La chaîne câblée française « Toute l’Histoire » diffuse ce mercredi 27 avril 2016 en deux parties à 20h45 et 21h45 un documentaire de la BBC sur « Les familles royales au cœur de la guerre ». Une Première Guerre Mondiale qui vit la chute de plusieurs monarchies avec l’accent mis sur la faiblesse de la politique étrangère de ces pays. (Merci à Pierre B.)
Claude-Patricia
27 avril 2016 @ 10:12
Ah, j’ai réussi à faire quelques photocopies de mon livre!! Certaines sont un peu « de guinguois », mais le cœur y est.
Denis
27 avril 2016 @ 10:39
Merci à la BBC et à la chaîne Histoire dont je suis un abonné fervent ,de réaliser et diffuser ce genre de documents . La TV française est bien à la traîne , au niveau historique (ou artistique , d’ailleurs ). Les émissions britanniques sont beaucoup moins racoleuses et consensuelles que celles , rares , fabriquées en France. ,
Zorro
27 avril 2016 @ 16:35
Oui Bof.
De manière générale, les documentaires télévisés sont tous à peu de chose près mauvais. Que ce soit à travers les manuels scolaires ou les documentaires télévisés, l’histoire sur les médias de masse est toujours plus ou moins manipulée dans le but d’imprimer dans l’esprit du plus grand nombre la justification de la mise en place des politiques actuelles et/ou de l’ordre établi. L’histoire n’est pas toujours écrite par les vainqueurs mais ce sont les vainqueurs qui la diffusent quasi exclusivement. Pour moi, l’histoire est très dangereuse quand il y a collision avec la politique. C’est très certainement le cas avec les manuels scolaires et les documentaires diffusés sur les médias de masse.
Anastasie
27 avril 2016 @ 20:27
Régine a mentionné la chaîne « Toute l’histoire » qui est différente de « Histoire ». Malheureusement je ne peux la capter….je le regrette car avec mon diffuseur précédent j’avais les deux.
pascal
27 avril 2016 @ 10:47
Je ne peux jamais regarder cette photo sans éprouver une immense tristesse et une profonde animosité envers cette immonde crapule de Lénine qui , bien qu’il ait tenté de le camoufler , est à l’origine du massacre de la famille impériale.
Quoiqu’on puisse dire de son gouvernement , le Tsar Nicolas II était un père de famille admirable et exemplaire.
Il ne fut d’ailleurs pas un si mauvais souverain que cela , trop de choses étaient contre lui et , comme il le disait lui même , il n’a pas eu de chance.
Il fut peut être aussi , hélas , un trop bon époux?
Le drame que représentait pour cette famille l’hémophilie du tsarévitch Alexis ne peut non plus être ignoré par ceux qui prétendent juger leurs actes.
bianca
27 avril 2016 @ 18:04
J’approuve votre commentaire car j’ai lu de nombreux ouvrages concernant la famille Romanov ! Ils furent victimes de ragots ignobles !
Mario
27 avril 2016 @ 21:34
Vraiment pas de chance en sus que le parlement britannique ait trouvé dérangeant accueillir le tsar et sa famille…
ta
28 avril 2016 @ 10:03
C’est vrai, c’est vrai.
En France, on n’a pas voulu accueillir le shah d’Iran, mais on avait accueilli l’ayatollah Khomeiny. Certes, personne ne savait encore ce qu’était un ayatollah. Mais le Quai d’Orsay aurait dû savoir. Maintenant, on sait.
Leonor
28 avril 2016 @ 17:03
Zut et et rezut, je fais toujours la même faute de frappe.Il va falloir que je découvre quelle touche me fait faire cela ( une touche qui fait que ce que je suis en train d’écrire saute automatiquement dans la petite fenêtre où figure normalement le pseudo ).
« ta », c’est bibi , alias Leonor.
Croyez bien que cela n’a rien d’intentionnel.
Ogier le Danois
28 avril 2016 @ 19:48
C’est ne pas le parlement britannique qui a voulu accueillir leur allié, mais le roi George V, qui n’a pas voulu accueillir son cousin soi-disant tyranne.
Ogier le Danois
28 avril 2016 @ 19:48
Correction:
C’est ne pas le parlement britannique qui n’a pas voulu accueillir leur allié, mais le roi George V, qui n’a pas voulu accueillir son cousin soi-disant tyranne.
pascal
27 avril 2016 @ 10:50
Par ailleurs , en ce moment ou les Windsor sont particulièrement en vedette , il faut tout de même déplorer , qu’en cette affaire le Roi Georges V , grand-père de la Reine , n’a pas été irréprochable .
