Le styliste Oscar de la Renta référence en matière de mode et d’élégance depuis les années 60, est décédé des suites du longue maladie à l’âge de 82 ans. Né en République dominicaine, il a habillé de nombreuses First Ladies dont Jackie Kennedy ainsi que des membres du Gotha. La reine Sophie d’Espagne qui lui avait remis par le passé un prix au Spanish Institute de New York, portait régulièrement ses créations pour les grandes soirées de gala. La princesse Marie Chantal de Grèce était aussi l’une de ses clients assidues.
Oscar de la Renta était aussi très impliqué dans plusieurs causes dont la recherche contre la maladie d’Alzheimer. Le voici en compagnie de la princesse Yasmine Aga Khan et la reine Sophie d’Espagne après un colloque à New York. (Copyright photo d’archives : DR)
marielouise
21 octobre 2014 @ 06:14
Un grand artiste!
Un homme de goût!
JAY
21 octobre 2014 @ 09:03
Il était vraiment un grand couturier, surtout pour les robes de soirée
Severina
21 octobre 2014 @ 09:24
Je regret que ce grand couturier qui savait habiller les femmes, et les reines, ne soit plus avec nous.
flabemont8
21 octobre 2014 @ 09:51
C’est une perte pour la mode .
Je me souviens d’une violente attaque contre M. de la Renta, émanant du prince de Tour et Taxis ( Johannes, le mari de Gloria ) , qui a insulté le couturier et a même voulu en venir aux mains …J’ignore le motif de la querelle, mais quelle attitude peu princière !
Gérard
21 octobre 2014 @ 10:45
Il était président du Queen Sofía Spanish Institute à New York (institut de promotion de la langue espagnole) et avait à ce titre reçu la grand-croix du Mérite civil espagnol en 2011. Il était de nationalité américaine mais il était né dominicain.
Francine du Canada
21 octobre 2014 @ 10:52
Merci Régine; une icône de la mode est décédée. Oscar de la Renta travaillait encore à 82 ans et malade du cancer en plus; il a présenté sa collection « Été 2015 » et il venait tout juste de nommer un directeur de la création pour prendre la relève à New York. Il aura marqué toute une époque. Sincères condoléances à sa famille et ses amis. FdC
amaia
21 octobre 2014 @ 12:19
Grand monsieur de la couture qui savait embellir le corps des femmes !!! Je suis triste !!
Danielle
21 octobre 2014 @ 14:17
Un grand couturier que les élégantes regretteront.
Juliette d
21 octobre 2014 @ 15:16
Ce sera un grand deuil pour les États-Unis où il était une idole.
En d’autres temps, il a habillé Jacky Kennedy.
Zeugma
21 octobre 2014 @ 16:49
Je profite de ce reportage consacré au décès de ce grand couturier pour évoquer le décès tragique de Christophe de Margerie dans la nuit de lundi à mardi à Moscou.
J’espère que « Noblesse & royautés » rendra un hommage à ce grand capitaine d’industrie qui était aussi une personnalité forte et attachante.
aubert
22 octobre 2014 @ 10:05
Monsieur Christophe Jacquin de Margerie, n’appartenait ni à la noblesse ni aux royautés. Aussi n’a-t-il pas vraiment sa place ici, même si, il faut le reconnaître, diriger le groupe qui était le sien aurait valu en d’autres temps un anoblissement aussi justifié que la savonnette à vilain.
Zeugma
22 octobre 2014 @ 18:39
aubert,
« Monsieur (sic) Christophe Jacquin de Margerie, n’appartenait ni à la noblesse ni aux royautés » écrivez-vous.
Oscar de la Renta, non plus, que je sache.
Les deux personnalités fréquentaient les têtes couronnées en raison de leurs activités professionnelles respectives ; mais peut-être pas les mêmes ; ni pour les mêmes raisons.
Il ne vous avait pas échappé que le père biologique de Christophe de Margerie appartenait à une antique famille phanariote qui exerça de très hautes fonctions dans l’empire byzantin et dans l’empire ottoman, dont les descendants ont fait de nombreux mariages dans la haute noblesse française.
