Cet immense écrivain, ex président du Comité national de la mort de
Louis XVI, était avant tout un homme libre mais aussi un marin, un explorateur, un humaniste, un journaliste, un catholique et un monarchiste convaincu.
Lorsque l’on évoquait ses convictions royalistes, Jean Raspail disait : « C’est une décision que j’ai prise car elle m’a semblé très logique. Mon père, qui n’était pas du tout royaliste à l’origine, l’est devenu de la même façon : en réalisant qu’avoir le Roi était la manière la plus simple de gouverner un pays. Car le Roi n’est pas seul, il est issu d’ancêtres présents en France depuis des milliers d’années et est façonné par cette histoire familiale intimement liée à son pays. »
Jean Raspail précisait « Le Roi est l’incarnation de la nation, ce que n’arrive pas à faire un président de la République, élu pour un court terme, à la courte vision et aux intérêts égoïstes. »
Jean Raspail avait assisté le 2 mai 2009 au mariage religieux du Prince Jean et de la Princesse Philomena à Senlis et à la réception à Chantilly. Dès l’annonce de son décès, le Comte de Paris a déclaré : » Un grand écrivain et grand ami vient de nous quitter.Nous avions beaucoup échangé ces derniers temps…… Puissent ses livres continuer de nourrir notre imaginaire« . (Merci à Charles – photo : afp)
DEB
15 juin 2020 @ 06:55
Il passera à la postérité pour son livre « Le camp des saints».
Baboula
19 juin 2020 @ 14:17
A Paris les plaques du boulevard RASPAIL ont été modifiées e boulevard JEAN RASPAIL .
Marie claude
15 juin 2020 @ 08:19
Je pense que vous oubliez une part importante de lui, il a écrit également des livres sur le grand remplacement, où il parle que la France va être envahi par des millions de personnes qui ne sont pas « cathos » qui vont nous manger, donc parlez de lui, dans ce blog est très déplacé, il faut voir son livre » le camp des saints »,
ML
16 juin 2020 @ 13:49
Anastasie !
Trianon
15 juin 2020 @ 08:19
Le Camp des Saints, tellement actuel..
Gauthier
17 juin 2020 @ 21:15
Hélas! Mais surtout, il est interdit de le dire….
Aliénor
15 juin 2020 @ 08:33
Jean Raspail a écrit de superbes lignes qui ont marqué de nombreuses générations, royalistes ou non; c’est cela qui est remarquable.
Il va nous manquer.
RIP
Pierre-Yves
15 juin 2020 @ 08:37
Le portrait qui est fait de Jean Raspail aurait pu aussi mentionner qu’il était, comme il le disait d’ailleurs lui même, ultraréactionnaire et à droite de la droite. Par ailleurs, les adeptes du la théorie du grand remplacement ont trouvé chez lui que quoi nourrir leurs pensées et imprécations.
C’est dire que l’écrivain, journaliste, explorateur, catholique et monarchiste convaincu décrit ici tenait moins pour moi de la référence que de l’anti modèle.
Olivier d'Abington
17 juin 2020 @ 00:39
Cher Pierre-Yves,
Avec vous sur ce coup-ci, de nouveau!
Je tenais à le dire afin que vous ne vous sentiez pas trop seul dans le torrent de soutien déversé ici pour les élucubrations du triste sire.
Si on devait, comme le veut le FN/RN, supprimer la nationalité française à tous ceux qui ne sont pas « de souche » comme ils disent (et Raspail avec), il n’y aurait plus beaucoup de Français sur ce site non plus!
Avel
15 juin 2020 @ 08:56
Je n’ai lu que l’anneau du pêcheur et j’avais adoré.
Gatienne
15 juin 2020 @ 09:18
Que de « pudeur » dans l’évocation de ce pourfendeur épouvanté du « grand remplacement » bien avant Renaud Camus…
« A la droite de la droite » comme il aimait à se définir: ce qui lui valut de ne jamais entrer à l’Académie Française alors qu’il le sollicita et fut même récompensé de son grand prix pour un ouvrage beaucoup moins sulfureux que son « Camp des saints.»
Le comte de Paris aurait été bien avisé de nuancer un peu plus son hagiographie en écrivant « Puissent » CERTAINS de « ses livres continuer de nourrir notre imaginaire. »
Parce que si l’on se veut, d’une certaine façon, l’accompagnateur de « la France qui souffre » lors d’un épisode tel que celui des gilets jaunes, on ne peut pas en exclure toute une partie au motif que cette France-là , venue d’ailleurs, n’a pas droit de cité dans notre pays…
Paix a l’âme de M.Raspail qui en trouva bien peu sur cette terre au regard de ses prises de position extrêmement exclusives…
Pascal
16 juin 2020 @ 11:41
Les vrais gilets jaunes n’ont rien à voir avec l’immigration mais plutôt avec le déclassement créé par la globalisation .
