Décès à l’âge de 87 ans à Madrid de don Leandro de Bourbon, fils du roi Alphonse XIII et de Carmen Moragas. Le roi entretint une relation sentimentale de 1916 à 1931, date de son départ en exil avec la jeune actrice avec qui il eut deux enfants Maria Teresa et Leandro.
Carmen Moragas décéda en 1936. Après la Guerre civile, les enfants furent pris en charge par un proche du roi Alphonse XIII qui finança leurs études et leur éducation. A la mort du roi, Leandro reçut sa part d’héritage en tant que fils du souverain.
Bien qu’il n’ait jamais porté le titre d’infant, Leandro de Bourbon a été pleinement reconnu par la justice comme fils du roi Alphonse XIII. Il a entretenu des relations éparses avec la famille royale jusqu’à ce qu’il écrive un ouvrage intitulé « Le bâtard royal ». Leandro de Bourbon sera inhumé au cimetière de la Almudena à Madrid.
Patricia
18 juin 2016 @ 10:41
Triste destin. Dans son malheur, il a quand même eu la chance d’être reconnu comme fils de souverain. C’est peut-être l’essentiel : la reconnaissance. Ensuite, les honneurs ne sont qu’accessoires.
A-t-il eu ensuite une vie plus sereine et équilibrée ? Qu’est devenue sa soeur ?
cyril-83
18 juin 2016 @ 15:21
La sœur de Leandro de Borbón Ruiz, María Teresa Ruiz Moragas, née en 1925, est décédée en 1965. Elle avait conservé le nom de sa mère, l’actrice Carmen Ruiz Moragas, et don Leandro fut autorisé à adopter le nom de la famille royale le 21 mai 2003. Il n’a cependant jamais été reconnu comme infant ni porté le prédicat d’altesse royale, ce qui lui ferme les portes du panthéon des rois d’Espagne, au palais de l’Escurial, au profit du cimetière de l’église de l’Almudena, face au palais royal de Madrid.
Régine
18 juin 2016 @ 16:34
Don Leandro sera enterré au cimetière de l’Almudena qui n’est pas vraiment proche géographiquement de l’église de l’Almudena
Gérard
18 juin 2016 @ 16:37
Laquelle est aujourd’hui chers amis la cathédrale.
cyril-83
18 juin 2016 @ 19:52
Effectivement, Régine et Gérard ! Merci pour les précisions.
Le cimetière de l’Almudena se trouve dans le quartier des arènes, un peu plus loin même, donc assez éloigné à pied du palais d’Orient et de la cathédrale de l’Almudena, mais pas si loin en ligne droite à vol d’oiseau par la Gran Vía.
Cela dit, cette fameuse cathédrale n’est pas, loin s’en fait, une réussite ni la plus belle des églises de Madrid…
Nemausus
18 juin 2016 @ 17:51
pour être infant et Altesse Royale, il faut être un enfant légitime issu d’un mariage….ce n’est pas parce que la justice reconnait la filiation qu’elle peut donner les mêmes droits à un enfant naturel qu’à un enfant légitime en matière de titres d’autant plus qu’il s’agit d’une prérogative du souverain, de titrer, et non du juge !
Patricia
18 juin 2016 @ 18:00
Merci à vous. Malheureusement, je crains que ce ne soit une mauvaise habitude chez les Bourbon d’avoir des relations extraconjugales, sauf peut-être, ce cher Louis XVI.
ML
18 juin 2016 @ 17:06
Il y a ,tout de même ,pire comme destin .
Philibert
18 juin 2016 @ 11:51
C’est étonnant qu’un bâtard de roi, non seulement ait été reconnu au XXème siècle, mais porte même le nom de famille du roi.
Existe-t-il un autre cas semblable au cours de ces 200 dernières années ?
Philibert
18 juin 2016 @ 12:10
Je suis allé à la recherche d’autres renseignements et j’ai trouvé ceci :
* pour répondre à Patricia : la soeur de Leandro de Bourbon est morte en 1965.
