Puren qui était le frère cadet de Puyi (1906-1967), le dernier empereur de Chine, est décédé des suites d’une pneumonie à l’âge de 96 ans. Son frère devint empereur en 1908 à l’âge de 2 ans et demi. Après la chute de la dynastie Qing, Puren vécut une vie discrète en Chine en tant qu’enseignant. Marié, il a eu deux filles et trois fils. (Source : The Daily Mail – Merci à Faubla)
fanie
16 avril 2015 @ 06:50
J’avais adoré le film « le dernier empereur ».
Sinon, sait-on ce que font ses enfants?
leung-kwok
16 janvier 2019 @ 01:46
Je voudrais en savoir plus sur sa vie et les prenom de toutes les personne de sa famille
Pour pouvoir retrouver la famille de mon grand-père qui était probablement le petit cousin de l’empereur d’apres toute les histoire cachée, est ce que vous seriez ou je pourrais me renseigner ?
Claude MARON
16 avril 2015 @ 07:01
Il y a donc des héritiers au trône…
Laurent F
16 avril 2015 @ 15:37
il y a toujours des héritiers !
Philibert
18 avril 2015 @ 11:34
Notez que, si Puren est mort à 96 ans, il est né en 1919, donc APRES la chute de l’empire.
JAY
16 avril 2015 @ 07:32
Ses fils seraient donc d éventuels héritiers?
Anne-Cécile
16 avril 2015 @ 07:55
Finalement la Chine communiste a été « clémente » avec les enfants otages de la Cité interdite.
Ni fusil ni guillotine.
Gérard
20 avril 2015 @ 01:50
Clémence très relative à l’encontre d’innocents dont certains disparurent mystérieusement. Mais ce fut pire sous Mao !
Philippe gain d'enquin
16 avril 2015 @ 08:51
Qui sera ou est le nouvel empereur « De Jure » de Chine, sii tant est que ce concept soit admis et valable ?
Laurent F
16 avril 2015 @ 15:38
le fils ainé du défunt, Jin Yuzhang
glafouti
16 avril 2015 @ 19:24
je crois pense qu’en Chine Impérial (vieux souvenir de lectures) les souverains nommaient leur successions le dernier empereurs n’aurai pas désirer nommer un héritier ce qui reviendrai à la réelle fin d’une dynastie !!!! mais cela est une vague mémoire d’une
lecture de plus de vingt ans , je peux donc me tromper !
Gérard
17 avril 2015 @ 21:17
On a dit que Pu Yi avait désigné son successeur.
Caroline
16 avril 2015 @ 10:29
Le dernier empereur de Chine avait-il une descendance?
Puren avait cinq enfants,j’ai cru qu’on n’a pas le droit d’avoir plus d’un enfant en Chine,vu la démographie galopante de ce pays immense!
Actarus
16 avril 2015 @ 11:25
Étant donné son âge, il les a eus bien avant que ne soit instaurée la politique de l’enfant unique.
Francine du Canada
16 avril 2015 @ 21:25
Effectivement ses trois fils sont nés en 1942, 1946 et 1948 et ils ont tous eu des filles et aucun garçon donc après… ça changera de famille (un neveu de Puren et sa descendance). FdC
Michel De La Manche
16 avril 2015 @ 14:34
Oui, 3 enfants ,
L’héritier est Jin Yuzhand né en mai 43 .
Regarder sur Wikipédia vous serez tout .
Wikipédia est formidable , il vous donne tout les détails .
MDLM
Lady Chatturlante
16 avril 2015 @ 10:32
C’est intéressant de savoir qu’il existe encore des princes de Chine. Sont-ils tous devenus communistes pour survivre à l’intérieur du système ?