Si Jean Raspail se plaçait à la droite de la droite c’est qu’il avait bien compris que ce qui s’appelle la droite , que ce soit du point de vue des médias ou de ses propres représentants était désormais très au centre voire même un peu à gauche.
Et en vérité ce n’était pas un homme de parti et je le comprends .
J’ai fait allusion à une émission de radio qui m’avait enthousiasmé , il y disait qu’il se sentait de droite parce que pour lui être de droite c’était donner la prépondérance à l’individu et non au groupe , aux masses , aux foule déchaînées .
C’est exactement ce que j’éprouvais alors et je continue ; je me souviens encore parfaitement de l’endroit où j’étais quand je l’ai entendu dire celà .
Le comte de Paris avait un grand privilège de pouvoir l’appeler un grand ami .
Curieusement je n’ai lu de lui que le « Roi au delà des mers » mais je vais compenser cette erreur inexcusable , le livre par lequel j’ai envie de commencer est « Tant qu’il y aura des Hommes » .
C’est bien de s’engouffrer derrière les hordes de la bien-pensance , enfin … , c’est en tout cas mieux d’essayer de comprendre un individu en considérant l’ensemble de sa vie et de son oeuvre .
Gatienne
16 juin 2020 @ 12:30
Ce n’a rien à voir avec la bien-pensance, c’est mon opinion que je ne demande à personne de partager ce qui est le fruit de ma réflexion personnelle.
Je n’ai pas vocation à être visionnaire comme certains accordent ce label à cet écrivain talentueux avec les mots, sujet à controverses dans les idées. Je suis une modeste lectrice et une observatrice des remous de la société: comme tout un chacun, en somme.
Gérard
16 juin 2020 @ 17:23
Je ne crois pas au grand remplacement tel qu’il est décrit généralement. Il y a un chambardement permanent qui est lié à l’évolution de nos sociétés et qui existe donc depuis l’origine des temps mais qui s’accélère du fait notamment des voyages plus nombreux et des moyens modernes de communication en sorte que nos enfants sont de plus en plus les enfants du siècle et de moins en moins les enfants d’un pays. Les problèmes écologiques peuvent entraîner bien sûr des mouvements de populations dans l’avenir plus importants.Cependant nos enfants restent majoritairement attachés à notre ville, à notre pays, à notre province. Le grand replacement a pu exister et il existe peut-être encore quand deux pays prétendent à l’hégémonie sur un troisième mais ce n’est pas ce qui se passe en Europe aujourd’hui. Avec la plupart des Musulmans par exemple qui viennent chez nous pour des raisons économiques et aussi pour des raisons historiques et de langage, il y a un attachement par exemple aux valeurs de la famille et de la religion qui est supérieur à celui de beaucoup de Français de souche.
Vieillebranche
15 juin 2020 @ 09:55
Un écrivain inoubliable par son style et la puissance d’ evocation – et aussi un homme qui a voulu et réussi à se hisser dans ses aventures personnelles à la hauteur de ses personnages romanesques- et puis il était extraordinairement beau …à Dieu Jean Raspail dans la Patagonie céleste!
Charles
15 juin 2020 @ 10:01
Mort d’un écrivain qui avait beaucoup de panache.
Cosmo
15 juin 2020 @ 10:19
Une grande figure de la littérature française ! Un grand monarchiste aussi.
Mais quand il déclare : “Le Roi est l’incarnation de la nation, ce que n’arrive pas à faire un président de la République, élu pour un court terme, à la courte vision et aux intérêts égoïstes.” Je ne suis pas du tout d’accord avec lui. Premièrement, l’idée de nation était un concept étranger à la monarchie française. Ensuite, je lui trouve une vue bien courte sur le président de la République française. Certains ont parfaitement incarné la nation, concept républicain. D’autres moins, mais n’en fût-il pas de même avec certains monarques dont l’incarnation de la France ne fut pas toujours une réussite.
Pour moi, la monarchie représente la stabilité, en mettant hors de portée le concept de souveraineté, la mettant à l’abri de toute tentative d’appropriation par un groupe. Le souverain incarne la France, le gouvernement, issu des urnes, incarne la Nation.