* outre Maria Teresa et Leandro, Alphonse XIII a eu deux autres enfants naturels, nés en 1905 et 1916.
* il a eu aussi sept enfants légitimes, dont le sixième était le comte de Barcelone, père du roi Juan-Carlos.
* le « défunt du jour » est né sous le nom de Leandro Alfonso Ruiz Moragas (du nom de sa mère) et n’a pu s’appeler « de Bourbon » que grâce à une décision de justice de 2003.
* il était le dernier enfant vivant d’Alphonse XIII depuis 2005 ; il était aussi le plus jeune.
Patricia
18 juin 2016 @ 18:14
Merci beaucoup, vous êtes plus courageux que moi. Le comte de Barcelonne a été très chanceux pour être héritier (à vie cela dit) alors qu’il n’était que le sixième enfant. Le roi Juan Carlos a finalement été le grand gagnant de la famille alors que, si je me souviens bien, Franco a aussi hésité avec le père de Louis de Bourbon. Tout ceci est bien fragile, je trouve comme héritage.
Sylvia2
19 juin 2016 @ 09:41
Franco n’a pas hésité entre Juan Carlos et Alfonso de Borbon. Que sa femme Carmen Polo, la dame aux perles ait manigancé pour que sa petite fille devienne reine, là oui!. Sinon Don Leandro etait « accepté » justice oblige. Mais n’a jamais été invité par la famille royale. Il n’était présent à aucun mariage. Il en avait d’ailleurs une forte rancoeur. Malgré cela il était un fidèle défenseur de la monarchie espagnole.
framboiz 07
19 juin 2016 @ 23:20
Bien sur , c’était son intérêt ! Il n’allait pas être pour les partis de gauche & extrême -gauche !
patricio
18 juin 2016 @ 12:16
jusqu’en 2003 il etait Luis Alfonso Ruiz Ruiz Moragas, et seulement à partir de cette date la justice le reconnu comme fils né hors mariage du roi Don Alfonso XIII.
a de cette date il fut appélé Leandro de Borbon, mais sans le titre d’Infante de España, ni d’ Altesse Royale.
il a eu 7 enfants de ses 2 mariages
l’existance de Leandro fut « découverte en 1984 lorsque le británique Gerard Noël, parla de « l’autre famille d’Alfonso XIII »
Leandro publia en 2002, sous le nom de Leandro Ruiz Moragas, ses mémoires , El Bastardo Real.(le batard royal)
Je ne pense pas, bien que la famille royale est accepté que Leandro porte le nom de Borbon, que les relations entre eux étaient excelentes.
amitiés
patricio
kalistéa
18 juin 2016 @ 18:15
Je ne sais pas les autres membres de la famille ,mais le comte de Barcelone ne disait jamais que « mi hermano Leandro »,en parlant de lui.
Gibbs
19 juin 2016 @ 12:47
Merci Patricio.
Amitiés
Gibbs
18 juin 2016 @ 12:25
Albert II de Belgique serait bien inspiré de faire de même lui le grand croyant !
Messieurs : assumez vos actes.
Jean Pierre
18 juin 2016 @ 16:51
Ce sont les juges qui ont reconnu la filiation, pas le père, mort et enterré depuis longtemps.
aubert
18 juin 2016 @ 18:55
Vous avez d’autant plus raison que lors de l’accomplissement de ces actes, mesdames en ignorent totalement les conséquences !
Mesdames, qui couchent avec un roi qui n’est pas leur mari est en effet une pauvre petite oie blanche innocente.
Bambina
18 juin 2016 @ 22:13
Désirer une personne ne veut pas dire désirer lui faire un enfant !!! L’acte sexuel se décide à deux, il en va de même pour l’arrivée d’un enfant. Le reste est une affaire d’honnêteté et de confiance mutuelle.
Gibbs
19 juin 2016 @ 12:48
Merci Jean Pierre et Bambina.
Muscate
18 juin 2016 @ 12:51
Un visage spécial que j’apprécie.
