Depuis les événements de dimanche survenus lors de la tenue non-autorisée d’un référendum sur l’indépendance de la Catalogne, le roi Felipe n’était pas apparu en public (son agenda officiel de la semaine est vide) et ne s’était pas exprimé non plus. Mardi soir, le roi d’Espagne a prononcé un discours retransmis à la télévision. Le roi y déclare que les dirigeants catalans se sont mis en marge du droit et de la démocratie et que cette conduite irresponsable peut mettre en danger la stabilité aussi bien de la Catalogne que de l’Espagne.
Estimant que les droits démocratiques avaient été bafoués par les indépendantistes catalans, le roi Felipe constate que la société catalane est désormais fracturée. Le souverain prône l’entente et la cohabitation, espérant que ces moments difficiles pourront être surmontés. Cliquez ici pour prendre connaissance de l’entièreté du discours royal.
Un discours qui selon les médias espagnols n’a pas eu de bons échos en Catalogne où les personnes interrogées, estimaient que le souverain ne comprenait rien à la situation et n’avait pas condamné les charges de la Guardia civil. (Merci à Corsica, Anne et Framboiz – Copyright photo : Casa real)
Ellen
4 octobre 2017 @ 07:38
Félipe n’a pas les épaules de son père. C’est un roi fantôche qui inaugure les chrysanthèmes en trainant son épouse refaite de partout derrière lui.
La royauté ne tiendra pas
Pierre21
4 octobre 2017 @ 11:27
Euh… j’ai plutôt l’impression qu’il a fait bien mieux que son père. Car la situation est bien plus compliquée aujourd’hui. Et le roi Felipe sait où est sa place; n’ayez crainte: il ne laissera personne lui retirer la couronne. Toujours avec le sourire bien sûr.
JAY
4 octobre 2017 @ 15:04
Il ne ressemble certes pas a son père mais il est dans le droit chemin de la Reine d’Angleterre ou du roi des Pays Bas…..
Quand a sa femme, j aimerai bien en croiser tous les jours des femmes comme elle refaites !
Margaux ?
4 octobre 2017 @ 11:35
« La royauté ne tiendra pas »
La Catalogne fera sécession, cela aura des impacts sur la position de l’Espagne dans l’échiquier international – son ouverture actuelle sur la Méditerranée en fait une force navale de premier plan en Europe – et affaiblira sûrement le pouvoir du roi, mais je ne pense pas que ça ira jusqu’à fossoyer la monarchie. Les essais républicains espagnols ont tous débouché sur des échecs. Quant au morcellement annoncé (sécession d’autres provinces espagnoles), c’est du domaine de l’utopie.
Gérard St-Louis
4 octobre 2017 @ 12:49
Je suis de votre avis Ellen. En intervenant de la sorte, en jetant de l’huile sur le feu plutôt qu’en restant en retrait, il se peint dans le coin l’empêchant ainsi d’arbitrer ce conflit qui inévitablement aboutira un jour ou l’autre à une forme de fédéralisme. Il se colle sur la position légaliste de son premier ministre conservateur et rappelons-le minoritaire. Les partisans d’une réforme vers une décentralisation des pouvoirs devront être dorénavant républicains.
Cyril D.
4 octobre 2017 @ 14:34
Vous ne semblez pas comprendre grand chose à la politique espagnole, chère Ellen, ou bien vous cachez bien votre jeu.
teddy
4 octobre 2017 @ 17:12
Comme le roi de Suède qui ‘n a aucun pouvoir et l empereur du Japon
Margaux ?
5 octobre 2017 @ 13:46
Le roi d’Espagne a plus de pouvoir que le roi de Suède. Felipe VI dispose du pouvoir de dissoudre ses assemblées parlementaires, d’adopter des mesures d’urgence et dans ce cadre, prendre des dispositions légales transitoires. C’est aussi le roi qui propose son président du gouvernement (premier ministre) après consultation des partis puis, après agrégation du candidat par le Congrès des Députés, le nomme.
Carl XVI Gustav nomme son conseil d’état : deux ministres d’état investi pour l’un du portefeuille de la justice, pour l’autre de la diplomatie. Je ne sais pas comment le premier ministre suédois est désigné mais il me semble que ce n’est pas le roi qui décide sur ce poste. Les connaisseurs compléteront.
Nemausus
4 octobre 2017 @ 17:57
tout le monde appréciera votre objectivité (sic)
Dagobert 1er
4 octobre 2017 @ 18:37
Pas du tout au contraire. Il a fait preuve de fermeté. De toutes façons son discours à été revu relu et validé par le gouvernement
monica
4 octobre 2017 @ 19:04
Muscate, notre bellâtre est revenu …
monica
5 octobre 2017 @ 10:00
Barbu
marianne
5 octobre 2017 @ 06:37
Ellen, malgré les apparences, s’opposer au partisans du franquisme était plus évident à l’ époque que gérer aujourd’hui les désirs des Catalans .
Et que vient faire ici « l’épouse refaite de partout » ? Ceci est une attaque personnelle, donc pas un argument valable .
josephie
5 octobre 2017 @ 15:49
tout à fait Marianne et comme toutes les provinces qui demandent leur indépendance qu’
elles soient de France, de Navarre et autres, il me semble judicieux de connaître comment vivront tous ces indépendantistes sans les finances de tout un pays, de plus les catalans sont en grand nombre en région Roussillon, viendra le tour ou nos catalans Français revendiqueront ce même droit à l’indépendance à la France. Situation dangereuse pr l’équilibre de l’Espagne et de notre pays. Félipé ds son commentaire veut garder l’unité d’un pays constitué de régions, et la Catalogne est une région ESPAGNOLE.
Sigismond
4 octobre 2017 @ 07:44
Voilà ce qui arrive quand on donne le trône à des cadets. Franco a m…é en 1969, pour reprendre un vocabulaire cher à doña Letizia.
Margaux ?
4 octobre 2017 @ 11:37
Parce que vous imaginez que les aînés auraient mieux réussi ? Quand on voit l’envergure du « Louis XX de France », il y a de quoi douter de votre sous-entendu.
Sigismond
5 octobre 2017 @ 17:37
Le duc d’Anjou mène très bien sa barque depuis 28 ans, et les Bourbons n’ont jamais eu autant le vent en poupe parmi les royalistes français. Les Orléans ont mangé leur pain blanc.
Margaux ?
8 octobre 2017 @ 22:33
C’est votre analyse mais il semble quand même que dans la réalité, les rangs des « royalistes français » s’étiolent par dépit de l’émergence d’un vrai leader royaliste et lassitude des querelles dynastiques.
ML
4 octobre 2017 @ 13:03
??
pierreO
4 octobre 2017 @ 13:21
?????
Cosmo
4 octobre 2017 @ 20:47
Parce que vous pensez que Louis de Bourbon aurait fait mieux ?
Sigismond
5 octobre 2017 @ 17:22
Et pourquoi pas ? Mais avant lui son grand-père et son père.
Pierre21
4 octobre 2017 @ 22:13
…
Cosmo
5 octobre 2017 @ 11:31
De plus, Sigismond, si Louis de Bourbon en sa qualité d’aîné était devenu roi d’Espagne, il n’aurait pas pu être prétendant au trône de France et c’est son cousin, Philippe, cadet, qui serait devenu le prétendant. Or selon vous, un cadet ne peut prétendre au trône de France. Pouvez-vous me donner la solution de cette quadrature du cercle ?
Sigismond
5 octobre 2017 @ 17:31
L’un n’empêche pas l’autre, sauf pour Albion dont on se fiche pas mal, surtout qu’elle quitte l’U.E., donc elle n’a rien à moufter. De toute façon, le roi de France ne peut être que l’aîné, donc Louis. Derrière son bureau au palais d’Orient ou au château de Versailles, il y aurait le drapeau blanc, le drapeau espagnol et le drapeau européen.
Cosmo
6 octobre 2017 @ 18:09
Impossible et vous le savez très bien. C’est bien la chose sur laquelle tout le monde est d’accord. Les couronnes d’Espagne et France ne peuvent être réunies sur une même tête. Vous n’avez donc as répondu à ma question.
Je ne vois pas ce que vient faire Albion dans notre échange.
Cosmo
Margaux ?
8 octobre 2017 @ 22:36
« Je ne vois pas ce que vient faire Albion dans notre échange. »
Je n’osais pas le dire.
Sigismond
10 octobre 2017 @ 14:28
Ce que vient faire Albion ? Vous devriez savoir que la querelle dynastique française a pour origine le caprice de la pseudo-reine Anne Stuart (1665-1714) et de son âme damnée Bolingbroke (1678-1751), qui en position de force par les hasards de la guerre, obligèrent Philippe V (contre l’avis même des lords !) à signer en 1712 une pseudo-renonciation au trône de France pour pouvoir rester sur le trône d’Espagne. Les orléanistes, inféodés à Albion, en restent là, à la botte de Londres (ce qui est cocasse et paradoxal pour des gens si nationalistes que les affidés des Orléans, pour qui au-delà des Pyrénées, point de salut). Les légitimistes quant à eux se préoccupent de respecter le Droit, qui donne de tout temps la Légitimité à l’aîné des Capétiens, depuis Hugues Capet jusqu’à Charles X. Les desiderata londoniens ne sauraient traficoter les Lois fondamentales intangibles. Quant à l’Espagne, Louis XIV avait fermement rappelé en 1698 que l’héritier légitime était son fils, le dauphin (en tant qu’aîné des neveux de don Carlos II), mais qu’il proposait le duc d’Anjou, frère cadet du duc de Bourgogne, pour ne pas que l’union des deux monarchies fasse trembler l’Europe. De nos jours on n’en est plus là, les rois européens sont des chefs d’État aux pouvoirs très limités, comme les présidents allemand ou italien. Et Elizabeth II règne sur plusieurs pays à la fois (certains immenses) sans que le monde ne s’en émeuve.