Mais le débat sur la souveraineté est vieux comme le monde. Chaque civilisation, chaque siècle ont essayé de la définir, sans beaucoup de succès. Le débat fit rage du XVIe au XXe siècle, en France. Et il a encore de beaux/mauvais jours devant lui.
HRC
17 juin 2020 @ 09:23
Il y a un souverain et un gouvernement en Espagne, mais cela ne convient pas non plus à certains ici ! Et c’est au Roi qu’il reprochent son manque de poigne..
Cosmo
17 juin 2020 @ 16:37
Cher HRC,
Je ne vois pas ce que l’on peut reprocher. Les rois d’Espagne, Juan-Carlos et Felipe, ont su faire preuve d’autorité quand il le fallait. Et leur voix a compté. Ils incarnent bien cette dualité à la tête de l’Etat. Ils représentent l’Espagne et le Premier Ministre le peuple espagnol. A l’un la légitimité, à l’autre l’exercice périlleux du pouvoir.
Amicalement
Cosmo
Naucratis
18 juin 2020 @ 07:11
Attention, il est tout à fait inexact d’affirmer que la nation est un concept étranger à la monarchie. Je suppose que vous faites allusion ici à la monarchie absolue. La nation existe mais en tant qu’entité abstraite de la population que la noblesse puis les parlements prétendent incarner face au roi. C’est ce que rappelle Et condamne Louis XV dans le discours de la flagellation de 1766 : « que l’ordre public tout entier émane de moi et que les droits et les intérêts de la Nation, dont on ose faire un corps séparé du Monarque, sont nécessairement unis avec les miens et ne reposent qu’en mes mains.»
Quant à savoir si Raspail était un grand écrivain, je ne saurais répondre ne l’ayant jamais lu et ayant bien d’autre priorités littéraires avant ses œuvres.
Le qualifier « d’immense écrivain » comme le fait Charles, me paraît toutefois très exagéré.
À lire les réactions sur ce site, il semble que la fachosphère ait perdu un de ses chantres.
Cosmo
18 juin 2020 @ 13:10
Naucratis,
Je faisais référence à la nation telle qu’elle est issue de la Révolution française, dont la souveraineté s’est substituée à la souveraineté monarchique.
Jean Raspail est reconnu pour être un grand écrivain. J’ai essayé de le lire et je n’ai pas vraiment réussi à aller au bout de ma lecture. Comme vous, j’ai d’autres priorités.
Une chose m’intrigue. Pourquoi s’est-il rapproché des Orléans ? Son discours semble exclure la monarchie parlementaire. Il semble avoir une vision métaphysique de la monarchie absolue, bien loin de la conception réaliste, voire terre-à-terre, qu’en avait Louis-Philippe et qu’en ont ses descendants.
Cosmo
Naucratis
20 juin 2020 @ 08:45
Cosmo,
Je comprends votre interrogation finale mais je crains que les Orleans actuels et surtout les orléanistes qui les entourent se réfèrent davantage à une monarchie ancienne mythifiée (ce que nous appelons la monarchie absolue était en fait très pragmatique) qu’à l‘expérience menée par Louis-Philippe, qui a certes duré 18 ans, mais qui a fini par échouer faute d’avoir su trouver un équilibre entre la république et la légitimité.
Ils sont inéluctablement conduits à s’éloigner des aspirations de l’immense majorité des Français et a se rapprocher des franges les plus extrêmes.
Je regrette qu’il en soit de même pour le duc d’Anjou, alors qu’il a pour lui la légitimité de sa dynastie.
Ainsi va le monde, connaître le passé ou s’ancrer dans l’histoire permet d’avancer, ne regarder qu’en arrière, de surcroît avec les lunettes déformantes de quelques courtisans, mène droit au mur.
Tant pis pour eux.
Cosmo
22 juin 2020 @ 10:01
Naucratis,
Je partage votre tant pis pour eux.
Bonne semaine
Pascal
15 juin 2020 @ 10:23
Pour moi « Le roi au delà des mers » est la plus belle défense et illustration de la monarchie.
« Le roi façonné par son histoire familiale intimement liée à son pays » c’est une formule qui me semble très juste .
Je ne le connaissais pas mais je garde le souvenir d’une émission de radio où il avait dit des choses qui m’ont beaucoup plu et même touché et je lui voue une reconnaissance éternelle pour avoir pris l’initiative de la commémoration de la mort de Louis XVI alors que nous avions suffoqué sous les commentaires sirupeux ou virulents à propos de celle du bicentenaire de la révolution.
