Les dispositions protocolaires lors de la mort du comte de Chambord le 24 août 1883 à Frohsdorf provoquent la stupéfaction du côté du comte de Paris mais aussi chez les Légitimistes.
« Dans la journée, le comte de Blacas apporte les volontés écrites de la comtesse de Chambord en ce qui concerne les funérailles prévues le 3. Celle-ci a décidé que « chacun fût placé selon son degré de parenté », ce qui revient à placer le comte de Paris, son nouveau chef de famille, derrière le grand-duc de Toscane, don Juan de Bourbon et le duc de Parme. Stupéfaction générale car l’on s’attendait que le comte de Paris mène le deuil en sa qualité de nouveau Chef de la Maison de France.
Cette volonté a fait l’objet de divers commentaires. Pour certains, cela aurait été le vœu du comte de Chambord, pour d’autres une machination de la comtesse de Chambord et de son entourage. D’après la marquise de La Ferronnays, aux opinions légitimistes, c’est la duchesse de Madrid, « hantée par la pensée de déchirer le traité d’Utrecht », qui inspira cette idée à la comtesse de Chambord. »
« Les royalistes français sont scandalisés, y compris d’anciens proches du comte de Chambord tel le comte de Blacas ou le général de Charette. Immédiatement, le comte de Paris fait savoir qu’il ne participera pas à la cérémonie, prévue à Goritz.
Le grand-duc de Toscane blâme que la première place ne soit pas donnée au prince français. Le lendemain, l’empereur d’Autriche-Hongrie fait savoir qu’il ne se rendra pas aux funérailles : désaveu de la comtesse de Chambord ou volonté de ménager le gouvernement de la république française ? Le roi de Naples qui s’était effacé devant le comte de Paris ) Frohsdorf en disant « je ne passerai jamais avant le roi de France », n’ira pas non plus à Goritz.
Le scandale de la non-conduite du deuil par le comte de Paris a eu pour effet de souder les royalistes français autour du prince. Le jour des funérailles, les légitimistes français reconnaissent officiellement le comte de Paris comme leur nouveau chef à travers une dépêche signée par La Rochefoucauld. »
Fils posthume du duc de Berry, Henri, comte de Chambord avait épousé en 1846 la princesse Marie Thérèse de Modène (1817-1886).
« Philippe d’Orléans, comte de Paris. 1838-1894 », Thibault Gandouly, Editions Via Romana, 2020, pp. 7166-167
jul
18 janvier 2021 @ 04:54
« la machination de la duchesse de Madrid » hihi un vrai complot oulala
Plus simplement, en mariant la princesse la plus proche de lui, la princesse Marguerite, à celui qu’il considérait comme son futur héritier, (pas à un Orléans en l’occurrence) ce qui est classique dans l’histoire de la maison de France, le comte de Chambord avait tout dit. Il n’est pas étonnant que Jean de Bourbon, nouvel aîné des Bourbons, père du duc de Madrid ait la première place.
Le cercle des personnes qui avaient vécu dans l’intimité d’ Henri V, en premier lieu son épouse, connaissaient mieux que quiconque ses volontés. Bien sûr cela n’allait pas dans le sens des prétentions des Orleans mais les orléanistes ne se sont pas grandis en tentant de déconsidérer les femmes de la famille du comte de Chambord…cela ne les rend pas du tout sympathiques.
Ce ne sont pas les hauts cris et declarations des monarques étrangers qui règlent quoique ce soit de la succession au trône de France. Enfin ce n’est pas ma vision de la fierté nationale…
Cosmo
18 janvier 2021 @ 12:36
Bref, une femme qui s’est mêlée de ce qui ne la regardait pas. Comme quoi l’aigreur est souvent mauvaise conseillère. Il fallait bien que quelqu’un paie les échecs de sa vie conjugale. Quant à la sympathie des Bourbons et de leurs affidés, elle reste à démontrer. Et ce sera difficile.
jul
18 janvier 2021 @ 13:30
Non Cosmo, ce n’est pas « une femme » qui « s’est mêlée de ce qui ne la regardait pas mais de « la femme du comte de Chambord » et je crois que la vraie expression que j’utilise en dit assez long.
Apprenez ensuite que la réussite de la vie conjugale ne se mesure pas au nombre d’enfants, même chez les princes. Il y a des choses qu’on ne maîtrise pas. Assez d’exemples nous l’ont montré, même si cela brisa d’autres couples.
Cosmo
19 janvier 2021 @ 17:41
Voici Jul ce qu’a inspiré l’attitude de la comtesse de Chambord, et probablement elle-même, au journaliste Jules Delmas dont elle finançait le journal.
“La Justice de Dieu va passer parce que nous avons été jusqu’à présent sourds à ses avertissements, rebelles à sa volonté divine… nous boirons le calice jusqu’à la lie.” (édition du 30 décembre 1883). Dans la même édition : “L’année 1884 sera donc à la fois – nous le croyons – l’année de la Justice, l’année de la Miséricorde… Ce sera sans doute l’année des catastrophes et l’année du triomphe.”
Le 20 avril 1884 : “L’Orléanisme a toujours considéré la juiverie comme son alliée parce qu’elle a de l’argent. De son côté la juiverie a toujours tenu compte de l’Orléanisme pour la défendre. Et en outre juifs et orléanistes tiennent la tête de la franc-maçonnerie.”
On peut y lire aussi le 9 mai 1884 : “L’Orléanisme, c’est la Révolution. Il sait s’accommoder de tous les régimes révolutionnaires. Il les exploite toujours dans l’intérêt de sa cause infernale.”
“La grande solution qui doit mettre un terme à la lutte engagée par la franc-maçonnerie contre la chrétienté est proche… encore quelques temps et les doctrines divergeant de la Révolution feront place à la doctrine de la vérité et du droit.” ( 3 février 1884)
Je vous laisse juge de la grandeur d’âme de votre héroïne.
