Il était le fils benjamin de Duarte, chef de la maison de Bragance et de Maria Francisca, princesse d’Orléans Bragance, sœur de la défunte comtesse de Paris.
Son frère aîné, prénommé Duarte comme leur père, est le seul à avoir fondé une famille.
Le cadet, Miguel, duc de Viseu, est né le 03/12/1946.
Ludovina, entierement juste!
J’ai effectivement consulté chez Tonton Google la biographie du père de ce prince décédé.
Il s’appelait Edouard de Bragance [ 1907-1976] et il avait trois fils !
Je n’avais jamais entendu parler de lui.
Sans postérité.
Jeune pour décéder.
Il est donc, si mes recherches sont correctes, le plus jeune frère de Dom Duarte, actuel prétendant au trône du Portugal (beaucoup plus fin physiquement !).
D’ailleurs, la cause du décès n’est pas toujours la mort. Pour avoir fréquenté de nombreux avocats, je sais de quoi je parle ! Imaginez que mon mari tombe de notre yacht au cours d’une croisière, il disparaît mais on ne retrouve pas le corps. Au bout de quelques années, il peut être déclaré légalement décédé. Mais est-il mort pour autant ? Ce n’est pas certain ! Regardez le film avec Cary Grant et Irene Dunne, « My favorite wife », et vous verrez !!! Dunne revient quelques années après avoir disparu en mer au cours d’une croisière et avoir batifolé avec Randolph Scott sur une île déserte. Mais Grant l’a fait déclarer décédée pour pouvoir se remarier. J’adore ce film. Le dernier film inachevé de Marilyn Monroe en était le remake.
Il y a même des maris qui vont chercher un paquet de cigarettes au bureau de tabac et ne reviennent jamais auprès de leur femme. C’est arrivé à une amie de ma mère. Pas besoin de tomber d’un yacht… et elle a mis quelques années avant de faire le nécessaire sur le plan administratif pour pouvoir se remarier.
Il eût fallu de peu que son frère aîné finisse comme lui et leur autre frère.
J’ai toujours trouvé curieux ces fratries de célibataires endurcis.
Le duc de Bragance se maria à plus de 50 ans passés comme contraint par l’absence de descendance chez ses frères sur qui il comptait avec une femme de la petite noblesse espagnole comptant un célèbre républicain dans ses rangs.
Ce mariage étonnant eu égard à la politique matrimoniale jusque là des Bragance est semble t-il harmonieux et les trois enfants sont fort sympathiques.
non, non, c’est faux, je crois qu’il s’est marié la veille de 50 ans … il avait dit soit-disant qu’il serait à 50 ans … et, c’était donc chose faite … je pense que Duarte a beaucoup d’humour ; quant au défunt, je trouve qu’il ressemble à Juan Carlos (certes, ils sont parents)
Quel est ce républicain que vous évoquez ?
Donha Isabel a une belle ascendance portugaise. Pourquoi serait-elle de nationalité espagnole ?
Votre réponse m’intéresse.
Il est incontestable que parmi les ancêtres de la duchesse de Bragance l’un d’entre eux fut un révolutionnaire.
Francisco Correia de Herédia naquit à Ribeira Brava, sur la côte sud de Madère, à 16 km de Funchal, en 1852, fils d’António Correia de Herédia (1822-1899) qui fut député, président du conseil municipal et gouverneur civil du district de Funchal à Madère, et refusa pour lui-même du roi Dom Luís Ier un titre pour son travail humanitaire dans l’île de Madère, et c’est la raison pour laquelle le roi titra son fils vicomte de Ribeira Brava. Le fils, excellent escrimeur, fut également attaché à la maison royale comme chevalier noble, puis gouverneur civil des districts de Beja, Bragance et Lisbonne et député.
C’est chez lui que se réunit le 11 juillet 1907 pour la première fois un comité révolutionnaire formé de républicains et de dissidents du Parti progressiste dont l’objectif était de renverser le président du Conseil João Franco et de mettre fin à son régime dictatorial. C’est dans ces circonstances que se produisit à la suite le régicide.
Les armes avaient été obtenues par Gonçalo Heitor Freire, un républicain franc-maçon, du vicomte lui-même qui les entreposa chez lui Avenida da Liberdade. On s’était procuré ces armes à Lisbonne chez Armazéns Leal, rue de Santo Antão, il y avait là notamment neuf carabines Winchester calibre 351 et des pistolets FN-Browning. L’affaire tourna court le 28 janvier 1908 Franco n’étant pas chez lui. Plus d’une centaine de conspirateurs furent arrêtés dont Ribeira Brava.
Mais à l’occasion du retour à Lisbonne de la famille royale deux hommes firent feu sur la voiture royale provoquant la mort du roi d’abord du prince héritier ensuite. Ils furent tués avec les armes que Ribeira Brava s’était procurées.
La reine mère Maria Pia arrivant au palais se précipita vers sa belle-fille la
reine Amélie en criant en français : « On a tué mon fils ! » et Amélie répondit : « Et le mien aussi ! ».
Mais le calme revint à Lisbonne et dans le pays trois jours après.
Le nouveau roi demanda la démission du chef du gouvernement et mit fin à la dictature mais la république fut proclamée en 1910. Ribeira Brava abandonna son titre de vicomte et rejoignit le Parti républicain.
Néanmoins ni son ami conspirateur José Maria de Alpoim ni lui ne purent participer au nouveau gouvernement.
En octobre 1918 l’agitation sociale contre le gouvernement conduisit à des émeutes et le matin du 12 octobre un régiment de Coimbra se joignit aux manifestants tandis que le fils du président Sidónio Pais était pourchassé dans les rues. L’état de siège fut décrété. Ribeira Brava fut l’un de ceux qui furent arrêtés. Quatre jours plus tard certains prisonniers devaient être transférés hors de la capitale. Le soir du 16 cent cinquante prisonniers furent rassemblés pour être conduits vers un train spécial. Subitement un coup de feu fut tiré dans la rue puis des tirs furent échangés. Sept personnes ont été tuées parmi lesquelles un garde et l’on trouva le corps de l’ancien vicomte âgé de 66 ans dans un fossé, décapité par une baïonnette. La version officielle du gouvernement était que Francisco avait reçu en prison un pistolet caché dans une casserole de gruau de maïs et avait cherché à échapper par des tirs à l’escorte. L’arme ne fut pas retrouvée. Pour beaucoup ce fut une fausse attaque qui avait pour objectif de tuer Ribeira Brava à la demande des Sidonistes.
Par la suite le titre de vicomte ne fut pas réclamé par les héritiers du premier. Notons que son fils et son petit-fils furent comme lui de grands escrimeurs, le petit-fils participa notamment aux Jeux olympiques. Le premier était dom Sebastião Sancho Gil de Borja de Macedo e Meneses Correia Herédia. Le second était dom Sebastião de Freitas Branco Herédia.
Le vicomte était le trisaïeul en ligne paternelle de la duchesse de Bragance. Il était aussi le trisaïeul du professeur Manuel de Herédia Caldeira Cabral, né en 1968, économiste, ministre de l’Économie portugais depuis 2015, fils d’António da Fonseca Caldeira Cabral et de Maria Teresa de Herédia, arrière-petite-fille du vicomte.