Pierre-Yves
16 avril 2015 @ 12:40
Intéressant en effet, notamment pour les possibilités que ça offre de renouveler votre cheptel d’époux putatifs, chère Lady …
Laurent F
16 avril 2015 @ 15:37
Ils ont en tout cas abandonné leur nom mandchoue (Aisin Gioro) pour un chinois (Jin) qui dans les deux cas veut dire or ! Il avait 3 fils et 2 filles qui n’ont que des filles, donc après leur disparition (des fils) il pourrait y avoir une héritière au trône du Celeste Empire.
Pu Ren semblait en assez bon termes avec la République populaire à laquelle il avait légué ses collections d’art
leung-kwok
16 janvier 2019 @ 01:50
Non ils ont fuit a pieds, a la nage, en bateau dans les pays et meme les îles pour survivre
tody
16 avril 2015 @ 15:23
Je crois que le prince Puren a veçu au Japon ou en Coree du Sud.
Gérard
18 avril 2015 @ 14:31
C’est Pujie (1907-1994), le seul frère de Puyi issu de la même mère, qui vécut au Japon. Le 3ème prince Chun, prince héritier du Mandchoukouo, se maria d’abord en 1922 avec la princesse mandchoue Tángshixiá (1904-après 1985), fille d’un membre du clan Tatara ministre au Tibet et d’une princesse de la maison impériale mandchoue, ils divorcèrent en 1935 et étaient sans enfant. Elle partit à Hongkong où elle fut connue sous le nom de Yi-yang comme poétesse et calligraphe et professeur.
Le prince lui était parti au Japon pour passer son diplôme de l’Académie miltaire impériale. Il s’y maria en 1937 avec lady Hiro Siga (1914-1987), fille de Saneto, 2ème marquis Saga, d’une branche des Fujiwara, et cousine de l’empereur du Japon. Avec elle il s’installa à Hsinking en 1937. Le marquis Saga (1887-1966) était le 29e chef de cette famille, propriétaire terrien et banquier.
Gérard
20 avril 2015 @ 02:16
Le prince Pujie et son épouse ont eu deux filles. La cadette son altesse la princesse Yunsheng, née le 13 mars 1940, libérée avec sa mère des prisons soviétiques en 1947, vit à Tokyo. Elle a eu cinq enfants de son mari. Elle a épousé à Tokyo en mai 1968 Kosei Fukunaga, d’une famille aristocratique, qui a fait sa carrière dans l’industrie automobile, et neveu de Shozo Fukanaga mari de Yasuko Saga, tante de la princesse et ancienne dame d’honneur de l’impératrice mère du Japon.
L’aînée, la princesse Huisheng, eut un destin tragique. C’était une fille jolie et souriante, intelligente et volontaire. La princesse Huisheng naquit à Hsingking, Manchoukouo, le 26 février 1938. En 1943 elle fut envoyée au Japon pour y être élevée par ses grands-parents maternels et où fit ses études à l’école puis à l’Université Gakushūin, l’école des pairs où étaient éduqués les enfants de la noblesse. S’y trouvaient alors deux enfants de l’empereur Hirohito, le prince Yoshi, aujourd’hui prince Hitachi, cancérologue, et la princesse Suga, aujourd’hui Madame Takako Shimazu, épouse du fils de l’ex-comte Shimazu.
Les parents de la princesse y avaient fait leurs études. Elle aimait la littérature japonaise et chinoise. On parla de mariage avec le prince héritier Akihito, ancien lui aussi de Gakushūin. À l’époque l’université s’était ouverte à des étudiants qui n’étaient pas issus de familles autrefois nobles.
Ce fut le cas d’Okubo Takemichi, d’une famille autrefois roturière du nord du Japon, de Hachimohe, préfecture d’Aomori. Son père était cadre dans les chemins de fer. Okubo avait alors à peu près 18 ans comme la princesse.
