Décès à l’âge de 92 ans à son domicile de Neuilly-sur-Seine de l’académicien, écrivain, acteur et chroniqueur Jean d’Ormesson. C’est en 1925 à Paris que Jean, Bruno, Wladimir, François de Paule Lefebvre d’Ormesson vit le jour. Son père André d’Ormesson appartenant à la noblesse, fut ambassadeur. Sa mère était Marie Henriette Anisson du Perron. Jean d’Ormesson a grandi au château de Saint-Fargeau. Il était membre de l’Académie française depuis 1973 et en était actuellement le doyen. (Merci à Gibbs)
Laurent F
5 décembre 2017 @ 09:07
Quel homme ! C’est un grand esprit qui disparait
Baboula .
6 décembre 2017 @ 09:11
Le sort nous refait l’histoire Piaf / Cocteau,un rocker même mort fera toujours plus de bruit qu’ un penseur .
Muscate-Valeska de Lisabé
6 décembre 2017 @ 14:55
Vous avez raison,chère Baboula…C’est inexplicable, la relativité des valeurs humaines.
Dorothée
7 décembre 2017 @ 16:29
Jean d’Ormesson doit en rire…car il aimait beaucoup Johnny, eh oui, même lui…! Les « intellos » d’hier sont devenus aussi des fans de Johnny !
Chacun(e) se retrouve un jour dans l’une de ses chansons « souvenirs, souvenirs ! »
Muscate-Valeska de Lisabé
8 décembre 2017 @ 15:33
Vous prenez vos désirs pour des réalités, chère Dorothée.
Dorothée
11 décembre 2017 @ 00:30
Quels désirs ? que Jean d’Ormesson appréciait Johnny, en cherchant sur Google, vous trouverez si vous le voulez…
Et ceux que les chansons de Johnny n’évoquent rien…sont si peu nombreux…!
Muscate-Valeska de Lisabé
11 décembre 2017 @ 21:48
Parlez-moi des chansons de Brel,de Lama,de Dalida,de Piaf,de Barbara,de Frida Boccara,d’Aznavour…qui n’ont pas eu besoin des copier la décadence américaine pour connaître la gloire.
Mais je ne veux pas ajouter à votre peine,Dorothee.
Carolibri
5 décembre 2017 @ 09:10
On ne peut guère commencer plus mal la journée qu’en perdant cet être exquis amoureux des mots et de la vie…sa vision positive de celle-là était un vrai b9nheur et une leçon…
framboiz07
5 décembre 2017 @ 13:51
Oui, Carolibri, j’avais eu l’occasion de le rencontrer , un être exquis, une culture impressionnante, le sens de l’humour ,une éducation du temps où ce mot signifiait quelque chose , l’élégance, le sourire et des yeux bleus …
La Tv serait inspirée de repasser Au plaisir de Dieu .Je vous conseille la visite de St Fargeau dans l’Yonne, qui appartenait à sa famille .
Il était marié à Françoise Beghin, héritière des sucres du même nom, si je me souviens bien , sa fille Héloïse est son éditrice , mais il fut édité par la Pléiade de son vivant , chose rare !
Carolibri
5 décembre 2017 @ 23:46
J’ai presque tous ses livres et j’aurai rêvé de le rencontrer il vieillissait avec tellement de sagesse et il avait cette élégance d’épargner aux autres ses états d’âme, ce que nous n’arrivons pas tous à faire moi la première, il se savait privilégié et en était reconnaissant a la vie et jamais il ne fut snob réellement, trop attaché à la vérité des gens et non aux apparences qu’ils savaient trompeuses et vaines . Vous avez une une chance inouïe de pouvoir parler avec cet homme si fin et cultivé comme il n’en existe peu .
Sa fille n’a édité que quelques romans et sa femme est effectivement de la famille du sucre, il avait une affection toute particulière pour sa petite fille unique et quand elle parle de lui on rêverait de l’avoir eu comme grand père ou même père puisque sa fille l’adorait aussi même si il ne s’en était beaucoup moins occupé.
Pendant 3jours je vais abuser des hommages qui vont être diffusés sur la 2 demain tard, la 3 et la 5 jeudi et C8 samedi en fin d’après-midi . Replay presque obligatoire et ce soir c’était canal + mais tard .
Amicalement
framboiz07
6 décembre 2017 @ 00:32
Son ancêtre le plus célèbre , par sa mère ,est Le Peletier de St Fargeau, panthéonisé, puis dépanthéonisé , député de la noblesse à la Révolution, puis défenseur du peuple ,il vota la mort de Louis XVI et fut assassiné la veille de la mort du roi , son corps est enterré dans la chapelle à St Fargeau .
Une salle lui est consacrée au château de St Fargeau .
Il a été considéré par les révolutionnaires comme un héros de la révolution , de même que Marat …
Ludovina
5 décembre 2017 @ 09:15
Il y a toujours eu dans le regard étincelant de vivacité et d’intelligence de cet homme un soupçon de facétie qui le rendait très attachant, pour ce qui me concerne.
corentine
5 décembre 2017 @ 09:15
Un grand homme ! je suis très triste, j’aimais beaucoup cet homme et ses écrits
sincères condoléances à la famille
Pierre21
5 décembre 2017 @ 09:15
RIP… ?
Beji
5 décembre 2017 @ 09:21
Sa mort me peine,j’aimais beaucoup l’entendre parler et appréciais son comportement
aristocratique.S’il s’est décédé durant son sommeil,ce que j’espère,il n’aura pas souffert.R.I.P.
Michèle
5 décembre 2017 @ 09:22
Grande tristesse, j’admirais beaucoup ce grand Monsieur
DEB
5 décembre 2017 @ 09:34
Il était épatant cet homme là !
Cultivé, enjoué,galant, primesautier et ayant gardé la faculté de s’enthousiasmer.
Son livre » Au plaisir de Dieu », dont on avait tiré une adaptation télévisée, expliquait tellement bien les bouleversements dans une famille noble qui ne peut plus entretenir son château familial.
Et puis, il écrivait bien, que ce soit des romans, des éditos ou des articles.
Il me manquera.
Mary
5 décembre 2017 @ 09:36
Je n’ai rien lu de lui,mais il s’est battu pour faire entrer ma chère Marguerite Yourcenar à l’académie française ! C’est lui qui a mené ce combat anti- machos,préjugés et autres vanités masculines . Je crois que Marguerite Yourcenar n’a fait aucune visite.
Rien que pour cela,il a toute mon estime.
92 ans,c’est une belle vie. Qu’il repose en paix.
miss balmain
5 décembre 2017 @ 09:41
Quelle tristesse pour la Langue Française dont il était le flamboyant porte-parole !!!!
Monsieur, Vous allez manquer à la France !!!!!!
Cosmo
5 décembre 2017 @ 09:43
Une Lumière s’est éteinte. Mais comme elle était « immortelle », elle restera toujours parmi nous.
warwick
5 décembre 2017 @ 18:04
Permettez-moi de partager le réconfort de votre commentaire.
