Lors de son mariage avec le prince Umberto de Savoie, futur roi d’Italie, la princesse Marie José de Belgique, fille du roi Albert I et de la reine Elisabeth, reçut plusieurs bijoux. Ce diadème, création de Fabergé, lui fut offert par ses parents. Composé de 214 brillants et de 400 diamants roses, ce splendide bijou de style russe retient dans d’élégantes alvéoles un diamant goutte de 8,30 carats avec, en pendillon de part et d’autres, trois briolettes en forme de poire qui auraient fait partie des collections de Catherine II de Russie. Il a été acheté par les souverains belges lors d’une vente privée à Vevey en Suisse lors de la dispersion de la collection de bijou du duc de Leuchtenberg, petit-fils du tsar Nicolas I et d’Eugène de Beauharnais. Le diadème n’a jamais été porté en public par la reine Marie José. Hérité par sa fille la princesse Marie Gabrielle, il a été vendu en juin 2007 à Londres pour plus de 1.500.000 €. (Source : Bijoux des reines et princesses de Belgique par Christophe Vachaudez – Copyright photo : Christie’s)
shandila
1 août 2011 @ 06:43
Très beau diadème, sobre et majestueux à la fois. Un vrai plaisir des yeux.
Patricia C
1 août 2011 @ 08:34
Magnifique description d’un bijou merveilleux. Mais par qui a-t-il vraiment été porté ?
Sophie
1 août 2011 @ 08:55
Très beau diadème. Quel dommage que la reine Marie José (qui était une superbe femme) ne l’ait jamais porté.
Anais
1 août 2011 @ 08:58
Magnifique bijou d’une très belle finesse.
Corentine, quel est le lien entre la famille de Beauharnais et les Romanov comme indiqué dans le texte ?
*GUSTAVE
1 août 2011 @ 22:27
le petit-fils de Alexandre et Joséphine de Beauharnais, Maximilien duc de Leuchtenberg (1817-1852) avait épousé Maria Nikolaïevna fille de l’empereur Nicolas Ier de Russie.
Palatine
2 août 2011 @ 07:58
merci pour les dates, Gustave. Je vois que si Eugène de Beauharnais est mort au début de la quarantaine, son fils est décédé encore plus jeune. C’est triste.
*Gustave
2 août 2011 @ 18:14
pour la petite histoire, le petit-fils de Maximilien,fils de Nicholas, le Duc Dmitri de Leuchtenberg est mort ici au Québec en 1972, à Saint-Sauveur-des-Monts dans les montagnes Laurentides au nord de Montréal. Je me souviens de l’avis de décès dans les journaux du temps. Je crois qu’il exploitait un auberge « Le Duché. » Il avait perdu son fils, George, en 1963 également à Saint-Sauveur.
Clemence
1 août 2011 @ 08:58
Ce diadème date de l’époque dorée où la cour de Belgique avait les moyens de doter ses princesses et ses reines de joyaux dignes de leurs rangs. Aujourd’hui hélàs, ce sont les plus mal loties du gotha, elles feraient presque (je dis bien « presque ») pitié comparées à leurs homologues néerlandaises, suédoises et autres. Ceci dit, on peut se consoler en voyant que les couples formés par Philippe & Mathilde, Astrid & Lorenz, Laurent & Claire sont harmonieux et soudés. Finalement, ça vaut bien tous les diamants du monde!…
Patricia C
1 août 2011 @ 16:46
Belle analyse, j’espère que vous avez raison.
Jc75
1 août 2011 @ 18:30
Bonjour, Astrid a de par son époux une cassette très bien fournie. Respectueusement , jc75
Cécile
1 août 2011 @ 09:14
j’aime bien l’expression « jamais porté en public »cela peut laisser supposer que le soir ,en chemise de nuit et robe de chambre ,un petit tour du jardin avec le diadème sur la tête?
il est superbe et c’est bien qu’il soit qu’il soit dans une » famille bien ».