Trois messes « præsente cadavere » sont prévues entre aujourd’hui et demain. Trop tôt pour permettre aux cousins de toute l’Europe et du Brésil de s’y rendre.
Peut-être ce sera la noblesse portugaise a y affluer en masse?
Y aura-t-il une messe « de rattrapage », comme en Espagne, pour permettre à toutes les maisons royales de rendre hommage au duc de Coimbra?
on ne parle pas de messe « de rattrapage » ; mais, il existait il y a un temps ; certes, que les moins de vingt ans n’ont pas pu connaître ; mais, en 1980, à Ambert, dans le Puy-de-dôme, le curé célébrait toujours des messes de rattrapage ; c’est à dire pour les non-initiés une quarantaine ; donc, 40 jours après le décès d’un être cher …
Son altesse l’infant dom Enrique, duc de Coïmbre avait en 2015 subi un accident vasculaire cérébral qui lui avait laissé des séquelles locomotrices mais par ailleurs il souffrait d’un cancer de l’estomac depuis quelques années. Mais il avait également subi une chute il y a un mois qui l’avait affaibli et avait provoqué une lésion cérébrale, il avait été hospitalisé à Lisbonne et il était tombé dans le coma.
Il était célibataire et n’avait pas d’enfant.
Il était apprécié pour sa gaieté, sa jovialité, sa disponibilité pour son frère le duc de Bragance.
Sa dépouille a été transportée dans l’église lisboète São Vicente de Fora où les obsèques ont lieu ce 16 février 2017 suivies de l’inhumation dans le Panthéon royal qui s’y trouve. Une messe y sera également célébrée demain à 17 heures. Une messe sera célébrée également le même jour à 16 heures dans l’église de la Miséricorde de Nelas près de Santar dans le centre nord du Portugal où il avait sa demeure.
Le quatrième duc de Coïmbre portait les armoiries du Portugal chargé d’un lambel d’argent dont les deux pendant latéraux étaient chargés l’un d’un écu d’Orléans et l’autre d’un écu du Brésil par référence aux armes de sa mère la défunte duchesse de Bragance, Françoise, sœur de la comtesse de Paris. Les écussons sont parfois présentés sur le pendant central et sur le pendant senestre.
Sao Vincente de Fora, église immaculée située sur le trajet du très touristique tramway 25, vaut le détour pour le couvent qui la jouxte. C’est là que se trouve le panthéon des Bragance mais aussi de merveilleux azuléjos illustrant, entre autres, les fables de la Fontaine. Quant à la vue de la terrasse de la tour, elle est exceptionnelle : on a tout Lisbonne à nos pieds.
Les Fables de La Fontaine ? M’en vais aller voir cela, au moins sur le Net.
On est en plein dans La Fontaine, avec mes petiotes-fillottes. Dont l’une m’assène doctement : » C’est notre patrimoine . » ! Six ans, au compteur ! Qui lui a dit ça comme ça ? L’institutrice, je pense. Parfait.
Bref…
Merci, Corsica. Je ne connais pas le Portugal. Un scandale, mais c’est comme ça.
Il Vous faut la mener à Château Thiérry, où l’on peut visiter sa maison natale.C’est sur l’A 4 , donc pas loin de votre Alsace, chère Léonor. Amitiés .
Je me demande , si les chaises ou fauteuils ne sont pas tapissées avec des motifs de fables connues , c’est rapide, comme visite et sympa à cet âge .C’est aussi ,là que fut enterré un fils Roosevelt .
Corsica
17 février 2017 @
21:39
Leonor, Lisbonne est une ville magnifique et, pour vous qui craignez la chaleur, le mois de janvier y est doux et souvent très beau. Il y a 38 panneaux d’azulejos reproduisant les dessins de Jean-Baptiste-Oudry qui illustraient l’édition de 1755 des Fables de La Fontaine.
Emy, je vous souhaite un bon séjour dans cette ville où il y a tant à voir. Je suis sûre que vous apprécierez cette visite sur la colline de Graça et la vue à 360 degrés sur le Tage et la ville.
Émy, si vous le pouvez traversez le Tage pour voir Lisbonne de l’autre rive ,vous ne le regretterez pas .D’en haut,d’en bas ,de face ou de profil Lisbonne est une ville belle à regarder .
Merci Baboula et Corsica, nous allons essayer de « caser » le plus de choses intéressantes possibles en 3 jours et demi, donc autant préparer un programme précis !
Gérard
17 février 2017 @
16:09
C’est là que jusqu’il y a peu reposait aussi le roi Carol II de Roumanie et sa dernière épouse.
Pas en grande pompe. Ce fut discret et le roi et sa femme sont plus éloignés l’un de l’autre qu’à Lisbonne.
Gérard
19 février 2017 @
20:15
C’était en 2003 à Curtea de Argeș près du monastère, à la requête et aux frais de l’État roumain en présence de la princesse Margareta et du prince Radu.
Les restes du roi seront transférés bientôt près de ceux de la reine Anne dans la nouvelle nécropole royale.
« son altesse l’infant »… vous êtes vraiment cérémonieux et plein de révérence, Gérard. Vous auriez dit ‘ « l’infant dom Machin » on aurait compris. Cet homme a des ancêtres, OK, mais mettre une altesse devant son nom je trouve que c’est exagéré. C’est dommage qu’avec toute votre culture, vous ayez ce travers. Vous êtes un homme sûrement plus intéressant sur le plan humain et intellectuel que toutes ces altesses devant lesquelles vous vous agenouillez moralement.
Peut-être que, petit, Gérard est tombé dans la marmite de révérence, comme Obelix dans la potion magique. Mais déférence ou pas, Gérard nous ait absolument indispensable car il est une mine d’informations intéressantes, ce dont je le remercie.
Robespierre vous vous caricaturez. Si j’ai écrit son altesse c’est au contraire pour montrer qu’au Portugal on avait conservé l’antique coutume de ne donner l’altesse royale qu’au prince héritier.
Quant à moi je n’ai pas l’intention de changer un iota juste pour vous faire plaisir malgré toutes vos qualités dont je ne veux pas discuter. Je continuerai à m’exprimer comme je le voudrai sauf à encourir la censure de notre chère Régine.
Et je continuerai Robespierre de plus fort à craindre Dieu et à honorer le roi.
J’en mettrai ma tête à couper Robespierre.
Vous faire changer ? Quelle drôle d’idée ! J’ai écrit dans une autre rubrique que je n’essayais jamais de faire changer quelqu’un d’opinion, alors encore moins de comportement. C est impossible. Comme dit si bien Corsica, vous êtes tombé dans la marmite de révérence petit. Je crains Dieu mais je n’honore
que les gens qui ont fait du bien aux autres, les philanthropes, ou ceux qui ont fait avancer la médecine, ou l’Abbé Pierre. Les qualités morales pour moi sont indispensables pour que j’admire.
