Dans les vestiges d’Hissarlik, en Turquie, où se dressa peut-être jadis l’antique cité de Troie, Sylvain Tesson cherche les traces de la longue guerre que le héros de l’ »Odyssée » laisse derrière lui pour regagner Ithaque.
Perché au sommet du mât principal de son voilier, l’auteur d' »Un été avec Homère » rappelle la première étape du périple d’Ulysse : le jour où, par orgueil et démesure, le héros et ses troupes pillent et massacrent les Cicones.
Puis il vogue en direction de Mykonos, temple des paradis artificiels. L’île évoque celle du peuple mythologique des Lotophages, où les marins grecs goûtent aux délices d’une plante anesthésiante, « prémices à nos formes d’oubli contemporaines ».
Le rêve homérique de Sylvain Tesson se poursuit sur le Vésuve, dans la baie de Naples, hypothétique terre des Cyclopes. Au bord du cratère, symbole de l’œil unique de Polyphème, l’écrivain raconte comment le supplice du monstre réveille la colère de son père Poséidon. Cliquez ici.
Ghislaine-Perrynn
13 avril 2020 @ 08:41
Grand merci , je regarderai surement ce voyage initiatique .
Valentine
13 avril 2020 @ 08:44
Ah, merci, je vais en programmer l’enregistrement. L’Iliade et l’Odyssée m’ont passionnée dans ma jeunesse et la Méditerranée est la région où j’aurais dû naître, au lieu de la Belgique où le ciel est si bas qu’un canal s’est pendu…
Jean Pierre
13 avril 2020 @ 09:17
Qui est Pénélope dans tout ça ?
Robespierre
14 avril 2020 @ 11:48
La Reine d’Angleterre qui attend les fugitifs de Californie
Charlotte (de Brie)
13 avril 2020 @ 09:25
Le Figaro Magazine de ce week end en a fait sa couverture et y a consacré un long article.
Ce genre de publication et de programmation télévisuelle est un excellent remède anti stress du confinement.
Outre les citations tirées d’Homère, de nombreuses références à Rimbaud « Et j’ai vu quelquefois ce que l’homme a cru voir » « La mer roule ses visions merveilleuses. La mythologie est la poésie du réel » et « Les dieux sont parmi nous, pour peu qu’on le décide »
Et Sylvain Tesson termine son reportage ainsi : « Quand un cheval de Troie entre dans une ville, porteur d’un virus qui affole les esprits et paralyse les corps, on a intérêt à emprunter les seules portes encore ouvertes : celles de la poésie »
Roxane
13 avril 2020 @ 10:04
Merci beaucoup !
J’ai lu le livre de Sylvain Tesson, « Un été avec Homère ». Je serais donc ravie de voir ces documentaires. Mais n’ayant pas la télévision, j’espère qu’ils seront disponibles sur Internet. Je suis absolument passionnée par l’Odyssée !!!
Et je me rends régulièrement en Grèce.
Belle journée à tous, sous un ciel subitement gris ici en Belgique… après un week-end estival :-)
Menthe
13 avril 2020 @ 10:17
Je pense que ce sera intéressant, j’ai entendu Sylvain Tesson en parler dans l’interview qu’il a accordée à Élisabeth Quin dans 28′ la semaine dernière.
Nuage Pâle
13 avril 2020 @ 14:19
Élisabeth Quin,belle culture. il
Ludovina
14 avril 2020 @ 06:48
Chère Menthe, je vous souhaite un excellent anniversaire sans doute comme le mien en compagnie de votre époux : malheureusement sans la présence de nos enfants.
Encore un peu de patience, de prudence et tout ira mieux.
Je vous adresse virtuellement des fleurs couleur framboise de mon bougainvillier.
Portez-vous bien.
Je vous embrasse.
Menthe
14 avril 2020 @ 13:47
Oh merci Ludovina, pour ces fleurs que j’aime beaucoup !
(je vous ai répondu dans l’article sur le jardin japonais)
dradomir
13 avril 2020 @ 12:00
« sur les traces d’Ulysse »….
Il est plus aisé à Monsieur Tesson de se projeter dans l’antiquité que de comprendre la réalité du présent et de demain… J’espère que dans son périple il n’aura pas fait de mauvaises rencontres… au détour de quelque rond-point occupé par des Gilets Jaunes…
Pascal🍄
13 avril 2020 @ 20:25
Peut-être a t’il du présent une vision plus distanciée que ce qui paraît la norme .
Et je ne peux que l’approuver même si je ne vois pas très bien ce qui chez lui peut motiver ce commentaire .
