Ce diadème porté par la comtesse de Paris figure dans l’exposition Chaumet qui se tient actuellement au Grimaldi Forum à Monaco. (merci à Anne – Source : Blog La Couronne)
Diadème de la comtesse de Paris à l’exposition Chaumet à Monaco
66 Comments
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6 août 2019 @ 07:39
Royale, inégalable et iconique, telle était Madame !
6 août 2019 @ 08:10
il y a des lustres de cela, ce portrait figurait sur une couverture de PdV. Qu’est-devenu ce diadème ? (d’origine brésilienne si mes souvenirs sont exacts).
6 août 2019 @ 12:40
A l’époque il était écrit que le diadème provenait de la famille impériale du Brésil, voire même de l’impératrice Joséphine !
6 août 2019 @ 08:26
Les perles ont été changées depuis que Madame l’a porté
6 août 2019 @ 12:38
eh non c’est la photo qui a changé !!!
6 août 2019 @ 08:28
Feue la comtesse de Paris…
6 août 2019 @ 08:29
Comtesse de Paris ,la noblesse dans toute sa splendeur !
6 août 2019 @ 08:50
Diadème prêté à la Comtesse mais ne lui appartenant pas !
6 août 2019 @ 19:27
Oh, du gossip.
A qui appartenait-il donc ? Je suis curieuse.
6 août 2019 @ 08:50
Magnifique.. La comtesse de Paris le portait superbement bien !!!
6 août 2019 @ 09:45
Indéniablement Chaumet,avec ses longues courbes ,le serti clos ôte de l’éclat aux diamants mais les perles semblent magnifiques.
6 août 2019 @ 16:28
Je reviens sur les perles que j’avais vues sur smartphone .Elles sont à demi poires à demi baroques,pas du premier choix . Et oui ,les reines nous en montrent de splendides alors je deviens difficile.
6 août 2019 @ 09:58
Royale avec ce diadème !
6 août 2019 @ 09:58
Sait-on ce qu’il est devenu ,?
6 août 2019 @ 10:38
femme d’une classe inimitable
6 août 2019 @ 11:20
Classe, moi je dirai plutôt hautaine. Le prince Michel de Grèce ne la portait pas vraiment dans son cœur.
6 août 2019 @ 12:07
je ne parle pas de son caractère, ne l’ayant pas connue
6 août 2019 @ 13:02
Non la comtesse de Paris n’était pas du tout hautaine mais je crois qu’elle préférait parler avec les hommes qu’avec les femmes sans doute parce que les hommes étaient sous le charme tandis que les femmes donnaient souvent l’air de chercher le défaut de la cuirasse. Madame occupait la place qui était la sienne sans rien réclamer, c’était une personne joyeuse, qui avait une mémoire prodigieuse même pour les conférences qu’elle donnait sans notes, c’était vraiment quelqu’un de hors-pair et qui ne disait jamais du mal de quelqu’un. Elle aimait rire, elle aimait sa famille, elle aimait Dieu et les saints. Michel de Grèce ne dit pas pourquoi il aimait sans doute moins sa tante que son oncle, c’est peut-être que passée la petite enfance Madame savait que son époux pouvait être plus utile qu’elle pour l’éducation des enfants et pour leur avenir. Après elle s’intéressait surtout aux filles, aux petites-filles et je crois qu’elle était moins à l’aise avec les garçons et elle savait que son mari l’était beaucoup plus.
Michel se souvient bien sûr que lorsque Monseigneur était là c’est lui qui faisait le tour des chambres, qui s’asseyait sur les lits, qui demandait à chacun ce qu’il avait fait dans la journée et ce qu’il devait faire le lendemain.
Michel admirait bien sûr l’intelligence de son oncle, sa perspicacité, sa vision de l’avenir. Mais peut-être oublie-t-il l’ardeur de Madame, son souci de toujours se relever, de négliger les déceptions et les préoccupations, de faire sans cesse belle figure et de pardonner.
Peut-être aussi autrefois l’arrivée de la comtesse de Paris dans un monde où les femmes jouaient un rôle primordial, la duchesse de Guise et ses filles, ne fut-elle pas aussi facile qu’espéré, peut-être fut-elle jugée par ses belles-sœurs, nous savons que ce n’est jamais facile. D’autant que pour toutes ces dames leur fils et frère était évidemment le centre du monde du fait de son intelligence et du fait de ce qu’il représentait.
7 août 2019 @ 13:16
Merci Gérard pour votre analyse, remarquable d’humanité. Souvent des commentaires y manquent cruellement.