Vous me faites penser à cette délégation de Genevois qui était venue en France pour discuter d’un problème politique sous Louis XV. Les interlocuteurs français des Genevois trouvaient que ceux-ci les traitaient un peu avec désinvolture et sans révérence aucune. Vexé, un des nobles français a dit « Vous oubliez que nous sommes les représentants du Roi notre Maître ! ». Un Genevois lui a dit « Nous, nous sommes les représentants de nos égaux ».
Honorez donc votre Roi, je ne sais lequel, d’ailleurs.
Oui Robespierre j’ai du respect pour tout individu sur la terre mais j’applique les préceptes de saint Pierre, l’humble pêcheur de Galilée qui aimait Jésus.
Enfin j’essaie.
Je respecte tout le monde, j’aime mes frères, je crains Dieu et j’honore le roi.
Vous ne savez pas quel est mon roi parce que je ne vous intéresse pas assez pour que vous soyez attentif mais mon roi c’est celui que la Providence a désigné c’est-à-dire le comte de Paris et après lui notre cher prince Jean pour lequel j’ai grande affection.
Je ne vous reproche rien moi même pas d’avoir pris ce pseudonyme monstrueux qui il y a deux siècles emplissait d’effroi et de honte nos ancêtres comme d’autres plus tard ont rempli d’effroi et de colère nos parents et nos grands-parents.
Je ne vous reproche pas certes non plus d’admirer les banquiers de Genève qui sont certainement plus nos égaux que d’autres selon la formule consacrée.
Vive la liberté.
Robespierre
19 février 2017 @
14:44
Dans l’anecdote que je vous ai racontée, les Genevois n’étaient pas des gens d’argent mais des fonctionnaires. Donc où allez -vous chercher que j’admire les banquiers de Genèe? Vous êtes très fort sur un point, Gérard : faire dire aux gens qui vous taclent ce qu’ils n’ont pas dit. Je sais que mon pseudo est incisif, mais je ne suis pas l’Incorruptible et on sait ici mon estime pour Louis XVI. J’ai pris ce pseudo comme un plaisanterie, mais le second degré a dû vous échapper.
Gérard
19 février 2017 @
20:00
Vous m’attaquez au premier degré Robespierre alors je ne prends pas la peine de chercher chez vous le deuxième. Je n’apprécie pas vraiment d’être taclé. Vous non plus me semble-t-il…
Robespierre
20 février 2017 @
14:25
Gerard, à propos de votre post de 20:00
Vous avez eu raison de me tacler, car je vous ai attaqué le premier, au premier degré. J’ai tiré le premier, donc vous m’avez répondu. Je n’irais pas jusqu’à prétendre que j’avais raison de manifester mon agacement. Je pense que nous sommes comme nous sommes et qu’il est vain de vouloir faire changer quelqu’un. Et je ne voulais sûrement pas vous blesser.
Berthold
19 février 2017 @
09:32
Oui, c’est vraiment un plaisir d’avoir les commentaires de M. Gérard qui sont pleins de bon sens et d’intéret!
Merci Gérard
Il était dans le coma depuis quelques temps, probablement une tumeur au cerveau. Il sera possible de présenter ses condoléances sur le site du duc de Bragance.
Michael, merci pour ces précisions et si tel était le cas, c’est un soulagement pour lui et sa famille car le coma est difficile à vivre pour l’entourage.
On voit de plus en plus de tumeurs au cerveau et maintenant, c’est sur le nez !! (un voisin et une amie en sont atteints et pour le 1er une greffe lui est faite ce jour…)
Danielle, il faut faire la différence entre les tumeurs primaires du cerveau qui sont faites de cellules cérébrales et les tumeurs secondaires qui sont provoquées par des cellules cancéreuses d’un autre organe ayant essaimé. Un cancer débutant reste localisé à l’organe ( sein, foie, rein, poumon etc.) puis des cellules de ce cancer peuvent atteindre les ganglions lymphatiques et par ce biais, aller dans certains organes de prédilection comme le poumon, les os, le cerveau etc. C’est ce que l’on appelle des métastases bon week end.
Corsica, merci pour ces précisions, mais dans ce domaine, j’ai donné ! il y 14 ans, j’étais en plein dedans, heureusement le cancer n’avait pas encore atteint les ganglions !! Bon week end également.
Danielle, je suis heureuse que tout cela soit derrière vous et surtout que vous ayez eu un cancer guérissable quand détecté au premier stade. Bonne fin de journée.
Ellen
16 février 2017 @
23:02
Il était le cousin germain du comte de Paris, leurs mères étaient soeurs
Isabel Nogueira qui a été citée ici est une charmante personne habituée des soirées de la haute société de Lisbonne. Elle avait l’habitude de célébrer son anniversaire en même temps que Dom Henrique de Bragance et en présence de Dom Miguel son frère, duc de Viseu, ainsi en 2013 à l’hôtel da Estrela, un luxueux petit hôtel installé dans l’ancien palais des comtes de Paraty, au centre de la ville, près de la basilique de l’Étoile d’où son nom.
Le défunt et Dom Miguel qui est son aîné avaient reçu leurs titres ducaux en 1983. Comme ses frères Henrique a suivi une formation d’agronomie et il a collaboré à la gestion du domaine agricole familial à Santar dans le nord du pays. Il s’est également beaucoup investi dans des actions humanitaires de l’Ordre de Malte.
Le duc de Bragance et le duc de Viseu sont propriétaires de la Casa das Fidalgas (les fidalgas sont les femmes nobles).
Autour d’un bâtiment remontant aux XIVe et XVe siècles autour à l’époque d’une tour médiévale (le lieu se nomme Largo da Torre ou Fonte da Torre) détruite par Dom Rui Lopes de Sousa Alvim e Lemos de Carvalho e Vasconcelos, se trouve la maison du XVIIe siècle construite par Domingos de Sampaio do Amaral pour sa fille Joana de Sampaio à l’occasion de son mariage avec João de Almeida Castelo-Branco. Au XVIIIe siècle la maison était propriété des Sousa, descendants du Maître de l’Ordre du Christ, dom Lopo Dias de Sousa, arrière-petit-fils de Dom João III le Pieux. Par la suite la maison appartint aux héritiers de cette famille, les Sousa de Alvim, dont ce Dom Rui Lopes de Sousa Alvim Lemos qui mourut en 1914. L’héritier fut ensuite Pedro Brum da Silveira Pinto da Fonseca descendant des comtes de Amarante. La demeure fut restaurée dans les années 1950. C’est une belle maison avec une chapelle au retable sculpté polychrome et à la coupole en caissons, avec aussi une bibliothèque et de belles chambres décorées de stucs. Ce domaine est devenu la propriété de Dom Duarte et Dom Miguel en 1975. Il est entouré de terres agricoles et de vignobles. C’est une belle maison où vit Dom Miguel et où il peint sur la terrasse à colonnade toscane qui donne sur de beaux jardins (http://www.vip.pt/minha-vida-e-em-portugal).
Le duc de Bragance était cette semaine à Sao Tomé-et-Principe pour apporter au nom de la Fondation Dom Manuel II les fonds nécessaires à l’achat d’une maison qui servira de logement pour 20 étudiants. La Fondation poursuit également ses domaines d’activité dans les anciennes colonies portugaises, à Timor, en Angola, en Guinée Équatoriale, et elle vise aussi à développer une agriculture familiale durable et à protéger la forêt. Le prince devait également rencontrer le président et visiter les plantations de cacaoyers où il reste encore beaucoup à faire pour améliorer la situation des agriculteurs notamment des jeunes.