Cécile
1 août 2011 @ 13:51
je croyais qu’il etait en Belgîque…j’ai encore tout compris…
KALIGULA
1 août 2011 @ 19:28
Bien vu ! C’est vrai que l’expression sonne comme un pléonasme…
Marie
1 août 2011 @ 09:22
Quelle tristesse que ces dispersions de patrimoine !!!
C’est malheureusement le lot de presque toutes les familles d’autant que les occasions de porter de telles parures se font moins nombreuses.
Ce diadème est superbe de finesse et pourrait être porté avec grâce par beaucoup de jeunes princesses. Il ferait merveille aussi porté par notre reine Paola . Sait on ce qu’il est devenu apès 2007 ?
Palatine
1 août 2011 @ 09:40
Quelle merveille !!
Si les souverains belges avaient su que la monarchie italienne tomberait un jour, ils auraient gardé ce diademe pour la dynastie belge.
Evidemment, si on connait le vendeur (Marie-Gabrielle) on ignore le nom de l’acheteur.
Ce duc de Leuchtenberg, descendant de Joséphine de Beauharnais s’était installé en Russie après avoir épousé une grande-duchesse que son pèr, le Tsar, voulait garder auprès de lui. Quand on voit ce diadème, on suppose que le Tsar fit un pont d’or au jeune homme pour qu’il reste en Russie, car le reste devait être à l’avenant. Enfin, simple déduction. Mariage d’inclination, ou mariage d’intérêt, on ne connaîtra jamais l’histoire.
Ah si les bijoux pouvaient parler…
Sébastien
1 août 2011 @ 18:56
D’après Wiki, il s’agirait d’un mariage d’inclination. Afin de pallier au caractère inégal de celui-ci d’ailleurs, Leuchtenberg fut titré Altesse Impériale et prince Romanowski par Nicolas 1er, qui fit entre autres bâtir pour eux :
– le Palais Marie (ou Mariinski)à Petersbourg :
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/66/Mariinsky_Palace_3.jpg
– le palais Leuchtenberg à Peterhof
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/3d/Leuchtenberg_Summer_Palace_South_Facade.JPG
Source :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_Nikola%C3%AFevna_de_Russie_(1819-1876)
Palatine
1 août 2011 @ 21:46
merci Sebastien, donc, l’inclination favorisa la délocalisation du prince.
Sébastien
2 août 2011 @ 13:45
De rien Palatine. Je pense également que l’orgueil du beau-père y fut pour quelque chose : partie à l’étranger, sa fille aurait perdu un rang que seule la naturalisation de son gendre lui permettait de maintenir.
Palatine
2 août 2011 @ 00:00
quelles belles résidences ! Délicieusement palladien tout cela. Il y a des hommes qui savent allier l’utile à l’agréable, puisque vous parlez de mariage d’inclination.
Des esprits chafouins diraient « aimer utile ».
dimitri
1 août 2011 @ 10:29
Quel magnifique bijou! Il est d’une élégance inouïe.
Il est malheureux que de tels joyaux ne puissent être conservés par les familles.
Caroline
1 août 2011 @ 11:28
Qui est le proprietaire actuel de ce magnifique diademe?Bien merci d’avance!
Mafalda de Parme
1 août 2011 @ 11:32
Quelle merveille… merci pour cette joie et un « portrait » vraiment digne d’une reine. Triste destinée, celle des trésors de la Maison de Savoie, hélas! Merci bien à nouveau pour ce post
Luise
2 août 2011 @ 09:07
Ce diadème est dotation personelle de la reine Maria José.
Les trésors de la Maison de Savoie sont à la Banque d’Italie. Les biens du roi Umberto II ont été confisqués
philippe gain d'enquin
1 août 2011 @ 11:45
Qu’a t’elle fait des sous la princesse ?
Palatine
1 août 2011 @ 12:00
conserver un train de vie princier, je suppose.