8 août 2019 @ 22:49
Merci bien Iankal. J’aimais beaucoup Madame. J’aimais beaucoup son mari aussi bien sûr. Je garde un souvenir très heureux et très ému de leurs noces de diamants après toutes ces épreuves et je conserve religieusement leurs lettres. D’autant que ce n’était pas facile d’arriver à Dreux ce jour là car il y avait une grève des routiers qui d’ailleurs avait empêché je ne sais plus quelle princesse de passer, Monseigneur m’avait dit qu’elle était restée bloquée. Je ne sais plus si c’était Hélène ou Isabelle. Jean était en uniforme puisqu’il avait prolongé son temps d’armée.
7 août 2019 @ 14:24
C’est sa propre fille, Diane qui a affirmé dans une émission tv que sa mère était très snob … Est-ce vrai qu’on devait s’adresser à elle à la troisième personne ?
8 août 2019 @ 22:58
La princesse Diane comme ses sœurs et ses frères vouvoyait ses parents bien sûr mais je ne l’ai pas entendue leur parler à la troisième personne. Nous avions eu l’honneur ma femme et moi de dîner avec Madame et les Wurtemberg et il me semble que cela nous aurait frappé.
9 août 2019 @ 15:06
Merci pour votre réponse Gérard !
7 août 2019 @ 18:57
Quel style de conférences donnait-elle, Gérard ? Merci d’avance.
Quand je la voyais, enfant, dans PDV, je rêvais d’une grand-mère comme elle, moi qui n’ai connu de mes 4 grand-parents qu’une grand-mère, et ceci très peu de temps.
8 août 2019 @ 23:04
J’avais entendu Madame parler de Blanche de Castille ou de Marie-Amélie sur lesquelles elle avait écrit, il me semble que c’était le thème de sa conférence lors de son sa réception de son discours de réception à l’Académie de Marseille. Je ne pense pas qu’elle ait donné de conférence sur sa vie privée ou sur sa famille proche bien qu’elle ait écrit sur la question.
9 août 2019 @ 16:13
Merci Gérard, j’avais bien aimé lire « Tout m’est bonheur »
il me semble qu’il y avait une suite ?
10 août 2019 @ 14:57
Il y a eu en effet Tous mes bonheurs II sous-titré Les Chemins creux et puis il y eut toujours chez Robert Laffont Mon bonheur de grand-mère.
10 août 2019 @ 15:39
On peut citer Menthe la conclusion de ce dernier ouvrage :
« Voilà de quoi occuper les pensées d’une grand-mère. C’est une des raisons pour lesquelles une grand-mère est souvent assise en ayant l’air de ne rien faire : elle pense beaucoup, elle prie un peu, elle rêve aussi au destin possible pour tous ceux qu’elle aime. Et je me demande : suis-je étouffée, écrasée par ma famille ? Oh non, certainement pas. J’en reviens toujours à l’image de la forêt. Ma forêt est très touffue, les branchages sont souvent bien emmêlés, des passages semblent parfois inextricables, mais elle abrite également de belles clairières, des arbrisseaux si légers que le moindre vent les fait frissonner. Ma forêt est si vivante, si saine, de belles futaies protègent les taillis un peu désordonnés et capricieux.
Que Dieu la garde des guerres, des tempêtes. Que Dieu la garde du mal qui ronge le cœur et l’âme. Que Dieu lui donne longue, longue vie. Que Dieu me donne toujours la force d’aimer. »
11 août 2019 @ 16:22
Merci Gérard, superbe métaphore !
7 août 2019 @ 20:01
MERCI GÉRARD pour ce beau portrait de Madame la Comtesse. ROYALE !
C’est ce que nous aimerions voir plus souvent ….. sur ce site.
8 août 2019 @ 23:06
Vous êtes trop gentille Hortense.
8 août 2019 @ 11:49
Merci Gérard pour votre message que j’approuve en totalité
Madame était une Grande Dame qui fascinait, même si elle avait les manières d’une Reine, elle était également très simple et accessible avec tout le monde. Les habitants de la ville d’Eu l’adoraient pour son sourire, sa gentillesse et puis aussi par ce qu’elle avait une excellente mémoire et qu’elle avait toujours le mot réconfortant ou le mot pour faire sourire ceux qu’elle rencontrait. Et puis Eu c’était son enfance, sa jeunesse, sa famille, elle aimait s’y ressourcer pour oublier certains tracas. La Princesse s’y sentait bien, elle était chez elle et elle n’avait pas de rôle à jouer auprès des habitants qui avaient tous une affection naturelle pour leur Princesse.
6 août 2019 @ 14:39
Il n avait pas d’atome crochus avec sa tante mais une certaine admiration. Cela est tout à fait visible dans le premier volume de ses mémoires et dans la très belle lettre qu il rédigea dans point de vue en son hommage et juste après les funérailles de la Princesse
6 août 2019 @ 14:43
Je suis assez d’accord avec vous !