Le prince a écourté son voyage pour rentrer pour les obsèques et il était à côté de son épouse au premier rang de l’église hier soir. Il a confirmé que son frère était décédé d’un accident vasculaire cérébral à la suite de sa chute au cours de laquelle il a été blessé à la tête.
Dom Duarte était visiblement très ému et a rapporté que ses trois enfants l’étaient également, c’était la première fois qu’un membre proche de leur famille mourait. La messe était célébrée par le cardinal patriarche de Lisbonne Dom Manuel Clemente en présence de nombreux amis comme son altesse royale la duchesse d’Anjou et de Cadaval, Pedro Miguel de Santana Lopes, ancien maire social-démocrate de Lisbonne et ancien premier ministre ou le chef d’entreprise Miguel António Igrejas Horta e Costa, des barons de Santa Comba Dão. Les amis ont rappelé dans leurs propos la joie de vivre et l’affabilité de Dom Henrique. Le président de la République Marcelo Rebelo de Sousa ne pouvait pas être présent mais avait envoyé une couronne de fleurs.
Une deuxième messe corps présent devait donc être célébrée à Santar avant l’inhumation à Lisbonne dans la crypte royale.
La Fondation Dom Manuel II a été créée en 1968 selon les volontés de la veuve du roi la reine Augusta Victoria.
Paix à son âme.
Il m’est toujours étrange d’apprendre la mort de quelqu’un que je ne connaissais pas. Comme si la mort était un moyen de faire connaissance !
Au jour des obsèques de l’infant Henrique son cercueil était recouvert par le drapeau royal portugais bleu et blanc armorié et devant avaient été placées ses décorations et en particulier la grand-croix de l’Ordre de l’Immaculée Conception de Vila Viçosa et les insignes de bailli grand-croix d’honneur et dévotion de l’Ordre souverain militaire de Malte et de chevalier grand-croix de justice de l’Ordre sacré militaire Constantinien de Saint-Georges. Une messe a également été célébrée le 20 février à l’initiative de l’Association royale de Porto, près de Porto en l’église de São José das Taipas à Cordoaria à 19 heures en présence du duc et de la duchesse de Bragance.
Cette église de style néoclassique a été construite la fin du XVIIIe siècle et au XIXe siècle sur les plans de l’architecte et ingénieur Carlos Amarante.
Guyard
16 février 2017 @ 08:57
La prestigieuse ascendance du prince : http://geneanjou.blog.lemonde.fr/2017/02/15/henrique-joao-de-braganca-duque-de-coimbra-1949-2017/
framboiz07
16 février 2017 @ 08:58
Tout jeune , encore .
Ludovina
16 février 2017 @ 09:23
Il était le fils benjamin de Duarte, chef de la maison de Bragance et de Maria Francisca, princesse d’Orléans Bragance, sœur de la défunte comtesse de Paris.
Son frère aîné, prénommé Duarte comme leur père, est le seul à avoir fondé une famille.
Le cadet, Miguel, duc de Viseu, est né le 03/12/1946.
Caroline
16 février 2017 @ 21:25
Ludovina, entierement juste!
J’ai effectivement consulté chez Tonton Google la biographie du père de ce prince décédé.
Il s’appelait Edouard de Bragance [ 1907-1976] et il avait trois fils !
Gibbs ?
17 février 2017 @ 09:23
Ludovina,
J’ai fait comme Caroline !
Merci.
JAY
16 février 2017 @ 09:38
Il n’était pas marié et je crois me souvenir qu’il vivait avec son ami depuis fort longtemps …..
Lorenz
16 février 2017 @ 16:22
N’avait-il pas une compagne nommée Isabel Nogueira?
Christian
16 février 2017 @ 16:26
Il n’y a jamais rien eu d’officiel, dehors les ragots.
Cheveyre
16 février 2017 @ 17:24
au moins, s’il était heureux ; tant mieux pour lui et pour eux deux !!!
Laurent F
16 février 2017 @ 17:32
Il me semble que sa compagne de longue date se prénommait Isabel Nogueira !…
Antoine
16 février 2017 @ 17:53
Si c’est le cas, c’est bien triste pour ce dernier. J’espère que vivants cachés ils ont vécu heureux.
Actarus
17 février 2017 @ 22:34
Selon Lorenz, c’est Isabel et selon Jay, c’est Isabeau. ;-)
Je sors…
JAY
18 février 2017 @ 08:19
Il n’a pas eu de descendance.
Christian
16 février 2017 @ 10:11
Oh ! 67 ans, ce n’est pas « vieux ». Reposez en paix, cher Monsieur. Pensées à votre famille et vos proches.
Kalistéa
16 février 2017 @ 10:23
Un prince effacé, célibataire , inconnu du public.
Danielle
16 février 2017 @ 10:48
Encore un décès d’un homme bien jeune.
Charles
16 février 2017 @ 11:18
Je suis de tout cœur avec la Maison de Portugal.
Gibbs ?
16 février 2017 @ 11:27
Je n’avais jamais entendu parler de lui.
Sans postérité.
Jeune pour décéder.
Il est donc, si mes recherches sont correctes, le plus jeune frère de Dom Duarte, actuel prétendant au trône du Portugal (beaucoup plus fin physiquement !).
Merci pour m’avoir appris.
grossmann
16 février 2017 @ 11:28
cause du décès ?
Lorenz
16 février 2017 @ 16:20
Cancer, plus conséquences d’une grave chute, si je comprends bien.
Charlanges
16 février 2017 @ 17:29
Le prince est mort d’un cancer.
clementine1
16 février 2017 @ 17:44
cancer
Lady Chatturlante
17 février 2017 @ 03:15
Mais enfin pourquoi me censurer ? La cause de son décès est la mort. N’ayons pas peur des mots.
Lady Chatturlante
17 février 2017 @ 03:20
D’ailleurs, la cause du décès n’est pas toujours la mort. Pour avoir fréquenté de nombreux avocats, je sais de quoi je parle ! Imaginez que mon mari tombe de notre yacht au cours d’une croisière, il disparaît mais on ne retrouve pas le corps. Au bout de quelques années, il peut être déclaré légalement décédé. Mais est-il mort pour autant ? Ce n’est pas certain ! Regardez le film avec Cary Grant et Irene Dunne, « My favorite wife », et vous verrez !!! Dunne revient quelques années après avoir disparu en mer au cours d’une croisière et avoir batifolé avec Randolph Scott sur une île déserte. Mais Grant l’a fait déclarer décédée pour pouvoir se remarier. J’adore ce film. Le dernier film inachevé de Marilyn Monroe en était le remake.
emy
17 février 2017 @ 14:16
Un grand merci pour cette idée ! C’est un des rares films de Grant que je n’ai pas vu, je m’en vais combler cette lacune !
