Ce somptueux diadème dit également « tiare nuptiale » fut porté par l’impératrice Alexandra de Russie. Il fait aujourd’hui partie des bijoux de la famille impériale de Russie, exposés sous très haute sécurité au musée du Kremlin, que l’on ne peut malheureusement pas photographier.
Anne-Cécile
16 janvier 2017 @ 04:40
Cela manque un peu de diamants.
Cosmo
16 janvier 2017 @ 12:09
Vous avez raison, Anne-cécile. A leur place, j’en aurai mis un peu plus, car là cela fait un peu pauvre…
Amicalement
Cosmo
Corsica
16 janvier 2017 @ 19:38
Cosmo,
Vous avez tout à fait raison, d’autant plus qu’ils ont lésiné sur la taille. Décidément trop cheap !
Étant enfin tranquille, je vais pouvoir reprendre la lecture de la deuxième moitié de votre exceptionnelle et passionnante série qui me laisse admirative devant le travail fourni. Merci.
Amicalement
Corsica
Sissi d'Anjou
16 janvier 2017 @ 13:51
c’est bien mon avis ;-))
Pierre-Yves
16 janvier 2017 @ 14:21
Je suis loin d’être un spécialiste des diadèmes, mais je les préfère plus légers et aériens. Celui-ci est très serré et très compact. On ne voit rien à travers. On dirait une cloison.
Mary
16 janvier 2017 @ 15:51
Symbole d’une société cloisonnée…
Lars de Winter
16 janvier 2017 @ 08:57
Vraiment un diademe imperial!
agnes
16 janvier 2017 @ 09:38
Ce diadème justifie à lui seul un voyage à Moscou, pour le voir. Il est d’une finesse rare, ce qu’on ne perçoit pas totalement sur la photo.
Caroline
16 janvier 2017 @ 10:27
Comment ce magnifique diadème a pu-t-il etre miraculeusement conservé ?
marianne
16 janvier 2017 @ 14:39
Je me le demande aussi …
Peut-être que les révolutionnaires russes n’ ont pas vendu leur trésor national comme l’ ont fait les français ?
Ogier le Danois
17 janvier 2017 @ 01:52
Les joyaux n’étaient pas en Russie….historie bizarre !
De Wikipédia:
En 1920, la Russie demandera à la République d’Irlande, un prêt sans intérêtNote 7, de 25 000 dollars, en apportant une partie des joyaux de la Couronne russe, en garantie. La transaction aura lieu à New York, entre Ludwig Martens, l’ambassadeur soviétique aux États-Unis, et Harry Boland, l’ambassadeur irlandais aux États-UnisNote 8. Lorsque Boland retourna en Irlande, après sa mission diplomatique, il conservera les joyaux de la Couronne russe, dans la maison de sa mère, Kathleen Boland O’Donovan, dans la ville de Dublin, pendant la période de la Guerre d’indépendance irlandaise. Boland qui avait combattu, au côté des républicains irlandais de Michael Collins, laissera des instructions claires à sa mère, afin que les joyaux de la Couronne russe, ne soient restitués, que lors du retour au pouvoir des républicains. Boland est mort le 2 août 1922, peu de temps après la fin de la Bataille de Dublin. Kathleen Boland, ne restituera, les joyaux de la Couronne russe, qu’en 1938, au gouvernement républicain d’Éamon de Valera. Les bijoux seront placés dans un coffre-fort au siège du gouvernement, à Dublin, puis oubliés jusqu’en 1948.