Pierre-Yves
5 décembre 2017 @ 09:54
Une bel esprit, plus complexe et plus tourmenté que sa nature enjouée et malicieuse et sa délicieuse courtoisie ne le laissaient croire.
Gibbs
5 décembre 2017 @ 10:10
Un très grand Monsieur vient de nous quitter.
Il va énormément me manquer.
Je présente à sa fille Héloïse ainsi qu’à sa famille mes plus sincères condoléances.
Merci ! Merci Monsieur.
Hadrien-Marie
5 décembre 2017 @ 19:28
Un Homme de bien nous quitte…
Son intelligence, sa culture, son sourire malicieux et sa courtoisie, nous font déjà défaut.
A son épouse Françoise Béghin, à sa fille Héloise d’Ormesson, vont mes pensées attristées.
Kalistéa
5 décembre 2017 @ 10:12
Il va nous manquer.Jean d’Ormesson était un de ces êtres merveilleux qui illuminent la vie des autres .
Ghislaine-Perrynn
5 décembre 2017 @ 10:22
Jean Lefèvre d’Ormesson tire sa révérence .
Sa malice me manquera .
celia72
5 décembre 2017 @ 10:26
Le temps est triste ce matin. Notre coeur aussi.
Alinéas
5 décembre 2017 @ 10:26
Un grand Homme vient de nous quitter.. Je me souviendrais toujours de sa voix si particulière et agréable..!
Antoine
5 décembre 2017 @ 10:48
Nombreux seront ceux qui en parleront. Beaucoup moins ceux qui l’auront lu.
Ludovina
5 décembre 2017 @ 16:20
Bonjour Antoine.
Je n’ai pas lu ses livres mais j’ai beaucoup apprécié ses interviews et autres conversations, quant au film « les saveurs du palais » dans lequel il a joué aux cotés de Catherine Frot, un moment enchanteur.
Antoine
5 décembre 2017 @ 20:21
Bonjour Ludovina,
Jean d’Ormesson m’a toujours semblé beaucoup plus léger à l’oral qu’à l’écrit. Mais quel esprit ! Un de ses bons mots entendu sur les antennes : « Pour la modestie, je ne crains personne »…
Robespierre
6 décembre 2017 @ 09:45
il aurait dû faire plus de films où il jouait plus ou moins son propre rôle. Ainsi il n’avait pas besoin de « jouer », et il montrait la personne spirituelle et enjouée qu’il était dans la vie. Mais bon, 96 ans… nul n’est éternel.
Gibbs ??
6 décembre 2017 @ 12:44
Robespierre,
92 ! ?
Robespierre
8 décembre 2017 @ 13:11
j’ai confondu avec le roi Michel.
coline8980
5 décembre 2017 @ 10:53
c’était un grand homme, condoléances à sa famille
Marie-Françoise
5 décembre 2017 @ 10:56
grande élégance de coeur, une classe inouïe, une distinction incomparable et le charme fou de ses magnifiques yeux bleus auxquels s’ajoutent ses talents d’orateurs et l’excellence d’un verbe et d’un français parfaist, font de jean d’Ormesson une figure de notre siècle ! j’ai trouvé son dernier livre ennuyeux (je ne me souviens même plus du titre car je ne suis pas allée au bout ) et n’ayant pas lu les précédents je ne me permettrais pas de les critiquer ! seul reste pour moi en mémoire l’homme « humain » si délicieux qu’il était !:
Gibbs ??
5 décembre 2017 @ 11:08
Avec la permission de Régine tant je trouve cet article émouvant et si vrai…
Orange
« Ecrivain qui toute sa vie aura aimé le bonheur et le plaisir, Jean d’Ormesson, le doyen des immortels de l’Académie française, est mort dans la nuit de lundi à mardi à l’âge de 92 ans.
Le romancier est décédé d’une crise cardiaque à son domicile de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), a précisé sa fille, l’éditrice Héloïse d’Ormesson, contactée par l’AFP. « Il a toujours dit qu’il partirait sans avoir tout dit et c’est aujourd’hui. Il nous laisse de merveilleux livres », a-t-elle ajouté entre deux sanglots.
Le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, a salué en Jean d’Ormesson « le meilleur de l’esprit français, un mélange unique d’intelligence, d’élégance et de malice, un prince des lettres sachant ne jamais se prendre au sérieux ».
« L’œil, le sourire, les mots de Jean d’Ormesson nous manquent déjà », a conclu le président.
Intime de Georges Pompidou, visiteur régulier de François Mitterrand à l’Elysée, compagnon de route de Nicolas Sarkozy, décoré par François Hollande de la grand-croix de la légion d’honneur, Jean d’Ormesson établit une relation particulière entre le monde littéraire et le pouvoir durant toute la Ve République.
Homme brillant, espiègle, volontiers séducteur derrière son regard bleu malicieux, l’ancien directeur général du Figaro était un homme résolument de droite mais aussi un amoureux fou de l’oeuvre du poète et communiste Louis Aragon. « Jean d’O » comme il était surnommé restera surtout comme l’un des plus grands écrivains populaires français. Tous ses livres figuraient sur les listes des meilleures ventes. »
Guyard
5 décembre 2017 @ 11:10
le doyen d’élection.
Muscate-Valeska de Lisabé
5 décembre 2017 @ 11:34
C’est une vraie douleur,apprise ce matin à la TV française. ..j’ai souvent pensé au jour où j’apprendrai le décès de Jean d’O.
L’intelligence,la classe,le charme,la délicatesse, la profondeur,la bienveillance, l’humour, la sagesse,le sens de la répartie,la séduction raffinée, l’éloquence pointue, la clairvoyance, tout était dans le regard de ses yeux bleus admirables…un très grand homme s’en est allé de l’autre côté. ..j’ai peur que notre époque et notre culture n’en fabriquent plus de tels. Mais il était bon,il avait foi en l’humanité, à tort ou à raison,et n’aurait pas cautionné cette idée.Il était tellement éloigné de la médiocrité.
Monsieur d’Ormesson,vous avez pris une part de moi en nous laissant sans vous ici-bas…votre mort me fait de la peine,et je n’y crois pas. Une lumière a vacillé,une bibliothèque a brulé…vous vous en êtes allé.Vous resterez l’Immortel que depuis l’âge de 50ans,déjà,vous étiez.
Comme vous l’aviez dit…le souvenir des disparus est immortel dans le coeur des vivants. Votre Éternité dans le nôtre ne fait que commencer.
Soyez en Paix,et veillez sur nous,Grand-Ami.♡
Actarus
5 décembre 2017 @ 13:32
Bonjour ma chérie,
Je n’ai rien à ajouter concernant ce monument de la culture française. Ou peut-être si…
Tout le monde a entendu parler de son livre « Au plaisir de Dieu ». Pourtant, Jean d’Ormesson est aussi l’auteur d’une trilogie qui mérite d’être (re-)découverte : Le vent du soir, Tous les hommes en sont fous, Le bonheur à San Miniato.
