En 1887, ce diadème en perles et diamants fit partie de la grande vente des bijoux de la Couronne. Il avait été dessiné pour l’impératrice Eugénie à partir de pierres ayant appartenu à l’impératrice Marie Louise. C’est le joaillier Jacoby qui en fit l’acquisition. Il entra ensuite en 1890 dans la collection de la famille princière von Thurn und Taxis en 1890 à la faveur du mariage du prince Albert von Thurn und Taxis.
La princesse Gloria le coiffa en 1980 lors de son mariage avec le prince Johannes. A la mort de ce dernier, la princesse fut contrainte de se séparer de certains bijoux pour assainir les fiannces de la famille qui sont aujourd’hui pleinement florissante. Elle se sépara à contre cœur en 1992 de ce bijou historique qui fut acheté par les Amis du musée du Louvre où l’on peut désormais l’admirer. Il est en ce moment exposé au musée d’Orsay dans le cadre de l’exposition « Spectaculaire Second Empire »
framboiz 07
26 décembre 2016 @ 04:40
J’aimerais le voir , avec les perles remplacées par des diamants …
Dommage que Gloria ne l’ait pas gardé, pour ses filles ou sa future belle-fille …
C’était un souvenir de mariage , je pense qu’elle porte moins souvent le diadème , elle sort moins , depuis son veuvage .Mais , évidemment, je me réjouis de le voir revenu , chez nous …
Baboula
26 décembre 2016 @ 11:32
Veuve très joyeuse ,en tout bien tout honneur.La princesse dispose de plusieurs diadèmes mais depuis qu’elle a renoncé à son carrosse et à ses équipages,elle les porte peu .Elle sort toujours mais ne donne plus les réceptions fastueuses où l’on peut se parer de tels joyaux .
Actarus
26 décembre 2016 @ 07:55
« Il est en ce moment exposé au musée d’Orsay »… ah ! Même si le participe passé du verbe « exposer » jure un peu avec le substantif « exposition » qui vient juste après, c’est tout de même plus français que ce que l’on lit dans des journaux canadiens « d’expression franCAcophone » : attention les yeux, ça pique, on y aurait lu :
Il est en ce moment en montre au musée d’Orsay dans le cadre de l’exposition « Spectaculaire Second Empire ».
Tic tac tic tac…
Sarita
26 décembre 2016 @ 13:48
Aah Actarus! Ca me rappelle lorsque je suis arrivée à Montréal. Sur le route entre l’aéroport et le centre ville, je voyais partout des grands bâtiments avec écrit « salle de montre ». Le décalage horaire aidant, cela m’a laissé perplexe: autant de montres dans un même endroit? Ça m’a pris des mois, mais j’ai fini par comprendre….c’était des « showrooms » ;-)
Loin de moi l’idée que le terme anglais est meilleur, mais j’aurais eu moins mal à la tête si j’avais lu « salle d’exposition » ;-)
Merci pour m’avoir rappelé cette anecdote!
Esquiline
27 décembre 2016 @ 13:29
Des mois pour comprendre, c’est très révélateur!
Jai longtemps maudis le jour néfaste où nous avons déménagé dans une région franCAcophone (quel mépris!), j’étaist trop jeune et je ne pratique hélas plus couramment mes langues maternelles, l’allemand et l’italien.
Maintenant l’esprit hexagonalement borné, s’il m’agace, m’amuse aussi, il suscite même chez moi une certaine pitié.
Et puis, grande consolation, on a besoin de nous, les anaphalbètes québecquois, belges ou suisses, pour étoffer le grand cirque de la francophonie et se persuader que le français, à l’image de l’anglais ou de l’espagnol, a une grande importance dans le monde.
Pour la rédaction des menus peut-être …
Sarita
28 décembre 2016 @ 16:49
Que le monde serait simple si on pouvait ainsi catégoriser les peuples! Aux français l’esprit borné et le reste aux autres.
Vous savez Esquiline j’ai passé 8 ans (ou plutôt 8 hivers) au Quebec, și j’étais ce que vous souhaitez que je sois, je ne serais sûrement pas restée aussi longtemps.
Permettez moi juste de trouver que « salle d’exposition » sonne mieux que « salle de montre », sans pour autant me faire traiter de maudite française.
Et des mois…oui…rassurez vous je n’y ai pas réfléchi des mois! Simplement des mois plus tard j’ai refait ce trajet et, l’esprit plus clair, j’ai compris la signification du terme.
Voila, c’est tout. Maintenant si vous avez un compte à régler avec les français, faites le avec quelqu’un d’autres. N’ayant aucun arrière grand parents nés français et n’habitant plus en France depuis 18 ans, je crains de ne pas être la bonne personne.
beji
26 décembre 2016 @ 09:47
Magnifique;c’est heureux que le musée du Louvre s’en soit porté acquéreur.
Danielle
26 décembre 2016 @ 10:41
Ce diadème est superbe.