Il est décrit comme introverti, obstiné, méthodique et taciturne. Dans un Japon très attaché aux traditions notamment pour s’adresser aux personnes de haute lignée, la première fois qu’il vit son altesse, négligeant les formules d’usage il lui parla avec le langage réservé aux inférieurs mais utilisé aussi selon l’intonation pour les amis les plus proches en utilisant le mot « omae ». Elle fut surprise mais impressionnée par tant d’audace elle lui fit bon accueil la fois suivante.
Quelques mois après ils étaient très amoureux ou plutôt il était fou d’elle et elle l’aimait beaucoup. Au cours de l’hiver un jour Huisheng n’alla pas en cours et Okubo s’inquiétant se rendit sans être invité en l’hôtel des Saga. On lui dit que la princesse était malade et il décida de l’attendre toute la journée dans le hall.
La princesse mère fut effarée par ce manque de savoir-vivre et elle interdit à sa fille de revoir ce garçon. Désormais Huisheng sera accompagnée à l’université et surveillée.
Mais Okebo la harcèle, la bombarde de lettres et d’appels téléphoniques. Elle ne peut tenir et répond. Mais sur le campus Okebo lui interdit de parler aux autres garçons. Elle l’aime pourtant. Akiko, une amie de la princesse, témoignera que les deux jeunes gens s’écrivent et se téléphonent chaque jour. Lors d’une absence de Huisheng malade, il se serait déguisé en fille pour lui rendre visite en déjouant la méfiance familiale.
Cette amie constate un jour qu’elle n’est pas allée en cours et Okubo non plus. Le soir elle ne rentre pas chez elle. Au matin la princesse appelle la police. Sa fille a envoyé une lettre de cinq pages à Geiichi Ozumi, un des dirigeants de l’Université. Elle y évoque Atami une ville côtière à environ 100 km au sud-ouest de Tokyo, le lieu des lunes de miel et des amours interdites sur cette Côte d’azur japonaise dans la péninsule de Izu.
La dernière fois qu’on les aperçut ce fut la veille vers les 4 heures de l’après-midi le 4 décembre 1957 quand ils allèrent prendre le train pour Atami. Un taxi les conduisit ensuite vers le mont Amagi.
Le lendemain, le 6, on fouille la montagne. Les chaussures de la princesse et un gant de cachemire sont retrouvées. On craint un suicide, phénomène fréquent chez les jeunes japonais surtout en ce lieu légendaire, un suicide commun lorsque les parents s’opposent au mariage et c’est ce que pense l’universitaire qui craint qu’Okubo se soit tué et qu’elle se soit tuée.
La mère de la princesse lance un appel radio disant aux jeunes gens que rien ne leur sera reproché et que les deux familles les autorisent à se marier. Mais dans la lettre qu’elle a écrite au responsable de l’Université et dont le contenu est révélé, Huusheng dit « je ne suis pas forcée de me tuer par Okubo ». Elle ajoute qu’elle se tuera non par amour mais à cause de la sincérité d’Okubo. Elle s’excuse pour sa mère et les autres, et conclut qu’ils vont se tuer au pistolet dans un coin tranquille.
Le 7e jour le 10 décembre sur le mont Amagi au milieu des bambous on retrouve les corps, la mort devant remonter à une semaine. On conclut à un double suicide, un shinjū quand s’affrontent les usages et la liberté, mais peut-être, comme la famille de la princesse continua à le penser, Okubo tua-t-il d’abord la jeune fille avant de se tuer. Elle portait une alliance en or et ils avaient passé leur dernière nuit dans un hôtel. Elle avait sa tête sur le bras gauche du jeune homme, lui avait un vieux pistolet militaire dans la main droite. Ils étaient morts de balles dans la tête. Deux personnes avaient vu à la faculté Okubo avec un pistolet.
C’était donc le 5 décembre qu’ils étaient morts. Elle avait 19 ans et 10 mois.
