Située à 40 kilomètres de Cauterets autre station thermale prisée au 19ème siècle, les Eaux-Bonnes en Pyrénées Atlantiques étaient célèbres pour les traitements des voies respiratoires et les rhumatismes. Louis-Napoléon Bonaparte, roi de Hollande y vint en 1807. Plus tard, l’impératrice Eugénie y séjourna aussi. Eaux-Bonnes se caractérisait par ses élégantes villas et son casino.
Lucile M.
13 septembre 2017 @ 08:21
Vu de loin Cauterets et les Eaux-Bonnes sont proches à vol d’oiseau. Elles se situent dans des vallées pyrénéennes qui ne communiquent pas. L’une est dans le Béarn, l’autre en Bigorre. Et là, dans ce coin des Pyrénées existe une station thermale connue depuis la Rome antique comme souvent, ayant eu son heure de gloire avec la famille royale au temps de Louis XIV et bien avant avec Jeanne d’Albret dont on peut encore voir la maison. Les allées Maintenon témoigne de la présence de la gouvernante des enfants royaux et de ces derniers. Bagnères de Bigorre fût également à la mode au 19ème siècle avec son casino et les personnalités célèbres qui y séjournèrent : peintres, musiciens …
Lucile M.
14 septembre 2017 @ 08:12
En lisant l’histoire de la petite brioche des Eaux-Bonnes destinée à faire passer le goût des eaux soufrées je fais le lien avec les confiseries si fréquentes dans des stations thermales et souvent spécifiques aux lieux : les pastilles de Vichy, les berlingots de Cauterets ou de Bagnères-de-Bigorre confectionnés sur place. Même lorsqu’elles ne sont que sulfurées comme dans cette dernière station, l’arrière-goût laissé dans la bouche n’est pas terrible.
Lucile M.
14 septembre 2017 @ 13:12
Pas sulfurées les eaux ! Avant 09H du matin mes idées ne sont pas suffisamment claires ! Sulfatées magnésiennes calciques, telles sont les eaux de Bagnères dans deux établissements, les Thermes de la Reine les bien nommées et les Grands Thermes.
Corsica
13 septembre 2017 @ 15:02
Le casino, lieu incontournable des stations thermales : il fallait bien occuper les curistes. C’est d’ailleurs Napoléon Ier qui, en 1806, autorisa les jeux de hasard durant la saison thermale. Puis, au milieu du XIX e siècle, avec l’engouement pour le thermalisme, ces simples cercles devinrent de véritables casinos avec salle de bal propice à la vie mondaine.
ciboulette
13 septembre 2017 @ 15:10
Toutes les stations thermales , aujourd’hui , ajoutent le traitement des rhumatismes à leur programme de soins .
ciboulette
13 septembre 2017 @ 15:12
Mon message est parti trop vite .
Il me semble que Madame de Maintenon , alors gouvernante des enfants du roi , avait emmené le petit duc du Maine dans cette station .
Mary
13 septembre 2017 @ 16:12
Je suis allée deux fois en vacances aux Eaux-Bonnes : j’avais dix ans et j’en au gardé un si bon souvenir que j’y ai emmené plus tard ma propre famille…et c’était toujours aussi sympathique !
Martine de Bretagne
13 septembre 2017 @ 19:36
Enfant, dans les années soixante, j’ai suivi 4 cures thermales aux Eaux-Bonnes (3 cures 3 années de suite + une de rappel deux ans après) pour sinusites sévères…et j’y ai été guérie. J’en garde un excellent souvenir malgré les soins parfois un peu pénibles. Et surtout j’en ai rapporté et gardé le goût immodéré de la lecture (qui permettait de faire passer le temps des soins plus vite !) et des Pyrénées où je me rends plusieurs fois par an. Quand j’y repense, je « sens » encore l’odeur si particulière de l’air soufré des thermes…mais aussi de la petite brioche viennoise que m’achetait parfois ma mère dans une petite boulangerie à la sortie de la cure, pour récompenser ma patience…C’est ma madeleine de Proust.