L’exclusion de l’infant Jacques en 1933 était inadmissible, pour de nombreuses raisons : le duc de San Jaime n’avait même pas été consulté par Alphonse XIII, et les pressions morales et financières exercées sur l’infant, le caractère privé de la renonciation, hors de tout cadre légal, invalidaient cet acte (qui ne fut d’ailleurs jamais enregistré par le pouvoir franquiste). Et par-dessus tout, le motif absurde invoqué : la surdité de l’infant, comme si cela aurait pu l’empêcher de régner ! Le Prince (devenu l’aîné des Capétiens à partir de 1941) reprit ses droits espagnols à partir de 1949, et revendiqua à juste titre les deux successions royales. Il avait deux fils et aurait pu laisser l’Espagne au cadet, soit comme vice-roi, soit comme roi en titre (pour le cas où l’orgueil français et l’orgueil espagnol ne se seraient pas accommodés d’avoir un roi unique pour les deux pays). Tout cela dans l’hypothèse bien improbable où la monarchie aurait été restaurée en France, car rappelons tout de même que le rôle du chef de la Maison de France depuis 1830, est un rôle purement symbolique de représentation de la France sur le plan commémoratif (messes, festivités historico-culturelles, cérémonies officielles, etc). Le duc d’Anjou n’a pas de rôle arbitral et encore moins politique, puisque la république occupe la place (avec ses alliés objectifs les hypercadets, qui entretiennent la querelle au lieu de faire allégeance au prince Louis).
JACQUES
5 octobre 2017 @ 20:56
Ridicule.
Sigismond
7 octobre 2017 @ 11:50
Ce qui est ridicule c’est plutôt de voir ce N°5 de la Maison de Bourbon venir faire son petit discours, alors que l’aîné des descendants de Philippe V est disponible pour ce faire, et qu’il a deux fils dont l’un pourrait hériter de la France et l’autre (le cadet) de l’Espagne.
Cosmo
7 octobre 2017 @ 23:39
Sigismond,
Votre mépris de l’Espagne est incroyable.
Dans la Maison d’Espagne, c’est l’aîné qui est l’héritier du trône et pas le cadet. Dans la Maison de France aussi ! Comme jusqu’à présent, les deux couronnes ne sont pas réunies, on en reste à l’application des renonciations dans les deux Maisons. Un cadet règne en Espagne et un cadet pourrait régner en France. Cela évite un conflit de couronnes.
L’aîné des Bourbons est ce qu’il est. Nul n’a grand chose à faire de lui. Pour les Espagnols, il n’est rien ni personne. Ce n’est qu’en France que des fantaisistes lui accordent une certaine importance.
Les ancêtres de Louis de Bourbon n’avaient qu’à ne pas renoncer au trône de France d’abord et au trône d’Espagne ensuite.
Cosmo
DEB
4 octobre 2017 @ 07:50
J’ai une pensée pour les Catalans qui ne sont pas séparatistes car ils doivent se sentir frustrés face à ceux qui décident pour eux.
Que voulait la Catalogne ? Une autonomie fiscale ( à l’instar des Basques) que Madrid lui refuse.
Les crispations sont telles que je vois mal des négociations aboutir.
Quant au roi, il a dit ce qui lui était autorisé en tant que symbole de l’unité espagnole.
Ce ne sera pas simple pour lui ni pour les Espagnols dont les plus âgés doivent se souvenir de 36.
teddy
4 octobre 2017 @ 17:14
Il est le symbole de l état espagnol
Comme le mikado est symbole de l état japonais
AnneLise
4 octobre 2017 @ 19:17
Il me semble d’après ce que j’en ai lu que la Catalogne a eu la possibilité de bénéficier du même régime fiscal que le Pays Basque ou la Navarre à l’époque de la Transition, c’est à dire après la mort de Franco mais qu’elle l’a refusé au prétexte que « ce n’était pas une bonne manière d’inaugurer la communauté autonome » dixit le Président Catalan de l’époque.
Alors, certes, depuis peut-être aurait-il fallu revoir la question.
Edwige
5 octobre 2017 @ 11:37
Pour se souvenir de 1936 kil faut être presque centenaire !
DEB
5 octobre 2017 @ 12:04
Il y a quand même pas mal de personnes de plus de 90 ans !
Marie2
5 octobre 2017 @ 19:57
N’exagérons pas quand même !
Pierre-Yves
5 octobre 2017 @ 19:41
On se demande d’ailleurs pourquoi ils ne se font pas davantage entendre, étant donné qu’ils pèseraient, apparemment, entre 50 et 60 % de l’élèctorat.
J’ai lu dans le Monde (de vendredi dernier je crois) un article très intéressant qui racontait les disputes et conflits incessants que causaient dans les familles et chez les amis l’éventuelle autonomie. Le climat est devenu si pesant, si tendu, que les gens choisissent de ne plus en parler, cela pour préserver ce qui reste de bonnes relations entre eux.
Mais malgré tout, devant l’imminence du danger, les partisans du statu quoi auraient de quoi manifester leur attachement à la nation espagnole, ce qu’ils se gardent de de faire. C’est quand même assez troublant.
HRC
6 octobre 2017 @ 12:32
encore faudrait-il pouvoir s’exprimer dans la rue sans se faire insulter !
si je suis aussi en colère contre les indépendantistes, c’est qu’après avoir vécu la montée progressive de leur refus de comprendre l’espagnol (qui ne se calmait que lors qu’on expliquait que nous étions français), des amis fiables hispanisants adorant Barcelone l’ont quittée vite cet été, un autre pour avoir dit que l’UE ne les soutiendrait pas a dû déployer sa masse pour stopper les injures.
Cette étroitesse est montée en puissance avec le rêve qu’ils étaient l’élite de la péninsule ibérique. Cela n’a rien d’admirable.
je crois vraiment que Puigdemont leur avait donné la certitude que l’UE leur ouvrirait les bras, que les banques et les investisseurs n’attendaient que ça.
Chaque jour déception, et je ne les plains pas. Je regrette les années 80 et les conversations avec un libraire qui parlait d’enrichissement mutuel…..
Corsica
6 octobre 2017 @ 13:17
Beaucoup d’opposants se taisent par peur d’ennuis mais l’association Societat Civil Catalana, qui milite depuis 2014 pour le maintien de la Catalogne dans l’Espagne, a appelé à une contre-manifestation citoyenne, dimanche 8 octobre. Le tout est de savoir combien de personnes oseront descendre dans la rue.
Lars de Winter
4 octobre 2017 @ 07:55
Pauvre roi! Le discours etait un peu de style « Rajoi » pas tres acceptable par les Catalans et memes par beaucoup des Espagnols! Infortune!
Pierre21
4 octobre 2017 @ 11:28
Je pense précisément que c’était l’inverse. Il a plu à la grande majorité des espagnols. Mais les discours ne sont pas toujours faits pour « plaire ». Il ne s’agit pas ici d’un roi fantoche comme dit plus haut qui fait de la com’. Son rôle hier était politique, car oui, il est un politique, même si non-partisan et neutre. Ce discours légitime la suspension de l’autonomie via l’article 155 de la Constitution.
Gérard St-Louis
4 octobre 2017 @ 12:52
Le roi fait le jeu des politiciens conservateurs au pouvoir qui lui disent quoi dire. Il aurait dû rester en réserve afin de mieux arbitrer ce conflit constitutionnel à l’instar de ce que font les souverains britanniques.
Margaux ?
5 octobre 2017 @ 13:49
Comme il lui a été ordonné de dire, il lui a certainement été imposé de faire.
Gérard St-Louis
5 octobre 2017 @ 14:21
Paroles de sagesse du grand Jordi Savall: « l’Espagne croit elle croit-elle pouvoir réduire au silence des millions de catalans par la force ? ». Voici l’article: http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20171004.OBS5534/jordi-savall-l-espagne-croit-elle-pouvoir-reduire-au-silence-des-millions-de-catalans-par-la-force.html?xtref=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2F#https://www.facebook.com/
Valerie
5 octobre 2017 @ 05:08
Il n y a que la foi qui sauve
Il n est pas neutre du tout et c est mal barré pour que les choses s arrangent
Pierre21
5 octobre 2017 @ 11:25
Non mais Valérie, le roi est le GARANT de l’unité de l’Espagne, symbole de sa permanence et de la continuité des institutions, qu’attendiez-vous, qu’il joue à l’équidistance, qu’il dise « oh lala, Puigdemont s’est mal comporté, mais mon premier ministre aussi! Allez faites vous la bise et tout est résolu ». Felipe VI « tiene cojones », il l’a prouvé. « Bien por él ».
amaia
5 octobre 2017 @ 12:24
Viva el Rey, Viva España !! <3
Philippe Gain d'Enquin
4 octobre 2017 @ 08:27
Viva el Rey ! Un souverain garant de l’unité nationale se devait de prendre la parole, SM Felipe V l’a fait: bravo!
Pierre21
4 octobre 2017 @ 11:28
VI* ;-)
Philippe Gain d'Enquin
4 octobre 2017 @ 12:43
Exact ! Merci à vous.
Gérard St-Louis
4 octobre 2017 @ 13:07
A la force de tenir le couvercle sur la marmite qui bout en espérant que rien ne change, il y a des fortes chances que la marmite se transforme en presto (ou autoclave). Les Bourbon d’Espagne semblent commettre les mêmes erreurs que les Habsburg avec leur empire.
Gilles de Bise
4 octobre 2017 @ 08:33
Le Roi d’Espagne doit être rassembleur; mais il ne gouverne pas. Certes la constitution se doit d’être respectée. Mais pourquoi l’Histoire du Royaume d’Espagne se serait figée au mois de septembre 1974? Felipe VI semble occulter le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, principe issu du droit international, donnant au peuple le libre choix de déterminer la forme de son régime politique. Le chef du gouvernement a la responsabilité du maintien de l’ordre public, mais pas de l’expression démocratique populaire. Les charges de police contre les mouvements de dimanche ne sont pas admissibles. Il ne resterait plus que l’arrestation des responsables du gouvernement catalan pour que les autonomistes gagnent la partie. Il serait bien regrettable que ce pays retrouve les méthodes sombres des années 1939 – 1974.
