Voici l’analyse de la journaliste Laurence Piret pour les quotidiens du groupe Sud Presse :
« Il aura donc fallu attendre le 24 décembre pour entendre le Roi évoquer les menaces qui pèsent sur notre pays, le risque terroriste et le travail des forces de l’ordre et des militaires pour sécuriser le territoire. Un discours finalement un peu trop tardif et qu’on aurait aimé entendre le 21 ou le 22 novembre dernier, suite au relèvement du niveau d’alerte de 3 à 4 à Bruxelles. Ou dans la semaine qui a suivi.
Mais si on l’a beaucoup attendu, au moins, on n’a pas été déçu! Car ce discours de Noël a le ton juste. Enfin, diront certains observateurs. Un discours où le Roi semble à l’aise dans ses fonctions, tant parce qu’il semble maîtriser son sujet mais aussi parce qu’il ne parle pas des grands classiques du discours royal de Noël : la paix, la solidarité, les personnes isolées. Cette fois, il aborde l’actualité. La crainte de voir notre pays attaqué par des terroristes et la crainte aussi que la population musulmane soit stigmatisée et rejetée pour les actes de ces quelques fanatiques qui prennent finalement en otages leur religion et leur communauté.
Le Roi lance ainsi un appel à la tolérance, à la rencontre de la culture de l’autre, à l’ouverture. Il évoque nos compatriotes d’origine étrangère, des « fils et des filles de ce pays ». Il prône aussi l’ouverture de notre pays et de ses habitants (une allusion à la crise des migrants, peut-on réellement se demander?) et n’évoque pas l’affaire du « peignoir et du cocktail de fruits », ce qui n’aurait eu pour effet que de distraire le téléspectateur du message principal.
Clairement, cette fois, on ne pourra vraiment pas dire que le discours de Noël soit tombé totalement à plat. Laurence Piret ».
C’est sans doute l’un des discours le plus politique du Roi Philippe depuis son accession au trône en juillet 2013.
L’allocution du souverain s’est exclusivement penchée sur les attentats de Paris et à la menace terroriste, avec d’emblée un soutien apporté à la manière dont le gouvernement a fait face à la situation mais aussi aux moyens qu’il projette d’encore investir dans la sécurité, la justice et les renseignements.
Le Roi remercie aussi ceux qui se sont trouvés en première ligne: le habitants de Bruxelles et les forces sur le terrain. Un moyen sans doute aussi de définitivement clore la polémique sur son séjour breton à Quiberon en thalasso alors que la capitale vivait des heures difficiles.
Jeunes et cohésion
Mais ce discours de Noel aborde aussi 2 thèmes chers au chef de l’état: la cohésion sociale et les jeunes.
Philippe s’adresse par exemple directement à la communauté d’origine étrangère, qui sont les « fils et les filles de ce pays ». Et si les jeunes occupent une place centrale dans son intervention, c’est aussi parce qu’ils se sont retrouvés au premier rang tant des victimes que des auteurs des attentats. Il voudrait qu’ils trouvent un sens à la vie contre tous les fanatismes.
Des mots forts dans un cadre chaleureux
Enfin, et c’est aussi un peu inhabituel, le roi multiplie les expressions fortes. « Horreur », « tolérance zéro » et à 4 reprises le « fanatisme », auquel il oppose notre modèle de société.
Un discours teinté de sécurité mais un appel à la tolérance aussi dans un pays qu’il veut uni.
Au niveau de son attitude, le Roi essaie de paraitre détendu. Il n’est plus au Palais royal de Bruxelles mais à Laeken, là où il vit mais travaille aussi. A défaut d’être sobre, le décor se veut chaleureux. Un bûche dans l’âtre, un sapin, un bureau servent de cadre pour un discours dont le ton se veut direct. »
Chère Gibbs,
Oui, je partage avec vous votre commentaire qui est des plus pertinents, de un Philippe aurait dû apprendre par cœur quand même son petit texte, c’est pas compliqué, même un gosse de 5 ans y arrive…mais bon c’est Philippe, l’affaire Quiberon restera d’actualité bien longtemps encore! et également chez mes amis de la radio « Vivacité »! ces non-événements décrivent bien le manque flagrant du sens des réalités de cette famille soi-disant royale et bien peu Belge de souche et près des Belges, du peuple dont je suis.
Joyeux Noël à tous et également à vous chère Régine
Une petite taquinerie pour Vous, chère Gibbs , Avez-vous demandé au Père Léon -pardon – Noël , une thalasso ? Si vous m’en croyez , choisissez plutôt Antibes , allez, je vous accompagne & j’apporte le champagne , comme ça , si on nous photographie , on ne sera pas en train de siroter un cocktail jus de carotte-céleri ,etc ! On pourra dire qu’on boit à la santé de N&R ! Excuse très valable .
Gibbs, j’ai pensé à vous ce matin…le chien de nos voisins portait des oreilles de renne pour sa promenade … décidément après les pulls de Noël ;-) Je vous souhaite de très belles fêtes!
Je viens de lire le discours du roi. « Mesdames et Messieurs » est ce ainsi que le roi s’adresse à ses compatriotes, ? les Belges ne sont pas les compatriotes de la Maison Royale et de son roi ? en dehors de tout propos liant le roi à son peuple, je le considère lui et la famille royale, comme les autres cours Européennes, comme des fonctionnaires. Avec liste civile, ou pension royale venant des citoyens payant leurs impôts, à ce roi ou à cette reine. Et Dieu sait, que le roi Philippe quoiqu’il en pense en son for intérieur, indispose pas mal la presse et par là, une partie des Belges.
Dans ce discours, il encourage la jeunesse à dialoguer, nouer des contacts, se rapprocher des générations précédentes, là je suis mal, enfin voilà un homme qui ne ressemble en rien à quelqu’un de convivial, d’enjoué, qui demande aux jeunes de faire ce qu’il ne sait pas s’appliquer à lui même.
Décidemment, la photo ici prise, d’un roi très sombre, et ce discours ambigu, ne me donnent pas une bonne impression du roi des Belges. Désolée, j’y avais crû au début du règne, mais là c’est négatif.
La formule « Mes chers compatriotes » qu’utilisait le roi Baudouin, a été abandonnée par les rois Albert II et Philippe depuis 1993. A l’époque, les observateurs avaient traduit ce changement par une volonté de faire moins pompeux d’une part, et d’associer les personnes étrangères (non belges) vivant en Belgique d’autre part.
Il, pourrait reprendre chers compatriotes , chers habitants du pays ou chers ressortissants étrangers , qui avez choisi notre pays pour y vivre ou les citer dans le discours.(style, je m’adresse à Vous aussi ) Il peut aussi dire chers amis , chers frères & sœurs , car à Noël , on est tous frères & sœurs , non ?
Le discours de Noel du roi Alexander a beaucoup plu aux Bataves. Ton modeste, affabilité, et dignité. Pas la moindre arrogance. N’ayant pas lu le discours du roi Philippe, je ne peux et ne veux faire des comparaisons.
Source « La Dernière Heure » et les autres journaux belges.
Si vous jugez opportun de publier cet article; j’estime qu’il ne manque pas de susciter des réactions car le fond du raisonnement me semble tout à fait vrai.
Gibbs
Discours de Noël : Deux députés N-VA jugent la tradition inutile et démodée
Belga Publié le jeudi 24 décembre 2015 à 15h03 – Mis à jour le jeudi 24 décembre 2015 à 15h03
…
Discours du Roi : sécurité, intégration et jeunesse
Face au radicalisme, le Roi interpelle les jeunes
Belgique
« Sire, un discours de Noël n’est vraiment plus de notre temps », concluent le chef de groupe N-VA à la Chambre, Hendrik Vuye, et la députée Veerle Wouters dans une tribune libre publiée mercredi par le site internet du « Knack ».
Le discours de Noël du roi est devenu une tradition annuelle en Belgique en 1975. S’appuyant sur les exemples belge et néerlandais, les deux parlementaires jugent que ces manifestations royales ont soit manqué le but qu’elles poursuivaient, soit se sont résumées à des généralités.