Muscate-Valeska de Lisabé
6 décembre 2017 @ 10:05
Bonjour si cher Acta,
Merci pour ta douceur et ta délicatesse qui,en ce matin de tempête chez nous,me réchauffe le coeur♡.
Je vais essayer de trouver ces oeuvres que tu nous indiques auprès de mon centre culturel français, qui fait bibliothèque, mais comme elle n’est pas très riche…^^
Je m’étais dit hier que j’allais relire Jean d’O.,ton encouragement me conforte dans cette idée. ..
À toi comme tu sais,Bel-Ami.♡
Baboula
8 décembre 2017 @ 22:56
Avec vous de tout cœur
Clemathide
5 décembre 2017 @ 11:37
Toutes mes condoléances à sa famille et notamment à sa fille Hélène d’Ormesson, éditrice.
Jean d’Ormesson était pour moi un prince de la littérature, j’adorais l’écouter lorsqu’il était invité (d’abord chez Bernard Pivot), ses commentaires passionnants donnaient la mesure de son intelligence, vive et aimant les bons et les beaux mots.
Paix à son âme.
Clemathide
5 décembre 2017 @ 11:38
J’ai oublié d’ajouter qu’il avait des yeux aussi bleus que ceux de la princesse Madeleine.
berton
5 décembre 2017 @ 11:42
Un grand esprit français qui s’en va, c’est bien triste.
Marc
5 décembre 2017 @ 12:05
Une perte immense pour la littérature, l’art de la conversation, la belle et grande éducation. Un Monsieur exceptionnel , qui s’envole vers le ciel en emportant tout ce que j’aimais dans la France d’hier. Bon repos, Monsieur, vous savez maintenant ce que Dieu vous réservait. Mes pensées amicales et attristées a Madame votre Fille et a votre Petite-Fille.
Auberi
5 décembre 2017 @ 12:34
’Ne vous laissez pas abuser. Souvenez-vous de vous méfier et même de l’évidence : elle passe son temps à changer. Ne mettez trop haut ni les gens ni les choses. Ne les mettez pas trop bas. Non, ne les mettez pas trop bas. Montez. Renoncez à la haine, elle fait plus de mal à ceux qui l’éprouvent qu’à ceux qui en sont l’objet. Ne cherchez pas à être sage à tout prix. La folie aussi est une sagesse. Et la sagesse, une folie. Fuyez les préceptes et les donneurs de leçons. Jetez ce livre. Faites ce que vous voulez. Et ce que vous pouvez. Pleurez quand il le faut. Riez.
J’ai beaucoup ri. J’ai ri du monde et des autres et de moi. Rien n’est très important. Tout est tragique. Tout ce que nous aimons mourra. Et je mourrai moi aussi. La vie est belle.’
Jean d’Ormesson
-C’était bien- (Gallimard 2004)
Muscate-Valeska de Lisabé
5 décembre 2017 @ 13:16
Le monde sera moins beau sans lui.
Gibbs ??
5 décembre 2017 @ 13:32
Merci Auberi.
Carolibri
5 décembre 2017 @ 14:33
Le 0lus bel hommage ??
Corsica
5 décembre 2017 @ 15:50
Auberi, merci pour ce passage. Son regard pétillant d’intelligence et de malice ainsi que sa capacité à défendre ses idées sans haine vont me manquer. Cet amoureux de la vie a eu la chance de mourir dans son sommeil sans connaître la souffrance et la déchéance. Sa dernière élégance.
Robespierre
6 décembre 2017 @ 20:03
C’est vrai. Heureux homme, belle (et longue) vie et belle mort, sans souffrir.
G. Lily May
5 décembre 2017 @ 20:57
Un bel hommage, merci Auberi.
bianca
6 décembre 2017 @ 18:50
Merci Auberi pour votre bel hommage envers cet homme qui nous quitte, il emporte avec Lui tous nos regrets, reste son souvenir, ses œuvres, qui ne disparaîtront pas
Baboula
8 décembre 2017 @ 22:58
Merci.
Andrea
5 décembre 2017 @ 12:37
C’est une grande perte ,Jean d’Ormesson était race ,il manquera a tous .Mes pensées vont a sa famille.
Je suis triste et qu’il repose en paix.
Andrea.
clement
5 décembre 2017 @ 12:38
Adieu Monsieur d ‘Ormesson , votre esprit va nous manquer mais votre oeuvre restera un des fleurons de la pensée française ……je n’oublierai pas non plus la merveilleuse adaptation télévisée de « Mon dernier rêve sera pour vous » .Maintenant vous tenez compagnie à Chateaubriand que vous admiriez tant !
m-lou
5 décembre 2017 @ 12:39
Un homme de lettres doté d’une grande bienveillance…
« La vie est une fête et un désastre « Jean d’Ormesson
ml
Muscate-Valeska de Lisabé
5 décembre 2017 @ 13:19
Il symbolisait la noblesse absolue,en ayant l’air de s’en moquer.
Carolibri
5 décembre 2017 @ 23:53
Tout à fait, la fine fleur de ce que la véritable aristocratie peut donner, et profondément convaincu en plus que tous les hommes étaient égaux et méritaient le même respect . Un prince, un vrai ?
Muscate-Valeska de Lisabé
6 décembre 2017 @ 14:48
Voilà. ..vous avez tout dit,Carolibri.
Ghislaine-Perrynn
6 décembre 2017 @ 18:01
Pourtant MVL, la lignée a commencé dans les sillons , dans la glèbe , son aïeul Lefèvre était paysan.
Muscate-Valeska de Lisabé
7 décembre 2017 @ 20:01
Ce qui prouve bien que ça n’a rien à voir,et que les titres n’ajoutent rien à la valeur d’un individu,quand il en a déjà,Ghislaine.
AnneLise
7 décembre 2017 @ 23:00
N’étant pas personnellement interpellée par votre commentaire, je me permets toutefois d’y réagir.
Avoir des ancêtres paysans n’est pas une tare, Ghislaine Perrynn, nous avons tous en cherchant des « paysans » dans notre ascendance et aussi, peut-être des nobles, et peut-être aussi un peu des deux.
Pour ma part, je trouve ces expressions « sillons, glèbe » à la fois méprisants et ignorants de ce qui a fait ce que nous sommes.
Il y a des paysans « nobles » et des nobles « méprisables » et puis il y a ceux qui ont su faire l’union , et Jean d’Ormesson en était.
Muscate-Valeska de Lisabé
8 décembre 2017 @ 15:38
Très bien exprimé,Annelise.Vous avez résumé ma pensée.
Baboula
8 décembre 2017 @ 23:01
Anne Lise, juste est peu dire.
m-Lou
9 décembre 2017 @ 06:20
C’est encore une fois si juste ce que vous dites, AnneLise et si respectueusement écrit !
ml
Carolibri
5 décembre 2017 @ 14:36
J’aime particulièrement cette citation avec la vie est une fête en larmes…
Quelle journée triste on craignaît cette mort sans osez y penset car je crois qu’on l’espérait vraiment immortel ?