Pierre21
4 octobre 2017 @ 11:32
Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, vous comprendrez, n’est pas illimité. Il ne s’applique, selon la doctrine, qu’à 3 situations distinctes:
– Une situation coloniale. Un territoire qui a été colonisé par une puissance étrangère a le droit à l’auto-détermination. C’est le cas de beaucoup de DOM TOM français qui sont encore sur la liste des territoires « non autonomes » de l’ONU.
– Une situation d’oppression et de répression violente et permanente d’une minorité ethnique ou religieuse au sein d’un pays. On ne peut pas dire que ce soit le cas de la Catalogne.
– Ou une situation d’invasion d’une nation. Par exemple, même si elle l’avait pu, l’Allemagne n’aurait pas pu occuper indéfiniment la France après la guerre, selon le droit international actuel.
Le reste n’est que démagogie « barata » comme on dit en Espagne (« pas chère »).
Pierre21
4 octobre 2017 @ 11:43
Concernant l’arrestation des responsables du gouvernement catalan, non seulement elle n’est qu’une question de temps, mais elle inévitable. Et ce ne sera pas Rajoy qui l’ordonnera, mais la juge Mercedes Armas qui instruit actuellement l’affaire contre le govern pour ce référendum. Elle le fera quand elle l’estimera convenable. Madrid n’aura rien à dire.
HRC
4 octobre 2017 @ 12:28
mais ce machin qu’il nomme référendum n’a en rien prouvé que les indépendantistes étaient majoritaires !
HRC
4 octobre 2017 @ 16:56
qu »on nomme.
ML
4 octobre 2017 @ 13:19
C’est cela , donc vous admettez que l’Europe des 27 puisse se disloquer en une centaine de petits états qui se feront « bouffer » par la Chine , les Usa , la Russie ou L’Inde … Le rêve !Je vous signale que la Catalogne avait voté oui à la Constitution de 1978 . En fait , les dirigeants catalans croyant leur région riche , malgré une dette abyssale , ne veulent pas aider les Andalous et autres et rêvent sûrement d’être président , ministre … Vous citez le droit international mais ce principe du droit des peuples ne peut être évoqué que dans des cas précis ( allez lire les dispositions de l’ONU à ce sujet ) et je ne pense pas que la Catalogne soit une malheureuse victime du gouvernement espagnol !
Gibbs ?
4 octobre 2017 @ 13:27
Petite précision : Franco est mort fin 1975 et pas 1974.
Cyril D.
4 octobre 2017 @ 14:11
Le droit des peuples opprimés, certainement ! Le peuple catalan est-il opprimé ? Gilles, vous dites vraiment n’importe quoi sous couvert de phrases grandiloquentes.
Quant aux méthodes policières, elles sont certes très mauvaises et condamnables. En France, les dérapages de ce style ont malheureusement souvent eu lieu sans qu’on les compare à des méthodes fascistes. Si des responsables catalans séparatistes doivent être arrêtés et jugés dans la présomption d’innocence, ils le seront par une justice indépendante et dans le respect et l’application des lois, comme cela se passerait en France ou au Royaume-Uni. Le chef de la police catalane vient d’ailleurs d’être mis en examen pour sédition, ce qui n’est qu’un début.
teddy
4 octobre 2017 @ 17:25
Le seul souverains d Europe qui gouverne réellement est le prince de liechteinstein qui est un monarque absolu et le pape aussi
Margaux ?
5 octobre 2017 @ 14:42
Le prince de Monaco aussi…
Margaux ?
5 octobre 2017 @ 14:46
En fait, il n’est pas nécessaire d’être en monarchie absolue pour que le monarque gouverne. Certains régimes parlementaires laissent une place assez large au souverain, à l’exemple de Monaco où le souverain conserve d’importantes prérogatives.
L’usage confond souvent la monarchie parlementaire et la monarchie représentative. Dans ce second cas, le monarque n’a effectivement aucun pouvoir ou uniquement des pouvoirs sans portée constitutionnelle.
Gibbs ?
5 octobre 2017 @ 15:42
Auquel vous ajoutez Albert de Monaco.
Gibbs ?
5 octobre 2017 @ 15:42
Auxquels !!
Nemausus
4 octobre 2017 @ 18:11
Le principe des peuples à disposer d’eux même ne s’applique que pour des nations différentes au sein d’un même pays.
Quoique en disent les catalans, ce sont des espagnols et non une nation différente même si les précédents gouvernements ont eu la faiblesse ou la lâcheté de reconnaître une nation catalane….ce principe ne s’applique pas en l’espèce car le fait de parler un dialecte ou un patois ne fait pas des gens qui le parlent un peuple différent du pays dans lequel ils vivent.
Le catalan n’est qu’un patois que les gouvernements espagnols précédents, par lâcheté ou opportunisme électoral, ont reconnu comme une langue à part entière, à des enragés qui ne se veulent plus espagnols !
Sinon vous appliquez ce principe à tous les dialectes et patois aussi en France aussi divers et variés qu’il peut y avoir parfois de régions voire de départements et alors c’est prôner le retour à des petits états féodaux dirigés par des cliques politiques mafieuses !
La charge de la police contre des traitres à la légalité et à leur pays est entièrement justifiée car ce sont les catalans qui ont commencé le coup de force contre leur pays et la loi et c’est un calcul des séparatistes de mettre devant les forces de l’ordre des femmes voire des enfants comme bouclier humain ! D’ailleurs ces séparatistes devraient être poursuivis pour mise en danger volontaire de la vie d’autrui….
Ce sont les mêmes manoeuvres utilisées par les révolutionnaires français qui avaient mis des femmes et parfois des enfants en devant du cortège se dirigeant vers Versailles, les hommes ayant aussi la perfidie de se déguiser en femmes !!! tout cela est du même acabit pour se poser en victime de leurs propres manigances et turpitudes et vous tombez complètement dans le panneau vous contentant de prendre des images pour argent comptant sans pousser plus loin l’analyse des faits !
Leonor
5 octobre 2017 @ 23:20
Vous ne savez pas de quoi vous parlez – un comble- quand vous traitez des langues de patois.
Visiblement la science linguistique vous est étrangère.
Qu’il s’agisse de Catalogne ou d’ailleurs.
Roman
4 octobre 2017 @ 21:24
Il est évident que la violence des forces de police est inadmissible et condamnable. L’attitude des indépendantistes l’est tout autant. Il existe un ordre constitutionnel et celui-ci doit être respecté. Si le droit international public reconnaît un « droit » des peuples à disposer d’eux-mêmes, celui-ci ne concerne que les peuples colonisés ou asservis. Il est juridiquement inconcevable de considérer les catalans comme un peuple colonisé ou asservi. Par conséquent, Felipe VI est parfaitement dans son rôle de monarque constitutionnel lorsqu’il dénonce l’attitude déloyale et hors la loi de la Generalitat et du Govern. Si l’indépendance devait être déclarée dans les jours ou les semaines à venir, l’article 155 de la Constitution serait plus que vraisemblablement et historiquement déclenchée et le statut autonome de la Catalogne serait suspendu. Et cela, c’est le maintien de l’ordre constitutionnel.
amaia
5 octobre 2017 @ 12:33
De n’importe quel côté que l’on soit , la violence est condamnable. Ceux sont certaines images télé que l’on a vu, les deux côtés ne devaient pas être en reste comme dans toute manifestation. C’est regrettable mais malheureusement courant.
Gauthier
5 octobre 2017 @ 10:42
Gilles de Bise, vous préférez le chaos des années 1936-1939? Les autonomistes ne gagneront pas la partie, et heureusement! Pourquoi tentent-ils de réveiller le « spectre » franquiste, et se présentent-ils comme les héritiers de la république espagnole de sinistre mémoire??? En quoi cela concerne-t-il leur lutte pour l’indépendance, qui leur tient paraît-il tellement à coeur?
Pierre21
4 octobre 2017 @ 08:35
Le discours du roi a une utilité: légitimer définitivement la suspension de l’autonomie par le gouvernement. Il n’a évidemment pas été bien reçu en Catalogne par les indépendantistes, mais aucun discours de sa part n’aurait été bien reçu de toutes façons. Ce n’est pas un discours de conciliation, mais d’utilité: le roi autorise par sa parole l’application de l’article 155. Je suis Catalan personellement, et j’ai très bien reçu ce message, j’ai enfin eu l’impression que quelqu’un se souciait de nous à Madrid. Le roi a « assuré » le retour de l’ordre constitutionnel. Ce matin, nous avons la nouvelle de la convocation du major des mossos, et des présidents des 2 principales associations indépendantistes (ANC et Omnium) comme mis en examen pour sédition par une juge de l’Audience Nationale. Quant à ceux qui critiquent le fait qu’il n’ait pas parlé des charges de la guardia civil, il me semble que ce n’est pas le moment que le chef de l’État désavoue la police qui est la seule présence désormais de l’Espagne en Catalogne.
Pierre21
4 octobre 2017 @ 09:04
Felipe VI n’a pas parlé en tant que monarque conciliateur, il a parlé en tant que chef d’État garant de l’unité de l’Espagne. Un discours vide, bon enfant, gentil, n’aurait servi à rien. Il aurait été reçu de façon moins violente par les Podemos et autres gauches radicales républicaines, mais il serait resté sans effet. Là, le roi s’est placé en solution du coup d’État institutionnel.
HRC
4 octobre 2017 @ 12:35
merci, Pierre21, je vous lis tous les jours avec soulagement.
Gérard St-Louis
4 octobre 2017 @ 13:16
Si le roi des belges avait eu une attitude aussi intransigeante que « Felipe-le-Petit » lors de la fédéralisation du royaume, il y a des lustres que la Belgique n’existerait plus. Charles X aussi a eu cette intransigeance en ayant « rien appris, rien oublié »…on voit où cela mène…
Gauthier
5 octobre 2017 @ 13:04
C’est l’avis de Justin Trudeau sur la question? On comprend mieux pourquoi il veut libéraliser les drogues dites (à tort!) récréatives…..