Cela dit, seule Régine décide du contenu de « Noblesse & royautés », bien entendu.
Francine du Canada
23 octobre 2014 @ 19:57
Merci Zeugma; je ne savais pas pour le père biologique de Christophe de Margerie mais de toutes façons, il faut déplorer cette mort « accidentelle »? qui n’aurait jamais dû se produire. Condoléances. FdC
JULIA
22 octobre 2014 @ 11:30
Zeugma : je ne suis pas contre votre idée MAIS c’est la porte ouverte à toutes les autres personnalités non issues du gotha, ne croyez-vous pas , et…là je crains les critiques très acerbes lorsque l’on fait des remarques par ex; sur Charlotte Casiraghi SEULEMENT…fille de princesse !!!
Bon, à voir…
Zeugma
22 octobre 2014 @ 12:32
Aubert a raison en ce sens que les Jacquin de Margerie ne sont pas nobles.
C’est vrai.
Comme chacun le sait, Christophe de Margerie fut abandonné par son père biologique, Pierre Rodocanachi, puis adopté par le second mari de sa mère, Colette Taittinger.
Il n’empêche que nous sommes dans un milieu qui n’est pas banal : celui de la très haute bourgeoisie, de la grande industrie et des affaires.
Je l’ai vu plusieurs fois, dans des circonstances différentes, et la dernière fois à l’assemblée générale du groupe Total qu’il présidait avec un mélange inimitable d’autorité et d’humour.
Un homme qu’on oublie pas.
Gérard
23 octobre 2014 @ 09:37
D’un point de vue généalogique en effet Christophe de Margerie touchait au moins à trois familles de la plus haute bourgeoisie. Les Taittinger bien sûr par sa mère, grande famille du champagne, des affaires et de la politique, alliée à d’autres familles de la grande bourgeoisie ou à des familles de la haute aristocratie, les Jacquin de Margerie par l’époux de celle-ci, son père légal, c’est-à-dire une famille proche de la noblesse qui compte et a compté un nombre impressionnant de personnes illustres notamment dans la diplomatie et qui est alliée à beaucoup de famille de l’aristocratie et du monde des lettres et même à la troisième partie du Gotha, les Rodocanachi, par son père biologique c’est-à-dire à une famille de cette sorte d’aristocratie grecque fixée depuis longtemps à Marseille parmi ces autres grandes familles grecques et phanariotes qui ont beaucoup contribué à l’essor de la ville au XIXe et dans la première partie du XXe siècle, et à une famille qui elle aussi compte de belles alliances notamment dans la troisième partie du Gotha.
Gérard
23 octobre 2014 @ 20:02
Alliance aussi avec une famille de la 2ème partie du Gotha pour les Taittinger.
Marie de Cessy
21 octobre 2014 @ 20:05
Il faisait de beaux habits comme Yves Saint Laurent
La couture perd un grand artisan.
Ses clientes doivent être très tristes car il savait les mettre en valeur comme personne
Gilles de Bise
21 octobre 2014 @ 21:21
Oui, un très grand homme, à tous points de vues.
warwick
21 octobre 2014 @ 22:17
Elegantissime, simple et tres implique dans le tissu social new-yorkais. Un grand bonhomme nous quitte.
chicarde
22 octobre 2014 @ 09:44
Superbe robe que celle de la Reina Sofia, et quel magnifique collier !
Francine du Canada
22 octobre 2014 @ 14:06
Superbe robe en effet Chicarde et très jolie coiffure de Sofia! FdC
chicarde
25 octobre 2014 @ 12:28
oui, Francine, cette coiffure est très jolie, très chic !
Zeugma
22 octobre 2014 @ 22:58
Le quotidien français « Le Monde » daté du jeudi 23 octobre 2014, publie, page 17, un beau portrait d’Oscar de la Renta signé Carine Bizet. (avec une très belle photo.)
Il décrit le parcours du couturier, seul garçon d’une famille aisée de Saint-Domingue de six enfants.