Je lui souhaite la Paix.
Mary
18 juin 2016 @ 12:57
87 ans,c’est bien. A-t-il des enfants?
Marcel
18 juin 2016 @ 13:00
En Juin 1952 , il a épousé Maria del Rosario Vidal et Barnola (1928-1991), avec qui il a eu six enfants et 11 petits – enfants:
Maria Cristina de Borbon y Vidal ( 27 de Mars de 1953 ), marié à José Manuel Tejón Borrajo (1951), avec qui il a eu trois enfants:
John Badger et Bourbon (1977)
Javier Badger et Bourbon (1981)
Maria del Pilar Badger et Bourbon (1984)
Javier Alfonso de Borbon y Vidal ( Décembre à Janvier de 1955 ), marié à Maria Teresa de Santiago (1955), sans enfant.
Blanca Maria de Borbon y Vidal ( 8 Août de 1956 ). 3e finaliste Acorralados 2011: Aventure dans les bois , a été marié à Jesus Maria Mateos et Morillo, avec qui il a eu un fils:
Pablo Mateos et Bourbon (2000)
Eduardo Leandro de Borbon y Vidal ( 1956 ), a été marié à Rosa Maria Garde, avec qui il a eu deux enfants, divorcée et remariée avec Ana Espinosa de los Monteros.
Almudena Julia de Borbon y Garde (1985)
Eduardo de Borbon y Garde (1992)
Luisa Maria de Borbon y Vidal ( 1958 – 1961 ), est décédé à l’ âge de 3 ans.
Maria de las Mercedes de Borbon y Vidal ( 4 Novembre de 1960 ), mariée avec Luis Maria Sautu Apellániz, avec qui il a eu cinq enfants.
Elena et Cristina Sautu Bourbon (1989)
Isabel Sautu et Bourbon (1991)
Luis Alfonso Sautu et Bourbon (1993)
Maria de las Mercedes Sautu et Bourbon (1995)
Carlos David Sautu et Bourbon (1997)
Le couple a divorcé en l’année 1981 .
Le 13 Juillet de 1982 , il a épousé Maria de la Concepcion de Mora et Ruiz (1940), avec qui il a eu un fils:
Leandro Juillet Bourbon et Mora (1973), marié à Belén García Madrid, sans enfant.
D’ autres enfants de Alfonso XIII et Carmen Ruiz Moragas
Outre Leandro, Carmen Ruiz Moragas avait une autre fille du roi Alfonso XIII, María Teresa Ruiz Moragas ( Florence 6 Juin 1925 – Ibid 1965). Il épousa à Madrid (26 Octobre 1957) Arnoldo Bürgisser Hufenus (1.9.1927 Florence -12.12.1993 Florence).(fils de Luis Burgisser et Florence Hufenus) d’où Leandro (25.9.1958 Florence – 10.9.2010 Florence) x 216.97. à Nerfs Maria Sancristoforo Cattaneo della Volta (13.10.1961 Gênes) d’où Christopher (29.10.99 Florence) et Téa (8.10.2001 Florence) et Carmen Bürgisser (15.10.1959 Florence) x 15.10.88 Florence Comte Antonio (15.1.51 Florence) fils de Peter Mazzarossa Devincenzi Prini Aulla Marquis Mazzarossa Devincenzi et Carla Placidi) d’où Maria (3.4.90 Pise) Lucrezia (17.7.91 Pise) et Giuseppe (11.1.95 Pise).
Patricia
18 juin 2016 @ 18:09
Wahou, vous êtes vraiment un spécialiste. Félicitations !
Philibert
18 juin 2016 @ 20:26
Leandro Juillet Bourbon et Mora (1973), enfant adultérin, est donc né neuf ans avant le mariage de ses parents.