Roxane
5 décembre 2017 @ 12:46
Oh… je suis triste ! Même si 92 ans est un bel âge… j’ai un pincement de coeur. J’ai lu plusieurs de ses livres, et je me souviens particulièrement d’un livre sorti il y a qq années « C’est une chose étrange à la fin que le monde », je l’avais adoré.
Teresa 2424
5 décembre 2017 @ 12:48
Me solidarite aves sa famille et *la FRANCE* (Pardon accent)
Carole 007
9 décembre 2017 @ 14:12
Merci Teresa !
maman monique
5 décembre 2017 @ 12:54
Un homme extraordinaire nous quitte.
bambina
5 décembre 2017 @ 12:57
Je l’ai croisé à plusieurs reprises, un grand homme, très class, drôle et d’une gentillesse extrême.
Baboula .
5 décembre 2017 @ 13:15
Le départ de Jean d’Ormesson suscite de beaux commentaires qu’il mérite .Tant de qualités pour un homme jamais pontifiant et ayant toujours la politesse d’être d’humeur souriante .
SYLVE
5 décembre 2017 @ 13:18
Un vieux cabot que je voyais vers Opéra espérant toujours séduire .. Hélas ce n’était plus de mise … Mais son esprit léger représentait une certaine ‘Fronce’ ….
Muscate-Valeska de Lisabé
6 décembre 2017 @ 10:09
Beaucoup de femmes auraient été encore honorées de le séduire,même sur la fin,cet adorable cabotin.♡♡♡
AnneLise
6 décembre 2017 @ 14:32
Il ne me semble pas que l’on puise qualifier Jean d’Ormesson de « vieux cabot », il était né séducteur, il est mort séducteur.
Séducteur par essence avec ce parfum vieille France, ce regard pénétrant, cette langue admirable, cet humour qui lui permettait d’apprécier ses imitateurs et de rire avec eux.
Il était de ces hommes que toute femme aurait aimé séduire !
Muscate-Valeska de Lisabé
7 décembre 2017 @ 20:05
Oui,Annelise…et ils ne sont pas si nombreux. ..^^ ;-).
JAusten
5 décembre 2017 @ 13:20
Une partie non négligeable de l’Élégance et de la Culture a quitté ce monde. R.I.P
j21
5 décembre 2017 @ 13:21
J ai éprouvé beaucoup de tristesse ce matin en apprenant le décès de Jean d’Ormesson, je l’aimais bien . Il fait parti de ces personnes qu’on n’a jamais rencontrées mais qui nous ont accompagnés tout au long de notre vie. Je partage tout ce qui a été écrit avant moi sur les qualités de cet homme magnifique, unique. Je le regrette déjà.
Vitabel
5 décembre 2017 @ 13:21
Adieu Monsieur d’Ormesson, vous nous manquez déjà…
AnneLise
5 décembre 2017 @ 13:37
« Un jour je m’en irai sans vous avoir tout dit » Jean d’Ormesson
Vous êtes parti aujourd’hui, Monsieur, et vous aviez encore tant à nous dire !
Avez vous trouvé ce que vous cherchiez après la mort ?
Je l’espère.
A Dieu, Jean d’O !
DUCHESSE
5 décembre 2017 @ 13:46
Brillant comme l’étoile,léger comme un flocon éternel comme le diamant.
Adieu monsieur…
Muscate-Valeska de Lisabé
7 décembre 2017 @ 20:07
Superbe votre com’ DUCHESSE!…ça le définit très bien. ♡
June
5 décembre 2017 @ 13:47
Bien sûr personne n’est éternel mais certains savent se rendre irremplaçables :(
Noriko
5 décembre 2017 @ 13:57
Au revoir Monsieur…
nivolet
5 décembre 2017 @ 14:04
« N’existent que les êtres dans l’espace et le temps. Dieu n’existe pas puisqu’il est éternel. » Jean d’Ormesson.
Merci d’avoir existé Monsieur.
Baboula
8 décembre 2017 @ 23:03
Merci à vous
Brigitte Anne
5 décembre 2017 @ 14:14
Si Piapias nous lit , ce matin en apprenant cette bien triste nouvelle , j ai eu une pensée pour elle . Nous avions rencontré ensemble à la forêt des livres « notre » Jean d Ormesson . Quel regard , quel Homme ! Tout en élégance . Paix à votre âme Monsieur . Condoléances à sa famille . Et une pensée pour Jean Marie Rouart qui.après Gonzague Saint Bris , perd un autre grand ami .
Jean Pierre
5 décembre 2017 @ 14:17
L’esprit français porté au plus haut point. Brillant, léger, désinvolte, cultivé.
Pour faire « pédant », ce qu’il était parfois mais toujours avec humour et s’en excusant, il illustrait très bien ce que Nietzsche disait des grecs « Ils étaient superficiels… par profondeur ».
Carolibri
5 décembre 2017 @ 14:38
Photo très bien choisie . Merci
bianca
5 décembre 2017 @ 14:46
A la lecture de tous les commentaires qui précèdent je suis persuadée aussi que ce Grand Monsieur, au regard si pétillant de malice, à la vive intelligence, à l’élégance verbale, va beaucoup nous manquer dans ce monde où nous avons grand besoin de
personnages comme lui ! Qu’il repose en paix pour l’Eternité !
Carole 007
5 décembre 2017 @ 15:03
Je partage les commentaires précédents, j’y ajoute ce rappel à Venise.
https://vimeo.com/28927924
Juliette d
5 décembre 2017 @ 15:30
J’aimais cet homme et j’ai beaucoup lu de lui.
Clément II
5 décembre 2017 @ 15:31
Jean était un homme facétieux, quoique profondément humain. Son regard en disait long sur la valeur de l’homme. Il était Jean d’Ormesson pour la littérature, Jean d’O pour ses amis. Il l’avait promis, il part sans avoir tout dit. Jean nous laisse cependant des très beaux livres et pour cela, bien qu’il trouvait le terme excessif, il est bel et bien immortel. Dans nos esprits, dans nos cœurs, dans nos mots.
Repose en paix Jean.
Baia
5 décembre 2017 @ 15:54
« Je crois que si je passe pour l’écrivain du bonheur, c’est parce que je pense qu’il faut être heureux en dépit de tout le reste. »
Votre sourire et vos yeux pétillants, votre finesse, votre sagesse et vos petites phrases, vos livres et votre présence, nous manquent déjà Monsieur d’Ormesson.
Marie de Cessy
5 décembre 2017 @ 16:00
J’ai appris la nouvelle ce matin au réveil et j’ai appelé mon père.
Il était triste c’était son écrivain préféré.
Son bonne humeur, son charme et sa grande culture vont nous manquer.
Qu’il repose en paix et j’adresse à sa famille mes sincères condoléances.
Lili.M
5 décembre 2017 @ 16:14
Je suis triste d’apprendre cette nouvelle . C’est un monument de la culture française :immortel on le croyait éternel. Heureusement que ses ouvrages sont là pour nous aider à supporter son départ. Pour moi c’était d’abord l’auteur d’Au plaisir de Dieu !