En 1948, les bijoux seront redécouverts, à l’époque du gouvernement, dirigé par John A. Costello. Une proposition sera présentée au Parlement National, pour la vente des joyaux de la Couronne russe, aux enchères publiques, à Londres. Après des négociations, quant au statut juridique des joyaux, entre l’ambassadeur de l’Union soviétique en Irlande, et le gouvernement irlandais, il sera décidé, en définitive, que les joyaux de la Couronne russe, appartenaient de plein droit, à l’Union soviétique, comme faisant partie intégrante de son grand patrimoine culturel. Dans le cadre de l’accord négocié, l’Union soviétique remboursera la somme de 25 000 dollars, la somme exacte du prêt irlandais obtenu en 1920, à l’égard duquel, les joyaux de la Couronne russe, avaient été laissés en garantie. Enfin, en 1950, après une période de 30 ans, les joyaux de la Couronne russe (en), retourneront à Moscou et réintégreront le Fonds Diamant.
Laurent F
17 janvier 2017 @ 11:45
Alors là j’en reste baba, je n’étais pas au courant de cette histoire de prêt avec en garantie une partie des joyaux ! Sait-on quelques pièces avaient servi de garantie à part ce diadème ?
Ogier le Danois
17 janvier 2017 @ 23:42
Celles-ci, je crois: https://static1.squarespace.com/static/531546a7e4b004de19791ef4/t/564a9254e4b0fa7d0bc0f9ce/1447727721270/russian_jewel_all.jpg
Laurent F
18 janvier 2017 @ 10:40
Ogier je ne crois pas que toute la collection ait servi de garantie et ait déménagé en Irlande !
Lady Chatturlante
16 janvier 2017 @ 10:45
Est-ce à dire que l’impératrice le portait pour sa nuit de noces, enfin, pour son mariage ? Vous voyez, j’ai raison : un bijou pareil, c’est comme une belle robe de mariée, ça donne envie de convoler plusieurs fois !
Muscate-Valeska de Lisabé
16 janvier 2017 @ 11:12
Il est magnifique. ..un pur joyau.
Laurent F
16 janvier 2017 @ 11:51
Ce diadème date de vers 1800 et fut représenté pour le première fois sur un portrait de l’Impératrice Elisabeth Alexeievna, épouse du Tsar Alexandre 1er. Il fait partie d’un ensemble de bijoux portés par toutes les grandes-duchesses de la famille impériale le jour de leur mariage avec la couronne nuptiale, les boucles d’oreilles, un collier d’énormes diamants ainsi que l’agrafe du manteau nuptial. D’une circonférence de 33 cm, il est constitué de diamants brésiliens et de diamants indiens taillés en briolette dont certains sont légèrement jaune. Le brillant central de teinte rose pèse plus de 13 carats.
La dernière à l’avoir porté doit être la grande-duchesse Maria Pavlovna lors de son mariage avec le prince Guillaume de Suède en 1908
Anastasie
16 janvier 2017 @ 12:35
Merci, Laurent F, de ces explications supplémentaires ! J’ai eu l’occasion et la chance de voir les joyaux impériaux au Musée du Kremlin et en garde un souvenir ébloui de leur beauté et de leur éclat.
Roselila
16 janvier 2017 @ 17:44
Je confirme et tout est admirablement bien présenté. Un vrai bonheur de voir également les robes impériales.
Anastasie
17 janvier 2017 @ 11:55
Je suis sûre que vous vous souvenez comment vous avez accédé à ces merveilles… N’entre pas qui veut dans cette section du musée. Je me souviens avoir dû tout d’abord retourner à l’entrée principale pour y déposer mon sac avant de retourner vers l’entrée de la section où sont exposés bijoux et habits impériaux… Cela valait cependant la peine de se plier aux exigences de la sécurité.
Claude MARON
16 janvier 2017 @ 12:51
Il n’y a rien à ajouter, à part le fait que la future mariée portait également un manteau de cour en velours et hermine, tout cela doit être lourd à porter…
JAusten
16 janvier 2017 @ 19:14
http://img69.xooimage.com/files/6/6/c/v-29284f5.jpg
daniel
16 janvier 2017 @ 23:20
Le collier à ete vendu après la révolution russe
Laurent F
17 janvier 2017 @ 13:40
La couronne nuptiale a été vendue en 1927, achetée en 1930 par Marjorie Merriweather Post, femme la plus riche des Etats-Unis dont l’époux (le 3e) était ambassadeur US à Moscou. Elle se trouve maintenant au Hillwood Museum à Washington avec d’autres trésors des Romanov notamment l’œuf en grisaille de 1914 dit de la grande-Catherine et l’œuf aux douze monogrammes de 1896
bl-r
16 janvier 2017 @ 23:26
Merci, Laurent F!