Dieu a bien fait les choses en ne permettant pas qu’elle soit reine de France. Elle eût été la honte de notre pays.
jul
22 janvier 2021 @ 05:29
Pauvre Cosmo, s’il ne vous reste que cela pour justifier votre manque d’arguments pour me répondre.
Vous ne ferez pas illusion en utilisant les propos d’autrui pour disqualifier une personne, procédé si contraire à l’idée de justice, digne des pires régimes.
C’est un peu la méthode du filet dérivant, quand on inculpe une personne en cherchant parmi ses contacts des choses scandaleuses…
Pas très digne tout cela. En tout cas, vous avez bien choisi, l’antisémitisme permet toujours de faire tomber la réprobation. Il faut toujours l’accusation la plus odieuse.
Vous oubliez simplement de préciser que l’antisémitisme était une des pensées les plus partagées parmi les Français à la fin du XIXème siècle, qu’ils soient légitimistes, orléanistes, bonapartistes et même républicains. Je vous renvoie à l’affaire Dreyfus. Et vous n’avez pas le moindre début de preuve d’un propos antisémitisme de la comtesse de Chambord, vous êtes obligé d’aller chercher parmi des journalistes dont elle était prétendument la bienfaitrice. Et cela reste à prouver. Par contre l’attitude des prétendants orléanistes vis à vis de l’Action française, de Charles Maurras, cela ne semble pas vous indigner…
L’indignation à géométrie variable !
Cosmo
22 janvier 2021 @ 12:28
Mon pauvre Jul, vous êtes risible dans votre indignation mais je suppose que vous êtes d’accord avec cette déclaration du même journal.
« Le droit monarchique est représenté par les descendants du duc d’Anjou, petit-fils de Louis XIV. Ceux qui reconnaissent comme Roi Mgr le comte de Paris… désertent la cause de la Légitimité, la cause de la Patrie, pour passer à l’Orléanisme, au libéralisme politique, une des formes les plus malsaines de la Révolution. »
Et c’est là la réalité de ce mouvement, la haine du libéralisme.
J’ajouterai l’opportunisme duc de de Madrid. Evincé du trône d’Espagne, il se serait bien vu sur celui de France.
Gérard
18 janvier 2021 @ 17:55
La duchesse de Madrid pensait évidemment que son mari pouvait être roi après son père. À défaut de connaître la pensée secrète du comte de Chambord elle connaissait ses intérêts.
Elle-même n’en aurait pas profité longtemps.
Anna
18 janvier 2021 @ 20:48
Finalement rien n’a changé! Duc de Madrid, déjà à l’époque cette famille semblait espagnole. Aujourd’hui avec le duc de franco ou affilié. Et après vous parlez de Maison de France. C’est amusant.
jul
19 janvier 2021 @ 17:51
Anna, vous devriez écrire, « cette famille était espagnole », elle ne le semblait pas, elle l’était aussi. Mais dans le droit traditionnel français, elle était aussi française.
Dans notre histoire, le roi de France a toujours été l’aîné des Capétiens.
Joelle
18 janvier 2021 @ 07:02
Avec le recul, ces questions de premier, second rang… semblent ridicules. Le Comte de Chambord a vécu comme sous Charles X, sans avoir la volonté de tenir compte de l’évolution des moeurs, loin des préoccupations de cette fin de XIX° siècle.
Rose
18 janvier 2021 @ 08:43
Personnage méconnu, la comtesse de Chambord est probablement le fossoyeur de la monarchie.
Elle avait été choisie par la duchesse d’Angouleme pour son neveu Le comte de Chambord parce que son père n’avait pas reconnu la monarchie de juillet. Quel critère..Mais laide, stérile et sourde, elle détestait l’idée même de paraître et de devenir reine.
Ultra bigote et conservatrice, elle a soutenu son mari dans sa lubie de la conservation du drapeau blanc.
Et à sa mort, au lieu de respecter la loi de succession naturelle en vigueur depuis louis XIV, et de reconnaître le comte de Chambord, elle alla chercher… le mari de sa sœur, en Espagne pour conduire le deuil! Personne n’aurait pensé à se tourner vers les Espagnols à ce moment. Les divisions des monarchistes ont affaibli les chances de leurs partisans au début de la 3me république.
Le schisme lors des obsèques du comte de Chambord subsiste toujours.
Le choix du conjoint pour un ou une héritière c’est majeur pour les chances de succès dans la fonction. Pire que la comtesse de Chambord, on ne pouvait pas trouver.
Belle journée
Rose
Sigismond
18 janvier 2021 @ 12:43
La comtesse de Chambord n’est pas allée chercher son beau-frère en Espagne, car il était interdit de séjour dans ce pays depuis 1834.
Elle a tout simplement appliqué la loi salique, qui faisait de son beau-frère le nouveau chef de la Maison de France, en tant qu’aîné des descendants mâles et de filiation légitime (ce qui excluait les Busset, que les orléanistes nous ressortent à longueur de temps) d’Hugues Capet. Autrement dit, le plus proche cousin du comte de Chambord par les mâles.
Gérard
18 janvier 2021 @ 17:35
Hugues Capet vous le tenez pour légitime ? Les Carolingiens étaient-ils légitimes ?
Dieu a-t-il donné à Moïse un supplément aux Tables de la loi contenant les lois fondamentales de la Couronne de
France ?
ciboulette
19 janvier 2021 @ 17:57
N’oubliez pas , cher Gérard , que le Saint-Esprit en personne a apporté l’Ampoule Sainte !🙄🙄
Gérard
20 janvier 2021 @ 17:40
Certes mais Clovis n’était pas capétien…
LE HÊTE Thierry
18 janvier 2021 @ 19:01
En fait, le comte de Chambord avait, au préalable, jeté son dévolue sur sa soeur cadette, Marie Béatrice (1824-1906). Mais cette dernière refusa, préférant épouser Jean de Bourbon, comte de Montizon (1822-1887).
Cosmo
19 janvier 2021 @ 17:43
Elle aurait mieux fait d’épouser Chambord, cela lui aurait évité d’être cocue toute sa vie.
