Décidément le sort s’acharne sur la Turquie par les temps qui courent. Condoléances à la famille impériale Osmar et longue vie à son cousin Dundar Aliosmar, descendant des sultans.
Je trouve choquant votre façon d’assimiler la mort d’un homme semble t il très âgé (fut il le chef d’une dynastie renversée il y a 100 ans) aux victimes d’attentats causés par des fous sanguinaires.
? ?
Je ne vois rien de choquant à exprimer en même temps ses condoléances à une famille, et son souci pour le pays d’origine de cette famille.
Bien au contraire.
Gérard Saint-Louis » n’assimile » rien du tout. Il exprime son souci. Qui est celui de la plupart d’entre nous, je pense.
Quand on dit le sort s’acharne sur la Turquie, il me semble qu’on met dans le même panier le décès de cet homme âgé et les victimes des attentats. Si le mot choquant vous choque, je dirais hors de propos. Bonne soirée.
Puisque que N § R nous parler aussi de dynasties plus lointaines par la géographie sinon par l’histoire , ne pourrait on avoir de temps à autres des nouvelles de la famille royale éthiopienne ?
Personne n’incarnait mieux la noblesse et la royauté que le dernier empereur d’ Ethiopie , et peu de souverains ou de chefs d’Etat avaient son intelligence et sa subtilité.
Sans parler de sa Foi.
Quelques infos supplémentaires sur le nouveau chef de la dynastie Ottomane : Il est l’arrière petit-fils d’Abdul-Hamid II. Son grand-père Mehmed Selim Efendi 1870-1937 fut proclamé sultan par les rebelles kurdes en 1924 lors de l’abolition du califat.
Je salue la francisation, même entre parenthèses, du prénom Bayazid en Bajazet. Je me demande ce qui vaut à cet illustre inconnu défunt un tel traitement impérial digne du Gotha d’avant guerre. Aurais-je une bonne influence ? ;-)
Bajazet vient de moi, ou plutôt de ma page Facebook, où vous trouverez des infos sur l’ancien et le nouveau chef de la Maison impériale ottomane : https://www.facebook.com/phidelorme/
N’hésitez pas à vous y inscrire. Vous êtes tous les bienvenus !
Les règles de succession turque ne permettent guère d’avoir des chefs charismatiques puisque c’est le plus agé de la famille qui prend rang. Ainsi le défunt est devenu chef de famille et donc prétendant à 85 ans. Son successeur est agé de 87 ans !! Cela leur est sans doute plus une charge qu’autre chose !
Bajazet ?
Ho ho…..
J’ignorais que le nom était toujours porté.
C’est le moment de relire ses classiques.
Mon Racine quasiment en lambeaux trône sur le piano;
Racine, on y revient encore et toujours .
Racine m’a d’autant mieux plu, que je l’ai aimé sans l’aide d’un prof. Je voyais une pièce à la télévision, quand j’avais 15 ou 16 ans et la musicalité des vers m’a frappé. Ensuite j’ai vu d’autres pièces quand le pouvais et la magie a toujours joué. Evidemment Phèdre est le sommet. J’aime moins la période des demoiselles de St Cyr .
Si j’étais étranger, en entendant Racine, j’aurais une furieuse envie d’apprendre le français.
Ah, Robespierre, nous sommes décidément … siamois.
Avec une nécessaire différence : j’ai eu la chance insigne d’avoir dès la 6e un(e) professeur de Lettres + latin , agrégé; puis ensuite encore , pendant plusieurs autres années, même non consécutives. . C’a été un éblouissement.
Vous parlez de la musicalité des vers .
C’est magique, ça, dans la langue.
En ce moment-même, mes toutes-petites s’amusent à trouver des assonances et des rimes , car l’aînée apprend à lire. Tout y passe ….De » bonbon » à » carton » et » pantalon » qui entraîne » couillon », et de grands éclats de rire.
C’est comme ça, avec la musicalité et le plaisir, que ça commence, l’amour d’une langue.
Turquie, Iran, Afghanistan, Irak, etc.
Tous ces pays aux dynasties renversées à cause des vues occidentales sur les ressources de ces pays… Soit disant, à l’époque, au nom du « progrès » et de la « démocratie ».