Les deux nationalistes épinglent le discours d’Albert II en 2012 qui avait adressé une mise en garde contre ceux qui cherchent « des boucs émissaires à la crise, qu’il s’agisse de l’étranger ou des habitants d’une autre partie de leur pays » et fait un parallèle avec l’essor des populismes dans les années 1930. Plusieurs observateurs y avaient vu une allusion à la N-VA. Les parlementaires visent aussi un discours de la reine Beatrix des Pays Bas mettant en avant une société multiculturelle et dénoncé par le leader populiste Geert Wilders.
« Les réactions à certains discours de Noël d’Albert II et de Beatrix montrent que les rois qui veulent être politiquement pertinents atteignent le but contraire à celui qu’ils poursuivaient. Au lieu de réunir, il polarisent. Un chef d’Etat non élu qui tient des discours politiques est voué à échouer », estiment M. Vuye et Mme Wouters. Et si le discours se résume à des « platitudes », il fait aussi l’objet de critiques, ajoutent-ils.
« Qui éprouve de l’intérêt à un discours de Noël du roi? L’opinion d’un chef d’Etat non élu compte-t-elle dans une démocratie moderne? Une personne siège sur le trône simplement parce qu’elle est née, non parce qu’elle témoigne de hautes qualités morales. Sire, un discours de Noël n’est vraiment plus de notre temps », disent-ils.
La NVA étant un parti clairement républicain, c’est logique qu’elle n’apprécie pas le principe des discours royaux. Mais les autres partis politiques n’ayant pas soutenu leur proposition, le Roi pourra continuer à les prononcer, d’autant qu’ils sont lus et approuvés par le premier ministre, et qu’aucun texte qu’il a prononcés depuis son accession au trône du 21 juillet 2013 n’a suscité la moindre polémique politique.
Ce qui me dérange dans ce genre d’exercices et la presse le relève aussi de manière détournée, le roi, en Belgique n’a pas à donner son ressenti et à prendre des positions politiques.
Son rôle consiste à une représentation de la Belgique.
Aucun discours ne peut être lu sans l’aval d’un ministre et dans ce cas, le premier.
J’estime que dans ce rôle, il outrepasse ses fonctions dans une monarchie constitutionnelle.
Pourquoi outrepasserait-il ses fonctions en faisant ce discours de Noël, vu que son discours a été lu et approuvé par le premier ministre (comme tous ses autres discours)? Ce discours respecte tout à fait les usages d’une monarchie constitutionnelle.
Quant à la NVA, c’est tout à fait normal qu’elle soit contre ce discours, vu que c’est un parti républicain, mais les autres partis politiques (qui sont favorables, à des degrés divers, à la monarchie) n’ont pas rejoint la proposition de la NVA. Et comme cela ne figure pas dans l’accord du gouvernement fédéral, le Roi continuera de prononcer ses discours durant la législature 2014-2019.
La dernière partie, monarchie constitutionnelle et héréditaire me semble avoir toute son importance (Source : Les Belges, leur histoire).
À sa création en 1830, la Belgique était peuplée en majorité de néerlandophones mais était dirigée par des francophones, dont de nombreux Flamands : en effet, toute la bourgeoisie et toute la noblesse flamandes parlaient français. La Cour, la classe politique, la magistrature, les milieux d’affaires s’exprimaient en français. Plus tard, les Flamands ont lutté pour voir reconnaître officiellement leur langue. Cette lutte fut longue : ce n’est qu’en 1898 avec l’adoption de la loi Coremans-De Vriendt, dite loi d’Égalité, que le néerlandais deviendra une langue officielle.
Les évènements de Bruxelles suscitent les appétits des puissances. Le ministre français des Affaires Étrangères Talleyrand se propose d’annexer presque toute la Wallonie et Bruxelles, laissant Liège (pourtant une ville francophile) aux mains de la Prusse, tout en s’attirant la complicité de la Grande-Bretagne en lui abandonnant la Flandre jusqu’à l’Escaut, y compris Anvers. La réponse belge, exprimée par Alexandre Gendebien, membre influent du gouvernement provisoire de Bruxelles, le 6 janvier 1831, est nette : la Belgique menace d’un soulèvement général les puissances qui tenteraient de dépecer le pays comme l’avaient fait les monarchies sous l’ancien régime. Dans le climat d’agitation populaire que connaît l’Europe, c’est la perspective de voir les événements belges contaminer d’autres pays, alors que les suites du soulèvement polonais contre les Russes et leurs échos en Allemagne ne sont pas éteints, pas plus que l’agitation ouvrière en France où les révolutionnaires des Journées de juillet supportent mal la récupération du pouvoir par une nouvelle monarchie.
Cette seconde indépendance belge en moins de cinquante ans aboutit à la reconnaissance par les puissances, à la conférence de Londres de janvier 1831, d’un État neutre sous l’autorité d’un gouvernement provisoire et d’un congrès national. Avec l’installation de Léopold de Saxe-Cobourg-Gotha comme premier roi des Belges, la Belgique devient une monarchie constitutionnelle et une démocratie parlementaire. L’unionisme entre catholiques et libéraux, scellé en 1827-1828, est consacré par un compromis en 1830 : la construction d’un État libéral où il n’y a pas de politique anticléricale et où le catholicisme est reconnu comme religion de la majorité, le tout basé sur une constitution intouchable à leurs yeux, qui garantit un nombre élevé de libertés comparé aux autres lois fondamentales de l’époque. Cet unionisme se transforme après l’indépendance en « une coalition électorale et gouvernementale permanente, constituée de membres modérés des deux partis qui n’ont pas oublié les leçons de la Révolution brabançonne ». Le pays est alors dirigé par une oligarchie élue au suffrage censitaire et capacitaire à représentation majoritaire, dont la langue est de facto le français46. L’unionisme persistera tant que la peur d’une annexion néerlandaise ou française sera forte. Les libéraux créent ensuite leur parti et il s’ensuivra une période avec un système bipolaire entre tendances libérales et catholiques. L’apparition d’un parti catholique organisé en 1869 voit les conservateurs en 1884 s’installer au pouvoir pendant trente ans, et les socialistes créent le parti ouvrier en 1885. Le pays connaît le vote plural à représentation proportionnelle le 18 avril 1893 et – plus tardivement et par étapes – le suffrage universel ainsi que les premières avancées en matière de droits linguistiques comme la loi Coremans-De Vriendt en 1898. Il faut toutefois attendre le 10 avril 1967 pour voir une version complète en néerlandais de la Constitution officiellement reconnue et 1991 pour la version en allemand.
Une monarchie constitutionnelle et héréditaire
La Belgique est un Etat régi par un Roi qui incarne l’indépendance du territoire. La continuité de la dynastie est assurée par le principe de l’hérédité qui, seule, permet d’accomplir des œuvres de longue haleine en dehors de toute compétition.
La monarchie est constitutionnelle dans la mesure où elle se présente comme une association de pouvoirs :
• Le Roi, à qui le peuple dicte les limites de son pouvoir en lui imposant le serment de fidélité à la Constitution
• Et une puissance qui change : les Chambres, groupant les représentants de tous les courants politiques du pays
La monarchie est également représentative, c’est-à-dire « parlementaire ». La monarchie constitutionnelle représentative c’est la liberté de la république avec une garantie d’ordre, de stabilité et donc de liberté.
L’irresponsabilité du Roi
La Constitution interpose les ministres entre le Roi, qui ne peut être poursuivi, et la loi qui doit toujours être respectée. Il est du devoir des ministres, avant de prendre une décision, d’en rendre compte au Roi pour connaître son opinion. Dans l’exercice de ses pouvoirs constitutionnels, le Roi ne peut donc jamais être séparé de ses ministres.