Patricio
16 janvier 2017 @ 13:51
Magnifique diadème !
Amitiés
Patricio
Antinéa
16 janvier 2017 @ 14:14
merci Laurent pour toutes ces précisions : quel fabuleux bijou …
COLETTE C.
16 janvier 2017 @ 18:37
Important, mais élégant.
Gérard St-Louis
16 janvier 2017 @ 21:49
Les tiares et diadèmes ne sont beaux que lorsque portés par des femmes. Je trouve triste de les voir dans les musées.
Baboula
17 janvier 2017 @ 10:39
Peut-être la femme du conservateur du musée le porte-t-elle nuitamment !
lorraine 1
17 janvier 2017 @ 09:45
Les soviétiques n’ont pas fait ce que la république française a fait : ils ont, eux, conservé le trésor de leurs tsars.
Laurent F
17 janvier 2017 @ 11:44
Ils ont conservé quelques pièces emblématiques (la couronne de Catherine II, l’Orlov), en ont vendu une bonne partie en 1927 et racheté certaines pièces (à l’Irlande !! ce que je ne savais pas) . Les pièces manquantes ont été soit démontées soit sont dans des collections privées donc grosso modo comme en France.
Pierre-Yves
17 janvier 2017 @ 12:14
Il y avait longtemps que la France n’avait pas fait plus mal que tout le monde …
Gauthier
17 janvier 2017 @ 16:30
Cher Pierre-Yves, la vérité fait sans doute mal, mais n’en demeure pas moins la vérité.
L’ignoreriez-vous donc?
Pascal
17 janvier 2017 @ 12:40
Je crois qu’ils ont tout de même vendu quelques tableaux et des œufs de Fabergé à certain milliardaire américain , Forbes je crois.
Mais c’était par nécessité et non rancune comme ce fut le cas chez nous.
Laurent F
17 janvier 2017 @ 14:06
Les œufs de Fabergé était des œuvres d’art privées. Le Palais des armures du Kremlin en a 10 qui furent conservés pour leur qualité artistique, les autres ont tous été vendus par les soviétiques sauf l’œuf à la croix de St-Georges que l’impératrice Maria Feodorovna avait emporté en exil et qui fut vendu par ses filles. 7 manquent toujours à l’appel !!
Claude MARON
17 janvier 2017 @ 13:05
Mais certains joyaux ont quand même été vendus, comme la couronne de l’impératrice douairière, et certains diadèmes…
Pascal
17 janvier 2017 @ 12:38
C’est un diadème composé de pierres superbes (merci à Laurent F pour ses précisions) tout à fait conforme au prestige (nécessaire) et à la richesse de la dynastie impériale russe à cette époque .
J’ai cru comprendre que cette opulence et cette puissance agaçaient considérablement les autres dynasties européennes quand elles existaient encore, ni plus ni moins que par jalousie .
Je constate devant certains commentaires que c’est toujours le cas .
Tant qu’elle demeura un empire , la Russie , sans doute parce que tout y est d’une taille sans commune mesure avec nos petites nations européennes et aussi peut être à cause d’une vocation particulière semble avoir toujours suscité incompréhension , crainte ou envie.
Anne-Cécile
17 janvier 2017 @ 13:17
Pascal, j’adore la Russie, ses habitants, et suis totalement addict à leur culture.
Néanmoins j’ai toujours détesté, bijoux russes ou non, l’accumulation,même d’une même parure, et les gros diadèmes.
