La duchesse douairière de Devonshire est décédée à l’âge de 94 ans. La duchesse née Deborah Mitford faisait partie de ce que l’on appela le groupe des six soeurs Mitford (Deborah, Nancy, Unity, Diana, Pamela et Decca) qui centrèrent les feux de l’actualité sur leurs vies et mariages.
La fille du baron Redesdale épousa en 1941 le 11ème duc de Devonshire et devint la châtelaine de Chatsworth.
A l’annonce de son décès, le prince de Galles a émis un communiqué présentant ses condoléances et mettant en exergue toute l’admiration et l’affection qu’il a toujours eues pour la défunte.
La duchesse douairière de Devonshire a publié plusieurs ouvrages notamment sur le fait qu’elle ait dû quitter son tant aimé château de Chatsworth pour y laisser logiquement place à son fils et à a belle-fille. Des livres toujours saupoudrés d’un parfait humour britannique. (Merci à Quentin et Actarus)
June
25 septembre 2014 @ 06:54
J’ai adoré ses livres !
RIP Madame .
Azilis
25 septembre 2014 @ 07:44
la Duchesse déménage, plein d’humour. Toutes mes condoléances à sa famille
Azillis
louismarie
25 septembre 2014 @ 08:32
aimable portrait , mais parfois d’une imprécision donnant lieu à mauvaise interprétation…
elle n’a épousé le duc de Devonshire en 1941, mais le frère du futur duc qui, mort en Birmanie en service commandé, a fait de son mari l’héritier du duché
par ailleurs, elle n’a pas quitté « contrainte » le domaine de Chatsworth, mais s’est installée tout proche …..
Danielle
25 septembre 2014 @ 08:33
Quelle classe !!
94 ans est un bel âge pour mourir.
val
25 septembre 2014 @ 12:14
Danielle ,
Non pas encore grand mère va avoir 94 ans en décembre j’aimerai la garder encore allez 10 ans .
Bonne journée,
Val
Arielle
25 septembre 2014 @ 08:43
Paix à son âme. J’ai toujours trouvé les soeurs Mitford détestables d’arrogance aristocratique. Absolument détestables. A commencer par celle qui se disait communiste et qui vivait aux Etats-Unis, sans oublier son horrible soeur qui adorait Hitler, et les autres avec leurs caprices. Toutes horribles.
Claude-Patricia
25 septembre 2014 @ 09:46
J’espère que j’aurai l’occasion de les lires!! Ce doit être passionnant. J’aime beaucoup les autobiographies, elles livrent l’âme d’un être, et le rendent plus proche des lecteurs.
A ne pas confondre avec les biographies, qui peuvent parfois être contradictoires.
Philippe gain d'enquin
25 septembre 2014 @ 10:36
Une vraie grande dame!
Cosmo
25 septembre 2014 @ 12:02
La moins extravagante mais probablement la plus sympathique des soeurs Mitford. Sa vie, non exempte de difficultés, fut bien remplie. Et c’est à elle que les Devonshire doivent d’avoir pu garder leur énorme patrimoine et de pouvoir le transmettre aux générations futures.
COLETTE C.
25 septembre 2014 @ 12:02
Les célèbres sœurs Mitford.
La duchesse avait un beau visage.
Jean Pierre
25 septembre 2014 @ 13:49
Ces filles Mitford étaient quand même toutes un peu bizarre.
Gibbs
25 septembre 2014 @ 15:21
Elles avaient quand même un frère !
Origines
La famille Mitford a ses origines dans le Northumberland à l’époque de la conquête normande. La lignée principale possède les demeures de Mitford Castle, Mitford Old Manor House et, depuis 1828, Mitford Hall. Plusieurs Mitford furent shérifs du Northumberland. Une branche cadette, propriétaire de Newton Park, dans le Northumberland, et d’Exbury House, dans le Hampshire, fut élevée à la pairie avec le titre de baron Redesdale.
Les « sœurs Mitford »
Pierres tombales de Nancy, Unity et Diana Mitford, cimetière de Swinbrook, Oxfordshire.
Les six sœurs Mitford sont les filles de David Ogilvy Freeman-Mitford, deuxième baron Redesdale, et de Sydney Bowles, mariés le 6 février 1904. Sydney Bowles était la fille de Thomas Gibson Bowles, fondateur des magazines The Lady et Vanity Fair. Les sœurs Mitford n’eurent qu’un frère, Thomas. Tous les sept portaient le qualificatif de « Honorable ».