Alors que la plupart de ces monarques étaient en train d’engager les réformes démocratiques nécessaires…
On en récolte aujourd’hui les fruits!
Rectif°-précision : à la fin de » Bajazet », c’est » celle-là » qui se suicide, à savoir Atalide, la femme qui aime Bajazet. Or, elle est la seule innocente de l’histoire.
Autrement dit, dans ces bazars-là (! pas fait exprès), les innocents meurent aussi.
Quand on vous dit que Racine avait tout compris.
Le père de Dündar Aliosman ou Dündar Osmanoglou ou le prince Şehzade Dündar Aliosman Efendi, son altesse impériale le prince Şehzade Mehmed Abdülkerim (né au palais Yildiz d’Istanbul le 26 juin 1906, décédé à l’hôtel Plaza de New York le 3 août 1935) épousa à Alep, Syrie, le 24 février 1930 Nimet (son altesse impériale la princesse Nimet Hanim) qui était née à Damas le 25 décembre 1911. Elle devait mourir à Damas le 4 août 1981. C’est à Damas que leurs enfants naquirent, Dundar Osman le 30 décembre 1930 et Harum Osman le 10 février 1932 (qui est aujourd’hui l’héritier potentiel). Ils divorcèrent ou le mariage fut annulé à Damas en 1931. Pour une raison que je ne connais pas il était indiqué les deux garçons n’étaient pas reconnus comme princes (dans : Burke´s Royal Families of the World volume II, page 246, Londres 1980). Manifestement ce n’est plus du tout le cas aujourd’hui.
Le prince Dündar a épousé Yiisra. Il ne semble pas avoir d’enfant.
Le prince défunt Bajazet a été inhumé au cimetière de Ferncliff dans le hameau de Hartsdale, à Greenburgh, comté de Westchester, État de New York, à environ 40 km au nord de New York. Ce cimetière est célèbre pour la beauté de certains de ces mausolées et pour le nombre de personnalités qui y reposent.
Le nouveau chef de la maison impérial et son frère cadet ont vécu après la séparation de leurs parents avec leur mère en Syrie tandis que leur père s’installaient aux États-Unis.
Grâce à Philippe Delorme on peut voir que le prince Dündar vit à Damas avec son épouse la princesse Yusra. Ils n’ont pas eu d’enfant. Le prince n’est pas sorti de sa maison depuis le début de la guerre civile en Syrie. Son frère et ses neveux vivent à Istanbul. Ils s’inquiètent pour eux compte tenu de leur âge et de la santé chancelante du prince. Mais ils ont de la famille à Damas.
Un membre de la famille leur avait proposé de rentrer en Turquie en 1974 quand ce fut autorisé mais le prince préféra rester à Damas bien qu’il ait récupéré plusieurs années avant sa nationalité turque.
Les funérailles du prince Bayezid (III) ont été célébrées lundi 9 janvier 2017 à New York dans la mosquée du Sultan Eyup (le Centre islamique turco-américain) de Brooklyn, et contrairement à ce qui avait été dit, il a été inhumé au Washington Memorial Park Cemetery de Mount Sinai, à Long Island, dans l’État de New York.
De nombreux membres de la communauté turque de New York sont venus saluer la mémoire d’un homme humble et d’un gentilhomme qui à New York a été bibliothécaire jusqu’à sa retraite en 1997.
Parmi les personnes présentes Zeynep Osman, née Tarzi, nièce du roi Amanullah d’Afghanistan, fille du sardar ‘Abdu’l Fattah Khan Tarzi et veuve d’Osman Ertuğrul (Osman V) qui fut chef de la maison impériale jusqu’en 2009.
Le prince Dündar Abdülkerim al-i Osman, nouveau chef de la dynastie, est fils du prince Abdülkerim, lui-même petit-fils du sultan Abdülhamid II. Abdülkerim avait épousé Nimet, une libanaise maronite qui se convertit à l’Islam après son mariage et ils furent les premiers membres de la dynastie à se marier en exil. Il n’eut pas l’autorisation cependant du prince Mehmet Selim pour ce mariage. Le prince Mehmet Selim était le père d’Abdülkerim et il s’était installé d’abord à Damas d’où il partit plus tard pour Jounieh au Liban. Son fils et sa belle-fille vécurent aussi à Damas, alors sous mandat français, puisque les membres de la dynastie avaient été expulsés de Turquie.