Le vagabond qui passe sous une ombrelle trouée, le vent du soir, tous les hommes en sont fous, le bonheur à San Miniato..
ciboulette
5 décembre 2017 @ 16:28
Qu’il repose en paix .
Claude Patricia
5 décembre 2017 @ 16:35
Bonjour à tout le monde,
J ai l esprit bien chagrin depuis ce matin, cet homme malicieux et plein de talent me manque déjà. J avais vu petite Au plaisir de Dieu et j avais adoré. Je voudrais depuis longtemps visiter le château…j espère le faire en souvenir de cet être exquis. J ai au moins le dvd des Saveurs du palais pour le revoir. Cher Jean, le jour où moi aussi je passerai dans l autre monde, je courrai vous embrasser comme une enfant à son grand père.
Hier soir, j ai eu déjà un moment d émotion intense avec la diffusion du film sur a. Turing. Qui nous a sauvé des nazis. Alors, avec le roi Michel de Roumanie, ils pourront avoir une discussion sans fin sur cette tragique époque.
Aux grands hommes, mon coeur reconnaissant.
Ghislaine-Perrynn
6 décembre 2017 @ 18:10
n’est ce pas Tuning Claude Patricia , je l’ai vu aussi et c’était passionnant .
Ce qu’a fait ce génie (père de l’ordinateur en fait ) est ahurissant .
Je le crois un peu autiste (genre Asperger)
Vous prêchez une convaincue pour ce qui est du renseignements .
Il y a eu des degrés dans les Héros mais rien n’est pire que de passer pour un traître alors que l’on est le Héros pur , celui qui perd son honneur , qui meurt parfois sous un nom inconnu pour la défense de sa Patrie .
Claude Patricia aux Grands Hommes parmi lesquels des Femmes d’Exception , des Enfants parfois comme ce petit breton fait Compagnon de la Libération à titre posthume par C. De Gaulle abattu dans un chemin creux dans le dos par des ss qui essayait de passer pour joindre un commandant de place FFI et lui donner des indications orales sur la position desdits ss.
Je suis sensible à votre dernière phrase , elle est tellement rare.
Gérard St-Louis
5 décembre 2017 @ 17:02
Dure journée pour tous les lecteurs de N&R, la mort de Jean d’Ormession puis celle du roi Michel de Roumanie. Un monde s’efface…
Gérard St-Louis
6 décembre 2017 @ 12:26
Et j’ajoute « Johnny »….
Carolibri
6 décembre 2017 @ 13:31
Quelle semaine cauchemardesque…
Anastasia A ??
5 décembre 2017 @ 17:07
Il avait un visage agréable et il me semblait sympathique . 92 ans un bel âge
particule
5 décembre 2017 @ 17:08
Jean d’O …. mais qui va maintenant nous faire aimer notre langue, nous parler de notre civilisation, de nos racines , de nos travers et de nos peurs … avec cette intelligence subtile, ce clin d’œil malicieux et cette voix aristocrate , séduisante et persuasive.
Immortel vous étiez … immortel vous demeurerez.
Isa C
5 décembre 2017 @ 17:15
Je ne suis pas une Macroniste convaincue mais ce qu’a tweeté le Président de la République ce matin m’a semblé parfait.
Le regard bleu de Monsieur d’Ormesson nous manque déjà.
Deux « immortels » s’en vont en 2017, Simone Veil et Jean d’Ormesson… Longue conversation à deux en perspective
Gérard
6 décembre 2017 @ 04:09
Et le Cher Max Gallo aussi.
Ghislaine-Perrynn
6 décembre 2017 @ 18:12
ah oui Gérard , un monument Max Gallo !
J’ajouterais Robert Manuel disparu pratiquement dans l’anonymat .
Le choix des media est arbitraire .
Merci pour vos interventions que j’apprécie .
limaya
8 décembre 2017 @ 16:33
Puisque vous citez R.Manuel et je vous approuve rajoutez également R.Hirsch disparu il y a peu , grand acteur également
bianca
12 décembre 2017 @ 19:19
Permettez que je vous rejoigne, ils nous manquent !
Baboula
8 décembre 2017 @ 23:08
C’est vous empêche pas de pleurnicher pour cette idole
Pascal
5 décembre 2017 @ 17:38
Je serais sans doute moins intéressé par les articles de N§R si je n’avais été un spectateur enthousiaste de la série « Au plaisir de Dieu » avec le merveilleux Jacques Dumesnil puis un lecteur curieux du livre éponyme.
Tout vient d’être dit sur » Jean d’ O » ici ou ailleurs , sur son élégance , sa culture , son espièglerie policée , son art de la conversation ainsi qu’on l’entendait au grand siècle .
Je n’ajouterais qu’une chose , il savait d’où il venait et nous le savons aussi avec tout ce que cela implique , il ne s’en servait pas pour s’imposer , bien au contraire , ayant paraît-il un don rare pour mettre ses interlocuteurs à l’aise et il ne le reniait pas non plus .
Il l’assumait avec humour et panache .
Et c’est ce que je trouve admirable , cette façon d’être à l’aise , dans le Monde et avec lui même .
Je crains bien que de telles gens ne deviennent de plus en plus rares hélas .
Bonsoir Monsieur d’Ormesson !
Ami des Bataves
6 décembre 2017 @ 10:02
J’ai vu la série « Au plaisir de Dieu » comme quoi on peut être un bon écrivain et pouvoir faire un feuilleton grand public. On y montrait bien l’impolitesse des parvenus et la classe des nobles appauvris. J’avais remarqué que le patriarche de cette famille noble acceptait mieux les mariages avec d’honnêtes roturiers qu’avec des gens « qui s’étaient enrichis dans la vente de biens nationaux » pendant la Revolution française. On devrait repasser cette série pour les jeunes générations.
Je pleure aussi ce jour le décès de Johnny Halliday. Je me rappelle que pendant mes études, nous nous moquions de lui et riions de la raillerie à son sujet dans la chanson d’Antoine (Elucubrations). Mais avec le temps il s’était bonifié, avait vraiment « une voix » et je m’étais mis à l’admirer. Il a duré alors que tant de yéyés de mon époque ont disparu.
Triste semaine, deux monuments s’en vont, dans différents registres, mais ça me fiche le bourdon quand même.