Ce fut une compensation juste et bienvenue.
Jean Raspail c’était le panache dans sa plus magnifique expression .
Que les anges l’accueillent au Paradis.
HRC
17 juin 2020 @ 09:25
Bref, vous êtes maurrassien. C’est votre droit de l’être, comme le mien de ne l’être pas.
Pascal🍄
17 juin 2020 @ 12:47
Je n’ai pas lu Charles Maurras , je m’en suis abstenu uniquement à cause de son antisémitisme.
Je ne suis pas certain non plus que son hostilité à l’Église ,son agnosticisme ait mes faveurs , mais si vous le dites …
HRC
18 juin 2020 @ 11:58
Sur le façonnage familial, qui occupe beaucoup de ses écrits. Rien d’autre, Pascal !
Pascal🍄
19 juin 2020 @ 13:08
Ah merci .
Oui le façonnage familial j’y crois beaucoup , sur le mode action comme sur le mode réaction .
D’ailleurs ce n’est pas un hasard si la Roumanie de Ceaucescu cherchait à écarter les enfants de leur famille et d’autres régimes aussi.
Et aussi je crois beaucoup à l’atavisme , stricto sensu .
Et je tiens à ajouter que même si nous ne sommes presque jamais d’accord HRC , je fais toujours attention à ce que vous écrivez.
Gatienne
18 juin 2020 @ 13:00
Eh bien moi, toute modeste lectrice que je suis, j’ai lu Maurras, Cėline et Raspail, parce que justement je n’ai pas, sur le plan littéraire du moins, cet esprit d’exclusion que je soulignais à propos du dernier citė.
Carolus
15 juin 2020 @ 10:30
« Le Roi est l’incarnation de la nation, ce que n’arrive pas à faire un président de la République, élu pour un court terme, à la courte vision et aux intérêts égoïstes. »
En effet, nous en avons l’exemple pour les présidents à la « courte vision et aux intérêts égoïstes. »
J’ajouterai, et du clientélisme à tous les étages…
Gérard
16 juin 2020 @ 16:09
La Nation, la Loi, le Roi fut tout de même la devise de la France pendant la période constitutionnelle de la monarchie française et elle se retrouve en frontispice de la Constitution de 1791 et sur les monnaies à l’effigie de Louis XVI, roi des Français. C’est évidemment le rappel du 14 juillet 1790 où la fête de la fédération symbolise l’union du roi et de la Nation, union qui ne fut cependant pas maintenue du fait surtout de la constitution civile du clergé.
C’est au début du XIIIe siècle que l’expression la France devient fréquente pour désigner l’espace contrôlé par la dynastie capétienne et c’est avec l’invasion anglaise de 1415 que nait l’idée de patrie. Cependant les parlements au XVIIIe siècle vont ériger la Nation en quelque sorte en opposition au roi, celui de Toulouse en 1755, celui d’Aix en mars 1756, celui de Rouen le 29 juillet 1765, celui de Rennes le 16 mars 1771 et c’est finalement les parlements qui se déclarent représentants de la nation, une nation qui n’a plus le même sens que celui que par exemple Louis XV lui donnait et qui était constituée par les corps et les états engagés dans un dialogue permanent avec le roi, le roi qui écoute le peuple et qui est la tête du corps du royaume.
Il faut à cet égard relire Colette Beaune dans Naissance de la nation France publié à Paris en 1985 chez Gallimard.
Pascal🍄
18 juin 2020 @ 07:29
Merci Gérard pour ces precisions .
Je crois que j’en suis resté à la conception du bien aimé.
Augustin
15 juin 2020 @ 10:44
Après avoir soutenu Alfonso de Borbon, duc de Cadix, Jean Raspail est devenu un proche du prince Jean de France, l’actuel comte de Paris.
Naucratis
18 juin 2020 @ 07:11
Il était sans doute attiré par ses idées extrémistes.
Pascal🍄
18 juin 2020 @ 11:54
Traiter Jean d’Orléans d’extrémiste est du pur délire, du phantasme de bobo parisien ou de gaucho .
Pascal🍄
18 juin 2020 @ 11:55
Ou sinon donnez des exemples de cet » extrémisme » .
Naucratis
20 juin 2020 @ 08:46
Perdu !
Ni bobo, ni gaucho et pas du tout Parisien !