Limites des pouvoirs du Chef de l’Etat
Le Roi possède les droits et pouvoirs royaux suivants :
• L’héritier ne devient Roi qu’après avoir prêté le serment constitutionnel. A l’avènement du Roi, il n’y a pas de couronnement ni de symboles du pouvoir royal (sceptre, manteau d’hermine, …)
• La plénitude du pouvoir exécutif est déléguée au Roi mais exécutée, sous son autorité, par les ministres responsables de ce pouvoir
• La Constitution octroie au Roi une part du pouvoir législatif en lui octroyant la sanction et la promulgation des lois. Il a aussi le droit d’initiative et le droit d’interprétation des lois
• Comme Chef de l’Administration générale, le Roi nomme et révoque ses ministres. Il peut les choisir parmi les membres du Parlement
• Le Roi prononce la clôture de la session du Parlement et convoque les Chambres en dehors de la session ordinaire quand l’intérêt du pays l’exige. Il a le droit de dissoudre les Chambres et de les ajourner. A partir de 1993, ce pouvoir a été restreint
• L’armée est placée sous les ordres immédiats du Roi. Le commandement des forces militaires lui est confié. L’appréciation de l’utilité de déclarer la guerre lui est déléguée ; la négociation des traités de paix, d’alliance et de commerce lui est attribuée. En 1949, en pleine Question royale, une Commission chargée d’examiner les pouvoirs constitutionnels du Roi décide de changer l’interprétation de l’article 167 : ce pouvoir ne sera dorénavant plus exercé personnellement par le Roi
• Le Roi a le droit de battre monnaie en conformité avec les dispositions de la loi monétaire
• Le Chef de l’Etat confère les titres de noblesse auxquels aucun privilège ne peut être attaché.
• Le Roi exerce le droit de gr
Une monarchie constitutionnelle et héréditaire
La Belgique est un Etat régi par un Roi qui incarne l’indépendance du territoire. La continuité de la dynastie est assurée par le principe de l’hérédité qui, seule, permet d’accomplir des œuvres de longue haleine en dehors de toute compétition.
La monarchie est constitutionnelle dans la mesure où elle se présente comme une association de pouvoirs :
• Le Roi, à qui le peuple dicte les limites de son pouvoir en lui imposant le serment de fidélité à la Constitution
• Et une puissance qui change : les Chambres, groupant les représentants de tous les courants politiques du pays
La monarchie est également représentative, c’est-à-dire « parlementaire ». La monarchie constitutionnelle représentative c’est la liberté de la république avec une garantie d’ordre, de stabilité et donc de liberté.
L’irresponsabilité du Roi
La Constitution interpose les ministres entre le Roi, qui ne peut être poursuivi, et la loi qui doit toujours être respectée. Il est du devoir des ministres, avant de prendre une décision, d’en rendre compte au Roi pour connaître son opinion. Dans l’exercice de ses pouvoirs constitutionnels, le Roi ne peut donc jamais être séparé de ses ministres.
Limites des pouvoirs du Chef de l’Etat
Le Roi possède les droits et pouvoirs royaux suivants :
• L’héritier ne devient Roi qu’après avoir prêté le serment constitutionnel. A l’avènement du Roi, il n’y a pas de couronnement ni de symboles du pouvoir royal (sceptre, manteau d’hermine, …)
• La plénitude du pouvoir exécutif est déléguée au Roi mais exécutée, sous son autorité, par les ministres responsables de ce pouvoir
• La Constitution octroie au Roi une part du pouvoir législatif en lui octroyant la sanction et la promulgation des lois. Il a aussi le droit d’initiative et le droit d’interprétation des lois
• Comme Chef de l’Administration générale, le Roi nomme et révoque ses ministres. Il peut les choisir parmi les membres du Parlement
• Le Roi prononce la clôture de la session du Parlement et convoque les Chambres en dehors de la session ordinaire quand l’intérêt du pays l’exige. Il a le droit de dissoudre les Chambres et de les ajourner. A partir de 1993, ce pouvoir a été restreint
• L’armée est placée sous les ordres immédiats du Roi. Le commandement des forces militaires lui est confié. L’appréciation de l’utilité de déclarer la guerre lui est déléguée ; la négociation des traités de paix, d’alliance et de commerce lui est attribuée. En 1949, en pleine Question royale, une Commission chargée d’examiner les pouvoirs constitutionnels du Roi décide de changer l’interprétation de l’article 167 : ce pouvoir ne sera dorénavant plus exercé personnellement par le Roi
• Le Roi a le droit de battre monnaie en conformité avec les dispositions de la loi monétaire
• Le Chef de l’Etat confère les titres de noblesse auxquels aucun privilège ne peut être attaché.
• Le Roi exerce le droit de grâce.
Si je savais tout.
Je vous rassure, ce n’est pas le cas mais j’aime les choses claires, précises, la droiture, l’honnêteté et j’aime connaître.
Je vous souhaite une très heureuse année 2016 où nous pourrons apprendre encore davantage les uns des autres et où Régine nous proposera des sujets très variés et intéressants qui ouvrent l’esprit.
J’ai rarement vu et entendu un souverain aussi peu charismatique et piètre orateur.
Ce genre de discours , attendu et très langue de bois, dupliqué dans la bouche de tous les chefs d’état chaque fin d’année, prend avec le Roi Philippe une coloration d’ennui et d’hypocrisie rare.
Et nous n’avons même pas la consolation née de la vision d’un bel homme comme pour les vœux tous aussi inintéressants d’Henri de Luxembourg.
Moi, je n’aime pas qu’on critique Philippe. Il est dans une situation délicate. S’il veut faire de l’humour, ou exprimer une opinion musclée, il sera critiqué. Les hommes politiques l’attendent au tournant, enfin l’opposition. Il est quasiment obligé d’être insipide, inodore et incolore pour ne pas susciter des polémiques. C’est un homme droit, qui veut le bien de son peuple, mais qui ne sait trop comment exprimer ses opinions, et on dirait qu’il est condamné à naviguer à vue.
flabemont8 j’aime bien votre com., effectivement les discours princiers ou républicains de cette fin d’année sont vraiment quelconques…ininteressants…Anne Cécile une note d’humour dans votre derniére phrase concernant Henri..nous nous avons François
Et ben, j’ai lu et écouté attentivement ce discours et je dois dire que je ne suis pas impressionnée cette fois… les babines ne suivent pas les bottines ou… vice versa ;-) FdC
Arrêtez tous ! Si vous regardez ce site et distillez vos commentaires c’est que vous êtes royalistes ! Pq donc dénigrer notre famille royale voyez donc les autres royaumes ….
Je n’ai jamais été royaliste concernant mon pays et le suis encore moins si c’est possible depuis Philippe.
Est-il écrit quelque part dans la charte de N&R qu’il faille être royaliste pour poster sur le site ?
Madame Salens est maître à bord et elle connaît fort bien mes opinions.
S’il est un pays où la monarchie me semble nécessaire , c’est bien la Belgique , sinon on aurait 2 pays , voire 3 si la minorité germanophone , que je connais mal , se réveille , à moins qu’elle ne demande à dépendre de Miss Angela M !
Evidemment , un roi charismatique , dans un pays où des forces divergentes agissent est souhaitable .Je ne dis pas préférable , car ça pourrait paraître une critique & je me refuse à critiquer ce Roi , qui a beaucoup de qualités de cœur , mais qui est très discret dans ses bonnes actions .
Mais , il y a aussi des gens charismatiques , qui sont de vrais dangers , quand ils ont le pouvoir ! (En France , nous ne manquons pas d’exemples, dans notre Histoire …je ne parle pas au présent …)
Vos données sur la Belgique datent depuis votre départ pour la France chère Gibbs,
Les germanophones sont actuellement près de 70.000 en Belgique. Une bonne moitié des germanophones serait assez favorable à réintégrer l’Allemagne en cas d’éclatement de la Belgique. D’ailleurs, ils n’auraient pas trop le choix : soit la Wallonie, soit Autonomie (peu probable).