Le « défunt du jour » a donc bien fait de rester relativement discret et aurait dû s’abstenir d’écrire « Un bâtard royal »…
Marcel
18 juin 2016 @ 13:04
Maria Sancristoforo Cattaneo della Volta (13.10.1961 Gênes) fille de Maria Sancristoforo Schiafino et Simonetta Cattaneo della Volta
Pierre-Yves
18 juin 2016 @ 13:36
J’ignorais son existence. Décidément, Il y a d’une part les familles royales officielles qui sont dans la lumière et de l’autre, les familles parallèles ou moins cachées, avec dans cette catégorie des cas plus favorisés que d’autres, ce qui semble être le cas de cet homme.
kalistéa
18 juin 2016 @ 15:49
Où l’on voit que le roi Juan -Carlos a de qui tenir , en admettant que ce soit vrai , qu’il eût de nombreuses histoires d’amour depuis son mariage.
Vous trouvez que c’est un triste Destin qu’être fils reconnu d’un roi , Pourquoi donc , Patricia?
Patricia
18 juin 2016 @ 18:05
En effet, tout dépend de la suite mais apparemment, il ne l’a pas bien vécu pour écrire un livre intitulé « Le batârd royal ».
Kalistéa, je ne sais pas si vous avez vu mais dans l’article sur le Grand duc Jean et la grande duchesse héritière Stéphanie, je me demande pourquoi vous parlez d »‘un bébé qui serait petit ».
En attendant votre explication, je vous souhaite un excellent week-end.
Christian
20 juin 2016 @ 01:38
Apparemment vous n’avez pas lu ce livre car Leandro y indiqué être assez satisfait de son sort et apprécier ses relations avec la famille royale espagnole.
Patricia
18 juin 2016 @ 18:15
Oui, en fait je viens de voir votre réponse. Merci
Jean Pierre
18 juin 2016 @ 16:39
Une autre maitresse d’Alfonso XIII fût Mélanie de Vilmorin, la mere de Louise.
Roger, un des freres de Louise serait le fils du roi d’Espagne.
Terriblement snob.
Alors qu’elle était trés affectée par un deuil, Alfonso XIII lui demanda : « dites moi, que puis je faire pour vous ? ». Elle répondit « sire, tutoyez-moi ! ».
Patricia
18 juin 2016 @ 18:02
Comme dans les film américains. Les traductions passent au tutoiement après le passage dans un lit….Là, elle a un peu anticipé
Cosmo
20 juin 2016 @ 13:37
Patricia,
Le fait d’être tutoyé par le roi est un honneur réservé uniquement à sa famille, à ses amis, aux membres de l’ordre de la Toison d’Or et à la plus haute aristocratie. D’où la demande de Madame de Vilmorin…
Cordialement
Cosmo
Annmaule
18 juin 2016 @ 18:26
Quel joli mot jean pierre..
Et que cet homme est beau, au style tres etudie…qu a t il fait dans sa vie?
Qu il repose en paix.
JAusten
18 juin 2016 @ 18:33
En tout cas selon certaines sources, les deux Vilmorin (mère Marie Mélanie de Gaufridy de Dortan ) sont considérés enfants de AXIII. Ensuite il y a eu l’épisode Béatrice de Battenberg puis Beatrice Noon (un enfant) et Carmen (deux enfants)
alain Golliot
18 juin 2016 @ 19:13
Il a même été dit que la Chère Louise aurait volé l’amant de maman, et que cela aurait envenimé leurs rapports… mais Mélanie était vilaine et j’adore Louise… aussi ne puis être objectif
*Gustave de Montréal
18 juin 2016 @ 16:59
Il était donc le demi-frère du comte de Barcelone.
jo de st vic
18 juin 2016 @ 17:08
Ne cherchons pas trop les « autres » enfants de nos divers présidents de la république…on trouverait…et pas que Mazarine
Cosmo
18 juin 2016 @ 17:16
Il n’y avait aucune raison pour que don Leandro de Bourbon soit infant et altesse royale. Sa naissance est illégitime et donc le disqualifie pour ces titres, à moins que chez les Bourbons d’Espagne le fait d’être né d’amours irrégulières ne présente aucun problème pour succéder. La justice espagnole a reconnu la filiation de don Leandro, sans coup férir, en 2003, mais Alphonse XIII étant décédé en 1941, s’il a eu sa part d’héritage, cela devrait vouloir dire qu’il avait été reconnu avant.