Mary
15 juin 2020 @ 10:56
« Nourrir notre imaginaire « , que lui reste-t -il d’autre en effet ? Pas de travail, pas d’argent, pas de parti politique, comment peut-il espérer accéder au gouvernement un jour ?
Ceci dit, je partage l’avis de jean Raspail sur les présidents de la République et c’est dommage que de Gaulle n’ait pas rétabli la monarchie…enfin, on peut rêver …
Gérard
16 juin 2020 @ 16:18
Le prince ne parle pas uniquement pour lui quand il évoque l’imaginaire, il n’est certes pas le seul lecteur de Raspail. Par ailleurs on ne choisit pas son roi à cause du métier qu’il exerce ou parce qu’il est riche ou parce qu’il a un parti politique. Les restaurations qui se sont produites dans le monde ne se fondaient pas sur ces trois critères.
Marie de Bourgogne
15 juin 2020 @ 10:59
Il avait annoncé, comme quelques autres à son époque, ce que nous vivons aujourd’hui.
Trianon
16 juin 2020 @ 12:45
oui, et pourtant certains parlent encore de « théorie » alors que la pratique est bien là.Quand on ne veut pas voir…
Gauthier
17 juin 2020 @ 21:18
Oui, et cela lui a valu une mise à l’index par la bien-pensance, qui s’exprime dans quelques commentaires ici….
On peut pourtant difficilement reprocher à Jean Raspail la situation dans laquelle nous nous trouvons actuellement, qui, par bien des côtés, s’apparente à une bombe à retardement!
Isaure
15 juin 2020 @ 11:12
Jean Raspail était un écrivain talentueux fidèle du prince Jean, comte de Paris
tristan
15 juin 2020 @ 12:04
Un écrivain qui savait maintenir un souffle épique avec une très belle imagination. Ses romans ont une saveur incomparable et ses livres de voyage très inhabituels m’ont enchanté, en particulier « Vivre Venise » où ses aventures au coeur de la Sérénissime ont une saveur inégalée. À Dieu, cher Jean Raspail !
Alice
15 juin 2020 @ 13:32
Un grand écrivain et un homme courageux. Il défendait ses convictions avec puissance, sans se laisser brider par le politiquement correct contemporain et avec un immense talent littéraire. Ses livres sont passionnants.
Jean Pierre
15 juin 2020 @ 15:13
Camus (Renaud pas Albert) va se sentir bien seul pour éructer .
Gérard
16 juin 2020 @ 16:20
Albert lui n’éructait pas mais il faut relire ses pages sur la mort de Louis XVI qui sont une merveille.
Muscate-Valeska de Lisabé
15 juin 2020 @ 15:50
Je ne suis pas d’accord avec vous du tout,Monsieur,mais je ne doute pas que vous ayez été un homme de bien,et un brave homme.
Vous êtes dans la Vérité,maintenant.
Nous vous y rejoindrons.
Ghislaine-Perry
16 juin 2020 @ 13:06
Alors là Muscate-Valeska de Lisabé rien n’est moins certain .
COLETTE C.
15 juin 2020 @ 16:29
Que de talents !
Arthur
15 juin 2020 @ 16:36
Nous avons perdu un grand écrivain qui s’était rallié au comte de Paris depuis quelques années après soutenu le prétendant espagnol.
Pascal
16 juin 2020 @ 09:48
Je ne connaissais pas ce détail que je trouve intéressant car pour moi Jean Raspail , tout comme mon cher J Dufilho , devait plutôt penché pour le légitimisme .
Qu’on ne me fasse point de procès pour ce que je viens d’écrire , c’est une réflexion personnelle .
Je me sens très triste depuis que j’ai appris sa disparition .
Nous n’avons pratiquement plus d’Hommes de sa trempe et de sa qualité alors que nous en avons furieusement besoin .
Il aurait dit : » Si l’on demandait aux gens dans la rue s’ils ont une âme , la plupart répondrait : » Je ne m’occupe pas de politique » .
Il était extrêmement lucide .
Je crois qu’il était un pessimiste flamboyant qui écrivait pour conserver l’espoir d’être démenti.
C’est peut être présomptueux de ma part mais il était sans doute le personnage public dont je me sentais le plus proche .
Pascal
16 juin 2020 @ 15:35
« pencher » mais peu importe .
Annmaule
15 juin 2020 @ 16:41
« Qui se souvient des hommes » un livre prete, jamais revenu…
J avais beaucoup aime…il y a longtemps..
On n oublie jamais un livre aime..
C est ça l eternite….