Actarus
17 février 2017 @ 22:31
Ma chère, votre logique est imparable. ;-)
Il y a même des maris qui vont chercher un paquet de cigarettes au bureau de tabac et ne reviennent jamais auprès de leur femme. C’est arrivé à une amie de ma mère. Pas besoin de tomber d’un yacht… et elle a mis quelques années avant de faire le nécessaire sur le plan administratif pour pouvoir se remarier.
Carole 007
18 février 2017 @ 20:10
Quand on dit que fumer est dangereux ! ?
Gibbs ?
16 février 2017 @ 11:29
Recherches inutiles car vous avez écrit, Régine, qu’il était le frère du duc de Bragance.
Faire deux choses en même temps n’est jamais l’idéal !
Jean Pierre
16 février 2017 @ 11:34
Qui est ce monsieur ? Qu’a t-il fait dans la vie ?
Je ne le connaissais pas du tout.
olivier Kell
16 février 2017 @ 11:54
Je connaissais son existence tout en ayant quasiment jamais entendu parler de lui
que faisait-il ? ‘
COLETTE C.
16 février 2017 @ 12:36
Je l’avais vu au mariage de Diane et Charles-Philippe, à Evora.
clementine1
16 février 2017 @ 17:50
et moi à Eu, en septembre 1987, lors du Millénaire Capétien.
Corsica
16 février 2017 @ 12:47
Le dernier frère de Dom Duarte lui ressemblait guère. Avait-il une descendance ?
Gibbs ?
17 février 2017 @ 09:26
Pas de descendance Corsica.
Des trois frères, seul Dom Duarte a des enfants (3) après s’être marié à l’âge de 50 ans en 1995.
Corsica
17 février 2017 @ 21:36
Merci Gibbs.
racyma
16 février 2017 @ 13:33
je connaissais l existence de ce prince , mais j ignorais quelle etait sa vie , familale et professionnelle , quelqu un doit bien en savoir plus
Anne-Cécile
16 février 2017 @ 13:35
Triste nouvelle. Homme sympathique.
Il eût fallu de peu que son frère aîné finisse comme lui et leur autre frère.
J’ai toujours trouvé curieux ces fratries de célibataires endurcis.
Le duc de Bragance se maria à plus de 50 ans passés comme contraint par l’absence de descendance chez ses frères sur qui il comptait avec une femme de la petite noblesse espagnole comptant un célèbre républicain dans ses rangs.
Ce mariage étonnant eu égard à la politique matrimoniale jusque là des Bragance est semble t-il harmonieux et les trois enfants sont fort sympathiques.
Cheveyre
16 février 2017 @ 17:19
non, non, c’est faux, je crois qu’il s’est marié la veille de 50 ans … il avait dit soit-disant qu’il serait à 50 ans … et, c’était donc chose faite … je pense que Duarte a beaucoup d’humour ; quant au défunt, je trouve qu’il ressemble à Juan Carlos (certes, ils sont parents)
Gibbs ?
17 février 2017 @ 09:29
Il est né le 15 mai 1945 et s’est marié en 1995.
Leur premier fils est né le 25 mars 1996.
Son épouse est née en 1966.
alienor
16 février 2017 @ 18:31
Quel est ce républicain que vous évoquez ?
Donha Isabel a une belle ascendance portugaise. Pourquoi serait-elle de nationalité espagnole ?
Votre réponse m’intéresse.
Anne-Cécile
17 février 2017 @ 01:51
Alienor, j’ai écrit par erreur espagnole en pensant portugaise.
Elle descend de Francisco Correia de Heredia, 1er Visconte de Ribeira Brava, un des fondateurs du parti progressiste puis parti républicain portugais.
Gibbs ?
17 février 2017 @ 09:31
Anne-Cécile,
Ainsi, nous sommes d’accord.
alienor
17 février 2017 @ 10:24
Merci.
alienor
16 février 2017 @ 22:52
Quel est ce républicain célèbre ???
Dona Isabel compte une belle ascendance portugaise, comment peut-elle être de nationalité espagnole ???
Mariage qui s’entend vu les relations entre les deux familles, Afonso, le frère d’Isabel est le filleul de Dom Duarte Pio.
Une réponse de votre part me satisferait. Merci.
Anne-Cécile
17 février 2017 @ 01:53
Je parlais du choix hors Gotha.
Gérard
20 février 2017 @ 19:53
Il est incontestable que parmi les ancêtres de la duchesse de Bragance l’un d’entre eux fut un révolutionnaire.
Francisco Correia de Herédia naquit à Ribeira Brava, sur la côte sud de Madère, à 16 km de Funchal, en 1852, fils d’António Correia de Herédia (1822-1899) qui fut député, président du conseil municipal et gouverneur civil du district de Funchal à Madère, et refusa pour lui-même du roi Dom Luís Ier un titre pour son travail humanitaire dans l’île de Madère, et c’est la raison pour laquelle le roi titra son fils vicomte de Ribeira Brava. Le fils, excellent escrimeur, fut également attaché à la maison royale comme chevalier noble, puis gouverneur civil des districts de Beja, Bragance et Lisbonne et député.
C’est chez lui que se réunit le 11 juillet 1907 pour la première fois un comité révolutionnaire formé de républicains et de dissidents du Parti progressiste dont l’objectif était de renverser le président du Conseil João Franco et de mettre fin à son régime dictatorial. C’est dans ces circonstances que se produisit à la suite le régicide.
Les armes avaient été obtenues par Gonçalo Heitor Freire, un républicain franc-maçon, du vicomte lui-même qui les entreposa chez lui Avenida da Liberdade. On s’était procuré ces armes à Lisbonne chez Armazéns Leal, rue de Santo Antão, il y avait là notamment neuf carabines Winchester calibre 351 et des pistolets FN-Browning. L’affaire tourna court le 28 janvier 1908 Franco n’étant pas chez lui. Plus d’une centaine de conspirateurs furent arrêtés dont Ribeira Brava.
Mais à l’occasion du retour à Lisbonne de la famille royale deux hommes firent feu sur la voiture royale provoquant la mort du roi d’abord du prince héritier ensuite. Ils furent tués avec les armes que Ribeira Brava s’était procurées.
La reine mère Maria Pia arrivant au palais se précipita vers sa belle-fille la
reine Amélie en criant en français : « On a tué mon fils ! » et Amélie répondit : « Et le mien aussi ! ».
Mais le calme revint à Lisbonne et dans le pays trois jours après.
Le nouveau roi demanda la démission du chef du gouvernement et mit fin à la dictature mais la république fut proclamée en 1910. Ribeira Brava abandonna son titre de vicomte et rejoignit le Parti républicain.
Néanmoins ni son ami conspirateur José Maria de Alpoim ni lui ne purent participer au nouveau gouvernement.
