Né en 1930 à Wimbledon, Michel Didisheim est le fils du baron René Didisheim et de Claire Maigret des Priches. On a souvent laissé sous-entendre en Belgique qu’il était le fils naturel du roi Léopold III, ce que Michel Didisheim a toujours nié catégoriquement.
Son père fut un grand résistant lors de la Seconde Guerre Mondiale et sa mère déportée à Ravensbruck sauvée in extremis de la mort.
Michel Didisheim s’est marié en 1956 à Vienne avec la comtesse Monika von und zu Trauttmansdorff-Weinsberg dont les parents furent fusillés par les Nazis. De cette union sont nés cinq enfants.
Diplômé en sciences politiques et diplomatiques, Michel Didisheim a participé à la guerre de Corée.
Il a travaillé dans différents cabinets ministériels en Belgique puis auprès du prince de Liège. En 1976, le gouvernement le chargea de la mise en place d’une structure pour l’amélioration des conditions de vie, comme l’avait souhaité le roi Baudouin pour ses 25 ans de règne. C’est ainsi que vit le jour la Fondation Roi Baudouin dont il resta à la tête jusqu’en 2001 et qui il donna une envergure soulignée de tous.
Il fut titré baron en 1986 par le roi Baudouin puis comte (pour lui et ses descendants) en 1996 par le roi Albert II.
Le comte Didisheim est l’auteur de plusieurs ouvrages dont « Tu devais disparaitre! Le roman d’une enfant royale cachée, » paru en 2008. Cliquez ici pour en avoir un résumé. (Merci à Anne)
Mary
7 janvier 2020 @ 10:24
Ce monsieur semble avoir bien rempli sa vie.
RIP
Alberto
7 janvier 2020 @ 10:25
Je n arrive pas à lire la suite. On laissait sous éntendre quoi??
Régine
7 janvier 2020 @ 10:38
faut pousser sur la touche « more »
Alberto
7 janvier 2020 @ 10:50
Merci! Je me souviens de lui.
aubert
7 janvier 2020 @ 11:35
…et de la touche more ?!
emy
8 janvier 2020 @ 19:41
Aubert, petit plaisantin :)))
Pedioglu
7 janvier 2020 @ 11:37
Sinceres Condoleances a la Famille
limaya
7 janvier 2020 @ 11:20
Sans être belge et encore moins ds les secrets d’alcôve mais je trouve en effet une certaine ressemblance avec le roi vers sa fin de vie
Bernadette
8 janvier 2020 @ 08:59
Je trouve aussi….mais nous sommes peut être influences par la révélation de cette rumeur…..
Dominique Charenton
7 janvier 2020 @ 11:46
Ses dénégations seraient plus crédibles si l’ajout aux armoiries Didisheim, du Crancelin, encore une fois LE symbole des membres des maisons de Saxe, dont est issue la dynastie Belge, ainsi que de la couronne royale en 1986 par le feu roi Baudouin n’avait pas été qu’accordé à Michel et ses descendants….ignorant le « père », René toujours vivant à l’époque qui avait reçu pour lui et ses descendants le titre de baron en 1984 transmissible par primogéniture, donc à son seul « fils officiel «
De plus le comte Didisheim a publié non pas sous pseudonyme comme il l’avait déjà fait auparavant, mais pour la 1ère fois sous son nom, une biographie de la fille naturelle ….d’un prince ! Il a tout fait pour que ses » véhéments démentis » ne paraissent pas crédibles !
Sans compter qu’un mariage d’un non noble avec un membre d’une famille princière autrichienne en 1956 n’allait pas de soi….
