C’est le 12 avril 1815 à son retour d’exil de l’île d’Elbe que l’empereur Napoléon se rend pour la dernière fois à La Malmaison. Très marqué par le décès de l’impératrice Joséphine le 24 mai 1814, il a souhaité que sa belle-fille Hortense de Beauharnais, épouse du roi Louis de Hollande, organise un déjeuner familial.
Il se promena longuement en faisant part à Hortense de sa tristesse et de son sentiment d’incompréhension que Joséphine ne soit plus là. Avant de partir, il souhaite se rendre dans la chambre de Joséphine. Il le fit seul, ayant suggéré à Hortense de ne pas l’accompagner afin qu’elle ne ravive pas sa douleur personnelle. (Source : « Hortense de Beauharnais », Marie-Hélène Baylac, Perrin, 2016, p.252)
framboiz 07
16 septembre 2017 @ 06:10
Emouvant, encore une jolie visite à faire !
Il lui survécut 6 ans et 3 semaines :Il est mort le 5 mai 1821 , jour où le soleil se couche dans l’axe de l’Arc de Triomphe à Paris !
Napoléon a aimé Marie-Louise , l’idée de s’allier à une dynastie , qui existait depuis 1077 ,d’être ainsi en parenté, avec ces souverains, qui s’étaient ligués contre la révolution et lui-même que cette révolution avait tant élevé, avec ses frères et sœurs, mais comme le shah , qui avait regretté Soraya , il n’oublia pas Joséphine, si peu fidèle , juste après son mariage et si dépensière …
Il aimait aussi beaucoup Hortense , même s’il lui choisit un mari, qui ne lui plaisait guère : C’était l’époque et le milieu social …
Margaux ?
17 septembre 2017 @ 12:15
D’où vient cette date de 1077 et de quelle dynastie parlez-vous, Habsbourg ou Lorraine ?
La Maison de Habsbourg remonte ses origines avec certitude à Gontran le Riche, comte d’Alsace de 917 à 954. Deux petits-enfants de Gontran, Radbot et Rodolphe, se signalèrent dès le début du XIème siècle. Ainsi, Radbot fonda – avec l’évêque Werner de Strasbourg, son beau-frère ou frère – le monastère de Muri en Argovie, puis la forteresse de Habsbourg qui donna son nom à la famille. Rodolphe fonda pour sa part l’abbaye d’Ottmarsheim en Alsace, puis décéda sans descendance.
Radbot de Habsbourg est la tige du lignage éponyme.
Avec des réserves, l’Histoire fait de Gontran un fils de Hugues Ier de Nordgau, lui-même descendant d’Etichon-Adalric, duc d’Alsace de 662 à 690. Cette filiation ferait descendre les Habsbourg (jusqu’à Marie-Thérèse) d’Etichon-Adalric, duc d’Alsace de 662 à 690 – et les affilierait donc à Sainte-Odile (Odile de Hohenbourg, fille d’Etichon-Adalric), au pape Saint Léon IX (Bruno d’Eguisheim-Dabo) et donc à l’ensemble de la lignée des Étichonides.
Quant à la Maison de Lorraine, elle tient sa dénomination de Gérard Ier, duc de Lorraine de 1048 à 1070 mais elle remonte sa filiation un petit peu plus loin. En effet, Gérard Ier est le fils cadet de Gérard IV de Bouzonville, comte royal de Metz de 1033 à 1045, et comte d’Alsace – lequel est le fils d’Adalbert II († vers 1037), fils cadet d’un certain Richard qui pourrait être lui-même fils de Gérard II de Metz. Dès lors, si cette filiation est réelle, la Maison de Lorraine descendrait du comte Adalhard IV († 890) et au-delà, de Gérard Ier de Paris, gendre du roi Carloman et fondateur de la lignée des Girardides.
Les deux Maisons ont voisiné et cousiné bien avant le mariage entre Marie-Thérèse de Habsbourg et François (II) de Lorraine. Les actuels Habsbourg-Lorraine sont des descendants directs de la branche de Vaudémont de la Maison de Lorraine, issue de Ferry II (1417-1470).
Toute cette généalogie est largement disponible sur internet. ?
framboiz 07
16 septembre 2017 @ 06:21
Belle-soeur de son beau-père ,le diamant Hortense , l’hortensia et la rue de l’Elysée, qui porta son nom , toute une vie ,une histoire …Adoptée avec son frère par Napoléon, elle repose à Rueil-Malmaison …
Kalistéa
16 septembre 2017 @ 08:28
On lui amena aussi son 1e fils le petit Léon , qu’il avait eu d’une lectrice de sa sœur , la reine de Naples, Caroline Murat .C’est le fidèle secrétaire particulier de l’Empereur, baron de Méneval qui s’occupait de l’éducation de cet enfant . La reine Hortense raconte dans ses mémoires qu;Il lui dit « ma fille regardez cet enfant.Qu’en pensez-vous? »(car Napoléon avait toujours gardé un doute sur cette paternité).Elle répondit: « sire , il ressemble au roi de Rome! » .
Margaux ?
17 septembre 2017 @ 12:18
« son 1e fils le petit Léon »
Le fameux Léon de la comptine enfantine. ?
http://www.momes.net/Comptines/Comptines-pour-rire/Napoleon
Ghislaine-Perrynn
16 septembre 2017 @ 09:04
Le souvenir de l’Empereur et de l’Impératrice Josephine est encore vif dans cette partie de l’Ile de France , bien sur dans ce beau château très intéressant à visiter avec des collections de vêtements de l’Impératrice qui donne la mesure de sa fragilité . Une morphologie qui devrait donner une taille 34 au plus . Des pieds menus 35/36.