En octobre 1918 l’agitation sociale contre le gouvernement conduisit à des émeutes et le matin du 12 octobre un régiment de Coimbra se joignit aux manifestants tandis que le fils du président Sidónio Pais était pourchassé dans les rues. L’état de siège fut décrété. Ribeira Brava fut l’un de ceux qui furent arrêtés. Quatre jours plus tard certains prisonniers devaient être transférés hors de la capitale. Le soir du 16 cent cinquante prisonniers furent rassemblés pour être conduits vers un train spécial. Subitement un coup de feu fut tiré dans la rue puis des tirs furent échangés. Sept personnes ont été tuées parmi lesquelles un garde et l’on trouva le corps de l’ancien vicomte âgé de 66 ans dans un fossé, décapité par une baïonnette. La version officielle du gouvernement était que Francisco avait reçu en prison un pistolet caché dans une casserole de gruau de maïs et avait cherché à échapper par des tirs à l’escorte. L’arme ne fut pas retrouvée. Pour beaucoup ce fut une fausse attaque qui avait pour objectif de tuer Ribeira Brava à la demande des Sidonistes.
Par la suite le titre de vicomte ne fut pas réclamé par les héritiers du premier. Notons que son fils et son petit-fils furent comme lui de grands escrimeurs, le petit-fils participa notamment aux Jeux olympiques. Le premier était dom Sebastião Sancho Gil de Borja de Macedo e Meneses Correia Herédia. Le second était dom Sebastião de Freitas Branco Herédia.
Le vicomte était le trisaïeul en ligne paternelle de la duchesse de Bragance. Il était aussi le trisaïeul du professeur Manuel de Herédia Caldeira Cabral, né en 1968, économiste, ministre de l’Économie portugais depuis 2015, fils d’António da Fonseca Caldeira Cabral et de Maria Teresa de Herédia, arrière-petite-fille du vicomte.
Lorenz
16 février 2017 @ 13:52
Trois messes « præsente cadavere » sont prévues entre aujourd’hui et demain. Trop tôt pour permettre aux cousins de toute l’Europe et du Brésil de s’y rendre.
Peut-être ce sera la noblesse portugaise a y affluer en masse?
Y aura-t-il une messe « de rattrapage », comme en Espagne, pour permettre à toutes les maisons royales de rendre hommage au duc de Coimbra?
Cheveyre
16 février 2017 @ 17:21
on ne parle pas de messe « de rattrapage » ; mais, il existait il y a un temps ; certes, que les moins de vingt ans n’ont pas pu connaître ; mais, en 1980, à Ambert, dans le Puy-de-dôme, le curé célébrait toujours des messes de rattrapage ; c’est à dire pour les non-initiés une quarantaine ; donc, 40 jours après le décès d’un être cher …
clementine1
17 février 2017 @ 08:20
En Alsace c’était le 30e jour mais je ne sais si la coutume a perduré.
Gérard
17 février 2017 @ 21:13
On célébrait en Provence souvent une messe au bout de 30 jours. Ce n’était pas la messe de sortie de deuil mais les couleurs revenaient un peu.
Mary
16 février 2017 @ 14:38
Le pauvre ! Il n’était pas vieux du tout ! Avait-il fondé une famille?
maman monique
16 février 2017 @ 16:10
Une personne bien jeune
mes condoléances à sa famille
Gérard
16 février 2017 @ 18:38
Son altesse l’infant dom Enrique, duc de Coïmbre avait en 2015 subi un accident vasculaire cérébral qui lui avait laissé des séquelles locomotrices mais par ailleurs il souffrait d’un cancer de l’estomac depuis quelques années. Mais il avait également subi une chute il y a un mois qui l’avait affaibli et avait provoqué une lésion cérébrale, il avait été hospitalisé à Lisbonne et il était tombé dans le coma.
Il était célibataire et n’avait pas d’enfant.
Il était apprécié pour sa gaieté, sa jovialité, sa disponibilité pour son frère le duc de Bragance.
Sa dépouille a été transportée dans l’église lisboète São Vicente de Fora où les obsèques ont lieu ce 16 février 2017 suivies de l’inhumation dans le Panthéon royal qui s’y trouve. Une messe y sera également célébrée demain à 17 heures. Une messe sera célébrée également le même jour à 16 heures dans l’église de la Miséricorde de Nelas près de Santar dans le centre nord du Portugal où il avait sa demeure.
Le quatrième duc de Coïmbre portait les armoiries du Portugal chargé d’un lambel d’argent dont les deux pendant latéraux étaient chargés l’un d’un écu d’Orléans et l’autre d’un écu du Brésil par référence aux armes de sa mère la défunte duchesse de Bragance, Françoise, sœur de la comtesse de Paris. Les écussons sont parfois présentés sur le pendant central et sur le pendant senestre.
Lusitano
16 février 2017 @ 23:22
Henrique merci
Gérard
17 février 2017 @ 16:07
Oui je m’en suis aperçu trop tard Lusitano, veuillez m’excuser.
Corsica
17 février 2017 @ 00:29
Sao Vincente de Fora, église immaculée située sur le trajet du très touristique tramway 25, vaut le détour pour le couvent qui la jouxte. C’est là que se trouve le panthéon des Bragance mais aussi de merveilleux azuléjos illustrant, entre autres, les fables de la Fontaine. Quant à la vue de la terrasse de la tour, elle est exceptionnelle : on a tout Lisbonne à nos pieds.
Leonor
17 février 2017 @ 09:25
Les Fables de La Fontaine ? M’en vais aller voir cela, au moins sur le Net.
On est en plein dans La Fontaine, avec mes petiotes-fillottes. Dont l’une m’assène doctement : » C’est notre patrimoine . » ! Six ans, au compteur ! Qui lui a dit ça comme ça ? L’institutrice, je pense. Parfait.
Bref…
Merci, Corsica. Je ne connais pas le Portugal. Un scandale, mais c’est comme ça.
framboiz 07
17 février 2017 @ 21:30
Il Vous faut la mener à Château Thiérry, où l’on peut visiter sa maison natale.C’est sur l’A 4 , donc pas loin de votre Alsace, chère Léonor. Amitiés
framboiz 07
17 février 2017 @ 21:35
Il Vous faut la mener à Château Thiérry, où l’on peut visiter sa maison natale.C’est sur l’A 4 , donc pas loin de votre Alsace, chère Léonor. Amitiés .
framboiz 07
17 février 2017 @ 21:36
Je me demande , si les chaises ou fauteuils ne sont pas tapissées avec des motifs de fables connues , c’est rapide, comme visite et sympa à cet âge .C’est aussi ,là que fut enterré un fils Roosevelt .
Corsica
17 février 2017 @ 21:39
Leonor, Lisbonne est une ville magnifique et, pour vous qui craignez la chaleur, le mois de janvier y est doux et souvent très beau. Il y a 38 panneaux d’azulejos reproduisant les dessins de Jean-Baptiste-Oudry qui illustraient l’édition de 1755 des Fables de La Fontaine.
emy
17 février 2017 @ 14:21
Allant visiter Lisbonne dans 2 mois, je note précieusement de faire cette visite, merci !
Corsica
17 février 2017 @ 21:44
Emy, je vous souhaite un bon séjour dans cette ville où il y a tant à voir. Je suis sûre que vous apprécierez cette visite sur la colline de Graça et la vue à 360 degrés sur le Tage et la ville.
Baboula
18 février 2017 @ 03:52
Émy, si vous le pouvez traversez le Tage pour voir Lisbonne de l’autre rive ,vous ne le regretterez pas .D’en haut,d’en bas ,de face ou de profil Lisbonne est une ville belle à regarder .
emy
18 février 2017 @ 16:20
Merci Baboula et Corsica, nous allons essayer de « caser » le plus de choses intéressantes possibles en 3 jours et demi, donc autant préparer un programme précis !