***
voir le 16 02 2010 : http://www.noblesseetroyautes.com/la-princesse-esmarlada-de-belgqiue-recoit-lemisison-royalty/
» A la génération précédente il y a un autre cas qui a mieux été géré que celui de Delphine Boël : Michel Didisheim (1930)qui passe pour le fils de Léopold III et non seulement lui ressemble mais pour lequel plusieurs éléments confortent cette hypothèse :
Michel Didisheim, né le 18 04 1930 à Kingston-Wimbledon, collaborateur du roi Albert II de 1962 à 1986, dont il fut le chef de cabinet, administrateur délégué de la Fondation roi Baudouin, est le fils de Claire Maigret de Friches (Bruxelles 02 04 1906 – Uccle 03 12 1983) qui avait épousé le 02 07 1929 à Londres René Didisheim , né le 05 01 1907 à Bruxelles et anobli et créé baron avec transmission par ordre de primogéniture masculine le 11 12 1984
Michel Didisheim obtint concession du titre de baron pour lui et ses descendants le 18 06 1986 avec modification des armoiries : ajout « :au crancelin ou couronne de rue de sinople brochant en bande sur les pals ”
Le crancelin se trouvant dans les armoiries de la maison de Saxe dont il est LE symbole( La maison de Belgique est une branche de la maison de Saxe).
De plus les supports des armoiries sont deux léopards pour le baron René. Pour Michel et ses descendants les léopards ont la tête ornée d’une couronne royale ……
Depuis il a été créé comte.
Michel Didisheim a épousé le 08 02 1956 à Wien la comtesse Monika von und zu Trauttmansdorff-Weinsberg, née le 27 06 1933 à Wien . D’où postérité : 3 fils et 2 filles.
Le premier livre qu’il publie sous nom est un ouvrage sur la fille naturelle du prince Albert de Schleswig Holstein (1869-1931), Valérie duchesse d’Arenberg (1900-1953) : « Tu devais disparaître » paru à l’automne 2008 ! »
Cordialement. «
Brigitte - Anne
8 janvier 2020 @ 07:46
Merci Dominique Charenton, pour votre commentaire très explicite. Cela conforte mon sentiment.
aubert
8 janvier 2020 @ 14:17
Donc les splendides Astrid et Paola ne suffisaient pas aux rois des Belges.
Par contre comme il est écrit dans le commentaire de Dominique Charenton ce cas a été mieux géré.
Cet homme a eu la considération de son père comme de son frère et bénéficié d’une position mondaine et professionnelle constante. Sans bruit, sans remue-ménage.
C’est beaucoup plus efficace pour se faire apprécier de tous et n’être rejeté par personne.
Mayg
8 janvier 2020 @ 14:39
Merci Dominique Charenton, vous répondez à ma question posée plus bas.
Gibbs 🔮
8 janvier 2020 @ 17:50
Merci Dominique Charenton !
JAY
7 janvier 2020 @ 11:59
« Il fut titré baron en 1986 par le roi Baudouin puis comte (pour lui et ses descendants) en 1996 par le roi Albert II. »
C’est rare en Belgique de titrer avec un titre transmissible de nos jours.
JAY
7 janvier 2020 @ 12:02
Son père était Baron belge et il n’avait qu’une sœur donc il est devenu automatiquement baron au décès de son père ?
Pourquoi lui donner alors un titre de baron ?
Gibbs 🔮
8 janvier 2020 @ 08:33
JAY,
Il est beaucoup plus fréquent de titrer « à titre personnel ».
Gibbs 🔮
7 janvier 2020 @ 12:20
Il s’agit de la famille Maigret de Priches.
Merci
Galetoun
7 janvier 2020 @ 12:34
Une vie profondément marquée par la folle démesure propre au XX eme siècle-
Mayg
7 janvier 2020 @ 13:42
Sur quoi se basent ceux qui prétendaient qu’il était le fils de Léopold III pour affirmer cela ?
Jean Pierre
8 janvier 2020 @ 13:36
Des analyses ADN top secrètes peut-être, comme pour qui vous savez.
Mais au fond cela n’a que peu d’importance, tous les rois de belges ont eu des enfants illégitimes comme si c’était un passage obligé. Enfin tous sauf ce pauvre Baudoin qui en aurait bien voulu, lui, des enfants même légitimes. La vie est mal faite.