cyril-83
18 juin 2016 @ 20:01
Certains semblent s’étonner de l’existence de maîtresses royales et d’enfants illégitimes… C’est pourtant un phénomène aussi ancien que l’être humain…
Et les monarques contemporains n’ont fait que suivre le chemin de leurs prédécesseurs jusqu’aux empereurs romains et aux rois de l’Antiquité grecque !
Il n’est d’ailleurs nul « besoin » d’être de sang royal pour forniquer et créer des discordes familiales inextricables…
Leonor
18 juin 2016 @ 21:31
Je me souviens avoir lu une interview de Don Leandro, je ne vois pas où ç’aurait été ailleurs que ds Pdv.
Il y disait en substance – je cite de mémoire – être parfaitement satisfait de son sort. D’abord parce qu’il avait été reconnu comme un Bourbon – et qui en douterait, ajoutait-il avec humour, vu son appendice nasal – . Ensuite parce qu’il était en excellents termes avec la famille royale, dans laquelle il était appelé » Oncle Leandro », en espagnol bien sûr.
J’espère que ma mémoire ne me joue pas des tours.
Leonor
18 juin 2016 @ 21:31
Cheveux, moustache et barbe aidant, c’est Henri IV .
Albane
18 juin 2016 @ 21:58
C’est triste d’apprendre l’existence de quelqu’un lors de l’annonce de la mort de celui-ci.
Caroline
18 juin 2016 @ 22:40
Les membres de la famille royale d’ Espqgne seraient-ils présents aux funérailles de leur parent Leandro de Bourbon?
Merci pour cet article intéressant!
Severina
21 juin 2016 @ 08:08
La famille royale, don Juan Carlos et doña Sofia et le roi Felipe avec la reine, ont envoyé une couronne: vu en Getty images.
Sigismond
19 juin 2016 @ 11:22
Je me demande si ce Leandro considérait Leon Shafferman comme son neveu…
« Leon Shafferman changed his name to Alfonso de Bourbon in 1968. Morris Shafferman, Alfonso’s father, was also an eccentric who changed his name to Patrick Stewart. Alfonso’s kinfolk came from Egypt and he was born in the south of Switzerland » :
https://www.flickr.com/photos/ppnh/sets/72157628991569973/
Gérard
19 juin 2016 @ 21:50
Je complète ce qu’a écrit Marcel à propos de la sœur de Leandro.
Anna María Teresa de Borbón y Ruíz Moragas, née à Florence le 9 octobre 1925, est décédée à Florence le 6 septembre 1965 à 39 ans.
Elle avait épousé à Madrid le 26 octobre 1957 un italien Arnaldo Bürgisser Hufenus, né à Florence le 9 janvier 1927 et mort à Florence le 21 décembre 1993, fils de Luigi Antonio et d’Agnèse Hufenus (Saint-Gall, Suisse, 1894-1982, mariée en 1918) dont il a eu deux enfants : Leandro et Carmen Bürgisser.
Les Bürgisser étaient des chapeliers suisses catholiques et Arnaldo Rodolfo (1856-1922), intellectuel originaire de Lucerne, s’établit à Florence et joua un rôle à Rome dans la promotion du laïcat et le catholicisme social dans l’Église sous Léon XIII. Il cofonda en 1902 la Librairie éditrice florentine. Il fut aussi le premier président du Piccolo Credito Toscano, banque fondée en 1904, d’inspiration catholique, qui est devenue par la suite la Banca Toscana.
Son arrière-petit-fils Leandro, homme artiste et sympathique, dirigeait une entreprise (Vicano) de matériaux pour la maison près de Florence.