Le prince Abdülkerim quitta Damas en 1932 à la recherche d’un destin politique. Il fut actif dans le mouvement d’indépendance ouïgour dans le Xinjiang chinois alors le Turkestan oriental. Les Japonais le contactèrent pour soutenir sa candidature pour un trône en cas d’indépendance ouïgour car le Japon essayait d’accroître son influence aux alentours de la Chine tandis que le l’Union soviétique, le Royaume-Uni et les États-Unis soutenaient la Chine contre le Japon. Les Soviétiques furent de plus en plus actifs car ils craignaient une contagion parmi la population turque et musulmane. Abdülkerim se rendit d’abord à Tokyo où il n’obtint pas tout le soutien espéré, puis il décida donc de s’installer dans le Turkestan oriental pour y mener le combat contre les Chinois mais il n’avait pas beaucoup de troupes et elles furent défaites, il s’enfuit en Inde et plus tard demanda l’asile politique aux États-Unis où étaient déjà arrivés des membres de la dynastie à New York. Il fut retrouvé mort dans sa chambre de l’hôtel Plaza à New York en 1935 peut-être assassiné par d’anciens partenaires ou des rivaux.
Le prince Dündar lui n’a donc que très peu connu son père et a été élevé par sa mère avec son frère. Il fit ses études en Syrie puis fut employé dans une entreprise d’armement dépendant du gouvernement et aujourd’hui vit d’une pension de retraite modeste avec son épouse qui a deux ans de plus que lui, donc 89 ans dans le district de Mouhajrin à Damas, précise le professeur Ekrem Buğra Ekinci, de l’Université de Marmara, pour le journal stambouliote Daily Sabah. Les autorités syriennes n’ont pas harcelé sa famille tout en la surveillant mais ont été cordiales.
En 2012 le prince Kayihan Osmanoğlu alors que la guerre civile faisait rage en Syrie, s’inquiétaient de son oncle qui ne pouvait pas quitter sa maison compte tenu des tirs et souhaitait le ramener avec son épouse en Turquie mais c’était impossible. Depuis la situation à Damas s’est améliorée.
Le prince a des difficultés pour entendre et pour voir et son épouse ne quitte plus son lit en raison de son état de santé. Bien qu’il n’ait pas parlé turc dans son enfance d’autant que son père était absent, le prince s’exprime dans un turc parfait et est très attaché à son pays d’origine et à ses traditions.
Aux obsèques de son prédécesseur à New York la Turquie était représentée par le consul général Ertan Yalçın. Le prince était citoyen américain, il fut élevé par sa mère remariée avec un Américain, avec son frère aîné et ses deux demi-frères, et c’était un homme très plaisant, d’une heureuse nature.
Gérard St-Louis
8 janvier 2017 @ 01:56
Décidément le sort s’acharne sur la Turquie par les temps qui courent. Condoléances à la famille impériale Osmar et longue vie à son cousin Dundar Aliosmar, descendant des sultans.
clementine1
8 janvier 2017 @ 07:02
Gérard St-Louis, peut-on en savoir un peu plus sur ce cousin ? Merci d’avance.
Gérard St-Louis
9 janvier 2017 @ 17:50
Hélas, je n’en sais strictement rien…
Jps
8 janvier 2017 @ 09:41
Je trouve choquant votre façon d’assimiler la mort d’un homme semble t il très âgé (fut il le chef d’une dynastie renversée il y a 100 ans) aux victimes d’attentats causés par des fous sanguinaires.
Leonor
8 janvier 2017 @ 14:05
? ?
Je ne vois rien de choquant à exprimer en même temps ses condoléances à une famille, et son souci pour le pays d’origine de cette famille.
Bien au contraire.
Gérard Saint-Louis » n’assimile » rien du tout. Il exprime son souci. Qui est celui de la plupart d’entre nous, je pense.
Jps
8 janvier 2017 @ 19:48
Quand on dit le sort s’acharne sur la Turquie, il me semble qu’on met dans le même panier le décès de cet homme âgé et les victimes des attentats. Si le mot choquant vous choque, je dirais hors de propos. Bonne soirée.