Brigitte - Anne
7 janvier 2020 @ 18:00
Ne connaissant pas cet homme et avant donc de lire l’article , j’ai pensé qu’il était de la famille du roi Albert II y voyant une certaine ressemblance !
Parella
8 janvier 2020 @ 08:32
Nous ne saurons probablement jamais si le comte Didisheim était ou non le fils du roi Léopold III. Mais deux éléments troublants méritent d’être étudiés en la matière:
1/ la transmissibilité du titre comtal (exceptionnel en Belgique) à sa descendance et, plus encore,
2/ les particularités de ses armoiries qui évoquent au plus haut point à la fois la Saxe et la Belgique…
Gérard
7 janvier 2020 @ 19:26
Michel Didisheim avait épousé à Vienne le 27 juin 1933 la comtesse Monika Eugénie Thérèse von und zu Trauttmansdorff-Weinsberg (née à Vienne le 27 juin 1933) appartenant à la deuxième partie du Gotha, les familles médiatisées, fille aînée du comte Josef Hieronymus Trauttmansdorff (né à Fridau, Basse-Autriche, le 30 juin 1894 et assassiné par les nazis à Sankt Pölten, Basse-Autriche, le 13 avril 1945) qui s’était marié à Trieste le 15 octobre 1932 avec Helene Economo von San Serff (née à Londres le 1er juin 1908 et assassinée à St.Pölten le même 13 avril 1945, tous deux furent fusillés comme résistants). Le 7 avril 1945, le porte-parole de la Gestapo, Franz Brandtner (alias Adam), avait entendu une conversation entre trois membres d’un groupe de résistants et avait rapporté ce qu’il avait entendu au chef de la Gestapo de St. Pölten, Johann Reichel. 14 personnes furent arrêtées au cours des jours suivants après une enquête plus approfondie. Beaucoup d’entre eux furent capturés lors d’une réunion au château de Pottenbrunn appartenant aux Trauttmansdorff. 13 furent condamnées à mort.
Robespierre
8 janvier 2020 @ 10:46
Je ne sais qu’en penser. En faveur de la thèse d’une paternité cachée les détails de Dominique Charenton, mais la date de la naissance me chiffonne : le comte D est né pendant le mariage heureux de Leopold et Astrid. Leopold était un mari comblé et fidèle. Si le comte D était né pendant le veuvage de Leopold, je croirais mieux à la paternité de celui-ci. Il pourrait aussi être le fils du prince Charles et avoir une origine princiere cachée. N’oublions pas que la mère du comte était une femme mariée et une grossesse adulterine, dans ce milieu ne s’avoue pas.
Gibbs 🔮
9 janvier 2020 @ 16:59
Robespierre,
Et le feu comte a toujours démenti cette paternité…
Caroline
8 janvier 2020 @ 11:08
On n’ a pas besoin d’ être physionomiste pour voir une certaine ressemblance entre le comte décédé et son demi- frère, le roi Albert !
Valentine
8 janvier 2020 @ 15:29
Je n’accorde aucun crédit à la prétendue filiation royale de Mr Didisheim, et ce pour 2 raisons:
1. Mr Didisheim est un premier enfant, né 9 mois et demi après le mariage de ses parents.
2. Il est né 4 mois et demi avant le 1er enfant de Leopold et Astrid, qui deviendra le Roi Baudouin. Le mariage de Leopold et Astrid était un mariage d’amour et j’imagine mal celui qui était alors le Prince Leopold concevoir un enfant avec un autre personne pendant la période de ses fiançailles.
Quant à la ressemblance avec Leopold III, je trouve moi qu’il ressemble beaucoup plus à mon oncle qui, je vous l’assure, n’est pas issu de la famille royale belge.
Valentine.
Twardowski
8 janvier 2020 @ 18:10
d »habitude je lis les commentaires ; je vous écris aujourd’hui car impossible de lire le texte
en entier
Régine
9 janvier 2020 @ 08:37
il faut pousser sur la touche « More » à gauche après l’accroche du texte