Pascal
5 décembre 2017 @ 17:42
A son propos un mot me vient à l’esprit en même temps que l’image de son regard si particulier , à la fois perçant , bienveillant et narquois : « alacrité «
Marie1
5 décembre 2017 @ 17:52
Un grand Monsieur vient de nous quitter, un esprit brillant, une grande perte.
val
5 décembre 2017 @ 18:10
Cher Jean ,
« Je dirai malgré tout que cette vie fut belle » , je retiendrai cette phrase de vous que je ferais mienne , mes condoléences sincères à vos proches ,
Francois
5 décembre 2017 @ 18:35
Il est de ces personnes dont on n’imagine
jamais qu’un jour elles vont nous quitter
Et pourtant
Cette génération est en train de nous laisser
Le sens de la conversation les bons mots
Tout cela s’en va peu à peu
Jean d’Ormesson savait nous faire oublier un instant
la dureté des temps
Il avait une je ne sais quelle façon de nous donner
l’illusion qu’encore un peu de douceur de vivre nous parvenait
des siècles disparus
Telles des traces de polychromies laissées par le temps qui passe
Ironie des temps en lisant ce matin sur la toile son décès
Il y avait juste en dessous un filet annonçant le meurtre commis à Bastia
À l’aéroport
Or monsieur Jean d’Ormesson connaît tres bien la Corse et cet endroit
Puisqu’il a lancé avec Maurice Rheims et le comte de Beaumont
Le petit port de Saint Florent
Appelé le Saint Tropez Corse
Il a possédé et possède peut être encore une maison en ce lieu
Mais hors des touristes
Donc un monde part et celui de maintenant continue
Au Revoir Monsieur d’Ormesson et Au plaisir de Dieu
Cosmo
5 décembre 2017 @ 22:29
François,
Saint-Florent n’avait pas besoin de Jean d’Ormesson ni de Maurice Rheims pour être lancé. Ni l’un ni l’autre n’appartenaient à la vie de ce petit port. Leurs propriétés, dont ils sortaient peu, étaient de l’autre côté du Golfe de Saint-Florent. Cela dit, ils étaient tous deux de grands messieurs et la Corse peut être fière d’avoir été choisie par eux comme villégiature.
Cordialement
Cosmo
Francois
6 décembre 2017 @ 13:30
Je suis d Oletta où je possède une maison
Quand je dis lancé je veux dire il a fait les beaux jours
en certains moments
Et surtout à une époque où Peu de célébrités
venaient là
C’était avant la construction du port de plaisance
Corsica
6 décembre 2017 @ 00:28
Les habitants du Nebbio perdent l’un des leurs par le cœur et l’île perd l’un de ses plus grands amoureux. Mais si Jean d’Ormesson adorait la Corse, l’auteur n’en parlait jamais dans ses livres car disait-il « j’aurais peur de l’abîmer ». L’un des plus beaux compliments fait à cette île que l’on dit de beauté, une île où Jean d’Ormesson continuait à venir, notamment en juillet dans la maison que son beau-père, Monsieur Beghin, avait acheté à la limite du désert des Agriates. À Dieu Monsieur et merci.
Kalistéa
7 décembre 2017 @ 21:56
Il préférait parler de Venise peut-être pensait-il avec raison que notre île aux mille facettes …moins on en parle et mieux c’est !
Corsica
8 décembre 2017 @ 18:59
Moins on en parle, mieux c’est, surtout en ce moment !
Bernadette
5 décembre 2017 @ 18:35
Un homme lumineux, éternel, qui aimait la vie et elle lui rendait bien. Il a trouvé maintenant sa place parmi les étoiles qu’il connaissait si bien, et il doit continuer à contempler la terre de son regard pétillant et amusé !
AnneD75
5 décembre 2017 @ 18:57
Il aura eu une belle vie, intéressante, c’est non seulement un grand écrivain qui disparait mais toute une époque, où la télévision diffusait « Apostrophes » ou « Bouillon de culture » en première partie.
Maintenant nous avons la télé-réalité !
Si au moins ils avaient le bon sens de rediffuser « Au plaisir de Dieu ».
Leonor
5 décembre 2017 @ 19:51
J’adorais l’autodérision de cet homme-là. Entre autres . Un régal d’intelligence pétillante.
Baboula
8 décembre 2017 @ 23:13
Oui voici ce qu’il manquait à un autre
Gérard St-Louis
5 décembre 2017 @ 20:10
J’ai toujours trouvé amusant que l’ancien Président François Mitterrand aimait souper en sa compagnie, lui le président de gauche. J’ean d’Ormesson avait l’art de la conversation mais affichait ses convictions de droite devant le Sphinx.
AnneLise
6 décembre 2017 @ 13:36
François Mitterrand, vraiment de gauche ? hum…
Robespierre
8 décembre 2017 @ 13:16
D’accord avec vous.
G. Lily May
5 décembre 2017 @ 20:55
Ce grand Monsieur s’en est allé…
Danielle
5 décembre 2017 @ 21:12
Un Grand Homme, un Immortel, s’en est allé ; il manquera à tous et à la Langue Française.
Caroline
5 décembre 2017 @ 23:48
C’était un grand écrivain avec ses belles qualités de coeur et sa tolérance envers tout le monde ! Quelques-uns de mes proches le connaissaient bien, ils habitent près de chez lui.
Qu’il repose en paix !
Mes sincères condoléances à sa famille !
Olivier d'Abington
5 décembre 2017 @ 23:56
Triste 5 décembre…
Entre d’Ormesson et le roi Michael…
L’iconoclaste de droite d’Ormesson va me manquer… Mais pas ses livres…
Rien que le fait qu’il soit à l’origine de l’élection de la première femme de l’Académie Française me le rendait sympathique (et Dieu sait que Yourcenar méritait amplement ce siège!)… En plus de ses interventions souvent à contre-courant de sa famille politique.
Mais, ses livres… Bon…
Gauthier
7 décembre 2017 @ 10:38
Louer Jean d’Ormesson sans reconnaître le talent de sa plume est, comment dire?, assez curieux.
Dorothée
7 décembre 2017 @ 16:35
Oui curieux ! c’est après l’avoir vu chez Pivot ou chez PPDA (Vol de nuit) que j’ai eu envie de le lire et je l’ai beaucoup apprécié.
Carolibri
5 décembre 2017 @ 23:59
Tout a été dit et tellement bien que tête page et es commentaires devraient nous marquer, juste une exception, un fâcheux qui l’a traité de cabot je suis sidéré et lui ça l’aurait bien fait il aurait acquiescé bien Mr sachez que, contrairement à ce que vous pensez, il séduisait toujours et par son intelligence et son élégante courtoisie vous n’avez qu’à relire tous ces posts
Carolibri
6 décembre 2017 @ 00:00
Que cette page…pardon
Carolibri
6 décembre 2017 @ 00:04
Ça l’aura bien fait… rire…et il’aurait acquiescé .
décidément je ne me relis pas bien ce soir
Sylvie-Laure
6 décembre 2017 @ 06:46
Monsieur d’Ormesson rejoint les défunts célèbres de 2017. Simone Veil, Gonzague Saint-Bris, des acteurs Claude Rich, Jeanne Moreau, Johnnie également.
C’est une cohorte de personnes qui nous ont quitté, ( je suis certaine qu’il en manque à la liste) tous très connus, et aimés. Ils ont laissé des passages remarqués, tant en littératures, qu’en filmographies, et hit-parade. Pour celà, je les remercie de leurs carrières respectives, ils nous ont tous donné beaucoup, et c’était bien agréable..
Ghislaine-Perrynn
6 décembre 2017 @ 18:15
une cohorte ?!
AnneLise
7 décembre 2017 @ 15:26
Cohorte peut s’appliquer ici, puisque ce sont des individus qui ont vécu le même évènement durant la même période, à savoir :
La mort en 2017.