*Gustave de Montréal
27 avril 2016 @ 12:54
Nous le savons que le désagréable vieux George V avait refusé l’asile à ses cousins de Russie. Sauf pour cousine Xenia Alexandra qui logeait à Frogmore Cottage jusqu’à sa mort.
framboiz 07
27 avril 2016 @ 13:26
La Russie de l’époque est un pays de pauvres , avec des riches qui vivent dans une opulence scandaleuse .La bourgeoisie éclairée, la Révolution industrielle s’y développent , avec des usines ,où les ouvriers réunis vont offrir une masse de manœuvre, facilement mobilisables ,pour des agitateurs,qui ont une théorie bien établie …
Cette société était à deux doigts de la ruine, il manquait quelques éléments , la guerre , un parti révolutionnaire ,un meneur & Nicolas II n’avait pas d’espoir à offrir ,même si cet espoir n’était qu’illusion …C’est plus dans la société , l’économie, la démographie ,Lénine , qu’il faut chercher la chute du tsarisme , que dans la personnalité ou le rôle du tsar .
La même chose qu’en France en 1789 .Louis XVI était un monarque éclairé ,mais la situation dépassait ces 2 monarques , qui devaient régner dans la gloire , mais n’étaient pas préparés à lutter contre le temps, qui allait leur imposer ses lois ..Quand un fruit est mur, il tombe & l’arbre qui le donne,n’y peut rien .
Zorro
28 avril 2016 @ 11:18
C’est très vrai, en grande partie. J’approuve tout à fait le parallèle que tu fais concernant la révolution française et la révolution russe. Le rôle du tsar n’a pas été essentiel. Halte là à l’histoire sentimentalisée à la Stéphane Bern !
Cependant, il est probable que sans la guerre, la Russie tsariste ne se serait pas effondrée, elle aurait évolué. Pour rappel, la Russie est passée en quelques décennies de pays agricole en un pays industriel. Le prolétariat ouvrier s’est substitué au servage. La classe moyenne se développait à un rythme accéléré au détriment de la noblesse foncière. La Russie était en passe de devenir, à moyen/long terme la première puissance mondiale.
En gros, les structures de la société russe avait évolué très rapidemment par rapport au structures politiques, mais on était loin d’une situation insurrectionnelle et révolutionnaire. Le gouvernement du Tsar gouvernait le pays d’une main de fer. De grands homme d’Etat tentaient avec plus ou moins de succès de réformer l’économie et la société russe (ex. : Piotr Stolypine, Premier ministre de 1906 à 1911 avait lancé une importante réforme agraire). Je suis convaincu que la Russie tsariste aurait évolué favorablement sans la guerre. A cet égard, Serge Witte, le chef du gouvernement russe entre 1905 et 1906, avait une vision très claire de la situation internationale à la veille du Premier Conflit mondial : « Cette guerre est une folie. Elle a été imposée à la sagesse de l’Empereur par des politiciens aussi maladroits qu’imprévoyants. Elle ne peut être que funeste à la Russie. Seules la France et l’Angleterre sont fondées à espérer quelque profit de la victoire. Encore notre victoire me parait-elle fort douteuse. Supposons la victoire complète de notre coalition, les Hohenzollern et les Habsbourg réduits à mendier la paix. Mais alors ce n’est pas seulement la ruine de la prépotence germanique, c’est aussi la proclamation de la République dans toute l’Europe centrale. Et, du même coup, c’est la fin du tsarisme. »
HRC
29 avril 2016 @ 11:22
mais de Witte a été écarté !! et par Nicolas II.
Zorro
29 avril 2016 @ 12:24
Witte à été écarté au profit de Stolypine, certainement un des plus grands hommes d’Etat que la Russie ait connu
Malheureusement il a été assassiné en 1911
HRC
30 avril 2016 @ 15:49
pour Zorro
et comment est mort Stolypine ?
Zorro
27 avril 2016 @ 15:47
Plus encore que George V, c’est son gouvernement et la politique étrangère britannique qui n’a pas été irréprochable dans cette histoire. Je ne parle pas que du refus d’accueillir la famille impériale russe en 1917 (c’est un détail de l’histoire comme dirait l’autre) mais de la responsabilité du Royaume Uni dans le déclenchement de la Première guerre mondiale et des millions de morts qui en ont été la conséquence.