Pour rappel, la Belgitude relative des germanophones de Belgique est récente. Détachés de la Prusse pour être offert à la Belgique en 1918 pour des raisons géographiques et forestières, les « cantons rédimés » (comme on les appelait à l’époque) ont été longtemps très hostiles à leur nouvelle patrie. Léopold III, en 1938/1939, avait été hué lors d’une visite à Eupen où les gens avaient crié : « rentres chez toi ». Par ailleurs, en 1940, les germanophones avaient été très contents de réintégrer le IIIe Reich.
Maintenant, les germanophones se sont assagis. Ils jouissent d’une très large autonomie qui va croissante. C’est la raison pour laquelle ils ne veulent pas l’éclatement de la Belgique qui est garante de cette large autonomie. En cas d’éclatement de la Belgique, l’indépendance n’aurait pas de sens (trop petit, pas d’histoire, etc.). Donc logiquement, la communauté germanophone réintégrerait l’Allemagne sans doute en tant que Land. La moins mauvaise des solutions pour eux.
Aramis
27 décembre 2015 @
22:19
Pas royaliste pour deux sous non plus. Mais Intéressé par ceux qui descendent de ceux qui ont fait l’histoire et qui ne la font plus. Et amusé par la querelleentre les deux pretendants français, inutile (cf les droits des Orléans mis en évidence dans l’ouvrage de Cosmo) et dépassée (qui peut sérieusement songer à rétablir la monarchie en France surtout avec l’incapacité manifeste des princes à assumer un tel destin ?).
D’habitude,je n’aime pas critiquer les posts des internautes,mais on dirait que vous êtes fait une spécialité en matière de commentaires pas très futés,Anna…!
Je visite le site de N&R avec plaisir, je commente, et non, non, je ne suis pas et plus royaliste, d’ailleurs n’étant pas belge, j’évite de donner mon avis sur les articles « politico-royaux ».
Cdt,
Question que je me pose marie.françois et plus encore , certaines critiques émanent de belges vivant en France -si j’ai bien compris – étant française je m’abstiens de tous commentaires . Question de décence vis à vis des autres lecteurs de l’union
Marie.François,
En ce qui me concerne ,je ne suis pas critique vis à vis de nos souverains.
Je suis contente d’être dans 1 royaume ,
Voyez en France ,plus de roi et on ne parle que de Louis xiv ,St Louis ,Henri iv ,Marie Antoinette,des châteaux etc…Nostalgie
Le roi Philippe n’a pas eu facile ,ses parents ne se sont pas beaucoup occupés de leurs enfants .Il est réservé de nature.Heureusement il forme avec la reine 1 belle famille exemplaire.
Je crois que la raison de la ,plus ou moins ,discorde avec son père est la non reconnaissance de Delphine car Paola est là …imperturbable .
Au décès du roi Baudouin ,toute la Belgique pleurait ,les funérailles de la reine Fabiola étaient bouleversantes de simplicité,d’émotions.
Je trouve qu’ils éduquent TB leurs enfants et cela ne doit pas être facile à notre époque .La photo lors de leur thalassothérapie ,j’aurais honte d’avoir pris cette photo.A Monaco les procès tomberaient lourdement .Eux ,ils n’ont attaqué personne .
Comme critique,je dirais qu’ils ne viennent pas souvent en Wallonie ,ils se déplacent beaucoup plus en Flandre ,bien entendu la Flandre a son noyau anti royaliste ,mais il y a tellement de belles choses dans ma région ,le musée de Mariemont par exemple avec son expo temporaire bourguignonne ,cfr l’article précédent de N&R.
Il y avait la tres belle exposition « Cloud « au château des Princes de Croÿ au Roeulx
Voilà ,j’ai donné en gros mes ressentis .
Bien à vous .
Libellule.
Eh bien moi je trouve que le roi tient un discours intéressant pour une fois dans ce genre de circonstances et dans les limites de ses prérogatives. En outre il le dit mieux que l’an dernier, de manière plus naturelle même si sa réserve innée (on ne se refait pas …) rend tout cela un peu tristounet….on a envie de lui dire lâchez vous, sire , lâchez vous….mais sur le fond c’est pas mal.
Aramis.
J’avais un grand oncle qui s’appelait Aramis et un autre Athos.
Je vous assure que c’est vrai et pas des pseudos.
Mon arrière -grand – mère a mis le holà , après la fantaisie de son mari pour la déclaration à l’état civil des deux aînés, et ses deux derniers fils eurent des prénoms moins … originaux !
Je trouve que ce discours est très bien et compte tenu de ce que dit le Roi, je comprends que la NV-A ne soit pas très satisfaite.
Par ailleurs, compte tenu des circonstances, la sobriété me paraît de bon aloi.
DEB
24 décembre 2015 @ 13:56
Discours bien écrit et prononcé d’une voix assurée.
Je trouve que L’exercice est réussi pour le roi.
Un petit Belge
27 décembre 2015 @ 14:54
Voici l’analyse de la journaliste Laurence Piret pour les quotidiens du groupe Sud Presse :
« Il aura donc fallu attendre le 24 décembre pour entendre le Roi évoquer les menaces qui pèsent sur notre pays, le risque terroriste et le travail des forces de l’ordre et des militaires pour sécuriser le territoire. Un discours finalement un peu trop tardif et qu’on aurait aimé entendre le 21 ou le 22 novembre dernier, suite au relèvement du niveau d’alerte de 3 à 4 à Bruxelles. Ou dans la semaine qui a suivi.
Mais si on l’a beaucoup attendu, au moins, on n’a pas été déçu! Car ce discours de Noël a le ton juste. Enfin, diront certains observateurs. Un discours où le Roi semble à l’aise dans ses fonctions, tant parce qu’il semble maîtriser son sujet mais aussi parce qu’il ne parle pas des grands classiques du discours royal de Noël : la paix, la solidarité, les personnes isolées. Cette fois, il aborde l’actualité. La crainte de voir notre pays attaqué par des terroristes et la crainte aussi que la population musulmane soit stigmatisée et rejetée pour les actes de ces quelques fanatiques qui prennent finalement en otages leur religion et leur communauté.
Le Roi lance ainsi un appel à la tolérance, à la rencontre de la culture de l’autre, à l’ouverture. Il évoque nos compatriotes d’origine étrangère, des « fils et des filles de ce pays ». Il prône aussi l’ouverture de notre pays et de ses habitants (une allusion à la crise des migrants, peut-on réellement se demander?) et n’évoque pas l’affaire du « peignoir et du cocktail de fruits », ce qui n’aurait eu pour effet que de distraire le téléspectateur du message principal.
Clairement, cette fois, on ne pourra vraiment pas dire que le discours de Noël soit tombé totalement à plat. Laurence Piret ».
Gibbs
29 décembre 2015 @ 11:15
Analyse « RTBF.be 24/12/2015
Pierre Magos et Danielle Welter
»
C’est sans doute l’un des discours le plus politique du Roi Philippe depuis son accession au trône en juillet 2013.
L’allocution du souverain s’est exclusivement penchée sur les attentats de Paris et à la menace terroriste, avec d’emblée un soutien apporté à la manière dont le gouvernement a fait face à la situation mais aussi aux moyens qu’il projette d’encore investir dans la sécurité, la justice et les renseignements.
Le Roi remercie aussi ceux qui se sont trouvés en première ligne: le habitants de Bruxelles et les forces sur le terrain. Un moyen sans doute aussi de définitivement clore la polémique sur son séjour breton à Quiberon en thalasso alors que la capitale vivait des heures difficiles.
Jeunes et cohésion
Mais ce discours de Noel aborde aussi 2 thèmes chers au chef de l’état: la cohésion sociale et les jeunes.
Philippe s’adresse par exemple directement à la communauté d’origine étrangère, qui sont les « fils et les filles de ce pays ». Et si les jeunes occupent une place centrale dans son intervention, c’est aussi parce qu’ils se sont retrouvés au premier rang tant des victimes que des auteurs des attentats. Il voudrait qu’ils trouvent un sens à la vie contre tous les fanatismes.