Gérard St-Louis
8 janvier 2017 @ 21:36
Je ne saurais mieux dire que Leonor…
Pascal
8 janvier 2017 @ 07:05
Puisque que N § R nous parler aussi de dynasties plus lointaines par la géographie sinon par l’histoire , ne pourrait on avoir de temps à autres des nouvelles de la famille royale éthiopienne ?
Personne n’incarnait mieux la noblesse et la royauté que le dernier empereur d’ Ethiopie , et peu de souverains ou de chefs d’Etat avaient son intelligence et sa subtilité.
Sans parler de sa Foi.
clementine1
11 janvier 2017 @ 07:35
je me souviens de son regard fascinant.
cyril-83
8 janvier 2017 @ 08:34
On ne sait pas grand chose sur le prince Dündar Aliosman, à vrai dire.
https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%BCndar_Aliosman_Osmano%C4%9Flu
Peut-être certains ont-ils de la documentation sur le nouveau chef de la famille impériale.
Laurent F
10 janvier 2017 @ 15:29
Quelques infos supplémentaires sur le nouveau chef de la dynastie Ottomane : Il est l’arrière petit-fils d’Abdul-Hamid II. Son grand-père Mehmed Selim Efendi 1870-1937 fut proclamé sultan par les rebelles kurdes en 1924 lors de l’abolition du califat.
Laurent F
10 janvier 2017 @ 15:31
Son héritier est son frère, Harun Effendi, ainé des princes impériaux.
Vassili
8 janvier 2017 @ 08:42
C’est aussi l’occasion d’une pensée pour les victimes de chaque sort en Turquie et leurs familles. Bonne Dimanche. V
Actarus
8 janvier 2017 @ 08:49
Je salue la francisation, même entre parenthèses, du prénom Bayazid en Bajazet. Je me demande ce qui vaut à cet illustre inconnu défunt un tel traitement impérial digne du Gotha d’avant guerre. Aurais-je une bonne influence ? ;-)
Philippe Delorme
8 janvier 2017 @ 18:13
Bajazet vient de moi, ou plutôt de ma page Facebook, où vous trouverez des infos sur l’ancien et le nouveau chef de la Maison impériale ottomane : https://www.facebook.com/phidelorme/
N’hésitez pas à vous y inscrire. Vous êtes tous les bienvenus !
Actarus
9 janvier 2017 @ 13:24
Mon cher Philippe, s’il s’agit de votre influence, tout s’explique ! ;-)
LPJ
8 janvier 2017 @ 17:16
Les règles de succession turque ne permettent guère d’avoir des chefs charismatiques puisque c’est le plus agé de la famille qui prend rang. Ainsi le défunt est devenu chef de famille et donc prétendant à 85 ans. Son successeur est agé de 87 ans !! Cela leur est sans doute plus une charge qu’autre chose !
Leonor
8 janvier 2017 @ 18:23
Bajazet ?
Ho ho…..
J’ignorais que le nom était toujours porté.
C’est le moment de relire ses classiques.
Mon Racine quasiment en lambeaux trône sur le piano;
Racine, on y revient encore et toujours .
Robespierre
9 janvier 2017 @ 15:17
Racine m’a d’autant mieux plu, que je l’ai aimé sans l’aide d’un prof. Je voyais une pièce à la télévision, quand j’avais 15 ou 16 ans et la musicalité des vers m’a frappé. Ensuite j’ai vu d’autres pièces quand le pouvais et la magie a toujours joué. Evidemment Phèdre est le sommet. J’aime moins la période des demoiselles de St Cyr .
Si j’étais étranger, en entendant Racine, j’aurais une furieuse envie d’apprendre le français.
Leonor
10 janvier 2017 @ 19:54
Ah, Robespierre, nous sommes décidément … siamois.
Avec une nécessaire différence : j’ai eu la chance insigne d’avoir dès la 6e un(e) professeur de Lettres + latin , agrégé; puis ensuite encore , pendant plusieurs autres années, même non consécutives. . C’a été un éblouissement.
Vous parlez de la musicalité des vers .
C’est magique, ça, dans la langue.
En ce moment-même, mes toutes-petites s’amusent à trouver des assonances et des rimes , car l’aînée apprend à lire. Tout y passe ….De » bonbon » à » carton » et » pantalon » qui entraîne » couillon », et de grands éclats de rire.
