Les buis des deux parterres du château de Vaux-le-Vicomte sont morts à presque 70% en raison de la pyrale et d’autres parasites, et ce malgré une lutte de près de 8 années pour les traiter. Au printemps 2019, la famille de Vogüé, propriétaire du château fera installer une oeuvre éphémère avant de trouver une solution sur le long terme. (Source : le Figaro magazine – Merci à Anne)
Cheveyre
20 juillet 2018 @ 05:28
ah, zut, moi qui adore le buis … je trouve que c’est très beau que ce soit du nain et en arbuste plus grand … mais l’Etre Humain va bien arriver à tout détruire …
desalleurs
20 juillet 2018 @ 11:10
Et pourquoi pas « autre chose » que ces sempiternels buis de ce très ennuyeux monsieur Le Nôtre, il va bien sûr falloir beaucoup d’imagination mais se débarasser de ces « broderies » qu’on voit « partout » , quel bonheur !
Baboula
21 juillet 2018 @ 16:29
Desalleurs,vos propos vont faire mal aux amateurs. A moins d’habiter un château ,il n’y en a pas partout. Cela demande des dizaines d’années pour obtenir ces broderies qui sont un art . Je préfère les jardins à l’anglaise,pour chez moi,mais admire le travail des brodeurs et ne peux me réjouir comme vous de le voir disparaître.
septentrion
22 juillet 2018 @ 14:21
Baboula, en accord avec vous.
Depuis que j’ai la chance d’avoir un jardin, je fais un petit parterre de buis pour former un entrelacs de nos initiales. Quand cela a pris de belles formes, on déménage flûte! Ensuite je recommence.
Sinon oui au jardin à l’anglaise. Cela ne m’empêche pas d’admirer l’art topiaire et les brodeurs des parcs et jardins à la française.
Gérard
23 juillet 2018 @ 19:01
On ne peut pas faire un jardin anglais à Vaux tout de même.
Gérard
23 juillet 2018 @ 19:28
Même si les parterres n’ont été restaurés ou reconstitués qu’au début du XXe siècle.
Baboula
24 juillet 2018 @ 13:06
Presque tous les petits châtelains qui un temps ont planté massifs,topiaires de buis ont peu à peu renoncé,ils nécessitent un jardinier ou deux à demeure .
septentrion
20 juillet 2018 @ 11:32
La pyrale du buis est un lépidoptère invasif originaire d’Asie du Sud-Est. Son introduction en France remonte à 2008. Elle est liée à l’importation de plants de buis ornementaux en provenance de Chine.
Quel gâchis pour tous les parterres de buis. C’est tellement long d’obtenir de belles formes. Les propriétaires n’avaient pas besoin de cette « tuile » dans la difficile mais néanmoins dynamique gestion du domaine (toute proportion gardée)
Les seuls départements français en métropole qui ne seraient pas touchés : le Finistère, l’Orne, l’Eure, la Somme, la Manche, les Côtes d’Armor, les Ardennes, la Meuse, La Creuse et l’Isère mais il y a sans doute des exceptions.
Laurent F
20 juillet 2018 @ 13:15
Ça vous ravage un buis en quelques jours. Par chance à force de pulvérisations et de ramasser systématiquement les chenilles je suis arrivé à m’en débarrasser et le buis est reparti cette année mais c’était moins une ! et toujours sous surveillance vigilante, à la moindre alerte il faut traiter.
septentrion
22 juillet 2018 @ 13:55
Laurent F,
Moi aussi je surveille car j’ai beaucoup de papillons qui volètent ici et là dans le jardin, je crois que l’on voit le papillon responsable plutôt la nuit (blanc/gris)
Pour l’instant j’ai eu de la chance mais mes buis sont jeunes encore. Dans le doute, j’ai installé un hôtel à insectes pour essayer d’attirer des prédateurs de cette chenille (surtout des oeufs). On verra, et mon chat saute après les papillons.
Sur la carte postale de Gabriel du 17 juillet, on voit que les buis en bac sont épargnés dans l’allée du château de Carrouges.
Caroline
20 juillet 2018 @ 16:22
Septentrion,
Vous êtes heureusement intervenue pour nous expliquer cet article ‘ botanique ‘ !
Merciii ! ?
septentrion
22 juillet 2018 @ 14:06
Caroline,
Avec plaisir,
Je suis seulement amateur assidue.
Francois
20 juillet 2018 @ 13:17
De la complexité de gérer un domaine de ce genre
Marine2
20 juillet 2018 @ 13:49
Oui, une vraie “tuile” ! Dans notre campagne de l’Oise, je me bats pied à pied avec l’envahisseur depuis deux ans: le nez dans les buis pour dénicher ces chenilles et les enlever à la pince un par un ! Cet article me décourage car j’imagine que tout à dû être tenté pour sauver Vaux le Vicomte. Qu’en est-il de Versailles?
CAROLINE VM
20 juillet 2018 @ 15:08
Et oui….La pyrale m’à pris les miens aussi voilà quatre ans…il existe des « substituts » mais rien ne les égale hélas…
andré
20 juillet 2018 @ 16:26
ça touche seulement les buis ?
septentrion
22 juillet 2018 @ 12:07
andré,
il existe la pyrale du maïs qui ravage les champs de maïs mais qui peut s’attaquer aussi au houblon, chanvre, pommes de terre…les chrysanthèmes aussi, vigne, farine ( aussi appelée mite alimentaire), luzerne…il existe beaucoup de sortes de pyrale.
Je crois qu’après avoir attaqué tous les buis les chenilles peuvent se diriger vers certains houx ou certains fusains.
elisabeth
21 juillet 2018 @ 09:24
j’ai dû arracher ceux de mon jardin qui formaient des arbres !
les buis à grosses feuilles vert foncé, dures et brillantes sont moins attaqués. ceux-ci ont résisté et tendent à repousser sur les parties malades
j’attends 2019 pour aller à Vaux le Vicomte (j’habite à proximité) – l’année dernière j’avais discuté avec ses jardiniers et on voyait bien que leurs efforts seraient vains – dommage que nos jardins « à la française » ne seront plus ce qu’ils étaient pour notre admiration.