Kaiserin
1 août 2011 @ 22:06
Elle les a placés quelque part,sans doute, pour regarder gonfler son compte en banque … L’appât du gain. Quelle tristesse de savoir que ces oeuvres d’art, qui plus qu’un patrimoine familial sont un patrimoine historique, sont vendus à l’encan ..
Lorenz
2 août 2011 @ 09:04
Elle en avait besoin pour payer les taxes de succession pour l’heredite de sa mere.
JAY
1 août 2011 @ 12:01
magnifique diademe.
toujours triste de le vendre mais vu que la Reine de Mai ne l a meme pas porté, il ne represente pas grand chose pour la maison de SAVOIE si ce n est une valeur vénale ! d ou la vente !
et puis le porter qaund??? il en reste d autre je pense!
Luise
1 août 2011 @ 12:13
Merci Régine, de parler de la Reine Maria José en aout. Elle est née le 4 aout 1906
Palatine
1 août 2011 @ 12:23
le 4 aout ? ah ah, date de mauvais augure, Luise! C’ est ce jour là que l’on vota pdt la Révolution française la fin des privilèges des nobles.
Luise
1 août 2011 @ 12:34
la Révolution française, mais Elle est née princesse de Belgique et avec le mariage est devenue princesse d’Italie. Pas de titre français.
Bien à vous
Luise
Le vrai privilège des nobles est la noblesse de l’ame.
Palatine
1 août 2011 @ 14:29
Louise, vous êtes tellement « premier degré » que je vais en rester là…
laure
2 août 2011 @ 07:17
J’aime bien les dialogues de sourds , de bon matin merci pour le fou rire.
Luise
2 août 2011 @ 07:32
Palatine, oh Palatine
Je ne suis pas Louise, mais Luise.
A’ la naissaince chaque etre humain a son sac de cadeaux. Celui qui a reçu plus a le devoir de donner plus.
Et les nobles ont reçu beaucoup. J’ai defini un concept, c’est la règle pour quelques ancienne famille; si elle est observée ou non est un’autre chose.
Sophie4
1 août 2011 @ 17:17
Mais elle épousa le roi Umberto II…
Sébastien
2 août 2011 @ 13:47
On en est déjà à Sophie4 ? Mais je n’ai vu aucun post d’une Sophie3 !
Marie de Cessy
1 août 2011 @ 13:33
Il est splendide !
:)
Filippo
1 août 2011 @ 14:00
Bonne journée,
Je voudrais corriger certaines sottises.
Ce diadème n’était pas donné à la reine Maria José de ses parents pour son mariage avec le prince Umberto de Savoie.
Le diadème a été acheté dans les années 1930, de la famille royal de la Belgique à une vente aux enchères à être donné de dotation dans leur plus jeune fils cadette Carlo Teodoro, ces jamais mariés et sur sa mort dans les années 80 a été hérité par sa soeur Maria Josè qui était déjà très anciens et, pour cette raison il n’a pas usé (pas la portaient la nuit).
Le décès de Maria Jose le diadème a été hérité par la princesse Maria Gabriella, qui a vendu aux enchères à payer l’impôt d’héritage.
La couronne a donc rien à faire avec la Maison de Savoie.
La Maison Savoie possède encore de nombreux joyaux royal au contraire de la Maison Orléans.
Au revoir
tody
2 août 2011 @ 11:46
il faut dire aussi q’il y a eu une querelle emmenè jusqu’au tribunal de torino entre les soeurs et le prince de naples, les joyaux tous les joyaux etaient lies au filles de la reine et le chateau de Merlinge au prince de Naple.
En 2009 ou 2010 il ya eu une exposition sur la maison de Savoie gereè par la princesse Maria Gabriella mais son frere n’a pas emmenès « le siens », la Maison d’Orleans lire Aoste a les siens
Alexis R
1 août 2011 @ 15:39
D’autres spécialistes confirmeront, mais il me semble que, contrairement à ce que Christophe Vachaudez avait écrit dans son excellent livre « Bijoux des reines et princesses de Belgique « , ce diadème avait été acquis par les souverains belges à l’intention de la future fiancée de leur deuxième fils, le prince Charles de Belgique, comte de Flandre.