C’est comme ça, avec la musicalité et le plaisir, que ça commence, l’amour d’une langue.
teddy
8 janvier 2017 @ 19:22
c’est le plus agé qui est le chef de famille
et qui est prince imperial turc et calife
Olivier d'Abington
9 janvier 2017 @ 00:37
Turquie, Iran, Afghanistan, Irak, etc.
Tous ces pays aux dynasties renversées à cause des vues occidentales sur les ressources de ces pays… Soit disant, à l’époque, au nom du « progrès » et de la « démocratie ».
Alors que la plupart de ces monarques étaient en train d’engager les réformes démocratiques nécessaires…
On en récolte aujourd’hui les fruits!
Leonor
10 janvier 2017 @ 19:46
Rectif°-précision : à la fin de » Bajazet », c’est » celle-là » qui se suicide, à savoir Atalide, la femme qui aime Bajazet. Or, elle est la seule innocente de l’histoire.
Autrement dit, dans ces bazars-là (! pas fait exprès), les innocents meurent aussi.
Quand on vous dit que Racine avait tout compris.
JACQUES
9 janvier 2017 @ 16:47
Le sort d’acharne sur la Turquie avec la mort du prince Bayezid ?. Vous plaisantez .? Que représente t-il ? A t-il des partisans en Turquie ?
Gérard
9 janvier 2017 @ 19:20
Le père de Dündar Aliosman ou Dündar Osmanoglou ou le prince Şehzade Dündar Aliosman Efendi, son altesse impériale le prince Şehzade Mehmed Abdülkerim (né au palais Yildiz d’Istanbul le 26 juin 1906, décédé à l’hôtel Plaza de New York le 3 août 1935) épousa à Alep, Syrie, le 24 février 1930 Nimet (son altesse impériale la princesse Nimet Hanim) qui était née à Damas le 25 décembre 1911. Elle devait mourir à Damas le 4 août 1981. C’est à Damas que leurs enfants naquirent, Dundar Osman le 30 décembre 1930 et Harum Osman le 10 février 1932 (qui est aujourd’hui l’héritier potentiel). Ils divorcèrent ou le mariage fut annulé à Damas en 1931. Pour une raison que je ne connais pas il était indiqué les deux garçons n’étaient pas reconnus comme princes (dans : Burke´s Royal Families of the World volume II, page 246, Londres 1980). Manifestement ce n’est plus du tout le cas aujourd’hui.
Le prince Dündar a épousé Yiisra. Il ne semble pas avoir d’enfant.
Gérard
9 janvier 2017 @ 20:19
Le prince défunt Bajazet a été inhumé au cimetière de Ferncliff dans le hameau de Hartsdale, à Greenburgh, comté de Westchester, État de New York, à environ 40 km au nord de New York. Ce cimetière est célèbre pour la beauté de certains de ces mausolées et pour le nombre de personnalités qui y reposent.
Gérard
9 janvier 2017 @ 23:17
Le nouveau chef de la maison impérial et son frère cadet ont vécu après la séparation de leurs parents avec leur mère en Syrie tandis que leur père s’installaient aux États-Unis.
Gérard
10 janvier 2017 @ 11:32
Grâce à Philippe Delorme on peut voir que le prince Dündar vit à Damas avec son épouse la princesse Yusra. Ils n’ont pas eu d’enfant. Le prince n’est pas sorti de sa maison depuis le début de la guerre civile en Syrie. Son frère et ses neveux vivent à Istanbul. Ils s’inquiètent pour eux compte tenu de leur âge et de la santé chancelante du prince. Mais ils ont de la famille à Damas.
Un membre de la famille leur avait proposé de rentrer en Turquie en 1974 quand ce fut autorisé mais le prince préféra rester à Damas bien qu’il ait récupéré plusieurs années avant sa nationalité turque.
Gérard
10 janvier 2017 @ 17:57
Les funérailles du prince Bayezid (III) ont été célébrées lundi 9 janvier 2017 à New York dans la mosquée du Sultan Eyup (le Centre islamique turco-américain) de Brooklyn, et contrairement à ce qui avait été dit, il a été inhumé au Washington Memorial Park Cemetery de Mount Sinai, à Long Island, dans l’État de New York.