Pascal
16 juin 2020 @ 09:50
Quelqu’un avait mis une affiche au dessus de la porte de sa bibliothèque :
» Un livre prêté est un ami perdu » …
Gérard St-Louis
15 juin 2020 @ 16:49
Je sais que c’est un personnage controversé en France mais j’avais bien aimé son oeuvre Antoine de Tounens, Roi de Patagonie…je rêve d’y aller un jour
Pascal
16 juin 2020 @ 09:53
Il est probablement controversé en France parce que son livre » Le camp des Saints » est surtout une critique contre les bassesses , la veulerie et la déliquescence de la société française .
Il a appuyé là où ça faisait mal et quand le sage montre la lune l’imbécile regarde son doigt .
Comme il l’a dit lui même l’immigration n’était pas un problème quand il a écrit ce livre .
Aujourd’hui nous voyons chaque jour hélas ce qu’il avait de prophétique .
Hervé J. VOLTO
15 juin 2020 @ 17:28
La disparition de Jean Raspail est une perte immense, pour tous les Royalistes Français. Il était déjà fatigué. L’année dernière, lorsque les Editions Via Romana lui ont demandé AVEC INSISTANCE d’écrire un nouveau livre du la Royauté, il déclara être fatigué : mais homme de devoir, il accepta de rééditer son livre LE ROI AU DELA DE LA MER sous forme augmenté et appe LE ROI EST MORT VIVE LE ROI.
De lui, j’avai déjà lu « Sire », « Le Camp des Saints », « Le Roi Au-delà de la Mer » ! : quelle lucidité à la fois sur le passé et sur le présent !!! « Le Camp des Saints » a près de 50 ans, époque où on était encore chez nous : dans ce roman, tout y est : les « collabos » (Église comprise hélas), aveuglement généralisé (on dirait du « Castano-Macron » ! mais pourquoi avait-il choisi de mettre en scène des Indous au lieu d’Africains ? Quant à « Sire » comment peut-on être encore républicain quand on lit le récit du saccage de la Basilique St. Denis ?
La Charte de Fontevarult https://www.sylmpedia.fr/index.php/Charte_de_Fontevrault , fondèe en 1988 apr Alain TEXIER, CJA, lui-même du CER, Charte de Fontevault que j’ai eu l’honneur de présider de 1991 à 1994 et que j’ai limmense privilège de représenter en Italie, m’a permi d’éditer 4 articles sur LE ROI ET MORT, VIVE LE ROI, que Jean Raspail a déclaré être SON LIVRE TESTAMENT, voulant rendre hommage à ce grand homme et à ce grand Royaliste :
1. Jean Raspail réédite « Le Roi au-delà de la mer ». Un signe….
https://chartedefontevraultprovidentialisme.wordpress.com/2019/10/14/jean-raspail-reedite-le-roi-au-dela-de-la-mer-un-signe/
2. Le Roi au-delà de l’amer – Raspail en Majesté
https://chartedefontevraultprovidentialisme.wordpress.com/2019/11/07/le-roi-au-dela-de-lamer-raspail-en-majeste/
3. LE ROI EST MORT, VIVE LE ROI ! – retour sur Jean Raspail
https://chartedefontevraultprovidentialisme.wordpress.com/2019/11/01/le-roi-est-mort-vive-le-roi-retour-sur-jean-raspail/
4. Hervé Volto. Le principe du roi caché.
https://chartedefontevraultprovidentialisme.wordpress.com/2019/12/26/herve-volto-le-principe-du-roi-cache/
Dans l’oeuvre de Jean Raspail, LE ROI EST MORT, VIVE LE ROI, ouvrage séduisant au contour de tous Royaliste, qui ne peut qu’espérer et recréer à son tour ce que pourrait accomplir le souverain combattant, le souverain est en marche vers son trône. Le principe du livre est cependant de l’ordre du retour. Raspail s’adresse aux Princes de France dans un roman lettre-ouverte, mais son Prince est fictif. Le quel est-il ? Nous n’en savons rien. LOUIS, JEAN, HENRI ? celà a peu d’importance. Le Prince concerve son panache, il s’éloigne de tout compromission -même avec son propre milieu- prend le large pour se faire désirer, rendre sa présence indispensable par l’absence.
Evidemment, quelle autre destination Raspail pouvait-il choiri que l’Ecosse ? Son Prince marche dans les traces de Bonny Prince Charly, Charles Spencer Stuart. Raspail connaît et développe l’histoire de la Duchesse de Berry qui, en 1832, essaya de reconquérir le trône de son fils alors agé à peine de dix ans avec panache et bravoure. Elle échoua, mais la cause n’était pas perdue d’avance, tout comme celle de Charles Stuart ne le fut pas. Ils se donnèrent les moyens de vaincre, trempèrent leurs mains dans des coffres d’or, du sang frais et l’encre de missives secrètes.