Je pense que Sylvie-Laure n’employait pas ce terme péjorativement.
Gibbs
6 décembre 2017 @ 08:02
Mes excuses pour cet hors-sujet.
Johnny l’a rejoint cette nuit j’en suis certaine et je pense qu’ils ont beaucoup de choses à se dire.
Johnny était un homme de coeur, vrai et profond.
Sa vie c’était la scène et le bonheur partagé avec mes millions de fans.
Merci pour tout ce bonheur et ces merveilleuses chansons que je continuerai de chanter.
Muscate-Valeska de Lisabé
6 décembre 2017 @ 19:46
…Quelque chose en Gibbs de Tennessee….
Gibbs
6 décembre 2017 @ 08:03
Il faut lire « avec SES millions… »
Robespierre
6 décembre 2017 @ 09:54
C’est lui qui m’a appris (par lecture, je le précise) une anecdote intéressante sur son ancêtre Le Pelletier de Saint Fargeau, riche propriétaire du château du même nom, qui vota la mort de Louis XVI? Quelques jours plus tard un royaliste l’assassina. Il laissait une jeune orpheline, riche héritière qui versa sans le royalisme pur et dur et était épouvantée d’être la fille d’un Révolutionnaire. Elle demanda à David de lui vendre le portrait du père régicide. D’abord il refusa parce qu’il pensait qu’elle allait détruire le tableau. Elle promit qu’elle ne le ferait pas. David obtempéra et l’aïeule de Jean d’Ormesson cacha le portrait, dans le château. Elle l’a sans doute emmuré quelque part, dans une pièce quelconque, une cave, un couloir. On ne l’a jamais retrouvé.
Robespierre
6 décembre 2017 @ 13:04
elle versa Dans le royalisme…
Muscate-Valeska de Lisabé
6 décembre 2017 @ 10:16
J’ai lu tous les hommages de cette page,ce que je fais rarement sur N&R,et je suis heureuse de constater combien il était aimé, apprécié,respecté. ..il inspirait ces sentiments naturellement. Il aurait sans doute souri,avec sa malice délicieuse, sa noble désinvolture,si on lui avait dit qu’il partirait presque simultanément suivi de Johnny Hallyday. Je regrette que le décès du chanteur vienne fatalement éclipser les hommages dûs et rendus à Jean d’Ormesson.
Carolibri
6 décembre 2017 @ 13:42
Ce matin sur France 2 les deux ont été mêlés pendant un long moment en disant notamment qu’on avait perdu Johnny d’Ormesson et jean Hallyday…? et plusieurs fois . C’est un joli hommage à ces deux décès . Comme vous j’ai lu tous les postes ce que j’évite habituellement pour éviter ce qui est trop méchant ou agressif mais là…et quelle belle unanimité, sauf un! C’est vraiment beau ?
Brigitte - Anne
6 décembre 2017 @ 13:44
Je pense comme vous Muscate ! Et ce matin lorsque j’ai appris le décès de Johnny , j’y ai vu un clin d’oeil de notre Jean d ‘ O , peut être était il gêné devant tous ces hommages , sans doute beaucoup plus humble que le personnage qu’il s’était construit et la mort de Johnny arrivait à point nommé ….Allez savoir !
Ghislaine-Perrynn
6 décembre 2017 @ 18:22
Pourquoi ? Deux monuments s’en vont , deux Hommes de talent , chacun a apporté à la France sa particularité et les Français dans leur ensemble le comprennent , pour Johnny Halliday les Belges interviennent aussi parce qu’il était aussi des leurs .
Par ailleurs, bien souvent vous avez des mots assez durs pour les gens qui décèdent à 90 ans ou plus .
Si j’ai bien compris , ils sont bons pourr le saut final et l’on ne va pas quand même être éplorés par leur disparition, somme toute naturelle .
Mais , là, parce que vous appéciiez Jean d’Ormesson vous faites une exception , compréhensible dans votre cas .
Moi pas . Un nonagénaire est une richesse pour tous .
Dorothée
7 décembre 2017 @ 16:42
D’ailleurs Paris Match ne s’y est pas trompé et sort (pour la première fois !) deux numéros la même semaine avec deux couvertures donc pour n’éclipser personne ! Jean d’Ormesson et Johnny Hallyday, libres d’acheter l’un ou l’autre ou les deux (comme moi)
Baboula
8 décembre 2017 @ 23:19
Pas la première fois, mais pas plus glorieuse.
Dorothée
11 décembre 2017 @ 00:34
Ah oui, c’était quand la dernière fois deux numéros distincts, la même semaine ?
Muscate-Valeska de Lisabé
7 décembre 2017 @ 20:11
Vous structurez mal votre antipathie à mon égard,Ghislaine^^.
Robespierre
8 décembre 2017 @ 13:18
Pas seulement à votre égard, Muscate. On pourrait dire de Dame Ghislaine ce qu’on disait de Tatie Danielle « elle ne vous connait pas, mais elle vous déteste déjà » .
Muscate-Valeska de Lisabé
9 décembre 2017 @ 18:58
Cher Rob,alors c’est elle qui est perdante,dans cette ligne de conduite,pas nous.Dans les échanges,l’intérêt commun est qu’ils soient harmonieux entre particuliers.
Claude MARON
6 décembre 2017 @ 13:10
Il est en effet assez rare, si pas exceptionnel, de lire sur ce site des commentaires exclusivement positifs, mais Monsieur d’Ormesson les mérite amplement… Il était sans nul doute la personne la plus agréable avec qui discuter. J’apprécie en particulier le fait qu’il ne disait pas, comme le faisait ses anciens confrères en parlant de leur jeunesse, que « c’était le bon temps ». Le bon temps, c’est celui que l’on vit au présent, avec ses bons et ses mauvais côtés.
Carolibri
7 décembre 2017 @ 14:32
?
olivier Kell
6 décembre 2017 @ 14:58
Quelle culture et quel humour Beaucoup de malice de goût de vivre
ciboulette
6 décembre 2017 @ 16:36
Vous avez tout dit , chers amis du site …Reposez en paix , cher Jean , et faites-nous un petit signe de temps en temps , nous en avons tellement besoin …
Mélusine
6 décembre 2017 @ 17:01
Ses apparitions à la télé me passionnaient et m’amusaient toujours beaucoup. Il était hors normes, inclassable, si ce n’est parmi les gentlemen érudits et talentueux. Il nous reste heureusement ses livres et, par eux, cet « immortel » ne nous quittera jamais vraiment.
Pendant un séjour à Venise, je me prélassais à nouveau en gondole quand, à l’approche d’un pont, j’ai cru le reconnaître. Aussitôt je me lève en lui lançant des « je vous aime, je vous aime, j’adore vous lire » en lui envoyant des bisous. Aussitôt et du haut de son pont, il m’envoie à son tour des bisous, en riant « merci, merci », jusqu’à ce que ma gondole soit passée. Quel souvenir !
Corsica
8 décembre 2017 @ 19:01
Jolie anecdote, merci.
villers
12 décembre 2017 @ 00:53
comme j’aurais aimé être à Venise à ce moment précis.
