Adaptée du livre « Juger la reine » de l’historien Emmanuel de Waresquiel et narrée par Denis Podalydès, cette fiction documentaire déroule le récit des derniers mois de Marie-Antoinette et du basculement de la Révolution dans la Terreur. Diffusion sur Arte, cliquez ici. (merci à Aristocrate)
More
miloumilou la vraie
19 octobre 2021 @ 06:49
Merci Aristocrate!
Guy Coquille
19 octobre 2021 @ 07:40
« Basculement de la révolution dans la terreur? ». Permettez-moi d’être en désaccord avec cette formulation. La terreur débute avec la révolution. Dès ses premiers moments, une violence exhibée, sanglante, accompagne et engendre les progrès du processus révolutionnaire. Les morts horribles comme celles de l’intendant Foulon, de Pascalis, ou du Marquis de Launay scandent chaque semaine des années 1789-92.
DEB
19 octobre 2021 @ 11:42
Je suis d’accord avec vous.
Anne75
19 octobre 2021 @ 08:17
Très intéressant, c’est une rediffusion, très bien documenté et interprété.
Antoine
19 octobre 2021 @ 09:31
Une fin digne et héroïque qui a racheté beaucoup d’inconséquences. C’est souvent dans l’adversité que se révèlent les caractères. A la décharge de la reine, on peut dire que durant le règne ni Elle ni le roi n’avaient la moindre idée de ce qui se passait à l’extérieur de leur bulle. A la tête de l’Etat républicain, cela n’a guère changé…
Cosmo
19 octobre 2021 @ 10:18
Je comprends la fascination qu’exerce Marie-Antoinette. Passer d’un entourage familial aimant à une Cour de France, où les ragots des vipères ont commencé leur œuvre destructrice, pour finir traînée dans une charrette, soumise à la vindicte populaire, après un procès ignominieux. Destinée commencée dans le faste et terminée dans la gloire du martyre !
Mais tout de même, cela ne fait-il pas beaucoup d’œuvres consacrées à la reine ? Que peut-on apprendre de plus ? Est-ce du voyeurisme ?
J’avais une très belle gravure, faite sous la Restauration, un beau portait et en cartouche, l’exécution de Marie-Antoinette. Je l’ai offerte à une ses lointaines nièces, archiduchesse d’Autriche, qui a été heureuse du cadeau. Si pour les Français, la mort de Marie-Antoinette reste une tâche dans notre histoire, pour les Habsbourg, c’est un deuil pas encore refermé.
bambina
19 octobre 2021 @ 17:01
Je suis « une fan » de M.Antoinette ! Hors sujet mais, Cosmo, vous en connaissez du monde issu du Gotha !!!
Cosmo
20 octobre 2021 @ 11:16
Et oui, Bambina. Il fut en temps où je fréquentais ce beau monde. Je continue à avoir des rapports épistolaires réguliers, je continue à recevoir des invitations mais, habitant la campagne dans le sud-ouest, donc loin du Gotha, je ne m’y rends pas. C’est trop compliqué. Et puis, à un certain âge on prend du recul avec beaucoup de choses.
Marie de Cessy
19 octobre 2021 @ 10:37
Une femme jugée par des hommes.
La vie de Marie-Antoinette a toujours été un enjeu politique.
Je m’étonne qu’il n’y’ait pas de Musée de la Révolution Française à Paris qui raconte ces heures cruciales de notre histoire.
Mireille
19 octobre 2021 @ 19:26
Il doit y avoir une section sur la Révolution au Musée Carnavalet qui est consacré à l’histoire de Paris, Le seul musée français consacré à la Révolution française se trouve à Vizille et il est géré par le département de l’Isère. Il est situé dans le château des ducs de Lesdiguières, où s’est tenue la réunion des Etats-généraux du Dauphiné en juillet 1788, six mois avant la convocation des Etats-généraux de 1789, réunion qui est considérée comme le prélude de la Révolution. La fondation de ce musée remonte à 1984, en liaison avec le bicentenaire de la Révolution qui allait être commémoré quelques années plus tard et pour lequel de gros crédits publics devaient être débloqués.
Marie de Cessy
20 octobre 2021 @ 13:31
Ah ok
Merci pour cette information, j’irai voir le musée à Vizille.
Jean Pierre
19 octobre 2021 @ 11:01
Très beau livre d’un grand historien qui maîtrise son sujet et n’élude rien.
Son « Fouché » était aussi remarquable.
mousseline
19 octobre 2021 @ 14:30
Merci pour ce lien. Je suis toujours très émue par le destin de cette Reine
PATRICIA
19 octobre 2021 @ 20:40
Ce film me rappelle le spectacle de Robert Hossein qui appelait le public à se prononcer sur la « culpabilité » ou non de la reine. Quelle culpabilité…???
Cosmo
22 octobre 2021 @ 12:38
Culpabilité de collusion avec l’ennemi, même si la reine ne le voyait pas ainsi, car elle n’avait pas réalisé que la souveraineté n’était plus dynastique mais nationale, voire populaire. Mais ce n’était pas une raison pour la condamner à mort.
Caroline
19 octobre 2021 @ 21:42
Merci pour cette information !
Mais, je n’ ai plus envie de voir des films angoissants sur Marie- Antoinette…!
Cosmo
20 octobre 2021 @ 11:17
Je vous comprends. Moi, non plus !