De nombreux membres de la communauté turque de New York sont venus saluer la mémoire d’un homme humble et d’un gentilhomme qui à New York a été bibliothécaire jusqu’à sa retraite en 1997.
Il avait servi dans l’armée américaine avant d’entrer à la New York Public Library. http://www.turkofamerica.com/index.php?option=com_content&task=view&id=1779
Parmi les personnes présentes Zeynep Osman, née Tarzi, nièce du roi Amanullah d’Afghanistan, fille du sardar ‘Abdu’l Fattah Khan Tarzi et veuve d’Osman Ertuğrul (Osman V) qui fut chef de la maison impériale jusqu’en 2009.
Gérard
11 janvier 2017 @ 19:12
Le prince Dündar Abdülkerim al-i Osman, nouveau chef de la dynastie, est fils du prince Abdülkerim, lui-même petit-fils du sultan Abdülhamid II. Abdülkerim avait épousé Nimet, une libanaise maronite qui se convertit à l’Islam après son mariage et ils furent les premiers membres de la dynastie à se marier en exil. Il n’eut pas l’autorisation cependant du prince Mehmet Selim pour ce mariage. Le prince Mehmet Selim était le père d’Abdülkerim et il s’était installé d’abord à Damas d’où il partit plus tard pour Jounieh au Liban. Son fils et sa belle-fille vécurent aussi à Damas, alors sous mandat français, puisque les membres de la dynastie avaient été expulsés de Turquie.
Le prince Abdülkerim quitta Damas en 1932 à la recherche d’un destin politique. Il fut actif dans le mouvement d’indépendance ouïgour dans le Xinjiang chinois alors le Turkestan oriental. Les Japonais le contactèrent pour soutenir sa candidature pour un trône en cas d’indépendance ouïgour car le Japon essayait d’accroître son influence aux alentours de la Chine tandis que le l’Union soviétique, le Royaume-Uni et les États-Unis soutenaient la Chine contre le Japon. Les Soviétiques furent de plus en plus actifs car ils craignaient une contagion parmi la population turque et musulmane. Abdülkerim se rendit d’abord à Tokyo où il n’obtint pas tout le soutien espéré, puis il décida donc de s’installer dans le Turkestan oriental pour y mener le combat contre les Chinois mais il n’avait pas beaucoup de troupes et elles furent défaites, il s’enfuit en Inde et plus tard demanda l’asile politique aux États-Unis où étaient déjà arrivés des membres de la dynastie à New York. Il fut retrouvé mort dans sa chambre de l’hôtel Plaza à New York en 1935 peut-être assassiné par d’anciens partenaires ou des rivaux.
Le prince Dündar lui n’a donc que très peu connu son père et a été élevé par sa mère avec son frère. Il fit ses études en Syrie puis fut employé dans une entreprise d’armement dépendant du gouvernement et aujourd’hui vit d’une pension de retraite modeste avec son épouse qui a deux ans de plus que lui, donc 89 ans dans le district de Mouhajrin à Damas, précise le professeur Ekrem Buğra Ekinci, de l’Université de Marmara, pour le journal stambouliote Daily Sabah. Les autorités syriennes n’ont pas harcelé sa famille tout en la surveillant mais ont été cordiales.
En 2012 le prince Kayihan Osmanoğlu alors que la guerre civile faisait rage en Syrie, s’inquiétaient de son oncle qui ne pouvait pas quitter sa maison compte tenu des tirs et souhaitait le ramener avec son épouse en Turquie mais c’était impossible. Depuis la situation à Damas s’est améliorée.
Le prince a des difficultés pour entendre et pour voir et son épouse ne quitte plus son lit en raison de son état de santé. Bien qu’il n’ait pas parlé turc dans son enfance d’autant que son père était absent, le prince s’exprime dans un turc parfait et est très attaché à son pays d’origine et à ses traditions.
Aux obsèques de son prédécesseur à New York la Turquie était représentée par le consul général Ertan Yalçın. Le prince était citoyen américain, il fut élevé par sa mère remariée avec un Américain, avec son frère aîné et ses deux demi-frères, et c’était un homme très plaisant, d’une heureuse nature.