Le Potager du Roi au château de Versailles a été créé à la demande du roi Louis XIV par La Quintinie. D’une superficie de 9,5 hectares, il est pour ainsi dire à l’abandon et nécessite de sérieux travaux. Ajoutez en plus que 40% des arbres sont malades ou morts. Grâce à l’appui financier du World Monuments Fund, des travaux vont pouvoir être progressivement entrepris. (merci à Anne)
framboiz 07
31 octobre 2017 @ 04:51
Mr Baratton sera ravi et nous aussi !
(Régine ,il y a un « de » de trop dans le titre…Ok, ça fait plus noble, la particule…Mais , c’est inutile …Pardon !)
Ducasse va y prendre ses légumes ?
Laurent F
31 octobre 2017 @ 08:45
Il fut le siège jusqu’à il y a quelques années de la célèbre école nationale supérieure d’horticulture et du paysage (ENSH et ENSP) qui formait les ingénieurs horticole et du paysage. L’école d’horticulture a déménagé a Angers en 1995, il n’y reste plus que l’école du paysage.
Alinéas
31 octobre 2017 @ 08:51
Sur cette photo, on peut apprécier le tracé des différentes parcelles.. Peut-on avoir l’occasion de le visiter ?
Leonor
31 octobre 2017 @ 09:30
A peu près à côté de l’Ecole du Päysage de Versailles, le Potager du Roy.
Il est quand même étonnant qu’on ait laissé péricliter cette merveille.
Après … que 40% ( à vérifier ?) des arbres soient malades ou morts , cela, ce n’est pas étonnant.
Pendant longtemps au XXe siècle ont régné une fausse compréhension de l’écologie, un amour de la nature mal compris. Durant ce temps, aucune municipalité ne se risquait plus à abattre un arbre,sauf à provoquer des manifestations d’opposants.
Nombre de parcs et de sylves urbaines n’ont ainsi pas été épurés de leurs sujets malades .
C’était oublier que, dans la nature, la nature elle-même fait le ménage en temps et heure.
Alors qu’en espace urbain, c’est à l’homme de le faire, sauf à courir droit à la catastrophe .
Ce qui arriva.
Les municipalités ont compris la leçon, qui a été meurtrière.
Il y a maintenant des techniques pour » radiographier » les arbres, faire un bilan de santé , et donc donner des aides à la décision.
Décisions qui doivent être prises. Sous peine d’irresponsabilité.
Margaux ?
31 octobre 2017 @ 10:46
Pour reprendre la substance d’un récent commentaire lu sur internet, à partir du moment où l’ont doit recourir à des fonds privés pour sauver le Potager du Roi, c’est que l’on est dans une situation d’échec profonde ; il est urgent de se poser des questions.
Margaux ?
31 octobre 2017 @ 10:48
Naturellement, j’adhère à cette analyse, tant il est affolant que l’on ait pu laisser un tel endroit à l’abandon. Combien de temps encore l’Etat Français continuera-t-il à compter sur des fonds privés, étrangers (comme ici) ou particuliers (comme pour le Livre des Heures pieuses de François Ier) ?
Corsica
31 octobre 2017 @ 14:13
Le mécénat a existé de tous temps et cela ne me choque pas car, avec les politiques sociales diverses et variées, les gouvernements coupent où ils peuvent et c’est malheureusement souvent dans le patrimoine et la culture. La France n’est pas la seul pays à avoir ce problème, il suffit de voir Pompéi, tellement affecté par les coupes budgétaires, qu’un certain nombre de domus sont en danger. Il y en a d’ailleurs plusieurs qui, avec les pluies, se sont effondrés. Personnellement je trouve bien que des capitaux privés, des fondations ou de simples particuliers permettent de suppléer à certaines carences surtout quand on habite des pays dont la longue et riche histoire a laissé derrière elle de multiples bâtiments, œuvres d’art et jardins etc.
Leonor
31 octobre 2017 @ 14:36
Le mécénat est quelque chose de très utile, malheureusement pas assez développé en France, Margaux, pour diverses raisons. Vous le savez certainement.
L’Etat ne peut pas pourvoir à tout. ce n’est pas son rôle. Il pourvoit déjà à beaucoup trop de choses, ce qui nous enfonce dans la dette, laquelle sera payable par nos enfants .
Or, l’Etat , c’est nous. En tout cas , c’est nous qui sommes les pourvoyeurs financiers de l’Etat.
Les fonctions de l’Etat devraient être ramenées à ses fonctions régaliennes, d’abord et avant tout. Or, ces fonctions-là servent de variables d’ajustement dans les finances publiques …
Non, non, Margaux. Le mécénat privé est utile.
Margaux ?
2 novembre 2017 @ 17:34
Vous avez sûrement tous raison, personnellement j’ai un peu la sensation que l’Etat s’est pas mal désengagé de ce dossier. C’est toutefois une appréciation sur le long terme. Ce n’est pas d’hier qu’il y a un souci dans ce Potager, et plus largement sur la « gestion courante » (pour reprendre le terme de Clément) des dépendances « mineures » du Château de Versailles : ce site, le Hameau et la ferme, les jardins excentrés…
JAusten
31 octobre 2017 @ 19:33
encore longtemps … la France est grande et très diverse .. il y a beaucoup à vendre … depuis des décennies nos grvmts s’en font un défi régulièrement relevé :)
Gérard
1 novembre 2017 @ 15:36
Le mécénat est utile aux collectivités territoriales et à l’État et par ailleurs aux mécènes d’un point de vue fiscal. Il est utile à tous les contribuables. Je ne vois pas pourquoi on s’en priverait.
