Au château de Vaux-le-Vicomte, les buis des parterres étaient rongés par les parasites. Ils ont été remplacés par des arabesques monumentales en aluminium créées par Patrick Hourcade. (merci à Anne)
Au château de Vaux-le-Vicomte, les buis des parterres étaient rongés par les parasites. Ils ont été remplacés par des arabesques monumentales en aluminium créées par Patrick Hourcade. (merci à Anne)
Menthe
8 juin 2019 @ 07:03
Il existe des variantes végétales pour remplacer le buis, notamment le lonicera, très rustique.
Ces arabesques en alu sont d’un bel effet et nécessitent certainement moins d’entretien que le buis.
Francois
8 juin 2019 @ 09:07
Quelle bonne idée
Les buis demandent tres un entretien tres
soigneux et en ce moment sont tres attaqués
Pascal
8 juin 2019 @ 09:19
Je me demande bien ce que ces maudites Pyrales vont grignotter quand elles seront venues à bout de tous nos malheureux buis ?
Cette petite catastrophe écologique est aussi à mettre sur le compte des effets néfastes de la mondialisation puisque le papillon aurait été importé d’Asie du Sud Est en Allemagne en même temps que des lauriers cerises , comme si nous ne pouvions pas multiplier cette espèce en Europe !
Gatienne
8 juin 2019 @ 09:36
Pas trop aveuglant sous le soleil???
Baboula
9 juin 2019 @ 11:53
Et surtout ça doit chauffer !
Françoise2
8 juin 2019 @ 10:52
superbe ! en attendant de remettre des buis mais au moins c’est original et ne laisse pas les pelouses vides dans la perspective du regard
Corsica
8 juin 2019 @ 10:59
Bien sûr ce ne sont pas des arabesques végétales mais sur photo, le rendu est parfait.
Alinéas
8 juin 2019 @ 12:59
On ne peut qu’apprécier cette superbe vue !!!
Pauline de Roby
8 juin 2019 @ 19:52
C’est original et ça ne me choque pas. Bonne idée.
eric pimont
9 juin 2019 @ 06:49
N’était-ce pas là l’occasion de s’essayer à une création contemporaine plutôt que ces « arabesques » au dessin classique d’un convenu affligeant.
Vraiment une belle occasion ratée.
marianne
9 juin 2019 @ 15:09
Eric, c’ est le propre du classique : – il dure .
Est-il affligeant ? C’ est affaire de goût personnel .
Francois
9 juin 2019 @ 15:30
Ces jardins sont classés .
marianne
9 juin 2019 @ 08:29
En aluminium ? Elles n’ auront pas besoin d’ être taillées .
Guy Coquille
9 juin 2019 @ 09:44
Cette nouvelle est consternante, et, j’ose le dire, scandaleuse. Les buis ne sont nullement rongés par des « parasites », mais attaqués par une espèce invasive asiatique, la pyrale, un insecte vorace qui dévore ses feuilles, et transporte avec lui deux champignons qui décomposent les branches et les racines. On prévoit à terme la fin des buis sauvages, cet arbuste virgilien toujours vert, symbole de paix et de permanence dans la coexistence humaine avec la nature. Rappelons que l’orme, l’arbre du dieu Hypnos, a pratiquement disparu de nos bois pour des raisons similaires, et que le frêne, arbre sacré d’Odin et de Romulus, est en passe de subir le même sort. Mais les amoureux des jardins ne déposent pas les armes. Je possède moi-même un parterre français de 2000 pieds de buis, qui sont attaqués régulièrement par ces ennemis de nos paysages. Je les surveille chaque jour et j’extermine ces intrus chaque fois qu’ils apparaissent. Evidemment, c’est du temps et de l’argent. La décision de remplacer les buis par de l’aluminium (pourquoi pas du plastique?) est une véritable trahison de l’esprit classique français, fondé sur l’idée de recréation d’une nature vivante, le but de cette défection étant la rentabilité. Bien au contraire, il faut protéger nos buis, sélectionner les variétés résistantes, mobiliser la génétique, favoriser la prédation des chenilles et limiter leur conception, afin de préserver « l’odeur pénétrante de nos buis amers » comme disait le poète. agir autrement est une mauvaise action.
eric pimont
10 juin 2019 @ 10:33
Guy coquille, vous oubliez les platanes qui disparaissent dans tout le midi de la France et surtout le pourridié de l’olivier, affreux drame de tout le sud de l’Italie et qui s’étend d’année en année.
Personnellement, je n’avais » que » cinq cents buis, j’ai tout perdu sans pleurer car je finissais par me lasser de ce jardin qui n’évoluait pas, j’ai l’impression de revivre avec un jardin tout neuf et tout différent ( et bien plus plaisant ) en plus j’ai toujours eu horreur de ces jardins de ce monsieur Le Nôtre. Le Nôtre ? Pouah ! Une bonne règle et beaucoup de sable !…
Philibert
10 juin 2019 @ 10:38
Je suppose que le surintendant Fouquet, constructeur du château de Vaux-le-Vicomte, soit se retourner dans sa tombe…
Plus sérieusement, je suis d’accord avec Guy Coquille : ces plaques d’aluminium font peut-être un bel effet vues de loin, mais il ne doit pas en être pareil de près !
De plus, elles doivent tuer toute végétation situées sous elles. Ce ne sera pas beau à voir quand on retirera ces plaques !
Et puis, comme le dit Menthe, on aurait pu mettre des lonicera : ils sont résistants et se taillent très bien.
Gérard
9 juin 2019 @ 19:54
C’est pour cinq ans et après on reconstituera les parterres et les plaques seront vendues.
aggie
10 juin 2019 @ 09:06
Je ne sais pas si la pyrale sévit partout en France ; dans mon jardin, en Creuse, j’ai des buis très anciens en pleine forme… pour l’instant
Brigitte et Christian
10 juin 2019 @ 13:55
bonjour à tous
Sur la photo ça ne choque pas, ul faut voir de près ce que ça donne. Et si en plus c’est provisoire, il n’y a rien à dire.
amitiés de Dracénie sous le soleil