Leandro, né à Florence le 25 décembre 1958, est décédé d’un cancer le 20 septembre 2010 à Florence, ses obsèques ont été célébrées le lendemain en l’église San Domenico de Fiesole ; il avait épousé à Nervi (Gênes) le 21 juin 1997 Maria Teresa Sancristoforo Cattaneo della Volta,née à Gênes le 13 octobre 1961, décoratrice, fille de Mario Sancristoforo Schiafino et de Simonetta Cattaneo della Volta et il a eu deux enfants, Cristoforo Bürgisser le 29 octobre 1999, né à Florence, et Tea Bürgisser née à Florence le 8 octobre 2001.
Carmen, née à Florence le 15 octobre 1959, a épousé à Florence le 15 octobre 1988 le docteurAntonio Mazzarossa Devincezi Prini Aulla, chevalier de justice de l’Ordre Constantinien, né le 15 janvier 1951 à Florence, fils du docteur Pietro Mazzarossa
Devincezi Prini Aulla, marquis Mazzarossa Devincezi, et de Carla Placidi, patricienne de Sienne. Le marquis né en 1922, est mort en juin 2015, il était chevalier d’honneur et de dévotion de l’Ordre de Malte, chevalier de justice de l’Ordre Constantinien de Saint-Georges et vice délégué émérite de la délégation de Toscane (de la branche dite espagnole), chevalier de l’Ordre de Saint-Étienne de Toscane. Il était fils de Gouise (1888–1949) et de Maria Laura, des comtes Rosselminia Ricciardi, patricienne de Florence et de Pise, morte en 1964, et il était petit-fils d’Antonio.
Les Mazzarossa s’occupent de la gestion de leurs grands domaines en Italie et en Suisse mais sont également fréquemment pour la chasse dans la région de Tolède.
Carmen a eu trois enfants, Maria Teresa, née le 3 avril 1990 à Pise, Lucrezia, née le 7 juillet 1991 à Pise, et Giuseppe Mazzarossa Devincezi Prini Aulla, né le 11 janvier 1995 à Pise.
La famille Mazzarossa est originaire de Massarosa, près de Lucques en Toscane. Sa filiation est suivie depuis le XIVe siècle avec Bartolomeo da Massarosa dont les descendants furent inscrits 1628 au Livre d’or de la république de Lucques avec le titre de noble patricien pour les hommes et pour les femmes. Elle obtint la citoyenneté de Lucques en 1525 et accéda cinq fois à la magistrature suprême. Elle obtint la concession du titre de marquis et la confirmation de la noblesse patricienne, par décret du 27 juin 1824, avec confirmation par décret ministériel de reconnaissance du 7 juillet 1906. Le nom de Prini Aulla fut ajouté par mariage et le nom de Devincezi par décret du 26 janvier 1905. Les membres de cette famille ont le traitement de don ou donna.
Les armes familiales sont un parti, au premier coupé d’argent à la rose de gueules et de gueules à trois sangliers d’or, à deux bâtons écotés de sinople (ou rameaux) posés en sautoir sur le tout ; au deuxième, écartelé : a/ d’argent à la colombe au naturel tenant un rameau d’olivier de sinople dans son bec, b/ d’azur à l’aigle bicéphale d’or surmontée d’une couronne ouverte du même, c/ d’azur plein, d/ d’argent à un sanglier de sable posé sur une terrasse d’or.
La famille Cattaneo della Volta est suivie à Gênes depuis 1080 et a donné cinq doges à la république. La branche dont il est ici question est celle des marquis de Belforte, patriciensde Gênes. Une branche passée à Naples au XVIIe siècle, a donné les princes de San Nicandro, titrés par Philippe IV d’Espagne le 4
février 1650, devenus aussi en 1709 ducs de Casalmaggiore et grands Espagne et par mariage en 1717 ducs de Termoli et comtes d’Anversa, patriciens napolitains.
COLETTE C.
20 juin 2016 @ 18:04
C’est la première fois que j’entends parler de ces enfants d’Alphonse XIII, nés hors mariage. C’est bien qu’il les ait reconnus.