Cosmo
26 décembre 2016 @ 10:51
Sacha Guitry n’a-t-il pas fait un film « Les perles de la couronne », inspiré par ce magnifique diadème ?
CLAIRE
26 décembre 2016 @ 14:57
Tout à fait Cosmo, on partait à la recherche des perles égarées, il me semble…et la dernière propriétaire avait été Elisabeth première. Je reverrai bien ce film (comme tous les Guitry d’ailleurs)
Pascal
26 décembre 2016 @ 19:12
Il me semble qu’on y parlait surtout des perles des reines Médicis ?
AnneLise
26 décembre 2016 @ 11:49
Dommage pour la famille von Thurn und Taxis, mais heureux pour notre patrimoine joaillier qui est, il faut bien le reconnaître, assez maigre.
Naucratis
26 décembre 2016 @ 12:15
C’est, selon moi, le plus beau diadème existant. Perles et diamants sont à la fois très sobres et d’un raffinement extrême. Du plus bel effet pour la plus belle des impératrices !
framboiz 07
26 décembre 2016 @ 19:20
J’aime beaucoup le diadème du Khédive porté par les mariées du Danemark, élégant et peut-être pas trop lourd, Caroline a deux diadèmes de la Princesse Charlotte , très beaux aussi …
On devrait faire, ici , un concours ‘Votre diadème préféré ‘…
Carole 007
26 décembre 2016 @ 14:20
Je me demande d’un coup, si, en tant qu' »Ami(e) du musée du Louvre » je pourrais l’emprunter pour une prochaine soirée…
COLETTE C.
26 décembre 2016 @ 15:26
Ravie qu’il soit dans un musée français ! Il est superbe et peu banal.
Francois
26 décembre 2016 @ 15:58
Très beau diadème et tres simple
La place est laissée aux perles les diamants sont
Petits
À voir et revoir en ce moment à Orsay
ciboulette
26 décembre 2016 @ 17:44
Je partage l’avis de Naucratis !
Leonor
26 décembre 2016 @ 20:26
Une splendeur, ce diadème. Tous le sont, bien sûr. Mais celui-là, avec la douceur de ses perles, et le bel équilibre de son dessin ….
Antoine
26 décembre 2016 @ 20:36
On oublie trop souvent que les perles fines de cette brillance et de tels grains valent aussi chères qu’un diamant de même taille. Qualité et quantité des perles dans un écrin royal est toute aussi importante que celle des diamants, et le fut même davantage durant plusieurs siècles.
Valerie
26 décembre 2016 @ 21:01
Je vais y aller c est juste magnifique
marielouise
27 décembre 2016 @ 07:26
Je le trouve superbe…voilà un diadème très à mon goût !
ml
Laurent F
27 décembre 2016 @ 07:49
Diadème magnifique vendu 78000 francs lors de la vente, en desssous de son estimation. Le diadème avait été créé en 1853 par le joaillier Lemmonier
http://diamantsdelacouronne.free.fr/Diamants%20de%20la%20Couronne/Archives%20Nationales/Parure%20de%20perles/index.html
Claude MARON
27 décembre 2016 @ 12:50
Comme toutes les grandes parures portées par Eugénie, celle de perles et diamants comportait également un diadème de haut de tête ou « couronnette » reprenant le même motif. Qu’est-il devenu ?
Laurent F
28 décembre 2016 @ 14:22
le diadème se composait de 212 perles, 1245 diamants et 992 roses toutes faisant partie de la collection des pierres de la Couronne. Il fut facturé 6830 frs en 1853
La couronnette composée de 274 perles, 779 diamants et 757 perles de même origine fut facturée 4561 frs en 1853. Estimée 30000 frs pour la vente, elle fut vendue 38000 à Sir Ogden Goelet, le même qui acquis les 2 bracelets de perles et la broche de corsage en diamants qui appartiennent aujourd’hui au duc de Roxburghe. De là à penser qu’il possède également la couronnette, il n’y a qu’un pas que je me garderai bien de franchir !
Photo de 1887 de la couronnette prise pour le catalogue Berthaud
http://diamantsdelacouronne.free.fr/Diamants%20de%20la%20Couronne/Parure%20de%20perles%20et%20diamants/slides/Couronnette%20perles.jpg
Laurent F
29 décembre 2016 @ 09:09
Vous remarquerez qu’il manque quelques perles sur la couronette !
plume
27 décembre 2016 @ 10:16
je me rends très bientôt au Musée d’Orsay pour voir l’expo au musée d’Orsay. Je pense que je ne serai pas déçue de voir toutes ces merveilles.
Sébastien
27 décembre 2016 @ 11:06
« Elle se sépara à contre cœur en 1992 de ce bijou historique » : d’après l’article consacré alors par PDV à la vente, la princesse s’est montrée satisfaite que celui-ci soit acquis par le Louvre : « Il retrouve son lieu d’origine et c’est très bien ».