Pierre21
5 octobre 2017 @ 21:13
Vous pouvez qualifier Felipe VI comme vous souhaitez, mais définitivement, pas par « petit » ?
Pierre-Yves
4 octobre 2017 @ 08:43
Je ne m’attendais pas, je l’avoue, à une prise de parole aussi rigide et intransigeante de la part du roi. Que le gouvernement et Mariano Rajoy réprimandent les indépendantistes, soit. Mais dans mon esprit, le roi étant au dessus, il pouvait, et devait, apporter quelque chose à la situation actuelle en se posant en médiateur, en élément apaisant.
Or ce n’est pas ce qu’il a fait. Il s’est voulu intraitable, et je me suis demandé s’iil n’avait pas été tenté de marcher dans les pas de son père lors de la tentative de coup d’état de 1981. Sauf que les circonstances n’ont rien à voir.
Et j’ai bien peur que cette fois, l’intervention royale ne jette un peu plus d’huile sur le feu en faisant basculer dans le camp indépendentiste toute une frange de ceux qui, jusque là, hésitaient à se déterminer.
Pierre21
4 octobre 2017 @ 11:34
Le roi en en réalité apporté une solution. Felipe VI n’est « de toutes façons » pas le plus populaire aux yeux des indépendantistes, autant qu’il apporte une solution. Ceux qui critiquent ce discours (beaucoup de médias étrangers, curieusement, dont l’un parle de « roi kamikaze » tout de même), ne voient que le doigt et non ce qu’il pointe. Felipe VI est un grand homme d’État.
Mayg
4 octobre 2017 @ 12:53
Le roi de devait d’intervenir, et il est tout à fait dans son rôle d’être à la fois ferme tout en essayant d’apaiser les choses. Son silence aurait parut comme un aveu de faiblesse, et l’aurait fait passer pour un roi fantoche.
ml
4 octobre 2017 @ 14:39
Je partage votre avis Pierre -Yves…cela m’a grandement étonné cette intransigeance !
Je crains pour son royaume !
ml
Marguerite
4 octobre 2017 @ 19:27
Tout à fait d’acord: le roi, de par sa « détermination » a plutôt montré sa faiblesse et le manque de solutions. Son discours est vide.
PIERRE 21 écrit :
« …la police qui est la seule présence désormais de l’Espagne en Catalogne. »
Voilà, tout le drame est là !
Valerie
5 octobre 2017 @ 05:10
Je suis d accord avec vous
Son discours était bien loin de l apaisement
Pierre21
5 octobre 2017 @ 11:27
Le problème est qu’il n’y a rien à apaiser, Valérie, les indépendantistes sont déterminés. S’il avait joué l’apaisement, ils lui auraient rigolé à la figure. Là, il a tapé du poing sur la table et a « ordonné » implicitement à son PM d’agir. Les critiques pleuvent sur Rajoy pour son immobilisme.
Cosmo
4 octobre 2017 @ 08:54
A la différence de la reine Elizabeth, le roi d’Espagne prend ses responsabilités de souverain. On ne peut que le féliciter d’être dans un rôle qui est le sien.
Kalistéa
4 octobre 2017 @ 09:01
la « cour » a pris le temps de « pondre » le discours !
Le gouvernement a intérêt à laisser de côté les violences de sa police, moins on en parle et mieux ça vaut.
Quant au roi , c’est un fantoche qui n’a pas d’idées personnelles à exprimer .
Pascal
4 octobre 2017 @ 17:40
Il ne serait dans ce cas pas forcément le seul…
miel
5 octobre 2017 @ 15:56
roi fantoche, je ne partage pas votre avis Kalistéa, je me rappelle qu’au début du règne de Juan Carlos, beaucoup pensait la même chose sur le roi, et au final il a su s’imposer.
Pierre21
4 octobre 2017 @ 09:02
C’était le 23-F du roi Felipe VI et, à mon avis, il s’en est mieux sorti que Juan Carlos, car la situation est bien plus compliquée et délicate aujourd’hui qu’en 1981.
Kalistéa
7 octobre 2017 @ 20:14
Ah? IL s’en est sorti ?A mon avis , cela ne fait que commencer .
Erato
4 octobre 2017 @ 09:16
Il faut néanmoins souligner le courage et la loyaute du roi d’aller au bout de la logique de défense de l’unité nationale de son Pays. Et si le ton a été jugé « cinglant », avait’il un autre choix? Peut-on immaginer sans réagir que, au gré d’une crise économique, une minorité décide de faire sécession d’une unité historique et identitaire, mais oui, ayons le courage de le dire! qui a demandé des siécles et de guerres pour aboutir à l’Espagne d ‘aujourd’hui? Un pays libre et vivant, contributeur de la pensée, de la culture, de l’économie, de l’identité de notre monde moderne.
Souhaitons que après le temps de la contestation et de l’opposition, celui du dialogue intervienne .
Leonor
4 octobre 2017 @ 15:03
» une unité historique et identitaire » …. ?
Historique ? Ah bon.
Identitaire ? Identitaire de quoi, de qui ?
Alienor
4 octobre 2017 @ 09:17
Après ce discours, 3 partis politiques (PP, Psoe et Ciudadanos) soutiennent le roi.
Seul Podemos est en opposition, comme toujours.
Espérons que les choses s’apaisent.
J’ai suivi le discours, le roi a été très bien, tres calme.
HRC
4 octobre 2017 @ 12:32
déjà avant ce discours, Aliénor
Gauthier
5 octobre 2017 @ 10:26
Par principe, Podemos sera contre toute initative royale! Qu’attendre d’autre de gauchistes patentés, qui regrettent apparemment le chaos dans lequel leurs « glorieux » (???) prédécesseurs ont plongé l’Espagne de 1936 à 1939?
olivier Kell
4 octobre 2017 @ 09:26
Tant que le gouvernement ne reconnaîtra pas ses torts par rapport au comportement de la police il n’y aura pas de négociation possible et avec ce type de comportement inadmissible certains Catalans « anti-independance » deviennent favorable à l’indépendance de la Catalogne.
Pierre21
4 octobre 2017 @ 11:37
Disons que… le gouvernement ne va pas reconnaître les torts de la police (certains parlent de « violence », ce qui est impropre, on doit parler de « force », dont l’État a le monopole de l’usage légitime) et que, de toutes façons il n’a aucune intention ni raison de négocier avec des délinquants. Aucune. Votre raisonnement est donc, excusez-moi, un peu « à côté de la plaque ». D’abord le rétablissement de la légalité. Ensuite, on ouvre une table de débat pour réformer l’Espagne et la Catalogne en son sein.
Gauthier
5 octobre 2017 @ 10:37
Non mais je rêve, ce serait au gouvernement de s’excuser d’avoir mis fin à un mouvement sécessionniste? S’excuser reviendrait à donner une légitimité aux quelques excités indépendantistes!!
Le gouvernement dispose du monopole de la violence légitime. Et une tentative de sécession est un motif des plus valables pour l’usage de cette violence.
Trianon
5 octobre 2017 @ 11:36
comme vous, je tombe des nues en lisant Olivier Kell!
c’est le monde à l’envers!
Gauthier
5 octobre 2017 @ 13:06
Chère Trianon, comme vous sans doute je constate, en lisant les réactions de beaucoup de commentateurs dans la presse française, les dégâts terribles de la bien-pensance!
Amicalement.
Trianon
6 octobre 2017 @ 11:27
avec la complicité des médias, bien entendu…
Amicalement
Leonor
5 octobre 2017 @ 23:26
Si on suit votre raisonnement, l’Irlande n’aurait jamais dû proclamer son indépendance. Les Etats-Unis d’Amérique non plus. Entre autres.
Gauthier
6 octobre 2017 @ 12:06
Vous confondez métropole et outremer, chère Leonor.
Cosmo
7 octobre 2017 @ 23:43
Chère Leonor,
Vous ne saurait comparer la situation des Irlandais opprimés et affamés par l’aristocratie anglaise et celle des Catalans, que nul n’opprime.
Quant aux Etats-Unis d’Amérique, ce fut une révolte contre l’impôt qui les a menés à l’Indépendance. Là non plus, on ne peut pas confondre avec la Catalogne.
Amicalement
Cosmo
Lorenz
4 octobre 2017 @ 09:38
Discours décevant. Le roi ne dit pas que tout excès de la police sera enquêté et, éventuellement, puni. Il ne trouve aucune formule pour ouvrir à un minimum de dialogue.
Il dit qu’en Espagne il existe d’autres options pour discuter démocratiquement, sans dire que si une région veut l’indépendance, elle ne pourra jamais l’obtenir légalement.
Il est complètement aplati sur la position dure de son premier ministre.
Guy Coquille
4 octobre 2017 @ 11:26
Lorenz, votre critique du discours du roi est contradictoire:vous lui reprochez d’être « aplati sur la position dure de son premier ministre. » Mais quoi! n’est-ce pas le rôle qui lui est dévolu par la Constitution? Quand à la possibilité « d’obtenir légalement l’indépendance », pensez-vous vraiment qu’il aurait la possibilité de l’envisager? Que se passerait-il si demain la Bavière ou le Wurtemberg réclamait l’indépendance? Croyez-vous que Mutti la leur accorderait?
HRC
4 octobre 2017 @ 22:39
Puigdemont avait réussi à faire croire que L’UE allait soutenir l’indépendance, ce n’est évidemment pas le cas.
Leonor
5 octobre 2017 @ 23:28
Comparez ce qui est comparable. L’Allemagne est un Etat fédéral, composé de Länder, lesquels ont, chacun, une grande autonomie.
JACQUES
5 octobre 2017 @ 11:00
Tout à fait d’accord avec vous. On attendait autre que du Rajoy « pur jus ». Le Roi, en tant qu’arbitre, se devait de proposer une conciliation. La route est maintenant ouverte pour l’indépendance.
Pierre21
5 octobre 2017 @ 11:18
La route est surtout ouverte pour l’arrestation de Puigdemont et du gouvernement séditieux ainsi que l’application de l’article 155 qui suspend l’autonomie catalane.