Rose
18 janvier 2021 @ 08:44
Reconnaître le comte de Paris bien sûr
Sigismond
18 janvier 2021 @ 10:40
« mais aussi chez les Légitimistes » ?!
Mais aussi chez certains légitimistes, les opportunistes qui s’apprêtaient à se rallier à l’hypercadet.
Mais pas chez les véritables légitimistes, ceux qui restaient fidèles aux lois fondamentales et donc à l’aînesse capétienne. Eux savaient bien que le nouveau Roi, c’était Jean de Bourbon, de jure Jean de France, Jean III, celui que la comtesse de Chambord, connaissant les intentions de son mari, avait désigné pour présider les obsèques d’Henri V. Et celui auquel elle remettra le collier du Saint-Esprit du défunt, que le prince Jean portera lors de la cérémonies des funérailles, le 3 septembre à Gorizia, signe qu’il était devenu le souverain grand maître du premier des ordres de la monarchie légitime.
Rien d’étonnant que la duchesse de Madrid, devenue la dauphine de France, ait souhaité déchirer le traité d’Utrecht, ce chiffon de papier qui symbolisait la mainmise par l’usurpatrice Anne Stuart en 1712, sur l’ordre intangible de succession au trône de France. Utrecht, c’était la France à genoux devant l’usurpatrice de Londres, c’était la honteuse capitulation du Roi Soleil.
Le scandale, c’eût précisément été la conduite du deuil par l’hypercadet, au mépris total non seulement des volontés du comte de Chambord, mais surtout au mépris de la Légitimité. Au contraire, l’immense dignité de la comtesse de Chambord, dans toute sa plénitude de reine de France, lui fit oublier tous les griefs qu’elle avait contre son beau-frère. Elle lui donna la place qui lui revenait de droit, celle de chef de la Maison de France.
Cosmo
18 janvier 2021 @ 12:29
Les véritables légitimistes, ceux qui restaient fidèles aux lois fondamentales et donc à l’aînesse capétienne, c’est-à-dire trois pelés et un tondu.
Nemausus
18 janvier 2021 @ 13:16
Qui comme les petits pains se sont multipliés depuis quoi qu’en disent les mensonges orléanistes.
Sigismond
18 janvier 2021 @ 16:48
Ils furent bien plus nombreux que la propagande orléaniste a voulu le faire croire. On peut citer le père Bole (confesseur du comte de Chambord), Mgr Curé (aumônier du comte de Chambord puis du duc de Madrid), Alfred Huet du Pavillon (exécuteur testamentaire du comte de Chambord), mais aussi le général de Cathelineau, le comte de la Viefville, le comte de Cibeins, le comte de Sainte-Suzanne, le marquis de Scorraille, le comte de Montbel, le marquis de Quatrebarbes, le vicomte de Foresta (arrière-grand-oncle de Mme Louis Bonaparte), le comte de Touchimbert, le comte de Chardonnet, le comte Urbain de Maillé de La Tour-Landry, Maurice de Junquières, Victor Coquille, Henri Marchand, Octave Hermand, Jules Delmas, et bien d’autres.
Aetius
19 janvier 2021 @ 14:43
Il y a au moins une erreur dans votre liste : Urbain de Maillé, qui s’est rallié au comte de Paris.
Sinon, aucun parlementaire, aucun journaliste d’envergure nationale, etc. Des seconds voire des troisièmes couteaux. Trois pelés et un tondu. Le fait que ça ait changé depuis ne modifie pas cette observation historique.
Sigismond
22 janvier 2021 @ 08:55
Non il n’y a pas d’erreur Aetius, mais je pense que nous ne parlons pas du même Urbain de Maillé.
Vous pensez probablement au sénateur Urbain de Maillé (1816-1903) de la branche cadette (ducale) de la famille de Maillé.
Mais pour ma part je parlais de son lointain cousin (au 13e degré) de la branche aînée, Urbain de Maillé (1848-1915) qui fut l’un des plus éminents légitimistes puisqu’il fut le représentant français officiel de deux chefs de la Maison de France, les ducs de Madrid (le père puis le fils) pendant deux décennies jusqu’en 1915.
Gérard
18 janvier 2021 @ 17:37
Puisque l’immense majorité des légitimistes avait entériné la transmission du trône du comte de Chambord au comte de Paris.
jul
18 janvier 2021 @ 13:33
Bravo et merci pour vos paroles pleines de vérité Sigismond.
« Au contraire, l’immense dignité de la comtesse de Chambord, dans toute sa plénitude de reine de France, lui fit oublier tous les griefs qu’elle avait contre son beau-frère. Elle lui donna la place qui lui revenait de droit, celle de chef de la Maison de France. »
C’est si vrai.
Sigismond
20 janvier 2021 @ 08:34
Merci beaucoup, Jul. Je pense que nous sommes bien plus nombreux à louer et admirer la comtesse de Chambord que les orléanistes se plaisent et s’illusionnent à le croire :-)
Les « dissidents » (comme un orléanolâtre bien connu ici appelle les légitimistes !) constituent au moins la moitié des royalistes français, du moins si l’on ne compte pas les « a-dynastiques » (les adeptes de la si détestable et absurde doctrine du « premier arrivé à Reims ») ni ceux qui changent d’avis comme de chemise (et on en connaît sur N&R !)
Le « miracle capétien », qui a forgé et sacralisé, sanctuarisé les lois fondamentales inchangées pendant huit siècles consécutifs (un des très rares exemples dans l’histoire du monde d’une succession dynastique aussi parfaite, surtout pour une grande puissance comme notre pays le fut) impose qu’on respecte par-dessus tout cet ordre de succession intangible, sans lequel en France aucune légitimité n’est possible.
Gérard
20 janvier 2021 @ 17:44
Louis XVIII et Charles X savaient bien eux l’ordre de succession que cette pauvre princesse voulut privatiser comme en son temps Isabeau de Bavière.