Baya
6 décembre 2017 @ 17:10
J’ai eu de la peine en apprenant le décès de cet homme exquis. Il m’a toujours semblé très prôche, unis par quelque chose que nous avions en commun : son unique fille s’appelle Héloïse, tout comme ma première fille, prénom que j’ai choisi, dès mon adolescence, lorsque au lycée j’étudiais Jean-Jacques Rousseau. Que votre repos soit doux .
bianca
6 décembre 2017 @ 19:11
Il y a bien des personnes qui vont ressentir une grande tristesse avec ces deux disparitions, deux monde différents, certes, mais deux personnages également appréciés, souvenirs… souvenirs… je vous garde dans mon cœur comme le chantait Johnny !!! bianca
Philippe Gain d'Enquin
6 décembre 2017 @ 20:47
Pauvre D’O il lui advient ce qui fut pour Colette morte le même jour que Jean Cocteau, elle passa si ce n’est à la trappe, du moins au second, second, plan, las…
AnneLise
7 décembre 2017 @ 15:31
Vous êtes sûr ?
Ne serait ce pas plutôt Edith Piaf qui éclipsa peu ou prou la mort de Jean Cocteau ?
Colette nous avait quitté bien avant et je crois, je dis bien je crois qu’elle eut des funérailles nationales.
Corsica
8 décembre 2017 @ 19:12
Tout à fait AnneLise, Cocteau et Piaf sont morts le 11 octobre 63 alors que Colette est décédée en août 54. Elle a été la deuxième femme, après Sarah Bernhardt, a être honorée par des funérailles nationales. L’Église ayant refusé une cérémonie religieuse pour cause de vie dissolue, la cérémonie a eu lieu dans la cour du Palais Royal.
Lili.M
7 décembre 2017 @ 16:20
Désolée de rectifier mais c’est Edith Piaf qui est décédée le même jour que Cocteau !
ace de Colett
8 décembre 2017 @ 13:07
Au bridge je tiens trop souventes fois le rôle du mort (qui par ailleurs me complait) ce qui m’embrouille (j’ai les jeux de carte en horreur bien que les jeux de carte quoique devant les pratiquer) et quelque soit la combinaison gagnante de Piaf à Cocteau, en lieu et Colette, il y eut une victime et un « gagnant » comme quoi : « A quoi çà sert l’amour… » et puisque : « qui aime bien châtie bien », « à quoi çà sert d’aimer ??? » A vous Lili Marlène (?) Pge
Dorothée
7 décembre 2017 @ 16:39
Colette morte aussi…le même jour que Jean Cocteau ? j’irai vérifier car il y a eu Edith Piaf morte quelques heures avant Jean Cocteau !
Bernadette
7 décembre 2017 @ 17:34
Il me semble que c’est plutôt Edith Piaf qui est morte le jour d’avant ou après Jean Cocteau, en 1963.
limaya
7 décembre 2017 @ 18:16
Il me semble que vs faites erreur P.G.E c’est le décès de Piaf qui a fait passer à la trappe celui de Cocteau
ace de Colett
8 décembre 2017 @ 13:07
J’en suis mort de honte !!!
Muscate-Valeska de Lisabé
8 décembre 2017 @ 15:41
Je n’ai pas voulu reprendre PGE notre ami…Colette et Cocteau étaient de grands amis,ceci dit.
Dorothée
8 décembre 2017 @ 13:49
Colette est morte en 1954 et Jean Cocteau en 1963 ! (même jour qu’Edith Piaf)
limaya
7 décembre 2017 @ 07:00
M.V.L je vous rejoins à 300% ds votre dernière phrase , je regrette et déplore que ce décès ds le show Biz vienne éclipser (comme vs dites ) l’évènement qui précède. Rien contre ce chanteur , un manque d’intérêt général seulement , permettez que je ne m’étende pas.
Merci aux intervenants qui n’ont oublié ni Mme Veil ,ni Max Gallo ds cet hommage
J.d’Ormesson . Une grande perte cette année pour la notre culture française
ERZULIE
7 décembre 2017 @ 09:09
Bonjour, Je rejoins votre point de vue Madame Muscate, je suis également touchée par tous les hommages rendus à Tonton Jean comme nous l’appelions dans notre famille. Je pense qu’ils ont rejoint là-haut le Cardinal de Richelieu et Eddy Barclay……
Nous pleurons d’abord sur notre propre mortalité, doux repos à deux seigneurs
Muscate-Valeska de Lisabé
7 décembre 2017 @ 20:15
Oui,on imagine qu’il a rejoint beaucoup de monde, Erzulie ^^.
Si.
villers
9 décembre 2017 @ 20:18
un peuple pleure une idole;
une nation a perdu une lumière.
Muscate-Valeska de Lisabé
10 décembre 2017 @ 18:40
Superbe,Villers.
villers
10 décembre 2017 @ 00:30
c’est en voyant le cercueil, recouvert des trois couleurs, emporté par les gardes républicains que l’immense détresse m’est venue. Là l’évidence nous sautait aux yeux: jean d’Ormesson quittait définitivement ce monde ne nous laissant que son œuvre.. C’est beaucoup, merci Monsieur. Mais votre voix ne viendra plus bercer nos nostalgies. Vos merveilleux yeux bleus ne viendront plus ponctuer vos bons mots de cet éclair de malice qui entrainait notre adhésion pourtant déjà toute acquise. Nous guetterons la sortie de vos ultimes ouvrages. Je suis déjà bouleversé à l’avance en pensant qu’en refermant cet « Hosanna sans fin » il ne nous restera plus rien de nouveau à attendre de vous. Votre style qui est d’abord un sommet de l’élégance française restera. Il suffira de lire à voix haute vos si belles pages pour croire vous entendre toujours. Votre message plus encore demeurera ancré en moi tel que je l’ai synthétisé en cette formule que je veux qu’on dise pour moi lorsque viendra mon tour: Au très Saint Nom de l’Espérance et au plaisir de Dieu.
Enfin, je suis un peu peiné que si peu aient fait allusion à cette sorte de prémonition qui vous faisait mettre votre propre mort en scène à l’entame de « la douane de mer ». Ce premier paragraphe résonne un peu modifié en moi: le 5 décembre, un peu avant l’aube, il lui est arrivé quelque chose que je n’oublierai plus: Jean d’Ormesson est mort. La vie est injuste. La mort aussi. Il a eu de la chance. Tout s’est passé très vite. Le cœur a lâché. Il aurait pu se blesser. Pas du tout. Il est tombé d’un seul coup, sans la moindre égratignure. J’aurais aimé pour lui que ce soit dans les bras de Marie, devant la douane de mer d’où la vue est si belle sur le palais des Doges et sur le haut campanile de San Giorgio Maggiore. Il avait essayé plus d’une fois de donner à un de ses livres le titre de « la douane de mer ». On fait parfois ce qu’on veut. La douane de mer s’était glissée dans sa vie et son oeuvre. Aujourd’hui elle est entrée dans sa mort, dans sa postérité, dans sa légende.