On trouva une lettre qu’il lui avait écrite : « je ne peux pas vivre un jour dans toi. Veux-tu partir avec toi ? »et une lettre d’elle : « je ne peux pas vivre sans toi. Je mourrai avec toi. »
Dans une lettre laissée pour sa mère elle a écrit : « je ne peux pas le laisser mourir seul. »
La princesse écrit à son mari toujours prisonnier politique en Chine pour lui annoncer la terrible nouvelle. Huisheng quelques mois plus tôt avait envoyé une supplique à Zhou Enlai pour pouvoir revoir son père. Il avait accepté mais ils ne se revirent pas en ce monde.
La princesse Hiro dut être hospitalisée après cette épreuve dans sa maison de Yokohama où elle s’était installée pour se rapprocher du lieu des recherches.
Sur le couple on avait trouvé dans un tissu de soie quelques uns de leurs cheveux et des bouts d’ongle selon l’usage des suicidés nippons.
Le père du garçon demanda qu’ils soient inhumés ensemble. Ils furent incinérés et leurs cendres mélangées.
Leurs restes furent d’abord placées au temple bouddhiste Nison-in à Kyoto dans la sépulture historique des Saga, puis pour moitié dans une tombe Saga et Aisin-Gioro au cimetiere impérial Akama de Shimonoseki, préfecture de Yamaguchi au sud du Japon, et pour moitié au temple Miaofeng-shan à 55 km à l’ouest de Pékin.
À leurs décès les cendres de ses parents ont rejoint celles d’Huisheng.
La tante aînée d’Huisheng étant morte jeune mariée, la princesse Yung-ying, en 1926 à 17 ans, on considéra dans la famille impériale mandchoue qu’être fille aînée était néfaste.
La princesse aurait pu être impératrice du Japon (mais Akihito venait de croiser sur un court de tennis une certaine jeune fille), elle venait de deux illustres maisons, l’histoire rappelait certains drames du théâtre kabuki.
Elle émut tout le Japon. Des jeunes réagirent contre la « pensée féodale », des anciens y virent les conséquences néfastes de l’esprit égalitaire de l’occupant américain.
On en tira des films comme le téléfilm Princess Hiro (Ryuten no Chi : Saigo no Kotei), en 2003, où le rôle de la princesse Hiro est tenu par Takako Tokiwa, qui fut condisciple du fils de Yunsheng. Ce fut un gros succès.
Photo de la jeune fille : polyvore.com/aisin_gioro_huisheng_aishinkatura_eisei/set?id=45430304.
Corsica
20 avril 2015 @ 07:11
Gérard, merci pour vos explications passionnantes . Je ne connaissais pas cette princesse mais grâce à vous, pendant un moment, elle a revécu quelques instants .
Gérard
16 avril 2015 @ 16:19
Puren s’était marié deux fois, avec Jin Yuting, et avec Zhang Maoying, la mère de son fils aîné et du deuxième.
Le prince avait trois fils et deux filles : Jin Yuzhang (né en 1942), marié à Liu Yumin, père d’une fille Jin Xin (née en 1976), Jin Yuquan (né en 1946), époux de Cheng Yingying, père d’une fille Jin Jun, et Jin Yulan (né en 1948), époux de Zhou Qingxue, père d’une fille Jin Zhao.
Il avait aussi deux filles : Jin Yukun, mère d’une fille, Du Jingzhe, et Jin Yucheng, mère d’une fille, Qiao Xiaodong.
Le fils aîné Jin Yuzhang, qui peut donc paraître comme l’héritier des droits dynastiques, était jusqu’à sa retraite, comme représentant de l’ethnie mandchoue, celle de la dynastie Qing, directeur adjoint du Comité des Affaires Ethniques de Beijing (Pékin) et en 1999 vice-président de l’Arrondissement de Chongwen de Beijing (400 000 habitants), cependant le seul membre du conseil à ne pas appartenir au parti communiste chinois. Il ne regrette pas la vie de ses ancêtres « qui ont dû passer leur temps à s’inquiéter ». Un journaliste de The Telegraph en 2008 lui demandait quelle loi il ferait s’il était pour une journée empereur et il répondit : « Aucune ! J’ai déjà du mal à tenir ma famille sous contrôle, je pense que je ne serai pas capable de gouverner un pays ».