6 août 2019 @ 12:13
Je suppose qu’il a été vendu depuis…
6 août 2019 @ 13:11
Et oui…une époque définitivement révolue. Quand on ce qui a existé et ce qui existe…
6 août 2019 @ 13:19
Une grande Française
De l’allure de la simplicité
Mais il ne fallait pas lui marcher sur les pieds
Et quelle dignité dans ce qu’elle a supporté
6 août 2019 @ 14:08
La Comtesse de Paris avait une classe incomparabe.
6 août 2019 @ 14:33
La classe !!!!!!
Belle femme mais mère étrange
6 août 2019 @ 14:49
Je partage votre sentiment Brigitte-Anne, je n’ai pas une admiration débordante pour la Comtesse de Paris, classe et élégante, oui, mais.. trop superficielle et un brin profiteuse.
7 août 2019 @ 13:22
Profiteuse ? Elle était pas plus profiteuse qu’une autre je pense mais évidemment comme les hommes et les femmes politiques, les grandes vedettes, les princes et les princesses sont invités partout et personne ne leur demande jamais d’argent à part bien sûr l’État et les fournisseurs.
6 août 2019 @ 16:01
Beau diadème au style différent des autres.
6 août 2019 @ 18:54
La distintion de Madame la Comtesse de Paris ! la Noblesse dans toute sa splendeur.
6 août 2019 @ 20:00
Image royale ! mais la princesse n’avait besoin d’aucun diadème pour « régner » …elle règne toujours, dans bien des coeurs, et des têtes…dans nos souvenirs!
6 août 2019 @ 20:23
C’était un prêt il ne lui appartenait pas. Un peu comme Grâce de Monaco elle empruntait des bijoux comme son mari avait tout vendu …
8 août 2019 @ 11:54
La Comtesse de Paris possédait plusieurs diadèmes mais elle a quelquefois emprunté ce joyau à un joaillier car la Princesse affectionnait les perles et ce diadème lui plaisait
7 août 2019 @ 06:43
Il est superbe mais il faut avoir la coiffure qui va bien pour l ensemble
La contesse de paris ne l avais pas
7 août 2019 @ 11:01
Brigitte-Anne , je l’ai approchée une fois: je l’ai trouvée hautaine comme vous dites mais qd je l’ai dit ici , je me suis fait étriper !
7 août 2019 @ 13:08
Peut-être n’aimait elle pas Soraya ?
7 août 2019 @ 13:34
Kalistea, dès que l on critique un des membres de la famille Orléans, on se fait conspuer par le fan club. Dans le dernier livre de Michel de Grèce, il relate ce que la Comtesse de Paris disait à propos de son époux qui venait tout juste d être inhumer. Une certaine classe. Enfin, par devant les apparences étaient sauves, pour certaines personnes c est l essentiel. Pas pour moi.
8 août 2019 @ 14:05
Une bonne amie de ma mère l’a bien connue cette « Madame » !
Et quand nous lui parlions de cette femme soit disant exceptionnelle, elle nous répondait : « Ah oui, une femme qui a un chapelet dans une main et le poignard dans l’autre … »
9 août 2019 @ 12:59
Ici je vois beaucoup de correspondants qui ont deux poignards dans les mains et aucun chapelet. Il reste que Madame avait une certaine franchise et ne se gênait pas pour dire son fait à quelqu’un mais elle le faisait avec classe et parcimonie. C’était une liberté qu’elle prenait parfois car son mari n’aimait pas du tout qu’on critique publiquement quelqu’un. Mais ses critiques n’étaient pas méchantes et elle ne rapportait pas des ragots.
7 août 2019 @ 13:15
Je partage votre avis , Kalistéa . Stéphane Bern a récemment raconté que lors d’un dîner , elle lui avait demandé de changer de place parce qu’il n’était membre ni de la famille , ni de la noblesse .
On ne m’aurait pas fait cela !
8 août 2019 @ 23:13
Il fut un temps où Stéphane Bern avait publiquement critiqué beaucoup le comte de Paris et plusieurs membres de la famille lui en avaient voulu. Je ne sais si c’est à cette occasion là mais Madame ne supportait pas que l’on critique son mari. Depuis Stéphane a fait si j’ose dire amende honorable.
9 août 2019 @ 06:28
Et pouvez nous nous citer votre source? Article interview? C est absolument ridicule! Jamais la Princesse ne se serait permis de se comporter comme la dernière des parvenues. Il est facile de faire parler les morts…. quant à Stephane berne, tout comme d’ autres journalistes, il a entretenu d’excellentes relations avec les princes.