Sigismond
22 janvier 2021 @ 11:15
Quel contresens historique de votre part, Gérard : la réalité factuelle est qu’Isabeau de Bavière a voulu détruire la loi salique, alors que Marie-Thérèse de Modène, à l’opposé, fit tout pour que cette loi fondamentale et intangible fût absolument respectée. Les orléanistes, comme Isabeau de Bavière, voulaient privatiser l’ordre de succession en foulant aux pieds les droits de 34 princes de Bourbon issus de Louis XIV (à l’époque le pseudo-« comte de Paris » n’était que le 35e agnat, mais son arrière-arrière-petit-fils Jeannot est à l’heure actuelle 71e !)
Geoffroy
18 janvier 2021 @ 20:19
Vous me faites bien rire. Le traité d’utrecht n’était en rien une capitulation, alors même que l’Espagne passait sous le contrôle d’un bourbon. Les « légitimité » ont toujours tendances à oublier les péripéties de l’histoire et le côté pragmatique de la monarchie française comme des autres États européens. Un changement dynastique n’est historiquement valable que s’il est admis à l’intérieur et à l’extérieur. Quant aux lois fondamentales du royaume, vous pourrez croire qu’elles ont été révélées à Moïse, pardon, à Hugues Capet par Dieu lui-même, la réalité historique est qu’elles ont été inventées au fur et à mesure des besoins, comme le montre les affaires de Jeanne de Navarre et d’Édouard III. Les dispositions dynastique des traités d’Utrecht étaient donc parfaitement intégrées. De plus, le comte de Chambord n’a pas fait du comte espagnol le chef du deuil. C’est sa femme et sa belle-sœur qui l’ont fait.
Gérard
20 janvier 2021 @ 17:45
Bien sûr Geoffroy.
Lili
18 janvier 2021 @ 20:54
Passez au Doliprane, vous devez avoir mal à la tête avec vos hypers cadets, vos reines de pacotillles et votre charabia!
jul
19 janvier 2021 @ 17:56
Lili, argumentez si vous n’êtes pas d’accord. Ce sera plus crédible que de vous en prendre à la santé d’une personne…Votre attaque est typique des personnes qui ne savent pas quoi répondre, cela ne fait guère illusion.
PierreO
18 janvier 2021 @ 20:56
« Dans sa plénitude de reine de France » rien que ça pour cette stupide mégère qui était aussi laide que bête.
Mayg
19 janvier 2021 @ 13:53
Si la beauté était un critère dynastique, bon nombres de vos princes cadets seraient déclarés non dynastes…
jul
19 janvier 2021 @ 17:57
Les attaques sur le physique et l’intelligence sont tout ce qui reste aux personnes à court d’arguments.
Gérard
20 janvier 2021 @ 17:48
Les frustrations de la pauvre comtesse de Chambord auraient dû rester dans le domaine privé.
aubert
20 janvier 2021 @ 19:22
« L’immense dignité de la comtesse de Chambord dans toute sa plénitude de reine de France ».
C’est une ampoule « led » que votre style Sigismond
Reine de Frohsdorf serait plus réaliste.
ciboulette
18 janvier 2021 @ 10:48
Belle famille !
Phil de Sarthe
18 janvier 2021 @ 10:55
La Comtesse de Chambord, outre le fait d’être l’aide, bigote et stérile était en plus obtuse…. Merci tantine Angoulême pour ce choix judicieux !😁
Robespierre
18 janvier 2021 @ 12:07
C’est ce que j’ai toujours dit lors de précédents posts lors de rubriques « comte de Chambord »
Cosmo
18 janvier 2021 @ 12:30
Tantine Angoulême mariée à un homme impuissant a fait épouser une femme stérile à son neveu. Logique !
Antoine
18 janvier 2021 @ 12:18
Cette comtesse de Chambord avait l’air encore plus stupide que son mari…. c’est dire! Heureusement que la lignée s’est arrêtée avec eux.
Cosmo
18 janvier 2021 @ 12:38
Mais elle n’avait pas que l’air, elle l’était, et pas que stupide.
Gérard
18 janvier 2021 @ 20:55
Son père était marié avec sa nièce, sa propre nièce, on peut imaginer des conséquences éventuelles.
Robespierre
20 janvier 2021 @ 13:30
ah, d’accord, je comprends mieux.
Gérard
18 janvier 2021 @ 17:38
Le pauvre Henri V respirait un peu quand elle n’était pas là.
Gérard
18 janvier 2021 @ 20:56
Il pouvait alors rire et parfois dire des trivialités.
Lys de France
18 janvier 2021 @ 12:49
La comtesse de Chambord, une sainte, fut la gloire de la Maison de Bourbon. Grâce à elle, fut respecté un principe dynastique que rien ne devait altérer. Elle dama le pion à Satan et voua les Orléans aux gémonies de l’Histoire. La France lui doit sa dignité. Qu’elle en soit à jamais remerciée !
aubert
18 janvier 2021 @ 13:18
Les voies du Seigneur sont impénétrables.
J’en suis sans voix et sur le c….Aïe !
le saint fondateur du mont Saint Michel
20 janvier 2021 @ 18:42
aubert doit être sens dessus dessous !!
En une seule lettre il a commis un sacrilège. Il a écrit Seigneur avec une majuscule.
Il s’agit sans doute d’un s tout-à-fait minuscule qui ne qualifiait point Dieu notre père mais la famille Chambord, mari, femme, nièce et cie dont tout le monde sait que le fondement était des plus serré.
Et malgré ce vice de forme ils ont fait des émules. Des émules qui n’ont pas de mot pour nous convaincre à coup de lois fondamentales qui entre nous soit dit ont des liens de parenté avec l’arlésienne puisque même Louis XIV ne les voyant jamais les a oubliés.
Aramis
18 janvier 2021 @ 13:24
Et rendons graces à Dieu de ce qu’elle a ainsi servi les desseins de la providence quant à l’installation de la République en France.
Rien que pour cela, on devrait la mettre au Panthéon avec Chambord pour ne pas séparer le couple.