Gauthier
5 octobre 2017 @ 13:07
C’est en effet la seule solution. Puigdement va sans doute crier à la purge, mais qu’il se rassure, il ne finira pas dans un « charnier », son « rêve » ne sera pas exaucé.
Gauthier
5 octobre 2017 @ 13:07
Puigdemont, pardon.
JACQUES
5 octobre 2017 @ 20:59
Se relire avant d’envoyer son commentaire: On attendait autre « chose » que etc…
Lorenz
4 octobre 2017 @ 09:40
Pensent-ils pouvoir gouverner une région où 45% ou 50% de la population est en rupture nette avec l’État et ses institutions (par exemple, voit la police comme une force d’occupation et un ennemi)?
Pierre21
4 octobre 2017 @ 11:39
Données de participation au référendum: 38% de la population. Parmi eux, 90% de oui. Cela correspond à la proportion d’indépendantistes en Catalogne selon les sondages. Vous comprendrez qu’une minorité de la population ne peut pas imposer par la force (hors la loi) sa réalité à plus de 60% de la population qui, majoritairement est contre toute cette mascarade.
Corsica
5 octobre 2017 @ 16:54
Merci pour ce commentaire. En dehors du fait que ce référendum était inconstitutionnel, en démocratie, on ne peut accorder aucun crédit à une consultation publique totalement anarchique et non contrôlée où seulement 38 % de la population s’est exprimée. Ce serait une aberration.
Je compatis d’autant plus, qu’en Corse, les indépendantistes font beaucoup de bruit, mais une majorité, trop silencieuse peut-être, est contre. Et ces non indépendantismes de tous bords, peu importe qu’ils soient Basques, Catalans, Québécois ou Corses, ont autant voix au chapitre que les autres. Ils aiment leurs régions où provinces et ne sont pas des citoyens de second zone dont l’avis compte pour du beurre.
Corsica
5 octobre 2017 @ 16:55
Non indépendantisTes.
Ghislaine-Perrynn
11 octobre 2017 @ 16:42
tout à fait d’accord avec vous Corsica
HRC
4 octobre 2017 @ 22:15
justement pourquoi abandonner les 55 ou 50% qui veulent rester des Catalans en Espagne ?
CAROLINE VM
4 octobre 2017 @ 10:23
Oui ce silence était …assourdissant …mais c’est là une crise politique majeure . Il va être très difficile pour le roi de prôner l’unité .
Pour le reste ,les violences policières sont une chose…le reste en est une autre .
Margaux ?
4 octobre 2017 @ 10:47
Le gouvernement ne sait pas quoi faire, pas quoi dire, alors le gouvernement envoie le roi. Splendide ! Éloquent !
Kalistéa
4 octobre 2017 @ 16:13
margaux , c’est le rôle du roi d’être la voix par laquelle le gouvernement s’exprime .
Gérard
4 octobre 2017 @ 20:32
Je pense que le roi n’a pas besoin du gouvernement pour savoir ce qu’il a à faire. Son expérience malgré sa jeunesse est suffisante.
Margaux ?
8 octobre 2017 @ 22:43
Oui Kalistéa, le roi est naturellement la voix du gouvernement mais l’histoire a démontré que le gouvernement sait aussi s’exprimer, sans avoir à missionner son roi. Toutefois, il faut que le gouvernement soit en position de dire quelque chose, ce qui n’est pas le cas ici.
Je ne soutiens pas l’idée d’indépendance de la Catalogne mais je ne comprends pas non plus que l’on s’acharne. L’unité a des limites et si les Catalans tiennent tant à l’indépendance, qu’on les laisse faire leurs expériences. Croyez-moi, ils redemanderont très vite leur rattachement.
Margaux ?
8 octobre 2017 @ 22:46
Le roi sait effectivement ce qu’il doit faire mais je trouve que dans cette histoire, le gouvernement joue un rôle malsain. Je ne peux m’empêcher de penser qu’un roi qui gouverne aurait fait des choix différents.
Danielle
4 octobre 2017 @ 10:52
Merci Corsica, Anne et Framboiz.
Il est vrai que l’Espagne prend sérieux un coup de marteau sur la tête !
Ghislaine-Perrynn
11 octobre 2017 @ 16:45
eh bien Danielle je crois que ce sont les catalans dans leur ensemble qui viennent de se prendre un bon coup de marteau sur la tête car , je ne sais si vous avez suivi en direct le discours du Président de la Catalogne mais pour arriver à déchiffrer ce qui va arriver aux catalans relève d’une gymnastique de l’esprit .
Ils vont se relever KO s’ils se relèvent .
Les lendemains ne vont pas chanter pour eux et je suis navrée pour certains de mes amis catalans qui, jusqu’à présent, vivaient heureux dans cette jolie région tournée vers les arts et l’art de vivre .
Actarus
4 octobre 2017 @ 11:36
Cet agenda vide me fait penser aux « Rien » du carnet de chasse de Louis XVI. ;-)
Marguerite
5 octobre 2017 @ 18:44
Bien dit. Espérons que la suite sera différente.
Anna Claudia
4 octobre 2017 @ 12:22
De tout cœur avec lui dans cette crise politique qui ne peut se comparer à celles qu’a connues son père dans un autre temps.
Pierre21
4 octobre 2017 @ 12:26
Felipe VI a fait hier ce qu’aucun monarque constitutionnel européen actuel n’a pu faire pour son pays, même pas la doyenne Élisabeth II avec ses plus de soixante années de règne: il a démontré son utilité.
HRC
4 octobre 2017 @ 12:46
Le Roi devait rassurer les autres provinces, les partis nationaux sauf Podemos, les électeurs catalans du PPE, du PSOE, de Ciudadanos, les Castillan ou Andalous vivant à Barcelone, les industriels-entrepreneurs-banquiers-économistes catalans hostiles à l’indépendance, les Catalans hostiles à l’indépendance et qui ont du mal à s’exprimer librement, ceux qui ont eu le courage d’aller voter « non » (10%) dimanche ce qui n’était pas évident.
C’est fait.
Jean Pierre
4 octobre 2017 @ 12:49
Le roi pouvait prendre la parole. Nul ne lui dénie ce droit.
Mais pointer du doigt les responsabilités du camp séparatiste semble donner un blanc seing au gouvernement et à son action.
Ce n’est ni le moment, ni son rôle. Il devait parler de l’avenir en pacificateur et en rassembleur.
Gauthier
5 octobre 2017 @ 13:09
La responsabilité est entièrement dans le camp des séparatistes Jean Pierre. Ne pas le dire serait rentrer dans leur jeu.
HRC
4 octobre 2017 @ 12:59
lu ce matin ce texte de Rafael Nadal, copié-collé.
« Mon coeur a saigné toute la journée. Surtout, à distance, on vit les choses différemment. J’ai passé plusieurs parties de ma vie en Catalogne, des moments importants, et voir une société si radicalisée me surprend et me désole. J’ai envie de pleurer quand je vois un pays où nous avons appris à co-exister et à devenir un bon exemple pour le reste du monde se retrouver dans une telle situation »
Rafael Nadal
Ghislaine-Perrynn
5 octobre 2017 @ 16:38
Merci HRC d’avoir mis ce texte de l’hidalgo Rafael Nadal .
Je comprends son chagrin .
Quelle tristesse .
HRC
6 octobre 2017 @ 12:51
merci à vous de ce mot.
j’ai admiré ce communiqué, mais, bon, j’avoue : j’étais émue.
Sigismond
4 octobre 2017 @ 13:51
Cela aurait eu une autre allure avec le duc d’Anjou derrière ce bureau et avec le drapeau blanc du comte de Chambord à côté des drapeaux espagnol et européen. La Catalogne n’aurait pas eu ces velléités avec un grand roi comme l’aurait été Louis XX, don Luis II pour les Espagnols. Quand on a un grand roi dont on est fier, on ne songe pas à faire sécession. Ah, si Franco avait remis le pouvoir à don Jaime en 1969, on n’en serait pas là.
JACQUES
5 octobre 2017 @ 21:01
Vous délirez mon pauvre ami.
Sigismond
7 octobre 2017 @ 11:33
Mon pauvre monsieur, toute la mystique de la monarchie vous échappe complètement.
Leonor
5 octobre 2017 @ 23:30
Vous avez fumé la moquette ?
Corsica
6 octobre 2017 @ 13:26
Et elle devait être sacrément bonne !
Sigismond
7 octobre 2017 @ 11:45
Votre réponse est typique de ceux qui n’acceptent aucune autre opinon que la leur !
On a le droit d’estimer que le successeur choisi par Franco en 1969 aurait dû être l’héritier légitime d’Alphonse XIII et de Philippe V au lieu d’un neveu cadet, ce qui aurait constitué une restauration au lieu d’une réinstauration de la monarchie.
Corsica
7 octobre 2017 @ 15:11
On a le droit d’estimer que le successeur choisi par Franco en 1969 aurait dû être l’héritier légitime d’Alphonse XIII et de Philippe V au lieu d’un neveu cadet mais il est purement hypothétique de penser que « la Catalogne n’aurait pas eu ces velléités avec un grand roi comme l’aurait été Louis XX, Quand on a un grand roi dont on est fier, on ne songe pas à faire sécession » … !
Cosmo
7 octobre 2017 @ 23:48
Chère Corsica,
L’amour de Sigismond pour les aînés de la Maison de Bourbon n’a pas de limites. Il faut le laisser à rêves. Dans un post précédent, il écrit qu’il verrait bien Louis de Bourbon ceindre les deux couronnes. Du jamais lu ! Tout le monde s’accorde à la séparation des deux. Sauf Sigismond qui a l’amour généreux et un peu ridicule.
Amicalement
Cosmo
Margaux ?
8 octobre 2017 @ 22:47
Alors vous, on peut dire que vous êtes à côté de vos pompes.
Prince du Dahomey
4 octobre 2017 @ 14:25
Bravo au Roi Felipe !
Un discours digne d’un chef d’état !
