita
15 octobre 2016 @ 21:55
On rassemble les peuples autour de la nourriture (et de la musique). Je me souviens de ma mère et de ma belle-mère, qui ne parlent aucune langue en commun, rire et « echanger » alors qu’elles préparaient le repas lors de leur première rencontre :-)
Pascal
16 octobre 2016 @ 15:06
Corsica
Vous dites des choses sensées , mais pour ne pas avoir peur de tout cela n’est il pas nécessaire de se sentir sûr de soi et pas trop menacé ?
Nous pouvions envier les Serbes d’avoir au moins cette force , malgré toutes les épreuves qu’ils ont subies.
Corsica
16 octobre 2016 @ 23:30
Pascal, personnellement je ne me suis jamais sentie menacée par ceux qui sont différents de moi. Cela est dû à mon éducation et à mon parcours de vie. Mon père, grand résistant, homme engagé et profondément croyant, était un homme très courageux et d’une extrême bienveillance aux autres. Il nous disait toujours que l’autre n’est pas différent de nous, qu’il faut aller au delà des apparences et que la peur, comme la haine, sont contre productives car mauvaises conseillères. Il avait raison, la peur entraîne le repli sur soi et la croyance en des solutions extrêmes qui ne feront qu’aggraver les choses. L’Histoire est là pour nous le rappeler.
Mon métier, mon parcours de vie et mes engagements m’ont amenée à constater que les autres, peu importe qu’ils soient blancs, jaunes ou noirs ; peu importe qu’ils soient bouddhistes, musulmans, athées, juifs ou chrétiens sont de simples êtres humains qui ont tous les mêmes organes, les mêmes souffrances face à la maladie et la même douleur face à la mort d’un enfant ou d’un être cher. Bien sûr, il y a des différences culturelles mais ce qui est fondamental est identique. Je suis fière d’être Française et je ne suis pas du tout une bisounours car très consciente de ce qui se passe, mais ce qui m’inquiète ce n’est pas de perdre mon identité mais bien plutôt de devoir vivre avec les conséquences des actions de fanatiques persuadés de détenir la vérité. Malheureusement, il y en a des deux côtés. Je ne me sens pas menacée par d’autres religions que la mienne et je ne me sens pas menacée par l’immensité majorité des musulmans ce qui ne m’empêche pas de penser qu’il faut lutter contre les islamistes, mais aussi contre les généralisations ( tous les catholiques ne sont pas identiques, pas plus que les musulmans) et contre le racisme, peu importe par qui il est pratiqué. On entend actuellement des propos effrayants et ce n’est pas en se mettant au niveau de nos adversaires que nous gagnerons la bataille.
Sarita
17 octobre 2016 @ 12:29
Merci Corsica, vous lire fait du bien.
Pascal
17 octobre 2016 @ 20:36
Chère Corsica ,
Merci de votre longue réponse .
Je vous répondrai que je suis à la fois sincèrement d’accord avec vous et en même temps sceptique .
Il faut vous dire que je suis par tempérament quelqu’un de très prudent , je n’ai pas le goût du risque pour le risque.
« primum non nocere » n’est-ce pas?
J’aime par ailleurs beaucoup les différences , les exceptions qui confirment les règles etc. étant moi même depuis très longtemps passé pour un original et le prenant comme un compliment .
« l’ennui naquit un jour de l’uniformité » .
Mais j’en retire aussi une détestation des généralisations .
Pour moi comme pour vous tout Homme est d’abord un individu unique et je sais qu’il y a du bon et du mauvais dans tous les peuples , toutes les religions etc.
Du bon ET du mauvais …
Pour parler concrètement , moi français , ne me sens pas aujourd’hui menacé dans ma foi chrétienne , mais je sais malheureusement , que beaucoup de chrétiens le sont et je n’exclue pas totalement que cela puisse m’arriver un jour.
Donc je comprends ceux qui ont peur , on ne peut les blâmer .
Et on ne fait pas du tout , à mon avis , ce qu’il faut pour les réconforter en leur disant simplement qu’ils ont tort et se racontent des histoires.
Je crois que nous serions assez facilement d’accord sur le fond , mais que ce qui nous sépare c’est l’optimisme qui vous anime quand je préfère être un pessimiste déçu comme disait je ne sais plus qui.
Et j’ajouterai que votre courage , votre calme et votre bienveillance illustrent parfaitement ce que l’on peut appeler les vertus chrétiennes.
En espérant ne pas vous avoir blessée ,
Cordialement ,
Pascal.
Sarita
18 octobre 2016 @ 12:51
En fait, je precise: ça fait du bien de VOUS lire. Bonne journée à vous deux!
Corsica
18 octobre 2016 @ 12:58
Pascal,
Rien dans vos propos respectueux ne pouvait être blessant, seules l’agressivité et l’intolérance auraient pu l’être.
Je suis effectivement une éternelle optimiste qui pense que même si l’Homme est capable du pire et du meilleur, le mal ne peut jamais définitivement triompher. Par contre je ne suis pas courageuse, je n’ai simplement aucune peur devant la mort (je l’ai suffisamment côtoyée pour savoir qu’elle peut survenir n’importe quand, n’importe où et à n’importe quel âge). Vivre sans cette peur est pour moi le luxe sûprême, celui qui permet de vivre pleinement sa vie et d’agir au plus près de ses convictions et idéaux.
Cordialement
Corsica
clement
15 octobre 2016 @ 13:18
Ce couple royal serbe est formidable tant sur le plan humanitaire que sur le plan convivial ,pour le bonheur de leur pays ,ils mériteraient d’accéder au trône ,ils feraient des souverains très sympathiques et efficaces !
Pascal
16 octobre 2016 @ 15:01
Je me demande s’ils ne sont pas en train d’établir une nouvelle forme de royauté .
Une royauté d’honneur en quelque sorte .
Même si malheureusement leur pays a sans doute son lot de difficultés et si eux mêmes n’ont pas toujours eu une vie aussi confortable , que leur manque t’il aujourd’hui?
Au passage je suis heureux de découvrir que le palais de Belgrade est resté très présentable.
Et je ne sais pas pourquoi les Roumains semblent peiner à trouver un aussi heureux équilibre.
Gérard
15 octobre 2016 @ 19:38
Ce dîner que nous voyons chaque année est une réussite et une très bonne idée mais s’il avait lieu à Bucarest on nous dirait mais pour qui se prennent-ils ? Ils ne savent pas que la Roumanie est une république ?
Sarita
15 octobre 2016 @ 22:00
Si c’était à Bucarest… Radu serait assis au milieu du buffet, Margareta avec un air pincé mais empreint de gravité ferait laborieusement un discours et le décor dégageait une odeur de naphtaline qui couvrirait celle des plats…mais ça resterait une bonne initiative et je suis sûre que beaucoup le souligneraient ;-)
Gérard
16 octobre 2016 @ 03:44
Peut-être un peu en effet Sarita. On ne se refait pas.
Gérard
16 octobre 2016 @ 13:27
Je crois que quand les ambassadeurs vont voir Margareta ils repartent avec une décoration et quand ils vont chez Katherine ils arrivent avec un plat tiré du sac. Si on arrivait à cumuler les deux ce serait encore plus attrayant.
Mary
16 octobre 2016 @ 18:42
On devrait imaginer un dîner virtuel sur N&R , et après,on devine la région d’origine ?
J’amène la pissaladière pour l’apéritif…
Muscate-Valeska de Lisabé
17 octobre 2016 @ 19:48
Je connaissais la pissalabière,chère Mary…mais. ..
je sors. ;-))