On s’fait une manif. ?
Les Chambord au Panthéon !
Les Chambord au Panthéon !
Les Chambord au Panthéon !
Robespierre
19 janvier 2021 @ 18:05
Et une autre Chapelle Expiatoire…
Jean Pierre
18 janvier 2021 @ 13:48
Je n’aurais pas pu mieux l’écrire…..et le vaccin vous en pensez quoi ?
Leonor
18 janvier 2021 @ 14:44
» Elle dama le pion à Satan » ! Woaw, rien que ça !
Je me fiche des bisbilles des royalistes de tous poils et toutes tendances.
Donc, Orléans, Anjou, légitimistes (?) , pas légitimistes ( ? qu’est-ce qu’ils sont, alors ), ça me passe au-dessus de la tête. C’est de toute façon complètement dépassé. Carrément hors-sol.
La preuve : aller jusqu’à appeler Satan dans la danse, sanctifier les uns, damner les autres, faut-il avoir un grain !
Cosmo
19 janvier 2021 @ 17:35
Peut-être un troll, chère Leonor, car il est difficile de croire vraies de telles incantations…🙃😉😂🤣
Voici toutefois ce que l’on trouvait dans la revue, Le “Droit Monarchique”, soutenue par la comtesse de Chambord, auquel adhéraient ses neveux
“La Justice de Dieu va passer parce que nous avons été jusqu’à présent sourds à ses avertissements, rebelles à sa volonté divine… nous boirons le calice jusqu’à la lie.” (édition du 30 décembre 1883). Dans la même édition : “L’année 1884 sera donc à la fois – nous le croyons – l’année de la Justice, l’année de la Miséricorde… Ce sera sans doute l’année des catastrophes et l’année du triomphe.”
Le 20 avril 1884 : “L’Orléanisme a toujours considéré la juiverie comme son alliée parce qu’elle a de l’argent. De son côté la juiverie a toujours tenu compte de l’Orléanisme pour la défendre. Et en outre juifs et orléanistes tiennent la tête de la franc-maçonnerie.”
On peut y lire aussi le 9 mai 1884 : “L’Orléanisme, c’est la Révolution. Il sait s’accommoder de tous les régimes révolutionnaires. Il les exploite toujours dans l’intérêt de sa cause infernale.”
“La grande solution qui doit mettre un terme à la lutte engagée par la franc-maçonnerie contre la chrétienté est proche… encore quelques temps et les doctrines divergeant de la Révolution feront place à la doctrine de la vérité et du droit.” ( 3 février 1884)
L’évocation de Satan n’était pas loin.
Bonne semaine
Baboula
18 janvier 2021 @ 20:27
Vous voyez, certains sont contents .
Anna
18 janvier 2021 @ 20:52
Le confinement produit vraiment de grandes détresses. Priez la comtesse de Chambord, elle va vous aider. Elle qui était encore plus bête que son mari ( et c’était tout de même un sacré challenge) vous conseillera! 😂😂💣🤪🥳
Renaud
18 janvier 2021 @ 22:57
Commentaire ridicule et grotesque
Robespierre
19 janvier 2021 @ 18:07
Allons, vous ne voyez pas que c’est du second degré ?
Instal
19 janvier 2021 @ 01:46
Une Sainte qui forme un héritier un peu hors de son temps. Ça rappelle quelque chose non?
Anne-Cécile
20 janvier 2021 @ 01:19
Vous avez fait ma journée. Hi hi hi c’est évident.
Sigismond
21 janvier 2021 @ 19:52
Quel héritier la comtesse de Chambord a-t-elle formé ? Certainement pas son beau-frère, avec lequel elle ne s’entendait pas du tout. Elle eut néanmoins la grandeur d’âme de reconnaître qu’il était le légitime successeur, en lui remettant le collier de l’ordre du Saint-Esprit et en le désignant pour conduire le deuil.
Carolus
19 janvier 2021 @ 09:56
Amen 😇
Nemausus
18 janvier 2021 @ 13:17
Bien entendu compte rendu et analyse par des orleanistes. Forcément subjectif puisqu’ils furent écartés !
Mayg
18 janvier 2021 @ 14:14
« On s’attendait que le comte de Paris mène le deuil en sa qualité de nouveau Chef de la Maison de France »
» Le roi de Naples qui s’était effacé devant le comte de Paris en disant : je ne passerai jamais avant le roi de France »
« Les légitimistes français reconnaissent officiellement le comte de Paris comme leur nouveau chef « …
Mais qu’est ce qu’il ne faut pas lire…!
Gérard
19 janvier 2021 @ 16:11
Vous n »êtes pas obligée de lire mais c’est la vérité.
Cosmo
19 janvier 2021 @ 17:55
C’est pourtant l’exacte vérité. Il n’a jamais été question ni en France ni en Europe qu’un Bourbon d’Espagne, même aîné de la famille, monte sur le trône de France. Je vous conseille de lire la presse de l’époque. Cela vous éclairera sur la situation monarchique à la mort du comte de Chambord. Mais vous avez le droit de suivre les élucubrations d’une camarilla absolutiste et réactionnaire et d’y adhérer.
Mayg
20 janvier 2021 @ 15:39
Quel trône de France ? A la mort du comte de Chambord, la République était déjà installée. Il est question ici de savoir qui est le chef de la maison de France. La presse peut écrire ce qu’elle veut, n’empêche que les Bourbon restent et demeurent les ainés de cette Maison.
Cosmo
21 janvier 2021 @ 12:53
Aîné de la Maison de Bourbons, mais pas aîné de la Maison de France à moins de tordre le coup à l’histoire et à la vérité des faits.
Et si la République a été installée après avoir fichu un coup de pied au c..l du comte de Chambord, ce n’était pas pour que les Français appellent de leurs vœux le comte de Montizon. Et devant le danger que représentait pour elle, le chef de la Maison de France, elle a exilé le comte de Paris et ses héritiers potentiels. Elle n’a pas considéré un instant le chef de la Maison de Bourbon.
jul
22 janvier 2021 @ 05:38
Le roi de France a toujours été l’aîné de la Maison de Bourbon dite de France, depuis le XVIIème siècle, l’aîné des Capétiens pendant 8 siècles.
