Le musée du Louvre à Paris présente actuellement l’exposition « Un Suédois à Paris. La collection Tessin » inaugurée par la reine Silvia de Suède. Sur les 120 oeuvres exposées, en voici deux, sélectionnées par Marc, l’un des lecteurs de Noblesse et Royautés.
Sur la première image, Rembrandt Harmenszoon van Rijn, dit REMBRANDT (1606-1669), Ferme sous les arbres, vers 1655, Stockholm, National museum.
Sur la seconde, François BOUCHER (1703-1770), Jeune femme assise en profil sur une chaise de paille, vers 1734-1735, Stockholm, National museum. (Merci à Marc)
AnneLise
24 octobre 2016 @ 09:47
Disons que j’aime beaucoup la sanguine de Boucher (j’espère ne pas me tromper en disant cela), et que en ce qui concerne le Rembrandt, je ne saurais me prononcer car je ne vois pas grand chose !
Cela dit sans aucune forme de reproche à l’encontre de Marc qui a eu la gentillesse de nous présenter ces deux oeuvres.
Marc
24 octobre 2016 @ 20:40
Bonjour Anne-Lise,
Merci pour votre message.
Je reconnais que j’aurais pu photographier le Rembrandt de plus près mais j’ai fait le choix de le prendre avec le cadre. La prochaine fois, il faudra que je fasse peut-être différemment.
Pour ce qui concerne ces deux photographies, voici quelques explications sur les oeuvres elles-mêmes et leur rapport avec le comte de Tessin (explications officielles, qui ne sont donc pas de moi, je vous rassure).
Tout d’abord, à propos du Rembrandt :
« Plume et encre brune, lavis gris-brun.
Le motif des petites maisons à pignons, ombragées par de grands arbres, est récurrent dans les paysages tardifs de Rembrandt inspirés par la campagne autour d’Amsterdam. L’économie de moyens et la liberté du trait sont caractéristiques des ses derniers dessins. Tessin acquit celui-ci à la vente Crozat en 1741. Il témoigna un réel intérêt pour les paysages dessinés par le maître à l’instar de Mariette qui affirma au moment de la vente : « ce qu’il a dessiné de plus vrai, sont les Paysages ». »
Et enfin, à propos du Boucher :
« Contre-épreuve d’un dessin à la sanguine, retouchée à la sanguine.
Signé ou annoté à la plume et encre brune en bas à gauche : « fboucher ».
La figure doit être associée, ainsi que le dessin représentant Deux petits enfants mendiants, au Bonheur du village (Munich, Bayerische Staatsgemäldesammlungen), toile appartenant à un cycle de quatre pastorales villageoises datées vers 1734-1735. La jeune femme assise tenant le manche d’une poêle s’inscrit à droite de la scène. Le dessin de Stockholm est une contre-épreuve retouchée par Boucher d’après un dessin que Tessin posséda également et qui demeura en sa possession jusqu’à son décès, exposé encadré au château d’Akerö. »
Les Deux petits enfants mendiants de Boucher dont il est question sont aussi à voir dans cette exposition. Selon moi, ils valent vraiment le déplacement. Mais ce n’est que mon avis, qui peut être contesté.
AnneLise
25 octobre 2016 @ 13:09
Merci Marc pour toutes ces précisions, et une fois encore ne voyez pas l’ombre d’un reproche dans ma remarque.
Je vais me faire un plaisir d’aller admirer cette exposition.
Bonne journée !
Pascal
25 octobre 2016 @ 06:44
Il fut un temps ou les amateurs qui n’avaient pas les moyens d’acheter des toiles de tels peintres se consolaient en collectionnant leurs gravures , sanguines , eaux fortes etc.
Cela permit la constitution de forts beaux ensembles .
Hélas je crains qu’en ce domaine aussi les temps soient révolus .
Juliette
25 octobre 2016 @ 23:24
Merci pour ces photographies qui nous rappellent qu’il faut impérativement voir cette exposition au Louvre. A voir, comme la reine de Suède la semaine dernière.