Des mots forts dans un cadre chaleureux
Enfin, et c’est aussi un peu inhabituel, le roi multiplie les expressions fortes. « Horreur », « tolérance zéro » et à 4 reprises le « fanatisme », auquel il oppose notre modèle de société.
Un discours teinté de sécurité mais un appel à la tolérance aussi dans un pays qu’il veut uni.
Au niveau de son attitude, le Roi essaie de paraitre détendu. Il n’est plus au Palais royal de Bruxelles mais à Laeken, là où il vit mais travaille aussi. A défaut d’être sobre, le décor se veut chaleureux. Un bûche dans l’âtre, un sapin, un bureau servent de cadre pour un discours dont le ton se veut direct. »
Gibbs
24 décembre 2015 @ 14:16
Pas grand chose sur le fond.
Les Bruxellois ont été courageux car ils ne sont pas allés à Quiberon.
« Cultivez les liens avec les générations qui vous précèdent » !!!
Il faut osez en regardant le mode de fonctionnement de la famille royale.
Enfin, le « Chers Compatriotes » des précédents rois a définitivement fait place à « Mesdames, Messieurs ».
Ce n’est pas encore cette année que je serai convaincue avec un tel discours.
Chacun a le droit de ne pas partager mon commentaire.
maman monique
25 décembre 2015 @ 11:02
Je ne le partage pas
mais bon Noël à vous et à votre famille
Gibbs
26 décembre 2015 @ 08:20
maman monique,
Je respecte vos opinions et vous souhaite un Joyeux Noël et une excellente année 2016 ainsi qu’à votre famille.
Je vous remercie.
Guy Martin
25 décembre 2015 @ 13:16
Chère Gibbs,
Oui, je partage avec vous votre commentaire qui est des plus pertinents, de un Philippe aurait dû apprendre par cœur quand même son petit texte, c’est pas compliqué, même un gosse de 5 ans y arrive…mais bon c’est Philippe, l’affaire Quiberon restera d’actualité bien longtemps encore! et également chez mes amis de la radio « Vivacité »! ces non-événements décrivent bien le manque flagrant du sens des réalités de cette famille soi-disant royale et bien peu Belge de souche et près des Belges, du peuple dont je suis.
Joyeux Noël à tous et également à vous chère Régine
ladot Fabian
25 décembre 2015 @ 19:23
La critique est vraiment facile… No comment..
Gibbs
27 décembre 2015 @ 11:19
ladot fabian,
… Et l’art est difficile !
ladot Fabian
27 décembre 2015 @ 19:29
Excusez moi majesté Gibbs… L’art de se remettre en question vous connaissez ?
Gibbs
27 décembre 2015 @ 11:19
Cher Guy Martin,
Nous ne pouvons qu’être en accord.
Bon dimanche
framboiz07
26 décembre 2015 @ 01:33
Une petite taquinerie pour Vous, chère Gibbs , Avez-vous demandé au Père Léon -pardon – Noël , une thalasso ? Si vous m’en croyez , choisissez plutôt Antibes , allez, je vous accompagne & j’apporte le champagne , comme ça , si on nous photographie , on ne sera pas en train de siroter un cocktail jus de carotte-céleri ,etc ! On pourra dire qu’on boit à la santé de N&R ! Excuse très valable .
Gibbs
26 décembre 2015 @ 12:42
framboiz07,
Très gentil à vous.
Je suis partante !
Gibbs
24 décembre 2015 @ 15:09
Merci de ne pas me clouer au pilori.
J’écrirais la même chose si les propos semblables émanaient d’une autre personne que Philippe.
Je ne suis pas débile ni fanatique.
Sarita
25 décembre 2015 @ 15:05
Gibbs, j’ai pensé à vous ce matin…le chien de nos voisins portait des oreilles de renne pour sa promenade … décidément après les pulls de Noël ;-) Je vous souhaite de très belles fêtes!
Gibbs
26 décembre 2015 @ 08:22
Merci Sarita.
Si cela amuse les maîtres mais les chiens ne sont pas des objets.
Je vous souhaite aussi d’excellentes fêtes et je vous remercie.
Sylvie-Laure
24 décembre 2015 @ 15:45
Je viens de lire le discours du roi. « Mesdames et Messieurs » est ce ainsi que le roi s’adresse à ses compatriotes, ? les Belges ne sont pas les compatriotes de la Maison Royale et de son roi ? en dehors de tout propos liant le roi à son peuple, je le considère lui et la famille royale, comme les autres cours Européennes, comme des fonctionnaires. Avec liste civile, ou pension royale venant des citoyens payant leurs impôts, à ce roi ou à cette reine. Et Dieu sait, que le roi Philippe quoiqu’il en pense en son for intérieur, indispose pas mal la presse et par là, une partie des Belges.
Dans ce discours, il encourage la jeunesse à dialoguer, nouer des contacts, se rapprocher des générations précédentes, là je suis mal, enfin voilà un homme qui ne ressemble en rien à quelqu’un de convivial, d’enjoué, qui demande aux jeunes de faire ce qu’il ne sait pas s’appliquer à lui même.
Décidemment, la photo ici prise, d’un roi très sombre, et ce discours ambigu, ne me donnent pas une bonne impression du roi des Belges. Désolée, j’y avais crû au début du règne, mais là c’est négatif.
Gibbs
25 décembre 2015 @ 11:25
Sylvie-Laure,
Accord total !
Un petit Belge
25 décembre 2015 @ 20:55
La formule « Mes chers compatriotes » qu’utilisait le roi Baudouin, a été abandonnée par les rois Albert II et Philippe depuis 1993. A l’époque, les observateurs avaient traduit ce changement par une volonté de faire moins pompeux d’une part, et d’associer les personnes étrangères (non belges) vivant en Belgique d’autre part.
marie.françois
26 décembre 2015 @ 21:04
C’est regrettable car Mesdames et messieurs fait un tres impersonnel et millieux d’affaires.
Gibbs
27 décembre 2015 @ 11:17
marie.françois,
C’est aussi mon ressenti.
framboiz07
27 décembre 2015 @ 15:06
Il, pourrait reprendre chers compatriotes , chers habitants du pays ou chers ressortissants étrangers , qui avez choisi notre pays pour y vivre ou les citer dans le discours.(style, je m’adresse à Vous aussi ) Il peut aussi dire chers amis , chers frères & sœurs , car à Noël , on est tous frères & sœurs , non ?
marielouise
24 décembre 2015 @ 16:08
Il lit et récite-très mal-un texte impersonnel!
Incrédible roi!!!!!!!
ml
Lady Chatturlante
24 décembre 2015 @ 16:52
Je suis désolée, mais je trouve ce discours lénifiant.
Ami des Bataves
31 décembre 2015 @ 17:09
Le discours de Noel du roi Alexander a beaucoup plu aux Bataves. Ton modeste, affabilité, et dignité. Pas la moindre arrogance. N’ayant pas lu le discours du roi Philippe, je ne peux et ne veux faire des comparaisons.
franco collarini
24 décembre 2015 @ 18:41
Viva il Re!
Gibbs
25 décembre 2015 @ 08:43
Régine,
Source « La Dernière Heure » et les autres journaux belges.
Si vous jugez opportun de publier cet article; j’estime qu’il ne manque pas de susciter des réactions car le fond du raisonnement me semble tout à fait vrai.
Gibbs
Discours de Noël : Deux députés N-VA jugent la tradition inutile et démodée
Belga Publié le jeudi 24 décembre 2015 à 15h03 – Mis à jour le jeudi 24 décembre 2015 à 15h03
…
Discours du Roi : sécurité, intégration et jeunesse
Face au radicalisme, le Roi interpelle les jeunes
Belgique
« Sire, un discours de Noël n’est vraiment plus de notre temps », concluent le chef de groupe N-VA à la Chambre, Hendrik Vuye, et la députée Veerle Wouters dans une tribune libre publiée mercredi par le site internet du « Knack ».