Voilà l’histoire. Maison de Bourbon et Maison de France sont la même chose depuis le XVIIème siècle.
Louis Philippe d’Orléans était « roi des Français » , d’une branche cadette de la Maison de France, celle d’Orléans.
De la même manière la Maison d’Autriche est la Maison de Habsbourg qu’elle règne à Vienne, à Florence ou à Modène.
Sigismond
22 janvier 2021 @ 12:37
L’histoire et la vérité des faits, c’est que la Maison de Bourbon et la Maison de France, c’est exactement la même chose : car figurez-vous que les Courtenay sont éteints depuis 1768, si cette information vous a comme il semble, échappé.
Et si la République n’a pas exilé le comte de Montizón, c’est tout simplement parce qu’il résidait déjà hors de France. Le Prince n’a donc pas eu à théâtraliser son départ, comme le fit le pseudo-« comte de Paris » le 24 juin 1886.
« Les chefs des familles ayant régné en France », dit la loi d’exil : donc Bourbons, Bonaparte et Orléans. Or, qui était l’aîné des Bourbons en 1886 ? Le prince Jean de Bourbon. Philippe d’Orléans ne fut exilé (ou plutôt, s’exila, car il prit les devants : « les intéressés ont cru devoir prendre les devants. Grand bien leur fasse », écrira un quotidien en première page le 25 juin, sous le titre « Un coup de balai ») qu’en tant que petit-fils de Louis-Philippe, et non comme Bourbon qu’il n’était pas. Au congrès légitimiste de juillet 1886, boulevard Saint-Germain, on parla d' »expiation » (expiation pour avoir repeint leur lambel en bleu, pourrait-on ajouter) et le comte de Montizón fut proclamé duc d’Anjou par certains participants (toutefois, le Prince ne relèvera pas le titre ducal et il faudra attendre son petit-fils pour ce faire, trois décennies plus tard).
Cosmo
22 janvier 2021 @ 12:39
Jul,
Que faire quand l’aîné de Bourbons est roi d’Espagne, comme ce fut le cas pour Alphonse XIII ? Renoncer à l’Espagne pour devenir roi de France, au risque de fâcher le peuple espagnol ? Rester roi d’Espagne et choisir son cadet pour le trône de France. Cette solution, selon vous n’est pas possible, puisque seul l’aîné est roi de France…Que faire ?
Je serais heureux de lire votre explication sans imprécation.
Cosmo
HRC
18 janvier 2021 @ 15:32
la comtesse de Chambord est une sainte pour les uns, alors que pour les autres c’est une sotte, stupide.
et certains rêvent de réunir les 2 courants royalistes sous la bannière de Jean ? qu’ils lisent mieux. En 2 ans aux commandes , Jean a perdu certains soutiens sans en gagner aucun.
Gérard
21 janvier 2021 @ 15:59
Là vous faites part de votre impression qui n’est pas la mienne en ce qui concerne le comte de Paris mais par ailleurs une âme simple peut très bien être une âme sainte mais je crois que malheureusement la comtesse de Chambord était une personne aigrie et vindicative. On comprend naturellement ses frustrations publiques et privées mais elle n’a pas été une aide bien précieuse pour son mari.
Sigismond
18 janvier 2021 @ 15:59
Il faut préciser que cette pseudo-« marquise » Ferron de La Ferronnays (née Lucie Gibert et lointaine cousine agnatique de la princesse douairière de Monaco jusqu’en 1879) ex-légitimiste ralliée aux Orléans, était une drôle de péronnelle, qui fut remise à sa place par Mgr Amédée Curé, aumônier du comte de Chambord puis du duc de Madrid (et devenu en 1887 camérier d’honneur du pape) dans son livre « Monsieur le comte de Chambord et Sa Sainteté Léon XIII : observations sur les « Mémoires » de Mme de la Ferronnays ». Mgr Curé quant à lui, était resté fidèle aux Bourbons après 1883, comme bien d’autres personnalités de l’entourage proche du comte de Chambord.
Hervé Pinoteau a lui-même qualifié cette dame Ferron de La Ferronnays de « désinvolte » (et « qui n’avait rien appris à vivre dans l’entourage » du comte de Chambord) et ses écrits de « stupidités ». Tout est dit !
https://archive.org/details/mmoiresdemmedel00ferrgoog/page/n5/mode/2up
Robespierre
19 janvier 2021 @ 18:11
Un évêque, aumônier d’un comte qui se nomme Curé… ça ne s’invente pas. Aussi ambitieux qu’on soit dans la hiérarchie ecclésiastique, on sera toujours Curé, avec les quiproquos que cela implique. Finalement, les calvinistes ont raison de croire à la prédestination. Le gosse devait toujours être fourré à l’église et encouragé par le… curé du coin.
Gérard
21 janvier 2021 @ 15:54
Mgr Curé n’était pas évêque. Alexandre Amédée Curé naquit le 23 janvier 1838 à Vouillers (Marne) et mourut à Frohsdorf le 8 octobre 1905. Il fut ordonné prêtre en 1861 pour le diocèse de Châlons-en-Champagne et il fut précepteur du duc de Parme puis aumônier de la famille royale en exil à Frohsdorf, il était membre du tiers ordre dominicain depuis 1878 et il fut nommé camérier d’honneur du pape en 1887, ce qui lui donner le droit au titre de Monseigneur.
Robespierre
23 janvier 2021 @ 14:56
merci, je pensais, quoique catholique, qu’on disait Monseigneur aux évêques et aux princes (enfin, pour ces derniers, quand on est flagorneur). On en apprend tous les jours, mais j’aime ça.
Gérard
25 janvier 2021 @ 13:44
Aujourd’hui il y a moins de Monseigneurs non évêques. Les évêques peut-être ne demandent pas à Rome de promotion pour leurs prêtres ou peut-être que Rome est plus économe.
