Il était le cousin de Charles-Guillaume, 3ème prince de Merode, chef de la famille depuis 1980 et propriétaire du château de Serrant avec son épouse la princesse Hedwige de Ligne la Trémoïlle. Rappelons que les Merode ont reçu le titre de prince en 1930 lors du centenaire de la révolution belge.
Le prince Paul était le fils du prince François de Merode qui s’était battu dans les années 1970 pour qu’on ne transforme pas la place des Martyrs à Bruxelles (sous laquelle reposent les Belges morts lors de la révolution de 1830) en un parking.
Il avait créé l’asbl Pro Belgica (qui existe toujours) afin d’à nouveau organiser chaque année en septembre un hommage aux héros de 1830.
Le prince Paul était divorcé de Régine d’Ursel, avec qui il avait eu une fille : la princesse Gabrielle.
Vu les circonstances sanitaires actuelles, son inhumation a eu lieu dans l’intimité familiale. (Merci à Petit Belge)
Roselilas
13 mai 2020 @ 07:15
La mention « Woluwé Saint Lambert » fait penser, pour les belges, à un décès à l’hôpital Universitaire Saint-Luc (UCL) sis dans la même commune.
Karabakh
13 mai 2020 @ 19:46
Effectivement.
Bambou
13 mai 2020 @ 07:53
Quelle simplicité…
Karabakh
13 mai 2020 @ 19:47
C’est la forme, et je trouve même qu’ils ont été soft, car il avait une tripotée de titres.
Gérard
13 mai 2020 @ 10:02
Les Belges ont conservé les usages en ce qui concerne les faire-part notamment de décès. On s’aperçoit au fil des jours que ces faire-part varient beaucoup d’un pays à l’autre aujourd’hui, la Belgique, l’Italie, le Royaume-Uni, l’Espagne, la France ont leurs habitudes et l’Allemagne a des habitudes qui sont voisines de celles de la Belgique. Je pense qu’il est bon que chaque pays conserve ses traditions.
RIP. Il n’était pas très âgé. Sa fille Gabrielle aura 23 ans le 5 juin.
Il était fils du prince François de Merode (1917-1983) et d’Alexandra Kleinenberger (1917-1997) et petit-fils du prince Félix et de Françoise de Clermont-Tonnerre.
aubert
13 mai 2020 @ 11:56
Pourquoi ce commentaire ?
Cet avis ne semble guère différent de ceux du carnet du Figaro concernant le membre d’une famille du même niveau nobiliaire et social que la maison de Mérode.
Corsica
14 mai 2020 @ 19:20
Tout à fait Aubert.
Gilan
13 mai 2020 @ 17:47
Concernant les traditions, elles ont du plomb dans l’aile avec l’incinération et le don de son corps à la médecine.
Juanaise
13 mai 2020 @ 10:06
Je trouve toujours ridicule de mettre les diplômes universitaires sur un avis de décès… je trouve cela prétentieux !
Je repense toujours à l’entrée de l’Impératrice Zita dans la Chapelle des Capucins, à Vienne. Trois coups sont frappés à la porte fermée
* « Qui demande à entrer ici ?
* Je suis Zita, impératrice d’Autriche, reine apostolique de Hongrie… et une litanie d’autres titres…
* Je ne la connais pas. Qui demande à entrer ici ?
* Je suis Sa Majesté l’impératrice d’Autriche et reine de Hongrie.
* Je ne la connais pas. Qui demande à entrer ici ?
* Je suis Zita, une pauvre pécheresse, et j’implore la miséricorde de Dieu
* Alors, tu peux entrer. »
Je préfère la simplicité, là et en toute occasion.
Antoine
13 mai 2020 @ 17:51
L’indication d’une grande école avec la promotion permet de rappeler le défunt au souvenir de ses condisciples. Mais souvent les familles catholiques omettent diplômes et décorations, sachant bien que c’est pour l’au-delà un sésame parfaitement inutile qui ne sert que la vanité des vivants. De plus, au vu du prix de la ligne dans le carnet du Figaro, c’est une économie substantielle qui peut être réinvestie dans la célébration de messes pour le défunt.
Bambou
13 mai 2020 @ 11:18
La simplicité…..mot plutôt inconnu dans certaines couches de la société.
Valentine
13 mai 2020 @ 16:47
Je ne vois pas en quoi ce faire-part manque de simplicité. Il est fait selon les usages, ni plus ni moins et il serait ridicule de qualifier les membres de la famille qui annoncent de « Monsieur » ou « Madame ». Il faut admettre une fois pour toutes que la société humaine est hiérarchisée, il y a des gens titrés et d’autres qui ne le sont pas, il y a des beaux et des laids, des intelligents et des pas malins, des gentils et des méchants, etc… Dans le règne animal, c’est la même chose.
Alors ces gens qui froncent le nez dès qu’il est question d’aristocrates, ça m’énerve.
Bambou
13 mai 2020 @ 11:19
Ah, c’est sûr c’est pas l’avis de décès d’un Abbé Pierre, par exemple…
Jackie
13 mai 2020 @ 13:05
Et il n’y a pas que l’avis de décès qui était simple, sa tombe aussi est très modeste.