Jin naquit en 1943 ou 1942 dans le palais de son grand-père (le prince Chun) qui fut exproprié par le nouveau gouvernement en 1949. Jin et sa famille déménagèrent dans une maison spacieuse. Son père était enseignant. Jin étudia à l’Université de géologie de Pékin, puis fut ouvrier au loin pendant la Révolution culturelle puisqu’il venait d’une famille « disgraciée » et à partir de 1995 il fut technicien au Bureau de protection de l’environnement de l’arrondissement de Chongwen.
Pendant les périodes les plus critiques des membres éloignés de la famille ont été torturés, leurs biens saisis, ils ont été éloignés, de l’un d’entre eux on n’eut plus de nouvelles. Un autre s’est suicidé. Mais les autorités avaient demandé que le dernier empereur et sa famille proche ne soient pas persécutés, et ce pour des raisons de propagande. Jin servit aussi de secrétaire à son oncle Pujie qui était devenu le chef de la famille après la mort de l’empereur et avant son propre père.
Jin en 1974, quand il était encore technicien géologue, revint à Beijing pour se marier avec Liu Yumin, une fille d’origine Han, ce qui aurait été impossible du temps de la monarchie car les princes n’épousaient pas des Han. Leur fille Jin Xin (dite Jessica Jin) après des études d’informatique, est entrée dans une très grosse société, Motorola China Electronics Co. Ltd.
Jin Yuzhang (photo : http://www.theage.com.au/news/World/Heir-to-Chinas-throne-celebrates-a-modestlife/2004/11/26/1101219744548.html?from=moreStories) aime s’occuper de son chat et de ses plantes, aller à l’opéra de Pékin et pendant les vacances partir avec sa femme et sa fille faire de l’escalade. Il aime la télévision et le cinéma et Internet et notamment les téléfilms consacrés à la dynastie. Il ne s’est rendu qu’une fois, disait-il en 2000, au palais impérial qu’il a visité dans les années 70 avec un ami pour un ticket de 0,1 yuan (0,01 dollar).
Comme Jin Yuzhang ses deux frères ont épousé des Han. La plupart de ses frères et sœurs travaillent ou ont travaillé dans les sciences et l’ingénierie, encouragés à cela par leur père.
Le premier de ses frères le docteur Jin Yuquan est vice-président du Collège de l’Énergie et de la Protection de l’Environnement de l’Université polytechnique de Beijing. Il a auparavant travaillé au Ministère de l’Enseignement supérieur des sciences de l’environnement et au Comité de pilotage de l’ingénierie à la Direction générale des sciences de l’environnement et de l’environnement atmosphérique (photo : http://www.bjutapc.com/chinese/team_1.html). Il est l’héritier présomptif.
Jin Yulan, le dernier frère, est membre du Comité consultatif de l’arrondissement municipal de Chaoyang à Pékin (cinquième photo de la deuxième colonne de : http://www.bjcyzx.gov.cn/wyml/23.html). Après son retour de la campagne en 1992 il a été professeur de littérature respecté dans un lycée de Chaoyang. Il est retraité.