Cosmo
20 janvier 2021 @ 13:08
Amen.
Phil de Sarthe
18 janvier 2021 @ 16:23
Une sainte, la gloire de la Maison de Bourbon…..LSD sort de ce corps!😇
ciboulette
19 janvier 2021 @ 18:01
LSD ? Ah bon , je croyais que c’était Satan ? Bon , tout ça , c’est bonnet blanc et blanc bonnet comme a dit Jacques Duclos ( PCF )
Phil de Sarthe
18 janvier 2021 @ 16:33
Il me revient une anecdote à propos de cette sainte femme…je ne me souviens plus si c’est Michel de Grèce qui raconte….
Elle reçoit un jeune homme de sa parentèle, et comme elle l’apprécie, veut lui faire un cadeau….elle sort un superbe diamant, puis trouvant le présent trop modeste, se ravise, et lui offre une grosse topaze, qui présentait comme seul avantage d’être d’une taille supérieure….
Le jeune homme est reparti, tel le corbeau de la fable😂
COLETTE C.
18 janvier 2021 @ 17:12
Il aurait pu être roi de France, mais il ne jurait que par le drapeau blanc, d’où le désaccord.
Gérard
18 janvier 2021 @ 17:31
Quelle ironie Lys de France ! Au vrai je pense que la république pourrait édifier une statue à Versailles ou à Chambord pour celle qui a tué la monarchie.
Cosmo
19 janvier 2021 @ 17:58
Bien d’accord avec vous, cher Gérard. Cette demie-folle était aussi criminelle. En outre, elle a pourri la vie de son mari. Pas de quoi l’encenser !
Robespierre
19 janvier 2021 @ 18:16
Mais c’est diantrement vrai ce que vous dites. Une telle statue devrait être régulièrement fleurie. De fleurs de lys peut-être…
Cosmo
21 janvier 2021 @ 13:33
Des fleurs de cactus conviendraient mieux au caractère de la sainte femme. Arrosées au vinaigre, elles ne pourront que donner du fruit.
Gérard
18 janvier 2021 @ 17:32
Qu’elle repose en paix de plus mais ce n’était pas une sainte.
Jean Pierre
18 janvier 2021 @ 19:04
La comtesse de Chambord en prend pour son grade.
On la dit laide ? La comtesse de Paris qui ressemble à sa mère l’infante espagnole n’est pas une beauté non plus.
On l’a dit sotte ? Quelle archiduchesse ne l’était pas même si elle était matinée de vinaigre balsamique de Modene.
On la dit stérile et bigote ? Suivez mon regard, ça ne vous rappelle personne ?
Antoine
18 janvier 2021 @ 19:31
Jusqu’où la vanité ne va t-elle pas se nicher ! Je trouve les réactions de la comtesse de Chambord et du comte de Paris aussi bêtes et futiles l’une que l’autre.
Gérard
25 janvier 2021 @ 13:46
Le comte de Paris a estimé que pour ses partisans il n’était pas convenable d’être ainsi mal traité.
Gérard
18 janvier 2021 @ 20:57
Mais Dieu doit avoir pitié des simples.
Catoneo
18 janvier 2021 @ 21:49
On peut sourire du protocole aux funérailles du dernier Bourbon de France, d’autant qu’il était parfaitement « gratuit ».
Si en 1873 les chances d’une restauration monarchique étaient réelles, à la mort de Chambord, elles avaient disparu. Les Républicains avaient remporté toutes les partielles et mené campagne adroitement pendant dix ans pour écarter la menace.
On inaugurait à Goritz ce jeu d’ombres qui continue aujourd’hui sans ancrage aux réalités.
Caroline
18 janvier 2021 @ 22:01
Cet article me rappelle que la reine Elizabeth d’ Angleterre avait aussi préparé les dispositions protocolaires pour ses funérailles ! 😒
Menthe
19 janvier 2021 @ 14:40
Caroline, j’aurai plutôt écrit que la reine Elizabeth « a » préparé….
Caroline
21 janvier 2021 @ 00:00
Menthe,👍
Merci, mon professeur de grammaire ! 👍
ciboulette
19 janvier 2021 @ 18:02
Tous les princes de la couronne d’Angleterre , en fait .
Baboula
20 janvier 2021 @ 22:05
Moi aussi …
Gérard
20 janvier 2021 @ 22:02
Dans le Journal du comte de Chambord on peut lire que le 6 juin 1883 le prince reçoit Monsieur Cornély, directeur du Clairon dont il est content.
C’est un fervent légitimiste.
Le prince évoque les Orléans :
« Ce pauvre Chartres, vous savez qu’il a failli périr dans la Mer Noire. Voilà un charmant soldat et un prince réellement français. Quant au comte de Paris, c’est un caractère froid, réfléchi, un honnête homme.
Le duc de Nemours est à la fois un parent et un ami de cœur pour moi. De toute cette belle famille qui est la mienne, il n’y a que Monsieur le duc d’Aumale dont j’ignore les opinions et les projets. Mais je le crois un honnête homme, et, dans tous les cas, je sais que les princes d’Orléans ne referont jamais 1830. Ils ont mieux à attendre… après moi. »
Oh ! Monseigneur, ne parlez pas ainsi : vous devez vivre cent ans.
Monsieur le comte de Chambord leva les yeux au ciel.
« J’ai été un peu touché ces derniers temps. Mais je me défends. Dans tous les cas, je suis prêt. Cependant, je m’en irais avec tristesse si je ne pouvais pas faire quelque chose pour la France, avant de partir. »
Henri comte de Chambord, Journal (1846-1883). Carnets inédits. Texte établi et annoté par Philippe Delorme, François-Xavier de Guibert, 2009.
Cosmo
21 janvier 2021 @ 19:07
Cher Gérard,
Allez faire comprendre aux entêtés que le comte de Chambord avait accepté l’idée d’avoir ses cousins Orléans comme successeurs!