Gérard
13 mai 2020 @ 19:59
Oui l’Abbé Pierre a été enterré à même la terre. Une plaque le signale au milieu de ses compagnons et un grand Christ en croix qu’il avait repéré sur un chantier de récupération est posé par-dessus.
Leonor
14 mai 2020 @ 13:07
Enterré à même la terre ?
Vous voulez dire EN pleine terre ( sans caveau maçonné), ou vraiment A MEME la terre, c.à d. sans cercueil, Gérard ?
Parce que, en principe, l’inhumation sans cercueil est proscrite en France .
Si vraiment la dépouille de l’Abbé Pierre en a bénéficié, c’est qu’il y a eu dispense préfectorale. Rarissime .
Gérard
14 mai 2020 @ 15:33
Sans caveau en effet mais dans un cercueil.
Clémentine/Lola 1
14 mai 2020 @ 18:38
« A même la terre » je ne pense pas ou alors, on l’aurait sorti de son cercueil ??? sans caveau, je suppose !
Corsica
14 mai 2020 @ 19:22
Chère Leonor, vous avez raison car la loi interdit l’inhumation en pleine terre sans bière. Lors de la messe à Notre Dame de Paris, je me souviens de l’image émouvante du cercueil de l’abbé Pierre posé à même le sol et recouvert de sa cape. Et c’est ce cercueil qui, comme tous ceux des compagnons, a été simplement mis en terre à Estouville où il repose sans aucune pierre tombale.
Gérard
13 mai 2020 @ 19:52
Je ne me souviens plus s’il y avait eu un avis de décès pour l’Abbé Pierre mais il était tellement connu qu’il n’en avait pas besoin sauf peut-être pour inciter à donner de l’argent à sa fondation. De toutes façons tous les honneurs qui lui avaient été conférés au long de sa longue vie lui avaient été donnés par surcroît, il ne demandait rien pour lui évidemment.
Mimi avec Majuscule
16 mai 2020 @ 10:47
Le décès de l’abbé Pierre a fait les grands titres en première page des journaux avec des rétrospectives un peu partout sur sa vie et son oeuvre. Ici ce n’est qu’une annonce nécrologique conforme aux usages, à la rubrique dédiée. Il me semble qu’au contraire l’annonce du décès de l’abbé était bien plus remarquable.
Actarus
13 mai 2020 @ 11:32
C’est extrêmement curieux de lire Jonkheer en Mevrouw (l’Écuyer et Madame) alors que tout le reste est en français, comme s’il s’agissait de les faire passer pour des titres de noblesse qui sonnent mieux en néerlandais. ;-)
Roxane
13 mai 2020 @ 19:53
C’est l’usage de ne pas traduire le titre « Jonkheer » quand il s’agit d’un titre hollandais (et certaines familles de la noblesse de Flandres appliquent aussi cet usage). De plus, en français, on n’utilise pas « écuyer » pour désigner qqn.
Roxane
13 mai 2020 @ 19:53
Donc non, ici en Belgique, ça ne paraît pas du tout bizarre.
Gérard
13 mai 2020 @ 20:01
Oui c’est un peu curieux, d’habitude on voit l’écuyer et Madame, c’est peut-être une concession à une branche de la famille néerlandophone ou au fédéralisme belge.
JOELLE
13 mai 2020 @ 21:42
Tout simplement parce qu’ils sont hollandais
framboiz07
13 mai 2020 @ 22:47
Pas faux,je m’étonnais aussi, mais il a un prénom hollandais le jonkheer , aussi …
J’avais lu, un jour, qu’il y avait 4 grandes familles nobles belges, les Croÿ , les Mérode , les Ligne et j’ai oublié la 4ème , qui le sait ?
DEB
14 mai 2020 @ 14:23
Ursel ?
Gérard
14 mai 2020 @ 15:38
Arenberg peut-être.
framboiz07
16 mai 2020 @ 00:52
Oui, Gérard , Arenberg .Merci à Vous !
Patrick
4 février 2022 @ 15:07
Actarus,
Serait ce possible d’avoir un entretien privé avec vous?
Cordialement
Mary
13 mai 2020 @ 12:58
Il n’était pas vieux,selon nos critères aujourd’hui !
Coronavirus ?
RIP.
Karabakh
13 mai 2020 @ 19:49
Non.
L'Européen
14 mai 2020 @ 11:47
Il n’y a pas de princesse veuve sur ce faire-part. Etait-il célibataire ou divorcé ? On ne voit que la mention d’une « amie ».
Gérard
14 mai 2020 @ 15:40
Comme il est écrit plus haut il était divorcé de la comtesse Régine d’Ursel mère de sa fille.
Karabakh
14 mai 2020 @ 16:09
Il était divorcé de Régine d’Ursel mais non remarié.
Douce
14 mai 2020 @ 16:33
D’après une annonce sur un groupe qu’il avait fondé, il serait décédé du Coronavirus.
Baia
13 mai 2020 @ 14:18
Chacun voit midi à sa porte !