Après les trois frères l’ordre de succession devrait s’établir ainsi : Huang Shixiang, fils de Puguang, fils de Zaixun, fils de Yixuan, fils de l’empereur Daoguang, puis Pushi, né en 1940, fils de Zaitao, fils de Yixuan. Puis la descendance de Yicong, fils cadet de l’empereur Daoguang. Yicong fut père de Zailian, père de Pucheng, père de Yuyuan, ce qui donne : Hengzhen né en 1944, fils du prince Yuyan (1918-1997), qui de plus avait, semble-t-il, été désigné comme héritier par le dernier empereur Puyi, Hengxin ou Chinsin, né en 1977, fils de Hengzhen, Hengkai né en 1945, deuxième fils de Yuyuan, Yinghui né en 1980, fils de Hengkai, Hengjun né en 1966, troisième fils de Yuyuan…
Philippe gain d'enquin
17 avril 2015 @ 12:51
Vous lire cher Gérard est toujours un enrichissement; merci de cette somme de précisions. D’autre part, je remarque qu’avec trois héritiers mâles, il n’y a pas et n’y aura pas de dévaluation du « Yuyuan »… Amicalement vôtre, PGE
Gérard
17 avril 2015 @ 15:53
Merci Cher Philippe et nous voilà rassurés sur la santé financière et dynastique en Chine.
Les funérailles du prince ont été célébrées hier matin jeudi 16 avril 2015 au cimetière révolutionnaire de Babaoshan. Son fils aîné Jin Yuzhang et d’autres membres de la famille portaient une grande photo du défunt. Plus de 100 personnes lui ont rendu hommage au cours de ces obsèques simples et dignes comme il convenait.
Tôt le matin ils ont pu défiler devant sa dépouille après avoir attendu à l’extérieur du hall est de Babaoshan. Les membres de la famille marchaient en procession portant des fleurs et parmi eux ses trois fils et au moins l’une de ses deux filles.
Les fleurs se sont amoncelées.
Voir : http://sinosphere.blogs.nytimes.com/2015/04/16/at-jin-youzhis-funeral-a-quiet-farewell-to-chinas-imperial-past/?_r=0
Monsieur Jin, comme il était appelé, est né six ans après l’abdication de son frère. Il s’est toujours tenu éloigné de la politique et il s’est investi dans l’enseignement pendant 40 ans. Après sa retraite il a étudié l’histoire familiale et a pratiqué la calligraphie.
Cette semaine au cours d’une réunion avec la presse dans la cour de la maison familiale ses fils ont décrit ses goûts simples, sa passion chaleureuse pour l’enseignement et l’affection qui le liait toujours à plusieurs de ses anciens élèves.
« Il était très désireux de servir le peuple », a déclaré Jin Yulan, le plus jeune fils. « Il a vécu une vie difficile. Mais il a mis toute son énergie dans l’éducation du peuple ».
On pouvait lire sur le mur extérieur du hall : « M. Aisin Gioro – Pu Ren, selon les temps », quittant son nom mandchou il avait en effet adopté le nom chinois Jin qui, comme Aisin, signifie « or ».
L’historien Jia Huaying, qui assistait aux funérailles, a déclaré avoir dit adieu au passé impérial de la Chine.
« Sa mort est comme un arrêt complet. Il était le dernier des frères de Pu Yi, c’est pourquoi cette ère a pris fin ».
Le cimetière révolutionnaire de Babaoshan à l’ouest de Pékin est le lieu, dont le nom littéralement signifie « les montagnes aux huit trésors », où sont inhumés les héros révolutionnaires, les hauts fonctionnaires et les personnalités qui ont rendu des services éminents. C’est là qu’après sa crémation, les cendres du dernier empereur avaient été enterrées en 1967. Mais en 1995 sa veuve Li Shuxian les fit transférer avec l’accord du gouvernement dans le nouveau cimetière familial de Hualong Huang à Yixian dans la province du Hebei à 120 km au sud-ouest de Pékin, à proximité de son prédécesseur, l’empereur Guangxu qui repose parmi les tombes de l’Ouest de la dynastie des Qing. Là aussi reposent quatre des neufs empereurs de cette dynastie, trois impératrices, six reines, 57 concubines impériales et 76 princes et princesses (photo de la tombe de Pu Yi : http://www.findagrave.com/cgi-bin/fg.cgi?page=pv&GRid=8698818&PIpi=39760135). En octobre 2006, Gobulo Runqi (1912-2007), frère cadet de l’impératrice Wanrong, première épouse de l’empereur, fit placer un cénotaphe pour sa sœur près du tombeau, car son corps n’a jamais été rendu à la famille après sa mort en prison 1946, à Yanji, province du Jilin.