Et tant pis pour ceux qui sont sensibles à ces quelques vieilles irresponsables ensanglantées qui capte l’attention des journalistes payés tout frais par la catalogne pour venir couvrir leur manifestation.
COLETTE C.
4 octobre 2017 @ 15:06
Comme son père il y a longtemps, avec la même efficacité ?
Jane
4 octobre 2017 @ 15:33
On disait aussi que Juan Carlos était un roi fantoche ! Felipe est un grand roi dans tous les sens du terme ! Non il ne s’est pas aplati, bien au contraire, son discours n’était pas pour plaire mais pour maintenir une légitimité ! On peut l’aimer ou pas, le critiquer parce qu’il a épousé Letizia, que pour ma part je trouve parfaite et superbement royale, est absolument ridicule et stupide ! Laissons l’histoire et les espagnols le juger, ce que je me garderai bien de faire, je n’ai pas à prendre parti étant française !
HRC
4 octobre 2017 @ 17:34
j’ai lu aussi que Jordi Savall était finalement pour l’indépendance au nom de la langue catalane, laquelle est proche de l’occitan de ma région.
Le catalan est enseigné depuis longtemps, il me semble.
????
Pascal
4 octobre 2017 @ 17:36
Je trouve de manière générale que notre société occidentale demande trop de » compassionnel » .
Le Roi , pour ce que j’en sais , a été parfaitement dans son rôle en s’en tenant à la lettre de la constitution , et l’a semble t’il fait avec un certain talent puisque les extrémistes catalans n’apprécient pas.
Il semble que cette affaire soit , comme on pouvait s’y attendre , bien plus complexe qu’on ne fait semblant de le croire et que des intérêts puissants , des rêves insensés de pouvoir ( voire de richesses ) , de très vieilles rancunes, en soient les sous jacents.
Il me semble que la présentation que font les médias français est assez souvent tendancieuse ( ce n’est pas la première fois !) , qui fait la part belle aux révoltés catalans , sans doute à cause de vieux préjugés envers le pouvoir madrilène , préjugés qui remontent à une toute autre époque.
En tout état de cause il semble que la violence ne fut pas que d’un seul coté , et que le résultat du référendum est largement sujet à caution puisqu’il a été organisé en toute illégalité , par la faction favorable au oui à l’indépendance et que la majorité silencieuse avait toutes les raisons de le rester.
Je trouve que les Espagnols peuvent être fiers de leur Roi .
( qui de toute façon n’avait pas d’autre option à prendre !)
Il est temps d’admettre que nos Etats occidentaux sont dans un état de faiblesse préoccupant et que les démocraties meurent souvent des excès de leurs qualités .
Pierre21
6 octobre 2017 @ 11:40
Je suis tout à fait d’accord avec vous, Pascal.
Severina
4 octobre 2017 @ 17:42
J’ai eu des doutes sur le discour du roi, que j’ai trouvé trop dur, mais puis j’ai pensé qu’il ne parlait pas seulement aux catalanes mais à tous les espagnols et que leur et son souci est d’éviter la « balcanisation » du pays. Donc il ne peut que condamner une scission unilatérale et anti-constitutionnelle. Quant à la Guardia Civil ont a bien vu que des photos étaient retouchées.
Nemausus
4 octobre 2017 @ 18:17
Le roi a eu entièrement raison de se montrer ferme contre des traitres à la légalité….tous signes de clémence auraient été perçus comme de la faiblesse justifiant encore plus les séparatistes à continuer leur coup de force contre l’unité espagnole….
Car cette volonté indépendantiste n’a aucune justification légitime historique, la Catalogne n’ayant jamais été un état indépendant auparavant, le comté de Barcelone étant une petite principauté autonome vite rattachée par mariage au royaume d’Aragon. Toute cette histoire d’indépendance n’est qu’affaire de gros sous que veulent contrôler la clique corrompue actuellement au pouvoir en Catalogne !
Kalistéa
6 octobre 2017 @ 16:16
Il y a du vrai dans ce que vous dites Nemausus , je suis ici de votre avis .
Lorraine 1
4 octobre 2017 @ 19:02
Je n’avais pas jusqu’à son discours une grande estime pour le roi Felipe VI (son mariage…) mais alors là, « chapeau » si j’ose dire. Que dirait-on si Mme Pécresse déclarait l’indépendance de la Région Ile-de-France ? Ou si la Bretagne, faisait sécession, ou l’Alsace et puis la Lorraine, puis la Savoie, puis la Corse et comme aurait dit De Gaulle, paraît-il, il ne nous resterait plus que l’Auvergne » car personne n’en voudra » … Bravo à Sa Majesté !
Leonor
5 octobre 2017 @ 23:36
De Gaulle a bien proclamé » Vive le Québec libre ! » :-)
Mais ça, il l’ a fait loin, loin. Enfin, loin de la France. Parce qu’en France, hein, tout le monde il doit être tout pareil, tout le monde il doit parler pareil, tout le monde il doit être réfléchir pareil, tout le monde il doit génuflexionner devant les édits parisiens auto-centrés.
Et jusqu’en 1981, on n’avait pas le droit de se prénommer Soizic.
Lionel
6 octobre 2017 @ 14:06
Pourtant, une dénommée Soizic Corne animait des émissions pour les enfants (je les regardais alors) sur TF1 dans les années 70
AnneLise
7 octobre 2017 @ 18:33
En ce qui concerne les prénoms, je suis dubitative sur la liberté accordée aujourd’hui non pas aux prénoms porteurs de régionalisme, mais aux prénoms farfelus donnés aujourd’hui par des parents en quête d’originalité qui se soucient peu de ce qu’ils font porter à leurs enfants !
Là où je vous rejoins c’est sur la rigidité des années qui interdisaient les prénoms portés dans nos provinces, une de mes cousines s’appelle Marie Thérèse car l’état civil n’a jamais voulu l’inscrire sous le prénom de Maïthé !
Ghislaine-Perrynn
11 octobre 2017 @ 17:00
Oh oh Leonor je ne connais pas les tenants et aboutissants de votre région mais ici je suis suspectée (rire) d’être une « bouseuse » breizh alors comment vous expliquer que Charles de Gaulle disposait d’une culture bretonne , hors norme , son oncle était barde et poète en langue bretonne , Charles de Gaulle s’est exprimé en breton lors d’un voyage à Quimper – Madame Charles de Gaulle s’est réfugiée en Bretagne avec ses enfants dont l’un d’entre eux était lourdement handicapée , la petite Anne, a trouvé par filière à embarquer sur un bateau et arriver en Angleterre , la mère de Charles de Gaulle est décédée en Bretagne pendant la guerre et nul mieux que lui a su les dérives des séparatistes bretons qui se sont rangés sous la bannière des ss croyant ainsi que ceux-ci leurs donneraient l’autonomie .
Je vous passe ce que ces séparatistes ont fait aux Résistants ….
Charles de Gaulle avait même envisagé de se retrancher en Bretagne , de la fermer en quelque sorte à partir des Marches de Bretagne et de résister là , car il avait conscience et confiance dans la force de l’ensemble des bretons pour défendre et leur Région et par la même la France .
Donc , vous n’êtes pas Charles de Gaulle et je vois très bien où vous voulez en venir , ne jetez pas de l’huile sur le feu .
Vraisemblablement je vais voir arriver Margaux, sure de son fait, qui va encore une fois me dire que je ne regarde que mon nombril et avec la force de mon atavisme je répliquerai car je sais ce dont je parle .
Margaux ?
8 octobre 2017 @ 22:54
« Que dirait-on si (…) la Bretagne, faisait sécession (…) puis la Savoie »
Les Bretons semblent s’être calmés mais les Savoyards, c’est une autre histoire. Je conseille toujours de ne pas trop les chatouiller. ?
Michèle Lobre
4 octobre 2017 @ 20:39
Bravo à sa majesté, il a pris ses responsabilités comme très bien expliqué dans les commentaires plus haut.Certains parmi les indépendantistes sont racistes et d’extreme Droite. La Catalogne a longtemps fait partie du royaume d’Aragon et n’a jamais été « seule »de plus de la minute ou la Catalogne déclarera unilatéralement son indépendance elle se retrouvera sans l’euro, les banques partiront ce qui entraînera le départ des entreprises, des grandes enseignes commerciales etc…
Patricio
4 octobre 2017 @ 20:50
Le discours du roi a été parfait dans le fond comme dans la forme. Très très fier d’avoir un tel monarque.
Amitié
Patricio
Ludovina
5 octobre 2017 @ 12:45
Buenas tardes Patricio.
Au plaisir de lire le ressenti d’un espagnol.
Cordialmente.
HRC
5 octobre 2017 @ 21:26
je comprends !
un ami hispanisant admire aussi le Roi. Il était en Catalogne encore il y a peu : les opposants à l’indépendance ne pouvaient s’exprimer, voire étaient menacés, et le discours du Roi a été un vrai soulagement pour eux.
Pierre21
4 octobre 2017 @ 20:50
Puis-je dire que je suis surpris de la réception globalement négative voire très négative au discours du roi dans la presse française? France Info: « Catalogne: Felipe VI, le discours qui fâche » ; L’Obs: « Le roi Felipe VI accuse… » ; RFI: « Les remontrances du roi d’Espagne passent très mal en Catalogne ».
J’ai l’impression que les correspondants étrangers sont grapés sur le dos d’un indépendantiste et qu’ils absorbent leur vision unique pour faire leur article. D’ailleurs pour eux « les catalans » = indépendantistes. J’ai été aussi assez choqué par les propos de l’agitateur Mélenchon qui a qualifié Felipe VI de « roi franquiste » en pleine session à l’Assemblée. Ça me semble choquant de manquer de respect de cette façon à un chef d’État étranger.
AnneLise
5 octobre 2017 @ 12:25
« à » un excès de langage !
amaia
5 octobre 2017 @ 12:56
La presse étant majoritairement à gauche, je ne suis pas étonnée !
Margaux ?
8 octobre 2017 @ 22:56
Voilà. C’est le reflet du gauchisme dominant de la presse française.