Nancy (1904-1973) fut une romancière à succès qui publia À la poursuite de l’amour et L’Amour dans un climat froid. Elle se passionna ensuite pour l’écriture de biographies. Elle vécut à Paris et à Versailles (rue d’Artois) et éprouva un amour passionné pour Gaston Palewski jusqu’à son décès1.
Pamela (1907-1994) défendit avec vigueur la cause des animaux. Elle mena une vie beaucoup plus paisible que ses sœurs. Sa seule extravagance fut de se marier en noir.
Thomas (1909-1945), le seul fils, mourut durant la Seconde Guerre mondiale.
Diana (1910-2003) se maria en premières noces avec Bryan Guinness, deuxième baron Moyne et héritier des brasseries Guinness, et en secondes noces avec Sir Oswald Mosley, militant fasciste britannique. Elle milita avec lui et tenta un rapprochement entre le mouvement de son mari et Hitler, qu’elle rencontra à de nombreuses reprises. Elle eut deux fils de chacun de ses époux.
Unity (1914-1948), la quatrième des sœurs, était fascinée par la discipline militaire. Elle s’engagea dans le Parti nazi et devint une adoratrice d’Hitler, qu’elle chercha longtemps à rencontrer et dont elle devint une amie. Elle ne supporta pas la déclaration de guerre entre l’Allemagne nazie et l’Angleterre et tenta de se suicider. Elle garda alors une balle dans la tête qui causa sa mort quelques années plus tard.
Jessica (1917-1996) s’engagea au Parti communiste puis rejoignit l’Espagne pour participer à la lutte des Républicains contre les forces de Franco. Elle épousa son cousin Esmond Romilly, neveu de Winston Churchill, qui mourut abattu par l’aviation allemande au-dessus de la mer du Nord, en 1941. Elle se remaria aux États-Unis avec un syndicaliste américain, avec lequel elle défendit la cause des Noirs. Elle écrivit plus tard un best-seller, The American Way of Death, dénonçant les pratiques des pompes funèbres. Cet ouvrage lui permit de devenir une journaliste d’investigation pour la presse américaine.
Deborah (1920-2014) épousa en 1941 Lord Andrew Cavendish (1920-2004), duc de Devonshire, neveu du Premier ministre Harold Macmillan et petit-fils de Victor Cavendish, gouverneur général du Canada. Elle était la propriétaire du château de Chatsworth House, dans le Derbyshire.
On cite souvent le jugement lapidaire de lord Redesdale sur sa progéniture : « Je suis normal, ma femme est normale, mais mes filles sont toutes plus folles les unes que les autres ».
Francine du Canada
25 septembre 2014 @ 16:39
Merci à Régine, Quentin et Actarus pour cet article et ces photos. Condoléances à la famille de la duchesse de Devonshire; elle était superbe à 94 ans.
Que dire sinon qu’elle a été moins populaire que sa prédécesseure : Georgiana Cavendish (d’où Diana Spencer et aussi Sarah Ferguson par sa fille illégitime Eliza). FdC
Philippe
26 septembre 2014 @ 04:55
Bonjour FdC,
Je n’interviens plus jamais sur N&R, mais là je prends quand même la peine
de relever une erreur dans votre propos :
Contrairement à ce que vous affirmez, Diana Spencer n’était pas une descendante de Georgiana Spencer/Cavendish.
Elle n’était que sa petite-nièce. A la cinquième génération.
Bien à vous.
Francine du Canada
26 septembre 2014 @ 13:38
Bonjour Philippe, c’est un plaisir de vous lire à nouveau; je me suis souvent demandé ce qu’il advenait de vous et pourquoi vous nous aviez quitté. Nul doute que vous eussiez raison concernant Diana; je ne suis définitivement pas une pro en généalogie. Je voulais seulement relever le fait que dans cette famille de Cavendish, il y avait Diana et Sarah. Amitiés, FdC
Philippe
27 septembre 2014 @ 11:01
Chère FdC.
Pour vous répondre, je ne vous ai pas vraiment quittés puisque,
et comme vous le voyez, tout en étant plus là, je suis quand même
un peu là … :)
Amitiés, et très bonne fin de semaine.
Francine du Canada
30 septembre 2014 @ 17:23
Message reçu Philippe ;-))) FdC
Guyard
25 septembre 2014 @ 18:38
Quelques éléments généalogiques http://geneanjou.blog.lemonde.fr/2014/09/24/deborah-mitford-duchesse-de-devonshire-1920-2014/