10 août 2019 @ 14:53
Les relations avec les princes de Stéphane Bern ont été un peu compliqué au fil des années et alors qu’il avait été très utile au comte de Paris Henri VI pour lequel il avait travaillé il s’était brouillé avec lui au point pendant quelques mois de prendre le parti des Bourbons d’Espagne. Les deux hommes avaient leur caractère.
Cela se passait il y a de très nombreuses années. Beaucoup de monarchistes lui en ont voulu de cette sorte de trahison.
Aujourd’hui tout cela est oublié heureusement. Il reconnaît devoir beaucoup au défunt prince et notamment de lui avoir conseillé de se lancer dans la télévision pour laquelle Monseigneur pensait qu’il était fait.
Des liens de confiance se sont à nouveau établis entre les deux chefs suivants de la maison de France et Stéphane.
7 août 2019 @ 13:25
Diadème de dessin aérien, réalisation assez « raide », perles plutôt baroques, apparemment sans grand lustre.
Je pense qu’il y a 30 ou 40 ans, les infos concernant ce genre de bijoux étaient beaucoup moins repandues qu’ aujourd’hui, allant de paire avec les détails sur la vie privée des personnalités qui les portaient. Une époque bien révolue…
7 août 2019 @ 21:11
Oui, Gérard. J’ai lu cela aussi, ce que vous dites.
Michel de Grèce parle toujours de façon équilibrée , réaliste, mais respectueuse.
Oui, certes, il reconnaît que » Madame » ne lui a pas exactement accordé la tendresse qui lui aurait été nécessaire lorsqu’il a débarqué , orphelin à 14 ans ou quelque chose comme ça, dans la famille du comte de Paris.
Mais il s’empresse d’ajouter ce que vous évoquez dans votre dernier paragraphe : que la comtesse de Paris elle-même n’avait pas été si bien accueillie dans sa belle-famille ; que son mari ne tenait aucun compte d’elle; qu’elle n’était consultée sur rien , etc. Qu’en conséquence de quoi il admirait qu’elle fasse front avec courage, qu’elle assume néanmoins sa vie avec enthousiasme et gaîté .
8 août 2019 @ 23:19
Oui Leonor. Il faut dire que le comte de Paris avait été un petit Dieu pour ses parents et pour ses sœurs.
8 août 2019 @ 12:24
Hautaine non mais elle savait tenir son rang et avait des valeurs qui font cruellement défaut à beaucoup de nos jours.
Henri le grand-père, aurait mieux fait d’épouser Marina de Grèce,puisque tel était son souhait qui n’a pu se concrétiser en raison de la différence de religion, ainsi Madame
de son côté aurait peut-être eu une vie plus heureuse car je pense qu’elle l’aimait mais que la réciproque n’était pas vrai.
8 août 2019 @ 12:30
Si son mari ne s’était pas débarrassé des magnifiques parures de saphir,il aurait été
épargné à Madame de s’en faire prêter;on l’aura compris,je n’ai pas d’estime pour cet homme pas plus que je n’en ai pour son fils récemment décédé.
8 août 2019 @ 12:35
Elle a dû être consultée dans un certain domaine ; puisqu’elle a enfanté une dizaine de fois.
8 août 2019 @ 13:31
Elle était une princesse et elle ressemblait à une princesse, elle avait beaucoup d’allure et de bon sens . J’ai lu ses livres et j’ai bien aimé.
9 août 2019 @ 13:10
Le comte de Paris a vendu des parures qui étaient de plus en plus difficilement portables avec l’accord de son épouse puisqu’ils étaient mariés sous le régime de la communauté universelle. Mais quand ses enfants avaient besoin de lui et le lui disaient il intervenait et son épouse a pu maintenir son train de vie jusqu’à son décès. Le prince n’a jamais contesté ses dépenses.
10 août 2019 @ 09:56
Peut-être aurait-il dû, plutôt que de terminer sa vie auprès de sa « gouvernante » ?
Madame, en effet, a pu maintenir son train de vie car Monsieur laissait courir…
« Après moi, le déluge ! »
Plus on avance en âge, plus’ on mesure la chance d’avoir à ses côtés son compagnon de vie et le souci de l’autre empêche bien des réactions extravagantes ou de pur égoïsme….
Ces gens étaient probablement fait d’un autre bois que le commun des mortels, c’est d’ailleurs ce qui justifiait à la fois le respect qu’ils inspiraient à certains, mais aussi les critiques qu’ils suscitaient chez beaucoup d’autres….
10 août 2019 @ 14:21
La vente de la Quinta au Portugal,s’est faite à l’insu de Madame qui ne l’a même pas appris par son époux et elle aurait dit: »j’aurais préféré que ça ne se fasse pas de mon vivant ».