Mais pas seulement à la Malmaison car de l’autre côté de la Seine , dans la boucle , se trouve la charmante ville de Croissy sur Seine avec le souvenir d’une jeune Joséphine qui occupait un appartement dans une très belle maison donnant sur la Seine . Sis dans la grand’rue .
en septembre 1793,Joséphine de Beauharnais qui s’installe dans l’un des appartements. Trois ans plus tard, Barras, Membre du Directoire, rejoint la Maison de la Grand »Rue et, du coup, il n’est pas impossible que le général Bonaparte lui ait rendu rendit visite. A Croissy on donne comme première rencontre un bal en ces lieux.
J’ai résidé quelques années dans cette ville et j’ai pu admirer l’escalier (hélas à l’époque en état de délabrement ) l’escalier constitué d’éléments en cristal de roche .
D’ailleurs c’est sur les conseils de Jean Chanorier , personnalité influente de Croissy que la future Impératrice des Français choisit La Malmaison.
Margaux ?
17 septembre 2017 @ 12:19
L’escalier a fait l’objet de travaux de préservation mais il est – malheureusement – toujours très fragile.
Annmaule
16 septembre 2017 @ 09:30
Ce sont les journees du patrimoine et la malmaison est une si jolie maison qu elle merite beaucoup de visiteurs meme si la saison des roses s eloigne…
Merci pour cette evocation pleine de sensibilite.
bianca
17 septembre 2017 @ 12:36
Je l’ai visité à cette cette période de l’année et fut fort déçue de ne plus voir de roses, j’ai retournerai en pleine saison et revisiterait la Malmaison car j’aime revoir bien souvent de pareils lieux !
Antinéa
19 septembre 2017 @ 22:15
J’aimerais bien y aller avec vous Bianca .
Denis
16 septembre 2017 @ 10:21
Joséphine est morte le 29 et non le 24 mai 1814…
Muscate-Valeska de Lisabé
16 septembre 2017 @ 10:57
C’est une maison »chargée » en Histoire,et pleine de ce qui nous semble être des souvenirs, une présence. ..mais ce ne sont peut être que des phantasmes. ..
COLETTE C.
16 septembre 2017 @ 14:18
En fait, il n’avait jamais cessé d’aimer Joséphine.
JAusten
16 septembre 2017 @ 15:10
je le pense aussi. Son amour est un fait, mais elle a aussi partagé avec lui son incessante ascension, son âge d’or.
Sylvie-Laure
16 septembre 2017 @ 16:15
oui, j’ai lu un livre qui parlait de Joséphine et de son second époux. De celui-ci, il est dit que Joséphine était l’obsession de Napoléon. Ce livre était vraiment intéressant, je l’ai bien apprécié.
Muscate-Valeska de Lisabé
17 septembre 2017 @ 19:52
Napoléon était un sanguin et avait la passion facile. ..ses lettres à Marie-Louise ne sont pas tièdes non plus…^^
Kalistéa
16 septembre 2017 @ 19:13
Sylvie laure , peu avant de mourir Napoléon dit à son valet de chambre Marchand, en montrant une chaise près du lit: « Joséphine est venue , elle était assise là .Je l’ai vue comme je vous vois .Elle était souriante! » puis il entra en agonie . On peut dire que sa dernière pensée fut pour elle.
Muscate-Valeska de Lisabé
17 septembre 2017 @ 19:52
Et un frisson pour Muscate,un! ;-))
ciboulette
16 septembre 2017 @ 19:53
Je pense que Joséphine était en quelque sorte le porte-bonheur de Napoléon . Dès qu’il l’ a quittée , la victoire et les succès l’ont fui aussi …
Ghislaine-Perrynn
17 septembre 2017 @ 08:38
Hum ! Si elle a été aimée de Buonaparte puis de l’Empereur Napoléon Bonaparte , elle ne l’aimait pas . Elle était la maîtresse de Barras qui lassé de cette maîtresse la mis littéralement dans les bras de Buonaparte .
Elle fît donc un mariage de raison ayant deux enfants et consciente qu’elle n’était plus une jeune femme.
Francois
18 septembre 2017 @ 02:36
Les amours de Napoleon et de Joséphine sont des amours croisées
Mais tout de même il demeure évident que ce dernier Adieu
Cette dernière nuit ,laissent à penser que l’empereur au moment de tout quitter
se souvint et ce avec certainement un grand serrement au cœur de celle
qui avait été son épouse et que ses réserves ou ses conseils etaient bien fondés
Muscate-Valeska de Lisabé
18 septembre 2017 @ 15:06
C’est une belle expression, François, « des amours croisées »…très jolie et dans leur cas, très juste.
Kalistéa
18 septembre 2017 @ 16:35
Il a tenu à la couronner impératrice cher François , alors qu’il savait déjà qu’il y aurait fatalement un divorce afin qu’il puisse avoir un enfant et fonder sa dynastie .Elle a été , et restera dans les mémoires comme une merveilleuse souveraine des Français , alors que « la fille des Césars » Marie-Louise , était gauche et peu dévouée .On s’en souvient comme du personnage imaginé par Edmond Rostand dans « l’aiglon », ce qu’elle n’était pas non plus , du reste .
AnneLise
19 septembre 2017 @ 22:04
Oui, et finalement son rêve de dynastie, ce n’est pas par la « fille des Césars » qu’il l’a en quelque sorte eue !
Mais par le fils d’Hortense, il aurait certainement mieux fait ayant adopté Hortense et l’ayant mariée à son frère, de laisser faire la vie mais avec des si…