Le ceoru du livre de Jean Rsapail est le B.A. BA du Royalisme : la Grâce Divine qui fait les Rois de France échappe au pouvoir des hommes, elle ne peut être interrompue et elle est éternellement transmissible à ceux que Dieu a choisi. On peut décapiter les Rois, les exiler, les oublier, la Grâce Divine court toujours, comme un torrent impétueux dont les effets s’accumulent.
-LE ROI EST MORT VIVE LE ROI ! Il y a toujours un dsecendant Royal quelque part.
Jean Raspail, dans son livre Testament, semble nous exposer LE PRINCIPE DU ROI CACHE : il faut savoir lire entre les lignes ! Et LE ROI EST MORT, VIVE LE ROI, c’est l’Appel dun homme libre, Jean Raspail lui-même, au Roi, qui retentit ici à loreille dun Prétendant qui oserait enfin crânement se déclarer le premier et esquisser un geste pour tirer du néant le principe royal par cette grâce divine qui fit les Rois de France, et qui échappera toujours au pouvoir des hommes. Il suffirait pour cela dun peu de mémoire historique, dun peu de courage, dun peu de fierté, d’amour-propre, le tout chapeauté par un certain goût pour la belle attitude.
Auteur Natif de Chemillé en 1925, Jean Raspail est l’un des plus célèbres de nos écrivains et explorateurs. Auteur mythique du CAMPS DES SAINTS, il revisite idans LE ROI EST MORT, VIVE LE ROI ! sa foi Royaliste à laune de l’histoire de France et des « prétendants endormis » au Trône. Un manifeste ultime et décapant !
Jean Raspail, LE ROI EST MORT, VIVE LE ROI ! – Le roi au-delà de la mer (Via Romana)
luigi
16 juin 2020 @ 16:59
@ Volto et Cie : pourriez-vous faire votre pub perso ailleurs que sur un forum que j’aime lire ? ça devient gonflant vos récits au kilomètre, sur du vent, pour ne pas dire autre chose.
Hervé J. VOLTO
15 juin 2020 @ 17:35
Jean Raspail, LE ROI EST MORT, VIVE LE ROI (Via Romana)
http://via-romana.fr/litterature/337-le-roi-est-mort-vive-le-roi–9782372711302.html
Teresa2424
15 juin 2020 @ 18:20
ORO por él y familiares
Baboula
15 juin 2020 @ 18:36
J’ai été terrorisée lorsque j’ai lu le « Camp des saints« Jean Raspail n’avait pas tort ,mais avait-il raison ?????
Catoneo
15 juin 2020 @ 21:37
« Il est rare que les mouvements de foule spontanés ne soient pas, en fait, plus ou moins manipulés. Et l’on imagine aussitôt une sorte de chef d’orchestre tout-puissant, grand manipulateur en chef tirant sur des milliers de ficelles dans tous les pays du monde et secondé par des solistes de génie. Il semblerait que rien n’est plus faux. Dans ce monde en proie au désordre de l’esprit, certains parmi les plus intelligents, généreux ou pernicieux, s’agitent spontanément. C’est leur façon à eux de combattre le doute et de s’échapper d’une condition humaine dont ils refusent l’équilibre séculaire. »
(Jean Raspail dans Le Camp des Saints)
On dirait un commentaire récent sur les dernières manifestations de la cause noire. L’idée n’a pas pris une ride. Jean Raspail était un prophète… de malheur.
Antoine
16 juin 2020 @ 09:49
De malheur, je ne pense pas. Prophète, sans doute. Surtout lucide, voyant juste et loin, l’inverse de nos gouvernants actuels.
Trianon
16 juin 2020 @ 12:46
oui, voila, vous avez tout résumé!
Gauthier
17 juin 2020 @ 21:20
Certains commentaires ici lui reprochent d’éructer. Comme si la bien-pensance n’éructait pas également, et d’ailleurs ne va-t-elle pas jusqu’à suinter?
HRC
16 juin 2020 @ 12:07
Marie Claude, Pierre Yves, Gatienne, Cosmo et Jean Pierre, vous exprimez chacun un peu ou beaucoup de mon opinion sur Jean Raspail.
Merci à vous.