Gérard
17 février 2017 @ 16:09
C’est là que jusqu’il y a peu reposait aussi le roi Carol II de Roumanie et sa dernière épouse.
Kalistéa
18 février 2017 @ 22:42
l’a-t-on rapatrié en Roumanie en grande pompe Gérard? Je ne m’en souviens pas mais Margareta et son Radu de mari en sont bien capables!
Gérard
19 février 2017 @ 20:06
Pas en grande pompe. Ce fut discret et le roi et sa femme sont plus éloignés l’un de l’autre qu’à Lisbonne.
Gérard
19 février 2017 @ 20:15
C’était en 2003 à Curtea de Argeș près du monastère, à la requête et aux frais de l’État roumain en présence de la princesse Margareta et du prince Radu.
Les restes du roi seront transférés bientôt près de ceux de la reine Anne dans la nouvelle nécropole royale.
clementine1
17 février 2017 @ 08:22
merci pour tous ces renseignements.
Robespierre
17 février 2017 @ 08:38
« son altesse l’infant »… vous êtes vraiment cérémonieux et plein de révérence, Gérard. Vous auriez dit ‘ « l’infant dom Machin » on aurait compris. Cet homme a des ancêtres, OK, mais mettre une altesse devant son nom je trouve que c’est exagéré. C’est dommage qu’avec toute votre culture, vous ayez ce travers. Vous êtes un homme sûrement plus intéressant sur le plan humain et intellectuel que toutes ces altesses devant lesquelles vous vous agenouillez moralement.
Corsica
17 février 2017 @ 21:02
Peut-être que, petit, Gérard est tombé dans la marmite de révérence, comme Obelix dans la potion magique. Mais déférence ou pas, Gérard nous ait absolument indispensable car il est une mine d’informations intéressantes, ce dont je le remercie.
Gérard
18 février 2017 @ 11:12
Merci infiniment chère Corsica de votre gentil mot.
Gérard
17 février 2017 @ 21:19
Robespierre vous vous caricaturez. Si j’ai écrit son altesse c’est au contraire pour montrer qu’au Portugal on avait conservé l’antique coutume de ne donner l’altesse royale qu’au prince héritier.
Quant à moi je n’ai pas l’intention de changer un iota juste pour vous faire plaisir malgré toutes vos qualités dont je ne veux pas discuter. Je continuerai à m’exprimer comme je le voudrai sauf à encourir la censure de notre chère Régine.
Et je continuerai Robespierre de plus fort à craindre Dieu et à honorer le roi.
J’en mettrai ma tête à couper Robespierre.
Robespierre
18 février 2017 @ 11:43
Vous faire changer ? Quelle drôle d’idée ! J’ai écrit dans une autre rubrique que je n’essayais jamais de faire changer quelqu’un d’opinion, alors encore moins de comportement. C est impossible. Comme dit si bien Corsica, vous êtes tombé dans la marmite de révérence petit. Je crains Dieu mais je n’honore
que les gens qui ont fait du bien aux autres, les philanthropes, ou ceux qui ont fait avancer la médecine, ou l’Abbé Pierre. Les qualités morales pour moi sont indispensables pour que j’admire.
Vous me faites penser à cette délégation de Genevois qui était venue en France pour discuter d’un problème politique sous Louis XV. Les interlocuteurs français des Genevois trouvaient que ceux-ci les traitaient un peu avec désinvolture et sans révérence aucune. Vexé, un des nobles français a dit « Vous oubliez que nous sommes les représentants du Roi notre Maître ! ». Un Genevois lui a dit « Nous, nous sommes les représentants de nos égaux ».
Honorez donc votre Roi, je ne sais lequel, d’ailleurs.
Gérard
18 février 2017 @ 15:29
Oui Robespierre j’ai du respect pour tout individu sur la terre mais j’applique les préceptes de saint Pierre, l’humble pêcheur de Galilée qui aimait Jésus.
Enfin j’essaie.
Je respecte tout le monde, j’aime mes frères, je crains Dieu et j’honore le roi.
Vous ne savez pas quel est mon roi parce que je ne vous intéresse pas assez pour que vous soyez attentif mais mon roi c’est celui que la Providence a désigné c’est-à-dire le comte de Paris et après lui notre cher prince Jean pour lequel j’ai grande affection.
Je ne vous reproche rien moi même pas d’avoir pris ce pseudonyme monstrueux qui il y a deux siècles emplissait d’effroi et de honte nos ancêtres comme d’autres plus tard ont rempli d’effroi et de colère nos parents et nos grands-parents.
Je ne vous reproche pas certes non plus d’admirer les banquiers de Genève qui sont certainement plus nos égaux que d’autres selon la formule consacrée.
Vive la liberté.
Robespierre
19 février 2017 @ 14:44
Dans l’anecdote que je vous ai racontée, les Genevois n’étaient pas des gens d’argent mais des fonctionnaires. Donc où allez -vous chercher que j’admire les banquiers de Genèe? Vous êtes très fort sur un point, Gérard : faire dire aux gens qui vous taclent ce qu’ils n’ont pas dit. Je sais que mon pseudo est incisif, mais je ne suis pas l’Incorruptible et on sait ici mon estime pour Louis XVI. J’ai pris ce pseudo comme un plaisanterie, mais le second degré a dû vous échapper.
Gérard
19 février 2017 @ 20:00
Vous m’attaquez au premier degré Robespierre alors je ne prends pas la peine de chercher chez vous le deuxième. Je n’apprécie pas vraiment d’être taclé. Vous non plus me semble-t-il…
Robespierre
20 février 2017 @ 14:25
Gerard, à propos de votre post de 20:00
Vous avez eu raison de me tacler, car je vous ai attaqué le premier, au premier degré. J’ai tiré le premier, donc vous m’avez répondu. Je n’irais pas jusqu’à prétendre que j’avais raison de manifester mon agacement. Je pense que nous sommes comme nous sommes et qu’il est vain de vouloir faire changer quelqu’un. Et je ne voulais sûrement pas vous blesser.
Berthold
19 février 2017 @ 09:32
Oui, c’est vraiment un plaisir d’avoir les commentaires de M. Gérard qui sont pleins de bon sens et d’intéret!
Merci Gérard
J.B.
Gérard
19 février 2017 @ 20:01
Vous êtes trop gentil Berthold. Merci infiniment.
Michael
16 février 2017 @ 21:26
Le duc de Coimbra est décédé d’un cancer.
Michael
16 février 2017 @ 21:30
Il était dans le coma depuis quelques temps, probablement une tumeur au cerveau. Il sera possible de présenter ses condoléances sur le site du duc de Bragance.
Danielle
17 février 2017 @ 11:05
Michael, merci pour ces précisions et si tel était le cas, c’est un soulagement pour lui et sa famille car le coma est difficile à vivre pour l’entourage.