Le prince Charles ne s’étant jamais marié, le diadème resta en sa possession, et ne devint la propriété de la Reine Marie-José qu’après le décès de son frère en 1983 et le partage de la succession de ce dernier.
Cela explique que ce somptueux diadème ne fut jamais porté par la Reine Marie-José lors de ses 16 années de présence à la Cour d’Italie: tout simplement, la Reine ne le possédait pas encore.
Je vais essayer de retrouver la référence sur laquelle repose mes dires.
Alexis R.
Colette C.
1 août 2011 @ 16:31
Quel dommage qu’une telle merveille ait été vendue!
Mary
1 août 2011 @ 17:51
Je l’aurais gardé moi!Et j’aurais adoré faire un petit tour de jardin,à la nuit tombée,le diadème dans les cheveux et mon bras à celui de mon prince charmant…
Sylvie-Laure
1 août 2011 @ 17:59
Ce bijou avait été acheté par le roi Albert et la reine Elisabeth de Belgique, effectivement à une vente aux enchères discrète, à Vevey en Suisse, à la fin des années 1920. Il est signé August Holmström, l’un des chefs d’adetier Bijoux de Fabergé.
Les souverrains en firent l’acquisition, pour leur second fils, Charles Comte de Flandre.
Régent de Belgique, celui ci ne se maria pas, et legua ce bijou, à sa soeur Marie José, en 1983.
Celle ci fit remiser ce bijou, sans publicité, et ce n’est qu’à sa mort, disparue en 2001, que son héritière, Marie Gabrielle sa fille découvrit ce diadème, dont des pierres ont effectivement appartenu à Josephine, Impératrice
Sa mise en vente le 13/6/2007 a atteint la somme de
1 555 642E pour une estimation entre 600 000 et 900000.
Le prince Charles n’a pas souhaité ce bijou à la famille Royale Belge, il était encore plus anticonformiste que sa soeur, la reine d’Italie.
La suite, on la connait, découvert, expertisé, et vendu. (sources V.Meylan du Point de vue de l’époque)
Palatine
2 août 2011 @ 09:18
« anticonformiste » dites-vous ? Bel euphémisme pour dire que Charles détestait la famille royale belge et ne voulait rien lui laisser.
Il est intéressant de voir qu’à la fin de sa vie, quand il criait misère, il avait encore ce diadème.
Sylvie-Laure
1 août 2011 @ 18:00
souhaité léguer ce bijou à la famille Royale Belge, il manquait un mot. Pardon.
Christophe
1 août 2011 @ 19:52
Ce diadème fut acheté par le Comte de Flandre et légué à sa mort, en 1983, à sa soeur la reine Marie-José. Il est donc normal que la reine ne l’ai jamais porté. Elle a reçu de nombreux bijoux de ses parents mais certainement pas ce diadème.
chicarde
1 août 2011 @ 19:58
Fabergé ? « No wonder ! »
pierre-yves
2 août 2011 @ 12:17
Bien qûr qu’on peut regretter la vente et la dispersion des bijoux de famille, mais il faut bien être pragmatique, d’ailleurs le monde dans lequel on vit nous y force.
Les frais de succession étant ce qu’il sont, il faut bien se défaire de certaines possessions pour les régler. Ce diadème, aussi beau soit-il, ne devait pas, n’ayant jamais été porté, avoir une valeur sentimentale très grande.
Et si la princesse Marie Gabrielle devait choisir de sacrifier certaines pièces, on peut comprendre que son choix se soit porté sur un bijou dont elle-même doit penser qu’elle n’a que très peu de chances de porter un jour.
Nécessité fait loi, comme toujours.
Mimich le Belge
5 août 2011 @ 14:16
Autre article sur le sujet :
http://www.noblesseetroyautes.com/2009/09/le-diademe-faberge-de-marie-jose-ditalie/