Le discours de Noël du roi est devenu une tradition annuelle en Belgique en 1975. S’appuyant sur les exemples belge et néerlandais, les deux parlementaires jugent que ces manifestations royales ont soit manqué le but qu’elles poursuivaient, soit se sont résumées à des généralités.
Les deux nationalistes épinglent le discours d’Albert II en 2012 qui avait adressé une mise en garde contre ceux qui cherchent « des boucs émissaires à la crise, qu’il s’agisse de l’étranger ou des habitants d’une autre partie de leur pays » et fait un parallèle avec l’essor des populismes dans les années 1930. Plusieurs observateurs y avaient vu une allusion à la N-VA. Les parlementaires visent aussi un discours de la reine Beatrix des Pays Bas mettant en avant une société multiculturelle et dénoncé par le leader populiste Geert Wilders.
« Les réactions à certains discours de Noël d’Albert II et de Beatrix montrent que les rois qui veulent être politiquement pertinents atteignent le but contraire à celui qu’ils poursuivaient. Au lieu de réunir, il polarisent. Un chef d’Etat non élu qui tient des discours politiques est voué à échouer », estiment M. Vuye et Mme Wouters. Et si le discours se résume à des « platitudes », il fait aussi l’objet de critiques, ajoutent-ils.
« Qui éprouve de l’intérêt à un discours de Noël du roi? L’opinion d’un chef d’Etat non élu compte-t-elle dans une démocratie moderne? Une personne siège sur le trône simplement parce qu’elle est née, non parce qu’elle témoigne de hautes qualités morales. Sire, un discours de Noël n’est vraiment plus de notre temps », disent-ils.
Un petit Belge
27 décembre 2015 @ 16:37
La NVA étant un parti clairement républicain, c’est logique qu’elle n’apprécie pas le principe des discours royaux. Mais les autres partis politiques n’ayant pas soutenu leur proposition, le Roi pourra continuer à les prononcer, d’autant qu’ils sont lus et approuvés par le premier ministre, et qu’aucun texte qu’il a prononcés depuis son accession au trône du 21 juillet 2013 n’a suscité la moindre polémique politique.
Gibbs
25 décembre 2015 @ 08:53
Ce qui me dérange dans ce genre d’exercices et la presse le relève aussi de manière détournée, le roi, en Belgique n’a pas à donner son ressenti et à prendre des positions politiques.
Son rôle consiste à une représentation de la Belgique.
Aucun discours ne peut être lu sans l’aval d’un ministre et dans ce cas, le premier.
J’estime que dans ce rôle, il outrepasse ses fonctions dans une monarchie constitutionnelle.
Ce n’est que mon avis et je le partage.
Un petit Belge
26 décembre 2015 @ 14:56
Pourquoi outrepasserait-il ses fonctions en faisant ce discours de Noël, vu que son discours a été lu et approuvé par le premier ministre (comme tous ses autres discours)? Ce discours respecte tout à fait les usages d’une monarchie constitutionnelle.
Quant à la NVA, c’est tout à fait normal qu’elle soit contre ce discours, vu que c’est un parti républicain, mais les autres partis politiques (qui sont favorables, à des degrés divers, à la monarchie) n’ont pas rejoint la proposition de la NVA. Et comme cela ne figure pas dans l’accord du gouvernement fédéral, le Roi continuera de prononcer ses discours durant la législature 2014-2019.
ladot Fabian
27 décembre 2015 @ 19:32
Bien petit belge, j’apprécie vos commentaires… Vous avez toujours la réponse juste.
Gibbs
25 décembre 2015 @ 09:04
La dernière partie, monarchie constitutionnelle et héréditaire me semble avoir toute son importance (Source : Les Belges, leur histoire).
À sa création en 1830, la Belgique était peuplée en majorité de néerlandophones mais était dirigée par des francophones, dont de nombreux Flamands : en effet, toute la bourgeoisie et toute la noblesse flamandes parlaient français. La Cour, la classe politique, la magistrature, les milieux d’affaires s’exprimaient en français. Plus tard, les Flamands ont lutté pour voir reconnaître officiellement leur langue. Cette lutte fut longue : ce n’est qu’en 1898 avec l’adoption de la loi Coremans-De Vriendt, dite loi d’Égalité, que le néerlandais deviendra une langue officielle.
Les évènements de Bruxelles suscitent les appétits des puissances. Le ministre français des Affaires Étrangères Talleyrand se propose d’annexer presque toute la Wallonie et Bruxelles, laissant Liège (pourtant une ville francophile) aux mains de la Prusse, tout en s’attirant la complicité de la Grande-Bretagne en lui abandonnant la Flandre jusqu’à l’Escaut, y compris Anvers. La réponse belge, exprimée par Alexandre Gendebien, membre influent du gouvernement provisoire de Bruxelles, le 6 janvier 1831, est nette : la Belgique menace d’un soulèvement général les puissances qui tenteraient de dépecer le pays comme l’avaient fait les monarchies sous l’ancien régime. Dans le climat d’agitation populaire que connaît l’Europe, c’est la perspective de voir les événements belges contaminer d’autres pays, alors que les suites du soulèvement polonais contre les Russes et leurs échos en Allemagne ne sont pas éteints, pas plus que l’agitation ouvrière en France où les révolutionnaires des Journées de juillet supportent mal la récupération du pouvoir par une nouvelle monarchie.
Cette seconde indépendance belge en moins de cinquante ans aboutit à la reconnaissance par les puissances, à la conférence de Londres de janvier 1831, d’un État neutre sous l’autorité d’un gouvernement provisoire et d’un congrès national. Avec l’installation de Léopold de Saxe-Cobourg-Gotha comme premier roi des Belges, la Belgique devient une monarchie constitutionnelle et une démocratie parlementaire. L’unionisme entre catholiques et libéraux, scellé en 1827-1828, est consacré par un compromis en 1830 : la construction d’un État libéral où il n’y a pas de politique anticléricale et où le catholicisme est reconnu comme religion de la majorité, le tout basé sur une constitution intouchable à leurs yeux, qui garantit un nombre élevé de libertés comparé aux autres lois fondamentales de l’époque. Cet unionisme se transforme après l’indépendance en « une coalition électorale et gouvernementale permanente, constituée de membres modérés des deux partis qui n’ont pas oublié les leçons de la Révolution brabançonne ». Le pays est alors dirigé par une oligarchie élue au suffrage censitaire et capacitaire à représentation majoritaire, dont la langue est de facto le français46. L’unionisme persistera tant que la peur d’une annexion néerlandaise ou française sera forte. Les libéraux créent ensuite leur parti et il s’ensuivra une période avec un système bipolaire entre tendances libérales et catholiques. L’apparition d’un parti catholique organisé en 1869 voit les conservateurs en 1884 s’installer au pouvoir pendant trente ans, et les socialistes créent le parti ouvrier en 1885. Le pays connaît le vote plural à représentation proportionnelle le 18 avril 1893 et – plus tardivement et par étapes – le suffrage universel ainsi que les premières avancées en matière de droits linguistiques comme la loi Coremans-De Vriendt en 1898. Il faut toutefois attendre le 10 avril 1967 pour voir une version complète en néerlandais de la Constitution officiellement reconnue et 1991 pour la version en allemand.
Une monarchie constitutionnelle et héréditaire
La Belgique est un Etat régi par un Roi qui incarne l’indépendance du territoire. La continuité de la dynastie est assurée par le principe de l’hérédité qui, seule, permet d’accomplir des œuvres de longue haleine en dehors de toute compétition.
La monarchie est constitutionnelle dans la mesure où elle se présente comme une association de pouvoirs :
• Le Roi, à qui le peuple dicte les limites de son pouvoir en lui imposant le serment de fidélité à la Constitution
• Et une puissance qui change : les Chambres, groupant les représentants de tous les courants politiques du pays
La monarchie est également représentative, c’est-à-dire « parlementaire ». La monarchie constitutionnelle représentative c’est la liberté de la république avec une garantie d’ordre, de stabilité et donc de liberté.