A dix huit ans, il s’installe à Madrid où il dépense tout son argent de poche en costumes sur mesure, dessine des croquis pour des griffes espagnoles et, remarqué par la femme de l’ambassadeur des Etats-Unis, décroche un poste d’assistant chez Balenciaga où « il se souviendra avoir ramassé beaucoup d’épingles tombées dans l’atelier ».
Puis c’est Paris chez Lanvin, et les Etats-Unis chez Elisabeth Arden, et Dior.
Il lance sa marque en 1965 où Jacqueline Kennedy lui servira d’introductrice.
La suite est connue pour cet homme du monde raffiné très lancé dans la haute société américaine.
L’article apprend que sa première femme (décédée en 1983) était française. Cela va faire plaisir à certains correspondants de « Noblesse & royautés » : elle s’appelait Françoise de Langlade …….
aubert
23 octobre 2014 @ 14:07
Nous avons ici l’exemple d’une pratique assez désagréable.
Certains n’ont pas appris sur les bancs d’une école ou d’une université de quoi être importants mais ils pensent compenser par ce qu’ils ont appris des rumeurs, parfois vérités, dans des salons qui se veulent du grand monde.
Lorsque l’occasion se présente ils savourent le plaisir de lâcher leurs connaissances par petit bout, jamais d’une seule fois, afin d’augmenter leur importance. On révèle ou spécule sur la filiation d’untel ou d’une telle espérant produire son effet auprès de ceux qui ignorent. Comme ce genre de révélation se pratique surtout envers des personnes d’une réelle importance sociale on pense ainsi montrer son appartenance au milieu correspondant.
Dans le cas présent les révélations quant à la filiation de monsieur de Margerie ne changent rien au fait qu’il n’appartenait ni à la noblesse ni aux royautés. Il était, tout simplement, le patron d’un groupe mondial, apte aux plus hautes responsabilités et aux décisions qu’elles impliquent. Tous les importants ne peuvent pas en dire autant.
Francine du Canada
24 octobre 2014 @ 22:35
Bravo Aubert! Pas mal du tout l’introduction de votre autobiographie; ça a du « punch » vraiment. Aurons-nous la suite bientôt? FdC
aubert
25 octobre 2014 @ 11:57
La suite viendra bientôt pour votre plus grand déplaisir puisque malgré vos vœux nul n’a à ce jour réussi à m’écarter du site
Zeugma
24 octobre 2014 @ 23:05
Aubert,
Vous trouvez normal qu’on évoque ici le décès d’Oscar de la Renta – bien qu’il ne soit pas noble – mais anormal qu’on puisse parler de celui de Christophe de Margerie, parce qu’il n’est pas noble.
La logique m’échappe.
La filiation de Christophe de Margerie (Il faudrait cesser de faire précéder son nom de « monsieur » maintenant qu’il n’est plus de ce monde.) n’était pas un secret. Ce n’est pas une révélation.
Son père biologique l’avait abandonné et il fut adopté par le second mari de sa mère.
C’était un personnage très important dans la société française, patron de cent mille personnes travaillant pour le groupe Total dans le monde entier.
Il sera enterré dans l’intimité familiale près de Granville où il avait une maison.
Un hommage solennel lui sera rendu ultérieurement à Paris.
aubert
25 octobre 2014 @ 12:08
Zeugma, dans mes propos je n’ai cité que Christophe de Margerie et jamais Oscar de la Renta dont j’ignore s’il est noble ou pas dans le pays où il est né ou dans celui où il a vécu.
Je constate que vous avez pris pour vous mon commentaire. Serait-il à ce point réaliste qu’il devienne non mon autobiographie comme dirait notre collègue canadienne mais votre biographie.
Je vous remercie de la leçon que vous me donnez en m’indiquant, ce que j’ignorais, que le nom des morts n’ a pas être précédé de « monsieur ».
Je constate, hélas, que peu sont vivants aujourd’hui car peu sont appelés « monsieur ».
Gérard
23 octobre 2014 @ 20:39
Oui une célèbre et belle journaliste de mode.