Pour le mariage de nos enfants, mon mari et moi nous avions « la joie » d’annoncer …
Pour le décès de mon mari, j’ai eu « la tristesse de faire part » …
ciboulette
13 mai 2020 @ 16:14
Moi aussi , Baia , pour ma famille .
Madame Michu
13 mai 2020 @ 16:36
Pour ce sont les bonnes formules car « l’honneur du rappel à Dieu » , je ne vois pas où est l’honneur.
Gérard
14 mai 2020 @ 15:43
Même s’il est naturel le rappel à Dieu peut être considéré comme un honneur mais ici on a seulement l’honneur de vous le faire savoir.
Antoine
13 mai 2020 @ 18:00
Bonjour Baia, comme vous le dites, c’est au choix de chacun. Un usage idiot voudrait que pour un faire-part de décès ne soit utilisée que la formule « vous font part du décès de… » sans douleur, sans tristesse, sans regret ni quoi que ce soit qui fasse référence à un sentiment quelconque. C’est une convention stupide que chacun peut enfreindre. Au siècle dernier, on ne craignait pas d’exprimer « la douleur de la perte cruelle et irréparable qu’ils viennent d’éprouver en la personne de… » Bon, c’était certainement outré dans certains cas.
Karabakh
13 mai 2020 @ 19:50
En effet, j’avoue que c’est plus cet « honneur de faire part » qui m’a interpellé, que le reste de l’avis. En principe, on éprouve « la tristesse de faire part » d’un décès.
Leonor
14 mai 2020 @ 13:14
Ce qui est pratique, c’est quand le futur défunt a exprimé ses volontés à ce sujet aussi.
Ainsi fit notre mère. Prière d’obtempérer. Garde-à-vous. Eeeeexécution. On s’exécuta,…en levant les yeux au ciel !
Le prêtre qui prépara les obsèques avec nous nous balança, à propos de la défunte en général, et ma foi (!) fort à propos :
» Mais, vous n’avez jamais pensé à dire » merde » à votre mère ? » Sic.
Fameux psychologue, le gars. Grand connaisseur de l’âme humaine ( je dis cela pour de bon, sans ironie aucune pour une fois ).
Cette seule phrase valait des années de psychothérapie. Merci, l’Abbé !
Karabakh
14 mai 2020 @ 16:12
Ma curiosité m’autorise-t-elle à vous demander quelles furent les dernières volontés de votre mère, concernant la phrase d’introduction de son faire-part de décès ?
Baia
14 mai 2020 @ 20:20
??? Désolée Leonor mais je ne vois pas ce que votre commentaire vient faire Ici en réponse au mien …
Baia
15 mai 2020 @ 08:12
Pardonnez-moi Leonor, j’ai mal interprété votre commentaire.
Comme Karabakh, je suis curieuse de connaitre la demande de votre mère !
Bon week-end.
ciboulette
13 mai 2020 @ 16:16
En France , il est d’usage d’indiquer la profession du défunt s’il était connu comme tel , et éventuellement ses décorations . Jamais ses diplômes .
Gérard
14 mai 2020 @ 15:45
Parfois un doctorat.
Menthe
14 mai 2020 @ 19:25
Notre mère tenait à ce que sa profession figure sur son faire-part de décès, pas pour se mettre en valeur, mais un peu féministe avant l’heure, elle tirait fierté d’exercer un métier et tenait à son indépendance financière alors que la majorité des femmes de sa génération ne travaillait pas et dépendait entièrement du mari.
Leonor
13 mai 2020 @ 16:51
Il faut mettre le CV sur l’avis de décès du défuncté ? Ah bon, j’ignorais que Saint Pierre demandait ça.
Gérard
14 mai 2020 @ 15:46
Saint Pierre est au courant et n’est pas abonné à la Libre.
Iris Iris
15 mai 2020 @ 11:48
Vous êtes lecteur de La Libre, Gérard ?
Lady Chatturlante
13 mai 2020 @ 18:31
Ayons une pensée pour sa fidèle amie, mentionnée en bas du faire-part.
aubert
17 mai 2020 @ 14:12
Je vais donc Lady Chaturlante et Mimi avec Majuscule me contenter de vos commentaires quant au « statut » de madame Cruysmans.
M’en contenter et faute de mieux m’en satisfaire.
Mimi avec Majuscule
14 mai 2020 @ 07:57
Un beau faire-part qui combine tradition et modernité. On peut voir une innovation en la présence d’une amie fidèle, judicieusement placée, en signe d’intégration dans la famille, entre la famille la plus proche et le chef de famille. La présence de la croix et des mots « pieusement décédé », ainsi que la mention de l’amie fidèle, laissent présumer d’une amitié « en frère et soeur » comme on en voit de temps en temps chez les divorcés qui veulent rester totalement conformes à leur Foi. On aurait aussi pu mentionner qu’il était Chevalier de l’ordre Militaire et Hospitalier de Saint Lazare de Jérusalem.
Gérard
14 mai 2020 @ 15:50
Malte et le Saint-Sépulcre, mais Saint-Lazare c’est quand même une recréation.
aubert
17 mai 2020 @ 14:14
les déguisements de cet ordre en font plutôt une récréation !