Clément II
2 novembre 2017 @ 11:07
C’est vrai, cependant il ne faut pas non plus penser que c’est le recours absolu, car celà se traduirait par l’effet inverse, un retrait des « trésoriers » tenant ces fonds et qui pourraient se sentir pris pour des vaches à lait. Il y a un juste équilibre à respecter.
Le mécénat pour ce Potager est une bonne chose. C’est trop lourd à supporter pour l’État, trop de travaux.
Après, j’ose espérer que, la leçon apprise, les pouvoirs publics maintiendront cet espace en état, de telle sorte qu’il conserve sa beauté retrouvée le plus longtemps possible.
Gérard
2 novembre 2017 @ 22:49
Il est incontestable que l’État doit entretenir son patrimoine et ne pas attendre que tout soit à refaire pour demander l’aide des mécènes.
Clément II
2 novembre 2017 @ 11:00
Pourquoi censurer l’apport de point-de-vue sur le recours aux mécénats dans les politiques de préservation des monuments et sites historiques ?
Il y a quelque chose qui m’échappe.
Je disais donc à Margaux que l’État ne peut se voir confier un rôle plus étendu que celui d’assurer la gestion courante des bâtiments et sites historiques, en d’autres termes de les entretenir et les valoriser. Du moment où des travaux d’envergure sont à prévoir, il faut aller chercher des fonds extérieurs, dont ceux de mécènes. Les grandes fondations, les fonds de réserve sont destinés au financement de ces opérations d’envergure.
J’avais interpelée notre « consœur de commentaires » sur le fait que ces mêmes financements trouvent également application dans les domaines médical et social, pour différents projets toujours d’une envergure considérable. Elle le sait sans aucun doute.
Enfin, je concluais en indiquant que, sans me poser tel un spécialiste de l’écologie urbaine (il y a sûrement plus calé que moi sur ce sujet et sur ce blog), je pense qu’il faut analyser la situation de ce Potager à la lueur des scandales que déclenchaient, il y a encore une quinzaine d’années, les abattages d’arbres centenaires dans les espaces verts urbains et sur les sites remarquables (ce qui inclut les sites historiques) ; nous étions alors face à un manque de connaissances sur les enjeux des espaces verts dans la ville, enjeux notamment en termes de sécurité et santé publiques. Aujourd’hui, la question est mieux maîtrisée par les populations, et il devient plus facile d’agir. Toutefois ça coûte cher.
Je pense que Margaux est aussi au courant de cela, au moins de façon indirecte.
Margaux ?
2 novembre 2017 @ 17:35
J’ai répondu plus haut.
Gibbs
31 octobre 2017 @ 16:27
Et bien Margaux, je partage vos commentaires.
Caroline
31 octobre 2017 @ 11:06
Merci à Anne pour la publication de cet article tiré du Figaro !
Gibbs
31 octobre 2017 @ 16:27
Merci de citer la source Caroline.
Mary
31 octobre 2017 @ 12:01
C’est très bien. C’est aussi une page d’histoire.
Danielle
31 octobre 2017 @ 12:07
Merci aux mécènes qui permettent de remettre en état ce potager.
Mélusine
31 octobre 2017 @ 12:26
Heureusement que les mécènes sont là !
JAusten
31 octobre 2017 @ 19:34
oui et après la récolte spéciale bio partira en cargo aux US :)
Mais vu du ciel ce jardin est déjà beau.
Clément II
1 novembre 2017 @ 11:46
La contrepartie de ce mécénat m’interpelle plus que le seul recours à des fonds privés. Je me demande effectivement à quel prix les ricains ont accepté de faire obole significative au bénéfice de ces jolis jardins.
Leonor
31 octobre 2017 @ 14:38
La Quintinie est né à Chabanais , actuellement en département de Charente, au nord-est du département, dans ce qu’on appelle la Charente limousine. . Le bourg lui rend hommage chaque année lors des Journées de La Quintinie.
ciboulette
31 octobre 2017 @ 19:41
C’est une très bonne nouvelle dont je me réjouis , mais il est vraiment lamentable que les fonds viennent de généreux mécènes étrangers , et non de nos gouvernements . Qu’ont-ils fait depuis 1995 ? Se remplir les poches (Chirac ) , briller pour lui-même et sa cour ( Sarkozy ) , rien ( Hollande ) . Et maintenant ? Brigitte cherche de nobles causes ? C’est le moment !
Erato
1 novembre 2017 @ 07:47
Le potager se visite et c’est un moment d’évasion tout particulier : imaginez que vous êtes aujourd’hui transportés dans l’histoire et les moeurs du roi Soleil. Vous finissez par en oublier la ville et ses bruits pour re-découvrir tout un style de vie au travers des variétés de fruits et légumes dont certains ont disparus de nos tables.
Avec un peu d’imagination vous finirez par voir le roi en personne superviser, ce fut une de ses passions, ce jardin horticole du haut du parcours aménagé pour lui à cet effet.
Oui dommage que le patrimoine soit ainsi laisse à la » charité « de plus offrants.
Alinéas
1 novembre 2017 @ 11:26
Erato,
Merci… Super, il se visite.!!
Alinéas
Marguerite A
5 novembre 2017 @ 00:02
Il ne me semble pas que le potager soit « à l’ abandon » puisque nous pouvons le visiter ! Mais, des travaux lui feront du bien…