Gauthier
5 octobre 2017 @ 13:14
Pierre21, la presse française est « aux ordres ». Ce n’est pas un hasard si Puigdemont s’est présenté comme le successeur de la république espagnole, victime de « l’affreux franquiste assassin » qu’est M. Rajoy: cela lui permet de se mettre toute la bien-pensance gauchiste derrière le dos. Et la presse française, à de trop rares exceptions près, ne présente que la bonne parole gauchiste.
Mélenchon essaie d’en faire son beurre…. comme il le fait en tentant de se présenter comme la seule alternative à Macron.
J’en profite pour vous remercie de votre éclairage très intéressant dans toute cette affaire.
Francois
4 octobre 2017 @ 20:59
Le Roi est garant de l’unité de l’Espagne
Il est la dans son rôle le plus important
Bravo
Si toutes les régions de l’Europe se mettent à vouloir etre indépendante
Ca va etre le retour direct à la féodalité et aux guérillas
N’en déplaise aux idéalistes aux doux rêveurs
Si les régions dites riches veulent toutes faire bande à part
Comment vivront elles ?
Tout est lié
Au moment où l’Europe devrait être extrêmement liée face au monde qui gronde
Les dangereux agitateurs n’ont pas d’autres soucis que de scinder
Ou alors chacun revient en arrière
La Belgique en deux parties
La Grande Bretagne en je ne sais
L’Italie en trente six villes et états
L’Allemagne ……
Quant à la France l’unification et la centralisation remontent très haut
Mais qui sait
La Bretagne etc
Tout ça pour que des petits chefs locaux avides de pouvoir et de reconnaissance
vivent leurs caprices d’enfants gâtés
amaia
5 octobre 2017 @ 12:58
Diviser pour mieux regner .
Ghislaine-Perrynn
5 octobre 2017 @ 16:47
La Grande Bretagne sera scindée en 3 parties l’Ecosse , puis maintenant le Pays de Galles qui a des velleité d’indépendance et restera l’Angleterre .
Pour ce qui est de la France ne mettez pas la Bretagne en avant s’il-vous-plaît !!!Oubliez là il y a la Corse et les Pyrénées Atlantiques qui précèdent . Nous quand on bombarde c’est plutôt en musique . Pour le moment , c’est la réunification des 5 départements bretons qui est à l’ordre du jour .
Francois
6 octobre 2017 @ 13:26
J’ai dit la Bretagne pour ne pas tout citer
Mon pere est corsé alors je connais bien le probleme
Francois
6 octobre 2017 @ 13:27
Corse
Leonor
5 octobre 2017 @ 23:38
La centralisation est une ânerie, et je reste polie.
Gauthier
6 octobre 2017 @ 12:09
Et pourtant c’est la centralisation qui a permis à la France d’être ce qu’elle est.
Mais je reconnais avec vous, ma chère Leonor, que la centralisation est parfois un peu bornée!
Francois
6 octobre 2017 @ 13:30
Disons qu’en France la centralisation est excessive
Trop ou peu n’est point mesure
Et que la configuration de tout
Des trains des routes
La concentration de la majorité de la culture etc
Tout ramène à Paris donc c’est extrêmement difficile que des gens pensent
à une indépendance
Ghislaine-Perrynn
11 octobre 2017 @ 17:08
Leonor eh bien voyons , vous admettez vous qu’en France il y ait des écoles en langue régionale où le français est seconde langue ? Qui a institué ce fait ? Un socialiste . Ce breton n’est pas transmis nos anciens ne le comprennent pas c’est un néobreton – Pourquoi dans quel but ? Certains bretons ont arrêté les originalités du grand Mamamouchi car il voulait aussi toucher à nos menhirs et en faire un menhirland , rien que ça . J’étais parmi celles et ceux qui se sont battus pour qu’il n’en aille pas ainsi , gardant à ce lieu unique de Carnac la dimension que nos anciens lui avaient donnée .
Vous êtes manifestement pour un éclatement de la nation française et pour une europe des régions – Moi , non .
Actuellement , le Finistère se considère comme la Bretagne , les autres sont des sous-bretons (rire) gast !
Margaux ?
8 octobre 2017 @ 23:12
N’oubliez quand même pas que, abstraction faite de l’intermède teuton en Alsace-Lorraine, la France n’a son visage actuel que depuis 157 ans. C’est très récent à l’échelle d’un pays dont l’Histoire intrinsèque débute en 843 (partage de Verdun) et s’inscrit elle-même dans la continuité d’un épopée déjà ancienne. 1 017 ans. C’est ce qu’il aura fallu pour dessiner les contours de la France actuelle et pourtant, rien n’est jamais gagné. C’est bien de s’en souvenir.
Francois
4 octobre 2017 @ 21:00
Indépendantes
Faute de frappe
Gérard
4 octobre 2017 @ 21:29
C’est un bon discours du roi qui se place en défenseur et garant de la constitution, du droit constitutionnel, de la démocratie face a une action factieuse et ce discours est dans la droite ligne de celui de son père dans une situation qui n’était pas finalement si éloignée. Ce n’est pas le discours d’un président du gouvernement, c’est vraiment le discours d’un roi.
Pierre21
4 octobre 2017 @ 22:46
Libération publie une photo inversée du roi en couverture. Quelqu’un peut-il m’expliquer? Aurait-on osé faire quelque chose de similaire avec Élisabeth II?
HRC
5 octobre 2017 @ 11:59
joli comique involontaire……
HRC
5 octobre 2017 @ 12:02
oh j’ai mal géré l’envoi, c’était destiné à Françoise !
Nemausus
5 octobre 2017 @ 13:19
De la part de Libération contre un roi cela vous étonne t-il vraiment ?
Gauthier
6 octobre 2017 @ 12:10
Libération n’est pas exactement un journal sans parti pris, surtout de gauche!
Sylvia2
6 octobre 2017 @ 20:26
Pierre 21, un peu d’humilité, on ne peut comparer la reine Elizabeth II à Felipe! À la rigueur son père et encore! Soyez zen et honnête c’est une « jeune monarchie » , des gouvernements qui ont joué des alliances avec les Catalans et d’autres en accordant des privilèges pour gouverner. Alors après il ne faut pas pleurer. Le précédent président Arthur Mas est deja poursuivi lui aussi, pour avoir preparer il y a 2 ans un référendum. Tout était prévisible, et.en rien le peuple ne peut être surpris.
Margaux ?
8 octobre 2017 @ 23:18
Libération (« Libé ») est un journal gauchiste, en froid avec tout ce qui rappelle de près ou de loin la notion de monarchie et, plus simplement, l’autorité d’un seul homme. Il n’y a pas besoin d’être monarque pour s’en prendre plein tête dans Libé. Il suffit d’être maître chez soi.
Françoise
5 octobre 2017 @ 04:01
De toutes les façons la constitution espagnole je crois date de Franco amendée mais ni supprimée ni changee donc illégale aux yeux surtout des Catalans a juste titre . quant au roi il répète ce que l’on lui a serine
Pierre21
5 octobre 2017 @ 11:17
La Constitution espagnole date de Franco? Mais n’importe quoi… renseignez vous, chère madame!
HRC
5 octobre 2017 @ 12:01
c’est comique !
Nemausus
5 octobre 2017 @ 13:22
Écrire de pareilles énormités, ces mêmes énormités que répètent mensongèrement les dirigeants catalans aux bœufs qu’ils gouvernent, expliquent ces velléités séparatistes !
Toute l’idéologie séparatiste est construite sur un mensonge qui a pour seul but de servir les intérêts économiques de la clique politique catalane au pouvoir….
amaia
6 octobre 2017 @ 12:48
Eux ils ont des boeufs, nous ont a des veaux !!!
amaia
6 octobre 2017 @ 12:49
Horreur « on a » pardon !
Corsica
5 octobre 2017 @ 17:11
La constitution espagnole date de 1978, trois ans après la mort de Franco et la dissolution des institutions qu’il avait mise en place. Et cette constitution fut approuvée par référendum par tous les Espagnols, Catalans compris et ce, par une très large majorité.
Pierre21
5 octobre 2017 @ 11:21
La tensión est apparemment patente entre la Zarzuela et Moncloa, le roi insistant pour que Rajoy agisse. Parce que pour l’instant, il ne fait RIEN.
Cosmo
5 octobre 2017 @ 11:44
Pierre 21,
Je partage votre opinion. Il y aurait toutefois une solution, celle de faire un referendum national.
Chaque parti s’engagerait à en respecter le verdict.
Certes les Espagnols tiennent dans leur majorité à l’unité de leur pays mais pas forcément au prix d’un affrontement violent voire d’une éventuelle guerre civile.
Cordialement
Cosmo
Pierre21
5 octobre 2017 @ 11:56
Ce référendum n’est pas autorisé par la Constitution..
Cosmo
7 octobre 2017 @ 23:58
Pierre21,
Alors, je n’ai rien dit. La position des indépendantistes catalans est intenable. Soit ils rentrent dans la légalité, soit on risque une guerre civile. Comme si les Espagnols n’en avaient pas eu assez.
C’est à croire qu’une minorité veut prendre le pouvoir. Comme les communistes en Russie en octobre 1917.
Ils parlent au nom de la démocratie alors que c’est une forme à peine larvée du fascisme.
Cordialement
Cosmo
HRC
8 octobre 2017 @ 11:49
Cosmo, c’est aussi la conclusion de la (longue) de démonstration de José Eguigaray Cani Bohigas.
ML
5 octobre 2017 @ 12:06
Mais , sauf erreur de ma part , la Catalogne ne veut pas d’un referendum national .
Gérard St-Louis
5 octobre 2017 @ 14:01
Un référendum national ??? Non mais… Lors des deux référendums sur l’indépendance du Québec (1980 et 1995), le Canada anglais n’avait pas à voter pour nous donner « la permission de partir »… C’était à la nation québécoise de décider de son sort et elle a décidé de rester au sein de la fédération canadienne. L’Assemblée nationale du Québec a UNANIMEMENT voté hier la motion suivante: «L’Assemblée nationale déplore l’attitude autoritariste du gouvernement espagnol qui a mené à des gestes de violence à l’occasion du référendum sur l’indépendance de la Catalogne et déplore le nombre de blessés». Vous cousins d’outre-Atlantique pensent, en tout respect différemment de vous.