Ses restes ont dû être jetés dans la fosse commune de la prison.
Li Shuxian, la dernière épouse de l’empereur, est morte le 9 juin 1997 d’un cancer du poumon à l’âge de 72 ans. Dans son testament elle avait demandé à reposer auprès de lui avec la première concubine Tan Yuling. Jusqu’à présent à cet égard son vœu n’a pas été exaucé. La première concubine Tan Yuling (1920-1942), du clan des Tatala, avait reçu de l’empereur alors qu’il régnait sur le Mandchoukouo le 6 avril 1937 le titre de noble concubine impériale Xiang, un titre de concubine du cinquième rang. Elle mourut six ans après de la fièvre typhoïde. L’empereur Henry Pu Yi fut très triste. Il l’éleva au titre posthume de guifei, signifiant noble concubine (équivalent à un titre de concubine du deuxième rang) et on lui donna le nom de Mingxian (c’est-à-dire « brillante et vertueuse »). L’empereur la fit enterrer au temple Banruo de Changchun. Après la chute du Mandchoukouo en 1945 il fit incinérer les restes de Tan et les cendres furent envoyées à ses parents à Pékin.
En 2004, la Maison impériale Qing l’éleva au rang de Huang-guifei, signifiant noble épouse impériale (autrement dit épouse de premier rang).
Mik
17 avril 2015 @ 11:04
Sauf erreur de ma part, contrairement au système de l’aristocratie européenne, quand la monarchie s’écroule en Asie, les aristocrates doivent perdre le titre. Et ils deviennent civiles. Par contre, les aristocrates européennes peuvent garder toujours le titre heureusement même si ils habitent dans un pays république. C’est la différence entre la culture européenne et asiatique.
Mik
18 avril 2015 @ 00:04
Pour cela, même s’il y a des fils, l’héritier et le prétendant n’existent pas.
Actarus
17 avril 2015 @ 21:25
Je suis surpris pour ne pas dire étonné, s’agit du prince Puren, que Tonton Soupic ne soit pas venu nous parler du « presse Purée » ! ^^
Actarus
17 avril 2015 @ 21:25
s’agissant* du…
Tonton Soupic
18 avril 2015 @ 09:12
Je suis shocked par votre grossieuseté, Monsieur Actrus. Pour quoi voudirez-vous que je confionde le Prince Purin avec un acessoire automobile ?
Actarus
18 avril 2015 @ 11:18
Je vous présente mes excuses, Tonton Soupic.
Loin de moi l’idée de vouloir choquer Votre Sénescence. ;-)
Gérard
18 avril 2015 @ 13:08
Cher Actarus même vous n’arriverez pas à avoir le dernier mot avec le cher Tonton.
Actarus
19 avril 2015 @ 22:47
Entre Purée et Purin, voyez, mon cher Gérard, je ne suis pas tombé loin. ;-)
DEB
20 avril 2015 @ 07:54
Merci à Gérard pour ses commentaires intéressants sur ce prince, que je ne connaissais pas.
Gérard
21 avril 2015 @ 13:46
Merci DEB. L’aîné des frères de Pu Yi était son héritier à la fois pour les droits chinois que pour l’empire du Mandchoukouo. La naissance d’une fille au lieu d’un fils était donc une déception.
Nicolas
3 février 2024 @ 21:01
Bonjour,
Avez-vous des informations concernant un soi-disant frere caché de Puyi que l’on nommait Pu Jun lequel aurait brievement épousé une artistocrate francaise vers 1937 et se serait exilé en France ; il serait décédé a Malaga, Espagne vers 1994?