L’irresponsabilité du Roi
La Constitution interpose les ministres entre le Roi, qui ne peut être poursuivi, et la loi qui doit toujours être respectée. Il est du devoir des ministres, avant de prendre une décision, d’en rendre compte au Roi pour connaître son opinion. Dans l’exercice de ses pouvoirs constitutionnels, le Roi ne peut donc jamais être séparé de ses ministres.
Limites des pouvoirs du Chef de l’Etat
Le Roi possède les droits et pouvoirs royaux suivants :
• L’héritier ne devient Roi qu’après avoir prêté le serment constitutionnel. A l’avènement du Roi, il n’y a pas de couronnement ni de symboles du pouvoir royal (sceptre, manteau d’hermine, …)
• La plénitude du pouvoir exécutif est déléguée au Roi mais exécutée, sous son autorité, par les ministres responsables de ce pouvoir
• La Constitution octroie au Roi une part du pouvoir législatif en lui octroyant la sanction et la promulgation des lois. Il a aussi le droit d’initiative et le droit d’interprétation des lois
• Comme Chef de l’Administration générale, le Roi nomme et révoque ses ministres. Il peut les choisir parmi les membres du Parlement
• Le Roi prononce la clôture de la session du Parlement et convoque les Chambres en dehors de la session ordinaire quand l’intérêt du pays l’exige. Il a le droit de dissoudre les Chambres et de les ajourner. A partir de 1993, ce pouvoir a été restreint
• L’armée est placée sous les ordres immédiats du Roi. Le commandement des forces militaires lui est confié. L’appréciation de l’utilité de déclarer la guerre lui est déléguée ; la négociation des traités de paix, d’alliance et de commerce lui est attribuée. En 1949, en pleine Question royale, une Commission chargée d’examiner les pouvoirs constitutionnels du Roi décide de changer l’interprétation de l’article 167 : ce pouvoir ne sera dorénavant plus exercé personnellement par le Roi
• Le Roi a le droit de battre monnaie en conformité avec les dispositions de la loi monétaire
• Le Chef de l’Etat confère les titres de noblesse auxquels aucun privilège ne peut être attaché.
• Le Roi exerce le droit de gr
Une monarchie constitutionnelle et héréditaire
La Belgique est un Etat régi par un Roi qui incarne l’indépendance du territoire. La continuité de la dynastie est assurée par le principe de l’hérédité qui, seule, permet d’accomplir des œuvres de longue haleine en dehors de toute compétition.
La monarchie est constitutionnelle dans la mesure où elle se présente comme une association de pouvoirs :
• Le Roi, à qui le peuple dicte les limites de son pouvoir en lui imposant le serment de fidélité à la Constitution
• Et une puissance qui change : les Chambres, groupant les représentants de tous les courants politiques du pays
La monarchie est également représentative, c’est-à-dire « parlementaire ». La monarchie constitutionnelle représentative c’est la liberté de la république avec une garantie d’ordre, de stabilité et donc de liberté.
L’irresponsabilité du Roi
La Constitution interpose les ministres entre le Roi, qui ne peut être poursuivi, et la loi qui doit toujours être respectée. Il est du devoir des ministres, avant de prendre une décision, d’en rendre compte au Roi pour connaître son opinion. Dans l’exercice de ses pouvoirs constitutionnels, le Roi ne peut donc jamais être séparé de ses ministres.
Limites des pouvoirs du Chef de l’Etat
Le Roi possède les droits et pouvoirs royaux suivants :
• L’héritier ne devient Roi qu’après avoir prêté le serment constitutionnel. A l’avènement du Roi, il n’y a pas de couronnement ni de symboles du pouvoir royal (sceptre, manteau d’hermine, …)
• La plénitude du pouvoir exécutif est déléguée au Roi mais exécutée, sous son autorité, par les ministres responsables de ce pouvoir
• La Constitution octroie au Roi une part du pouvoir législatif en lui octroyant la sanction et la promulgation des lois. Il a aussi le droit d’initiative et le droit d’interprétation des lois
• Comme Chef de l’Administration générale, le Roi nomme et révoque ses ministres. Il peut les choisir parmi les membres du Parlement
• Le Roi prononce la clôture de la session du Parlement et convoque les Chambres en dehors de la session ordinaire quand l’intérêt du pays l’exige. Il a le droit de dissoudre les Chambres et de les ajourner. A partir de 1993, ce pouvoir a été restreint
• L’armée est placée sous les ordres immédiats du Roi. Le commandement des forces militaires lui est confié. L’appréciation de l’utilité de déclarer la guerre lui est déléguée ; la négociation des traités de paix, d’alliance et de commerce lui est attribuée. En 1949, en pleine Question royale, une Commission chargée d’examiner les pouvoirs constitutionnels du Roi décide de changer l’interprétation de l’article 167 : ce pouvoir ne sera dorénavant plus exercé personnellement par le Roi
• Le Roi a le droit de battre monnaie en conformité avec les dispositions de la loi monétaire
• Le Chef de l’Etat confère les titres de noblesse auxquels aucun privilège ne peut être attaché.
• Le Roi exerce le droit de grâce.
AnMa
25 décembre 2015 @ 13:28
dieu merci Gibbs qu’on vous a. A vous lire vous savez vraiment tout.
Gibbs
26 décembre 2015 @ 08:26
Oh AnMa,
Si je savais tout.
Je vous rassure, ce n’est pas le cas mais j’aime les choses claires, précises, la droiture, l’honnêteté et j’aime connaître.
Je vous souhaite une très heureuse année 2016 où nous pourrons apprendre encore davantage les uns des autres et où Régine nous proposera des sujets très variés et intéressants qui ouvrent l’esprit.
Anne-Cécile
25 décembre 2015 @ 14:02
J’ai rarement vu et entendu un souverain aussi peu charismatique et piètre orateur.
Ce genre de discours , attendu et très langue de bois, dupliqué dans la bouche de tous les chefs d’état chaque fin d’année, prend avec le Roi Philippe une coloration d’ennui et d’hypocrisie rare.
Et nous n’avons même pas la consolation née de la vision d’un bel homme comme pour les vœux tous aussi inintéressants d’Henri de Luxembourg.
Ami des Bataves
31 décembre 2015 @ 17:16
Moi, je n’aime pas qu’on critique Philippe. Il est dans une situation délicate. S’il veut faire de l’humour, ou exprimer une opinion musclée, il sera critiqué. Les hommes politiques l’attendent au tournant, enfin l’opposition. Il est quasiment obligé d’être insipide, inodore et incolore pour ne pas susciter des polémiques. C’est un homme droit, qui veut le bien de son peuple, mais qui ne sait trop comment exprimer ses opinions, et on dirait qu’il est condamné à naviguer à vue.
flabemont8
25 décembre 2015 @ 19:28
Etant française , je ne donnerai pas mon avis sur le roi des Belges .
Nous avons assez de grain à moudre dans notre pays , hélas !
Gibbs
26 décembre 2015 @ 08:30
flabemont,
Il ne vous est pas interdit de donner un avis.
Dieu merci, les opinions et la liberté de pensée ne s’arrêtent pas aux frontières.
La liberté de pensée est, pour moi, sans aucune frontière.
Cordialement,
jo de st Vic
25 décembre 2015 @ 20:54
flabemont8 j’aime bien votre com., effectivement les discours princiers ou républicains de cette fin d’année sont vraiment quelconques…ininteressants…Anne Cécile une note d’humour dans votre derniére phrase concernant Henri..nous nous avons François
Anne-Cécile
26 décembre 2015 @ 19:24
Oui nous portons notre croix à l’instar des Belges. Soupir.
grany
26 décembre 2015 @ 00:35
je dirais : chacun chez soi les vaches seront bien gardées
Francine du Canada
26 décembre 2015 @ 03:01
Et ben, j’ai lu et écouté attentivement ce discours et je dois dire que je ne suis pas impressionnée cette fois… les babines ne suivent pas les bottines ou… vice versa ;-) FdC
Anna
26 décembre 2015 @ 20:58
Arrêtez tous ! Si vous regardez ce site et distillez vos commentaires c’est que vous êtes royalistes ! Pq donc dénigrer notre famille royale voyez donc les autres royaumes ….