Pierre21
6 octobre 2017 @ 11:37
Non mais Gérard, le Canada n’a pas le monopole de la raison… Les choses fonctionnent partout différemment. Ce n’est pas parce que le Canada et le Royaume-Uni font des référendums que l’Espagne doit faire la même chose…
Pierre21
6 octobre 2017 @ 19:29
En outre, l’Assemblée du Québec a peu de choses à dire concernant un autre pays souverain.
ML
6 octobre 2017 @ 21:10
Dans la Constitution Espagnole , approuvée par l toutes les régions y compris la Catalogne , il en est ainsi ! Et le Canada peut s’en étonner mais sans plus ! Après tout , les Espagnols ne se sont pas permis de critiquer l’organisation canadienne !
Margaux ?
8 octobre 2017 @ 23:20
De quoi se mêle le Canada ?
Ghislaine-Perrynn
5 octobre 2017 @ 16:57
je suis assez de votre avis – Je ne suis pas certaine que les indépendantistes y trouveraient leur compte. On a évoqué plus haut la Bretagne mais enfin on a tendance a ne voir en Bretagne (et tout est fait dans ce sens ) que la partie bretonnante mais les gallos qui pratiquent éventuellement la langue gallèse c’est à dire à l’est d’une ligne ficitive de St Brieuc(22) à Vannes (56) ne comprennent pas le breton , pour la plupart , bien que l’on veuille leur imposer par ex. les noms de villes en Breton et quel breton ? un néo-breton que nos anciens ne comprennent pas. Ce n’est pas une transmission .
Je fais confiance à nos racines ,vous n’avez pas de traits anguleux dans nos représentations , tout est arrondi , nous sommes des bardes de naissance , la poésie , les arts sous toutes les formes sont l’héritage des celtes , la beauté nous est familière depuis le berceau , le rêve aussi , l’ailleurs également du fait que nous sommes pour certains issus de marins .
Alors il y a un petit nombre qui fait du bruit mais ce n’est pas la majorité .
J’aime passionnément la culture bretonne ceci n’est pas rédhibitoire mais il y a une ligne que je ne franchirai jamais .
Margaux ?
8 octobre 2017 @ 23:21
Vous êtes autocentrée sur la Bretagne. J’aime ce coin de France mais tout n’est pas situé là-bas. Sortez un peu.
Ghislaine-Perrynn
10 octobre 2017 @ 17:34
Margaux , si en ce moment je suis centrée sur la Bretagne c’est que je connais bien ma région et que je crains que les velleités catalanes ne réveillent des vieux démons dont vous ignorez les méfaits mais dont ma famille a eu bien des difficultés après les avoir subis .
A mon âge et justement bretonne d’origine j’ai surement plus voyagé que vous .
HRC
5 octobre 2017 @ 21:04
diable, pourquoi leur faire une cadeau pareil ?
Cosmo
6 octobre 2017 @ 18:10
Cadeau empoisonné, chère HRC !
HRC
7 octobre 2017 @ 14:19
Cher Cosmo, je crois qu’ils perdraient, effectivement, mais leur donner une tribune ? (je reconnais être en colère, ce qui n’est pas forcément malin…)
Pierre21
5 octobre 2017 @ 11:55
Certains ici auraient souhaité un joli discours comme ceux d’Élisabeth II avec des choeurs et des trompettistes en introduction, quelques guirlandes, le roi gentiment assis au milieu de la salle du trône du Palais Royal, les bras sur les genoux: « Il faut que nous entendions la parole de Dieu en ces moments si difficiles ». NON. Felipe VI est le chef de l’État. Le gouvernement a les moyens nécessaires pour étouffer de façon ordonnée et plus ou moins rapide la rébellion. Il a juste peur du PSOE. Quels lâches!
amaia
6 octobre 2017 @ 12:51
J’ai beaucoup aimé vos com et en vous êtes en prise direct !
Patricio
5 octobre 2017 @ 19:31
Pierre 21, je suis à 200 %d’accord avec tout ce que vous avez écrit.
Viva el rey, viva España.
Amitié
Patricio
vieillebranche
5 octobre 2017 @ 20:03
pour les bienfaits de ce site, je dirais qu’enfin la situation dramatique et la réalité des pouvoirs politiques en Espagne, ont ouvert des commentaires intéressants très souvent et qui nous ont libéré des robes et chaussures et bras et jambes des personnes souveraines.
Pierre-Yves
6 octobre 2017 @ 12:16
Pas faux :))
HRC
5 octobre 2017 @ 20:54
j’ai lu (leMonde) et écouté sur 2 chaînes le professeur Pellistrandi, que d’autres devaient connaître (pas moi) avec soulagement. Et infiniment d’intérêt.
Lorraine 1
6 octobre 2017 @ 08:46
Françoise, la constitution espagnole date de 1978. Franco est mort en 1975.
Corsica
6 octobre 2017 @ 14:36
Aux dernières nouvelles :
Le principal représentant de l’Etat en Catalogne, le préfet Enric Millo, s’est excusé au nom des policiers, auprès des personnes blessées. « Je ne peux que le regretter, je présente mes excuses, au nom des agents qui sont intervenus », a-t-il déclaré à la télévision.
Après le Conseil des ministres de ce jour, le gouvernement espagnol appelle les indépendantistes à dissoudre le parlement catalan et à convoquer des élections dans la communuauté autonome. « Il serait bon de commencer à refermer la plaie en passant par le parlement de Catalogne (…) par le biais d’élections régionales », a déclaré Inigo Mendez de Vigo, porte-parole du gouvernement, lors d’une conférence de presse.
Ce serait la voix de la sagesse et de la légalité.
Yom
6 octobre 2017 @ 20:56
Ellen,si dans la vie vous êtes aussi rdicule que votre prose ça doit être quelque chose’
Yom
6 octobre 2017 @ 20:56
Ridicule
HRC
6 octobre 2017 @ 21:31
Allons, tout arrive, Le Monde a publié des tribunes qui analysent la coalition indépendantiste. La plus complète (il me semble..) est celle de José Eguigaray Cano Bohigas qui insiste sur le mépris de la démocratie parlementaire/représentative de la part du CUP, le groupe, le groupe anticapitaliste-autonomiste radical qui veut le proclamation de l’indépendance immédiate, dont Puigdemont a eu besoin pour sa majorité au parlement catalan.
Seulement avec 90% des votes (non contrôlés !) de 42,3 % des inscrits (non contrôlés), ça fait 38% seulement, et proclamer une indépendance avec 38% des électeurs seulement, c’est pas du tout démocratique !. Une nouvelle forme de putsch au catalogue de l’Histoire : l’arnaque à la répression de la démocratie ! (quoique, en cherchant, on trouve proche…)
comme la réalité économique a commencé à aligner les départs de banques et entreprises, la coalition de Puigdemont va peut-être éclater, en tout cas c’est probablement ce qu’espère le gouvernement qui demande ce soir des élections législatives en Catalogne……. organisées par la coalition de Puigdemont.
Si j’ai mal compris, tant mieux ! parce que ça semble bien naïf !
HRC
6 octobre 2017 @ 21:51
je penchais de plus en plus pour le discours du Roi, la position claire de Ciudadanos pour l’article 155, et pas pour la mollesse conjointe de Rajoy ou du PSOE…
on verra….
Tourmaline
6 octobre 2017 @ 23:43
En dehors du sujet de la légitimité de ce référendum, (deux conceptions de la démocratie) je me demande si le discours du roi, plutôt que de cibler les indépendantistes, ou l’Espagne en général, n’était pas plutôt un message aux Catalans non-indépendantistes, les assurant de sa protection contre ceux qui voudraient mettre la Catalogne en péril. Personnellement, me plaçant de son point de vue, j’aurais laissé faire, premièrement pour espérer que les indépendantistes n’auraient pas la majorité, et s’ils l’avaient, d’invalider le référendum ou de prendre le temps de bien préparer la contre-attaque. Maintenant, c’est peut-être le contraire, frapper fort tout de suite se révèlera peut-être une tactique gagnante une fois un peu de temps passé et qui sait, il accepterait peut-être que le référendum ait lieu seulement quand il saura que le résultat sera non. Trop machiavélique?
Pierre21, au passage, merci pour vos explications très claires.
jo st vic
7 octobre 2017 @ 20:25
HRC…je lis aujourd’hui votre reponse a un com. precedent…je persiste donc La Navarre et le Pays Basque Euzkadi sont 2 regions autonomes distinctes..mais bien sur vous le savez pour avoir visiter Pampelune, sa cathedrale, les tombeaux de ses rois etc…puis vous avez du pousser jusqu’à Vitoria capitale du pays basque, Bilbao, Saint Sebastien etc….bonne soirée
HRC
8 octobre 2017 @ 11:40
encore !
il y a l’administratif séparé (provinces autonomes) et la culture commune (basque),
Catoneo
8 octobre 2017 @ 18:35
Quelle que soit l’interprétation que nous fassions ici du discours du roi, il a mis dans la rue ce dimanche des foules énormes par toute l’Espagne et à Barcelone.
La « conjuration catalaniste » est en voie de liquéfaction, les pouvoirs économiques résidant encore en Catalogne et les trois institutions européennes majeures (CE, BCE, PE) ont fait savoir qu’une indépendance se ferait sans eux ou en dehors d’eux.
Vive l’Espagne et en son sein une Catalogne libérée des factieux.
jo st vic
9 octobre 2017 @ 20:14
HRC….inutile d’ecrire « encore »…..allez re-faire un tour a Olite ou a Tudela (par exemple)…puis a Bilbao ou a San Sebastien…..2 regions aux cultures differentes…bonsoir….
HRC
10 octobre 2017 @ 12:11
aski dal (basta si vous préférez)