J’ai lu « la panthère des neiges » et j’ai apprécié.
dradomir
14 avril 2020 @ 18:23
Le passé, le présent, le futur… :)
A chacun sa « vision »… avec le respect et la connaissance de l’Autre…
Encore un vaste sujet…
Charlotte (de Brie)
13 avril 2020 @ 22:50
Vous devez faire une confusion entre Philippe Tesson éditorialiste, qui a peut être des idées qui ne vous conviennent pas et Sylvain, son fils, dont il est ici question.
Et on peut parfaitement s’intéresser et à l’Antiquité et au monde actuel, car si les siècles se sont écoulés, l’âme humaine, elle n’a que peu évolué.
dradomir
14 avril 2020 @ 18:19
Aucune confusion de personnes de ma part. :)
Il suffit de consulter les réactions de ces derniers jours sur les propos de Monsieur Sylvain TESSON…..
Pour ce qui me concerne son talent mérite mieux…
Esquiline
13 avril 2020 @ 12:53
Polyphème, cet être au physique monstrueux pour qui j’ai une tendresse particulière, ne vivait pas sur le Vésuve mais dans une caverne sur les pentes de l’Etna.
Désespérément amoureux de Galatée il souffrait de l’amour que la belle Néréide éprouvait pour Acis au point de le tuer à coup d’immenses rochers qui forment les fameux faraglioni d’Aci Trezza, un des neuf villages près de Catania nommés Aci où Polyphème dispersa ensuite les morceaux du corps du malheureux.
Galatée fut transformée en fleuve et Ulysse creva l’oeil du cyclope. Triste!
C’est peut-être pas vrai mais j’y crois.
Comme Valentine c’est en Méditerranée que j’aurais dû naître!
https://capturetheatlas.com/aci-trezza-in-one-day/
Ghislaine-Perrynn
17 avril 2020 @ 12:37
Esquiline votre façon de raconter l’histoire est passionnante – Merci
giha
13 avril 2020 @ 13:23
Sylvain Tesson est un homme hors norme. J’aime beaucoup lire ses livres c’est un aventurier casse cou.
Martine
13 avril 2020 @ 14:18
Il y a eu *un été avec Homère** sur France inter il y a 2/3 ans toujours avec Tesson, facilement retrouvable sur leur site. Il y a eu des rediffusions le soir
Caroline
13 avril 2020 @ 23:25
Que de souvenirs d’adolescence ! Nous avons appris la belle histoire d’ Ulysse et de Pénélope au lycée.
Isabelle
13 avril 2020 @ 14:22
Forcément magnifique, et déconfinement garanti !
Alinéas
13 avril 2020 @ 19:44
Rien de tel que ce voyage magnifique pour nous évader !
septentrion
14 avril 2020 @ 07:52
J’ai « loupé » cette première partie, mais je regarderai les prochaines.
ciboulette
14 avril 2020 @ 15:14
J’apprécie beaucoup Sylvain Tesson , et , outre » un été avec Homère » , j’ai lu de lui » Bérézina » écrit à l’occasion du bicentenaire de la retraite de Russie , et , bien sûr , » la panthère des neiges » .Si vous ne connaissez pas ces œuvres , je vous les recommande vivement .
Sylvain est un authentique aventurier au bon sens du terme , ami de l’histoire et de la nature .
Lors du 1er épisode , l’avez-vous-vu grimper au mât de son navire ? Il est fou d’escalade , sur des façades de préférence , et vers 2013 , il est tombé de plusieurs mètres en escaladant son chalet dans les Alpes .Très grièvement blessé à la tête , il en a gardé des séquelles motrices ( œil et partie droite du visage .)
Leonor
16 avril 2020 @ 20:02
Quand même… Ulysse était un sacré coco.
Selon Homère (enfin, le supposé Homère), Odysseus-Ulysse aurait mis dix ans à revenir de Troie à Ithaque .On se doute bien que ce » dix ans » est symbolique. Mais tout de même…
Sachant que Troie est sur la côte ouest de l’actuelle Turquie, et que Ithaque, c’est Corfou , d’accord, ça fait un p’tit bout, en pédalo , mais enfin,les Grecs étaient réputés être de fins marins .
Alors, Ulysse, dis donc, t’en as fait toute une histoire de ton retour at home. Mais de fait, le trip, c’était plutôt « une fille dans chaque port », hein ?
Remarquez bien, pendant ce temps, Pénélope avait une paix … royale .
Dans l’histoire, moi, c’est le brave chien que je plains. Vingt ans, qu’il a attendu son maître .Vingt ans …