Gibbs
27 décembre 2015 @ 11:24
Anna,
marie.françois,
Je n’ai jamais été royaliste concernant mon pays et le suis encore moins si c’est possible depuis Philippe.
Est-il écrit quelque part dans la charte de N&R qu’il faille être royaliste pour poster sur le site ?
Madame Salens est maître à bord et elle connaît fort bien mes opinions.
Bien à vous,
framboiz07
27 décembre 2015 @ 15:16
Gibbs ,
S’il est un pays où la monarchie me semble nécessaire , c’est bien la Belgique , sinon on aurait 2 pays , voire 3 si la minorité germanophone , que je connais mal , se réveille , à moins qu’elle ne demande à dépendre de Miss Angela M !
Evidemment , un roi charismatique , dans un pays où des forces divergentes agissent est souhaitable .Je ne dis pas préférable , car ça pourrait paraître une critique & je me refuse à critiquer ce Roi , qui a beaucoup de qualités de cœur , mais qui est très discret dans ses bonnes actions .
Mais , il y a aussi des gens charismatiques , qui sont de vrais dangers , quand ils ont le pouvoir ! (En France , nous ne manquons pas d’exemples, dans notre Histoire …je ne parle pas au présent …)
Gibbs
28 décembre 2015 @ 17:33
framboiz07,
Je vous laisse libre de votre opinion bien évidemment.
Je peux vous assurer une chose; nous ne rencontrons aucun problème en Belgique avec la petite communauté germanophone (environ 25.000 personnes).
J’ajouterai que jamais je n’ai entendu la moindre revendication de leur part d’un éventuel rattachement à l’Allemagne.
Zorro
30 décembre 2015 @ 14:34
Vos données sur la Belgique datent depuis votre départ pour la France chère Gibbs,
Les germanophones sont actuellement près de 70.000 en Belgique. Une bonne moitié des germanophones serait assez favorable à réintégrer l’Allemagne en cas d’éclatement de la Belgique. D’ailleurs, ils n’auraient pas trop le choix : soit la Wallonie, soit Autonomie (peu probable).
Pour rappel, la Belgitude relative des germanophones de Belgique est récente. Détachés de la Prusse pour être offert à la Belgique en 1918 pour des raisons géographiques et forestières, les « cantons rédimés » (comme on les appelait à l’époque) ont été longtemps très hostiles à leur nouvelle patrie. Léopold III, en 1938/1939, avait été hué lors d’une visite à Eupen où les gens avaient crié : « rentres chez toi ». Par ailleurs, en 1940, les germanophones avaient été très contents de réintégrer le IIIe Reich.
Maintenant, les germanophones se sont assagis. Ils jouissent d’une très large autonomie qui va croissante. C’est la raison pour laquelle ils ne veulent pas l’éclatement de la Belgique qui est garante de cette large autonomie. En cas d’éclatement de la Belgique, l’indépendance n’aurait pas de sens (trop petit, pas d’histoire, etc.). Donc logiquement, la communauté germanophone réintégrerait l’Allemagne sans doute en tant que Land. La moins mauvaise des solutions pour eux.
Aramis
27 décembre 2015 @ 22:19
Pas royaliste pour deux sous non plus. Mais Intéressé par ceux qui descendent de ceux qui ont fait l’histoire et qui ne la font plus. Et amusé par la querelleentre les deux pretendants français, inutile (cf les droits des Orléans mis en évidence dans l’ouvrage de Cosmo) et dépassée (qui peut sérieusement songer à rétablir la monarchie en France surtout avec l’incapacité manifeste des princes à assumer un tel destin ?).
Milena K
28 décembre 2015 @ 10:25
D’habitude,je n’aime pas critiquer les posts des internautes,mais on dirait que vous êtes fait une spécialité en matière de commentaires pas très futés,Anna…!
septentrion
28 décembre 2015 @ 19:10
Bonsoir Anna,
Je visite le site de N&R avec plaisir, je commente, et non, non, je ne suis pas et plus royaliste, d’ailleurs n’étant pas belge, j’évite de donner mon avis sur les articles « politico-royaux ».
Cdt,
marie.françois
26 décembre 2015 @ 21:15
Pourquoi, amis belges, etes vous si critiques vis à vis de la famille royale ?
limaya
27 décembre 2015 @ 11:46
Question que je me pose marie.françois et plus encore , certaines critiques émanent de belges vivant en France -si j’ai bien compris – étant française je m’abstiens de tous commentaires . Question de décence vis à vis des autres lecteurs de l’union
Libellule
27 décembre 2015 @ 23:05
Marie.François,
En ce qui me concerne ,je ne suis pas critique vis à vis de nos souverains.
Je suis contente d’être dans 1 royaume ,
Voyez en France ,plus de roi et on ne parle que de Louis xiv ,St Louis ,Henri iv ,Marie Antoinette,des châteaux etc…Nostalgie
Le roi Philippe n’a pas eu facile ,ses parents ne se sont pas beaucoup occupés de leurs enfants .Il est réservé de nature.Heureusement il forme avec la reine 1 belle famille exemplaire.
Je crois que la raison de la ,plus ou moins ,discorde avec son père est la non reconnaissance de Delphine car Paola est là …imperturbable .
Au décès du roi Baudouin ,toute la Belgique pleurait ,les funérailles de la reine Fabiola étaient bouleversantes de simplicité,d’émotions.
Je trouve qu’ils éduquent TB leurs enfants et cela ne doit pas être facile à notre époque .La photo lors de leur thalassothérapie ,j’aurais honte d’avoir pris cette photo.A Monaco les procès tomberaient lourdement .Eux ,ils n’ont attaqué personne .
Comme critique,je dirais qu’ils ne viennent pas souvent en Wallonie ,ils se déplacent beaucoup plus en Flandre ,bien entendu la Flandre a son noyau anti royaliste ,mais il y a tellement de belles choses dans ma région ,le musée de Mariemont par exemple avec son expo temporaire bourguignonne ,cfr l’article précédent de N&R.
Il y avait la tres belle exposition « Cloud « au château des Princes de Croÿ au Roeulx
Voilà ,j’ai donné en gros mes ressentis .
Bien à vous .
Libellule.
Aramis
27 décembre 2015 @ 09:41
Eh bien moi je trouve que le roi tient un discours intéressant pour une fois dans ce genre de circonstances et dans les limites de ses prérogatives. En outre il le dit mieux que l’an dernier, de manière plus naturelle même si sa réserve innée (on ne se refait pas …) rend tout cela un peu tristounet….on a envie de lui dire lâchez vous, sire , lâchez vous….mais sur le fond c’est pas mal.
DEB
27 décembre 2015 @ 13:01
Armais,
Entièrement d’accord avec vous.
Sa prestation était bien meilleure que l’an dernier.
DEB
27 décembre 2015 @ 13:07
Aramis.
J’avais un grand oncle qui s’appelait Aramis et un autre Athos.
Je vous assure que c’est vrai et pas des pseudos.
Mon arrière -grand – mère a mis le holà , après la fantaisie de son mari pour la déclaration à l’état civil des deux aînés, et ses deux derniers fils eurent des prénoms moins … originaux !
DEB
27 décembre 2015 @ 13:08
Aramis.
beji
27 décembre 2015 @ 16:41
j’échange notre président contre le roi des belges.
JACQUES
27 décembre 2015 @ 22:52
Je trouve que ce discours est très bien et compte tenu de ce que dit le Roi, je comprends que la NV-A ne soit pas très satisfaite.
Par ailleurs, compte tenu des circonstances, la sobriété me paraît de bon aloi.