Je pense avoir toujours été constante à ce sujet.
La dernière Tsarine n’était d’ailleurs ni enjolie ni doublement en majesté avec celui-ci.
Anne-Cécile
17 janvier 2017 @ 13:19
Ce qui ne retire rien à l’éblouissante qualité des diamants qui le composent.
Les pierres sont belles le résultat non.
agnes
18 janvier 2017 @ 10:15
l’avez vous vu avant de dire une telle énormité ?
Anne-Cécile
18 janvier 2017 @ 12:18
Oui il est plus petit que la photo ne le laisse penser mais je le trouve laid.
Anne-Cécile
18 janvier 2017 @ 12:23
De mémoire la pierre centrale a une couleur différente?
agnes
19 janvier 2017 @ 09:45
allez le voir et on en reparle, ou changez de lunettes. C’et impossible de le trouver laid, sauf en cas de dépression.
Pascal
18 janvier 2017 @ 12:32
Anne Cecile
Je trouve comme vous ces pierres très belles et surtout je suis frappé par la qualité de leur symétrie .
Et à dire vrai je trouve qu’en matière de diadèmes , où ma compétence est je l’avoue assez faible , on nous en a présentés ici qui n’égalaient pas celui-ci .
Il paraît que quand une grande duchesse arrivait (par mariage…) dans une famille royale elle apportait très souvent en dot de fabuleux bijoux.
Pascal
17 janvier 2017 @ 18:13
Le statut juridique des possessions à l’étranger de la Russie des Tsars semble une source infinie de problèmes .
Ils semblent s’être résolus de manière satisfaisante (de mon point de vue) dans l’affaire des joyaux placés en dépôt en Irlande , ce n’est pas le cas de la cathédrale orthodoxe de Nice.
Pour le reste , je ne sais plus qui sur ce site posait la question de l’utilité de tels joyaux , en voici une importante sinon primordiale : servir de caution .
Je crois savoir que la campagne d’Italie a été financée grâce à la mise en gage du Régent et que Napoléon 1er lui en garda une sorte de « reconnaissance » , dès qu’il le put il le fit récupérer puis sertir dans le pommeau de l’épée du sacre .
Laurent F
18 janvier 2017 @ 10:47
Les joyaux de la couronne d’Iran servaient (et servent encore ?) de garantie à la monnaie iranienne, c’est pour cela que les pierres ne pouvaient pas sortir du territoire.
agnes
18 janvier 2017 @ 11:23
En revoyant la photo, j’accorde des excuses à ceux qui ne tombent pas en pamoison devant ce diadème.
La photo est pris d’un angle qui grossit le diadème et le rend massif, alors qu’en fait il est assez petit et très aérien. Les petits diamants ne sont pas fixes mais suspendus.
Cette photo ne rend pas du tout la réalité.
Désormais, je n’accepterais de critiques que de ceux qui l’ont vu ( ce qui n’est pas possible).
Pascal
19 janvier 2017 @ 17:53
Sans liberté de blâmer il n’est point d’éloge flatteur.
Les commentaires négatifs à l’égard de ce diadème me semblent , évidemment , comme le disait le général De Gaule avec un inégalable balancement des bras , ineptes…
Ce diadème me semble à l’égard de sa symétrie et de la perfection de ses pierres une perfection .
Mesdames , il ne s’agit point de le porter à une soirée du Rotary ou d’un quelconque bal de sous-préfecture.
L’argent qui fut alloué à sa confection eût-il été réparti à l’ensemble des sujets de l’empire russe qu’il n’eût sans doute pas suffit à assurer leur consommation quotidienne de de vodka.
Ces pierres sont le fruit des hasards de la nature et de l’art humain.
Il n’a rien d’autre à en gloser.
agnes
20 janvier 2017 @ 14:36
L’humain a transformé ces diamants en un diadème d’un raffinement divin.