Karabakh
16 juin 2020 @ 13:55
Jean Raspail était un marin, un explorateur, un humaniste, un journaliste, un catholique et un monarchiste convaincu… et puis aussi un xénophobe patenté. Ses positions sur le grand remplacement sont intéressantes pour leurs préventions mais elles démontrent ouvertement l’esprit qui animait cet homme.
Pour autant, il était visionnaire car les hordes qu’il prédisait, sont belles et bien là. Sans doute pas pour l’entièreté des tenants que Raspail imaginait mais elles sont là.
L’hagiographie de Jean Raspail faite par Jean d’Orléans ne me surprend pas beaucoup mais dans le contexte actuel, elle heurtera certaines foules. Ce n’est pas le bon moyen pour fédérer…
Gérard
16 juin 2020 @ 16:32
On voit des manipulations à travers ces statues européennes badigeonnées un peu partout par des mains d’ignorants comme si ça pouvait compenser d’une manière ou d’une autre l’horrible meurtre public d’un noir américain. On s’en prend maintenant à Colbert pour le Code noir qui n’est pas son œuvre mais celle de son fils le marquis de Seignelay et qui est un progrès dans la cause des Noirs puisqu’il est spécialement établi pour les esclaves des Amériques françaises et les reconnaît comme des d’êtres humains et non des objets et qui peuvent changer de maître ce que les serfs même n’avaient pu faire.
HRC
16 juin 2020 @ 18:07
Je viens de regarder une vidéo du Figaro, Sylvain Tesson à propos de Jean Raspail.
Il y parle par choix du grand voyageur Amérique Latine, et écarte « le camp des saints » , alors qu’ici, c’est l’inverse.
HRC
17 juin 2020 @ 09:30
J’ai eu un bouquin de la série Pikkendorf, en bibliothèque municipale, et je l’ai reposé. Des clichés ambulants, même si c’est bien écrit.
HRC
17 juin 2020 @ 12:45
Les clichés romantiques classiques de l’homme qui se sacrifie pour une cause perdue, si on préfère.
Hervé J. VOLTO
16 juin 2020 @ 19:54
Tout à fait d’accord avec Antoine.
Guy Coquille
16 juin 2020 @ 21:15
Jean Raspail était royaliste, il était aussi un imprécateur face à la bassesse de notre temps, il avait vu arriver l’immigration-invasion et fustigé ceux qui refusent de la juger telle. Il était aussi un écrivain aristocratique, qui mettait au pinacle ce qu’il appelait l' »attitude », c’est-à-dire le respect de soi, la tenue, la retenue même, des vertus secondes qui permettent de rester digne contre les embûches de la vie. Je l’ai rencontré en une dizaine d’occasions et, bien qu’il fût d’un naturel pessimiste, il savait aussi se montrer drôle. Il va beaucoup nous manquer.
Hervé J. VOLTO
18 juin 2020 @ 11:25
Etre Royaliste, EN FRANCE, c’est ne pas être de ceux qui nous entourent, sans Foi et sans tripes: c’est vivre au contraire comme dans ces temps Chevaleresques où les destins se forgeaient et où la Noblesse était souvent par le sang versé. C’est d’être de cette Chevalerie où la loyauté et l’amitié sont récompensées et non trahies. C’est une vie d’aventure et de dévouement. C’est aussi le panache, savoir SERVIR, incarner l’insolence, l’indépendance d’esprit, la rupture avec une pensée imposée. C’est alors la beauté du geste gratuit, la confiance dans le bien et la haine de la médiocrité. C’est la joie de l’âme.
JEAN RASPAIL incarnait tout celà…
Abbastanza sintetico cosi ?
Pascal🍄
18 juin 2020 @ 11:51
Je vous comprend où à peu près mais je dois être un des seuls ici tant les autres sont avant tout préoccupés de ne pas offenser la bienpensace.
Je suis entièrement, farouchement t ,d’accord avec vos trois dernières phrase.
Incarner l’insolence , l’indépendance d’esprit ,la rupture avec une pensée imposée (celle-là même dont une écrasante majorité de nos contemporains ont tant de mal à se défaire ) , La beauté du geste gratuit c’est tout cela qu’il incarnait pour moi .
Il a été parfois comparé à don Quichotte et je l’approuve et l’admire pour cela.
Il ne nous restera que Philippe de Villliers et son frère le général…
Ghighi
18 juin 2020 @ 12:45
Il est parti rejoindre sa délicieuse Iliette disparue il y a quelques années.
R.I.P.