On voit de plus en plus de tumeurs au cerveau et maintenant, c’est sur le nez !! (un voisin et une amie en sont atteints et pour le 1er une greffe lui est faite ce jour…)
Corsica
17 février 2017 @ 21:28
Danielle, il faut faire la différence entre les tumeurs primaires du cerveau qui sont faites de cellules cérébrales et les tumeurs secondaires qui sont provoquées par des cellules cancéreuses d’un autre organe ayant essaimé. Un cancer débutant reste localisé à l’organe ( sein, foie, rein, poumon etc.) puis des cellules de ce cancer peuvent atteindre les ganglions lymphatiques et par ce biais, aller dans certains organes de prédilection comme le poumon, les os, le cerveau etc. C’est ce que l’on appelle des métastases bon week end.
Danielle
18 février 2017 @ 20:29
Corsica, merci pour ces précisions, mais dans ce domaine, j’ai donné ! il y 14 ans, j’étais en plein dedans, heureusement le cancer n’avait pas encore atteint les ganglions !! Bon week end également.
Corsica
19 février 2017 @ 15:49
Danielle, je suis heureuse que tout cela soit derrière vous et surtout que vous ayez eu un cancer guérissable quand détecté au premier stade. Bonne fin de journée.
Ellen
16 février 2017 @ 23:02
Il était le cousin germain du comte de Paris, leurs mères étaient soeurs
Mary
17 février 2017 @ 09:35
Il semble qu’il ait eu une compagne,non un compagnon.
Carole 007
17 février 2017 @ 13:23
Le duc avait un physique de « bon vivant » (sans mauvais jeux de mots), et un air sympathique.
Berthold
19 février 2017 @ 09:38
C’était un bon vivant!!!
J.B.
Gérard
17 février 2017 @ 14:41
Isabel Nogueira qui a été citée ici est une charmante personne habituée des soirées de la haute société de Lisbonne. Elle avait l’habitude de célébrer son anniversaire en même temps que Dom Henrique de Bragance et en présence de Dom Miguel son frère, duc de Viseu, ainsi en 2013 à l’hôtel da Estrela, un luxueux petit hôtel installé dans l’ancien palais des comtes de Paraty, au centre de la ville, près de la basilique de l’Étoile d’où son nom.
Le défunt et Dom Miguel qui est son aîné avaient reçu leurs titres ducaux en 1983. Comme ses frères Henrique a suivi une formation d’agronomie et il a collaboré à la gestion du domaine agricole familial à Santar dans le nord du pays. Il s’est également beaucoup investi dans des actions humanitaires de l’Ordre de Malte.
Le duc de Bragance et le duc de Viseu sont propriétaires de la Casa das Fidalgas (les fidalgas sont les femmes nobles).
Autour d’un bâtiment remontant aux XIVe et XVe siècles autour à l’époque d’une tour médiévale (le lieu se nomme Largo da Torre ou Fonte da Torre) détruite par Dom Rui Lopes de Sousa Alvim e Lemos de Carvalho e Vasconcelos, se trouve la maison du XVIIe siècle construite par Domingos de Sampaio do Amaral pour sa fille Joana de Sampaio à l’occasion de son mariage avec João de Almeida Castelo-Branco. Au XVIIIe siècle la maison était propriété des Sousa, descendants du Maître de l’Ordre du Christ, dom Lopo Dias de Sousa, arrière-petit-fils de Dom João III le Pieux. Par la suite la maison appartint aux héritiers de cette famille, les Sousa de Alvim, dont ce Dom Rui Lopes de Sousa Alvim Lemos qui mourut en 1914. L’héritier fut ensuite Pedro Brum da Silveira Pinto da Fonseca descendant des comtes de Amarante. La demeure fut restaurée dans les années 1950. C’est une belle maison avec une chapelle au retable sculpté polychrome et à la coupole en caissons, avec aussi une bibliothèque et de belles chambres décorées de stucs. Ce domaine est devenu la propriété de Dom Duarte et Dom Miguel en 1975. Il est entouré de terres agricoles et de vignobles. C’est une belle maison où vit Dom Miguel et où il peint sur la terrasse à colonnade toscane qui donne sur de beaux jardins (http://www.vip.pt/minha-vida-e-em-portugal).
Le duc de Bragance était cette semaine à Sao Tomé-et-Principe pour apporter au nom de la Fondation Dom Manuel II les fonds nécessaires à l’achat d’une maison qui servira de logement pour 20 étudiants. La Fondation poursuit également ses domaines d’activité dans les anciennes colonies portugaises, à Timor, en Angola, en Guinée Équatoriale, et elle vise aussi à développer une agriculture familiale durable et à protéger la forêt. Le prince devait également rencontrer le président et visiter les plantations de cacaoyers où il reste encore beaucoup à faire pour améliorer la situation des agriculteurs notamment des jeunes.
Le prince a écourté son voyage pour rentrer pour les obsèques et il était à côté de son épouse au premier rang de l’église hier soir. Il a confirmé que son frère était décédé d’un accident vasculaire cérébral à la suite de sa chute au cours de laquelle il a été blessé à la tête.
Dom Duarte était visiblement très ému et a rapporté que ses trois enfants l’étaient également, c’était la première fois qu’un membre proche de leur famille mourait. La messe était célébrée par le cardinal patriarche de Lisbonne Dom Manuel Clemente en présence de nombreux amis comme son altesse royale la duchesse d’Anjou et de Cadaval, Pedro Miguel de Santana Lopes, ancien maire social-démocrate de Lisbonne et ancien premier ministre ou le chef d’entreprise Miguel António Igrejas Horta e Costa, des barons de Santa Comba Dão. Les amis ont rappelé dans leurs propos la joie de vivre et l’affabilité de Dom Henrique. Le président de la République Marcelo Rebelo de Sousa ne pouvait pas être présent mais avait envoyé une couronne de fleurs.
Une deuxième messe corps présent devait donc être célébrée à Santar avant l’inhumation à Lisbonne dans la crypte royale.
La Fondation Dom Manuel II a été créée en 1968 selon les volontés de la veuve du roi la reine Augusta Victoria.
Albane
17 février 2017 @ 17:46
Paix à son âme.
Il m’est toujours étrange d’apprendre la mort de quelqu’un que je ne connaissais pas. Comme si la mort était un moyen de faire connaissance !
Marcel
17 février 2017 @ 18:25
Sincères condoléances à la famille royale du Portugal.
Gérard
21 février 2017 @ 19:26
Au jour des obsèques de l’infant Henrique son cercueil était recouvert par le drapeau royal portugais bleu et blanc armorié et devant avaient été placées ses décorations et en particulier la grand-croix de l’Ordre de l’Immaculée Conception de Vila Viçosa et les insignes de bailli grand-croix d’honneur et dévotion de l’Ordre souverain militaire de Malte et de chevalier grand-croix de justice de l’Ordre sacré militaire Constantinien de Saint-Georges. Une messe a également été célébrée le 20 février à l’initiative de l’Association royale de Porto, près de Porto en l’église de São José das Taipas à Cordoaria à 19 heures en présence du duc et de la duchesse de Bragance.
Cette église de style néoclassique a été construite la fin du XVIIIe siècle et au XIXe siècle sur les plans de l’architecte et ingénieur Carlos Amarante.