La camarilla de la comtesse de Chambord ne pouvait l’admettre car les Orléans représentaient le progrès et le libéralisme alors qu’eux vivaient dans un passé absolutiste. Et ils ont monté cette histoire pour essayer de pousser Montizon, qui n’en pouvait mais, puis Madrid qui n’attendait que ça , vers une France qui ne les connaissait pas et ceux qui les connaissaient n’en voulaient pas.
Ils avaient mis l’ Espagne à feu et à sang ; ils l’ont ruinée sans scrupules et étaient prêts à faire de même en France. De bien tristes sires guidés par une hystérique.
Amicalement
Cosmo
Sigismond
22 janvier 2021 @ 14:45
Ah mais il y a une nuance, Cosmo. Henri d’Artois s’était fait à l’idée qu’il y avait de grands risques qu’en cas de restauration, les députés donnent le trône à Philippe d’Orléans au lieu de le donner à Jean de Bourbon. C’est bien pour cela que le comte de Chambord a absolument interdit qu’on le rapatrie un jour en France, il ne voulait pas être inhumé sous un pavoisement de drapeaux tricolores, comme le fut le malheureux duc de Bourbon en septembre 1830.
Mais en aucun cas Henri V, « fanatique des principes » comme il se définissait, n’a considéré les Orléans comme ses héritiers, il respectait trop la loi salique pour cela. Il savait bien que trente-quatre princes avaient de meilleurs droits, à commencer par le beau-frère de sa femme, qui était son plus proche cousin à lui.
Par ailleurs, vous inversez les rôles, car ce sont Isabelle II et son fils, l’hystérique et le triste sire qui ont mis l’Espagne à feu et à sang. L’infant Charles, « de jure » Charles V, et ses fils et petits-fils n’ont fait que défendre leurs droits et la Légitimité.
De plus, le comte de Montizón lui-même était progressiste et libéral, par conséquent votre démonstration ne tient pas.
Quant à la France, elle ne voulait pas des Orléans, la preuve : toutes leurs tentatives de refaire mûrir la Poire ont échoué. La branche au lambel restera à jamais celle qui un 24 février, fuit en fiacre par une porte dérobée des Tuileries, avec un cocher à houppelande bleue, encolure rouge et chapeau tuyau de poêle.
Cosmo
23 janvier 2021 @ 17:57
Merci pour ce bon moment de franc rire. Une affirmation est vraie, le comte de Montizon était libéral, le reste sort de votre imagination. Le roi Alphonse XII, ancêtre de votre roi de France de jure, que vous qualifiez d’hystérique, n’était pas né au moment du déclenchement des guerres carlistes. Et sa mère Isabelle II était bien jeune.
Le comte de Chambord était bien bon de respecter une loi de circonstance forgée sur une histoire apocryphe et simplement destinée à éloigner Jeanne de France su trône de ses ancêtres. C’est beau un principe qui repose sur le mensonge.
Défendre leur droit, la légitimité etc…n’était qu’un prétexte pour contrer le libéralisme et rétablir l’absolutisme.
Quant à « la branche au lambel », ne sentez-vous pas le ridicule à écrire cela ?
Gérard
25 janvier 2021 @ 13:56
Peut-être en effet que le temps de la monarchie dans cette période n’était pas venu ou revenu mais on sait bien le très faible poids que représentaient les partisans du comte de Montizón. Les royalistes soutenaient essentiellement le comte de Paris dont la famille était celle des premiers princes du sang y compris sous la Restauration évidemment.
jul
23 janvier 2021 @ 16:38
Cosmo, votre question contient déjà la réponse, vous vous référez à juste titre au roi Alphonse.
C’est un problème qui ne se posera plus puisque le trône d’Espagne appartiendra à la princesse des Asturies et à sa descendance qui ne sera pas successible au trône de France.
Oh découverte, il y a peu de chance qu’elle se marie avec un Bourbon…!
Cosmo
23 janvier 2021 @ 17:42
Jul,
Vous privez ainsi l’Espagne d’un roi de France…mais si la princesse des Asturies était prince. Ou encore mieux si Louis de Bourbon était roi d’Espagne, que faire ? Que choisir ? La quadrature du cercle n’a pas encore été résolue et vous ne m’y avez pas aidé.
Et de surcroît vous liez les destinées du royaume d’Espagne au hasard de la naissance, totalement opposé au principe de la primogéniture chez les Bourbons. Donc deux traitements, un pour les Bourbons d’Espagne et un pour les Bourbons de France, mais ne sont-ils pas la même famille obéissant aux mêmes lois dynastiques.
Vous finissez par me donner mal à la tête avec vos tentatives de concilier l’inconciliable. Le mieux serait de remettre le royaume d’Espagne entre les mains de la Maison d’Autriche, qui ne régnant plus dans ses états de l’Est ne risque pas de faire courir l’encerclement à la France.
Donc il faut abolir le Traité d’Utrecht. Pas de couronne espagnole pour les Bourbons et l’Europe sauvée d’une de ses plus grandes catastrophes.
Cosmo
jul
25 janvier 2021 @ 04:51
Cosmo, je ne dis rien d’extraordinaire : les lois françaises et les lois espagnoles sont différentes, même quand cela concerne la même famille.
Désolé si le monde tel qu’il est vous donne mal à la tête, mais il n’est pas unifié et ce qui est vrai pour deux États, mais il y en a plus deux centaines… Il va falloir vous y faire.
Vous êtes marrant avec vos « si »…
La situation que vous imaginez ne se produira plus… Désolé pour vous.
Pourquoi vous donnez vous autant de mal à résoudre une quadrature du cercle qui n’existe pas ? Reconnaissez que c’est vous même qui vous donnez mal à la tête. Concentrez vous plutôt sur ce qui est et qui sera le très probable, que le trône d’Espagne sortira de la Maison de Bourbon, que les aînés des Bourbons ne seront pas restaurés à court ou moyen terme en France, pas plus que la Maison d’Autriche.