En effet, s’il y a bien une constante dans la politique étrangère britannique depuis le moyen-âge, c’est d’empêcher toute possible coalition ou union continentale qui se ferait au détriment de l’hégémonie maritime britannique. Dès la création de l’Empire allemand en 1871, le Royaume Uni n’a eu de cesse de contrer l’expansion économique allemande en Europe et la politique mondiale du Kaiser Wilhelm II en sabordant d’abord le système de sécurité collective Bismarckien (notamment la Sainte Alliance entre la Russie orthodoxe, l’Autriche catholique et l’Allemagne luthérienne) et toute tentative de réconciliation entre la France et l’Allemagne. Le Royaume-Uni a tout fait pour mettre en place la Triple Entente (alliance politique et militaire totalement contre nature entre trois pays anciennement ennemis/rivaux et aux aspirations politiques diamétralement opposées : le Royaume Uni, la République française et l’Empire Russe).
Une guerre généralisée sur le continent était souhaitée et vue comme une nécessité vitale par Londres dès qu’il apparut que l’Allemagne avait des aspirations hégémonique sur le continent européen avec la réalisation de chemin de fer Berlin-Bagdad et la constitution de la deuxième flotte marine mondiale (la Kaiserliche marine) capable de rivaliser avec la Royal Navy. Le Royaume Uni était doublement menacé : sur le continent l’économie allemande était beaucoup plus dynamique que l’économie britannique (l’Angleterre était restée à la première révolution industrielle alors que l’Allemagne avait déjà entamé la deuxième révolution industrielle) et sur la mer avec la Kaiserliche marine. Le seul point faible de l’Allemagne était le manque de capitaux disponibles (taux d’épargne assez bas de la population allemande) qui ne pouvait pas exporter ses capitaux vers les pays émergents, la Russie notamment. Au contraire de la France qui en 1914, était le premier pays investisseur dans l’Empire russe, via les fameux emprunts russes. C’est donc tout naturellement que la Russie a rompu avec la Sainte-alliance (la personnalité de Guillaume II ayant aidé) et s’est alliée avec la France, toutes les deux rejointes plus tard par le Royaume-Uni.
De son côté, l’Allemagne tentait de coloniser économiquement l’Empire austro-hongrois, les Balkans et l’Empire Ottoman. La colonne vertébrale de cette hégémonie centro-européenne était le chemin de fer Berlin-Bagdad qui devait réunir les ports de la baltique aux champs pétrolifères irakien. Le seul petit problème de taille était que la ligne devait passer par la remuante Serbie de Pierre Ier Karadjordjevic, soutenu par Petrograd et très hostile à la monarchie danubienne (au contraire de la dynastie rivale des Obrenovic dont le dernier souverain Alexandre fut assassiné fort opportunément en 1903…) Comme par hasard ! Bref, vous l’aurez compris, la finalisation du chemin de fer Berlin-Bagdad associée à la Kaiserliche marine qui menaçait la route des Indes via Suez, était le cauchemar absolu du 10 Downing street, de la City de Londres et de Buckingham Palace. La Première guerre mondiale et la « volonté des Peuples à disposer d’eux même » du Président Wilson étaient un prétexte pour rétablir l’équilibre des forces en Europe en stoppant pour un temps l’hégémonie économique allemande sur l’Europe continentale.
Dans ce contexte, les partisans de la Russie tsariste pouvaient très bien se faire sacrifier. La Russie bolchévique barrait la route au « Drang nach osten » germanique pour longtemps. Les citoyens britannique n’avait de toute façon pas été exposés aux emprunts russes (au contraire des français). Le tsar n’était qu’une quantité négligeable au vu des gains financiers qui allaient émerger de la nouvelle configuration européenne et proche-orientale.
L’Empire Ottoman sera désossé, ce qui ouvrira la route aux multinationales américaines (la Standard Oil de notre ami Rockefeller), hollando-britanniques (la Royal Dutch Shell, tient de nos amis Orange-Nassau) sur l’eldorado Irakien. Comme quoi, George W. Bush n’a rien inventé.
De même que l’Empire habsbourgeois totalement démantibulé au profit d’une multitude de petits pays faibles, instables et hostiles (et en plus non viables sur le plan économique) constituait le germe d’une seconde guerre mondiale en laissant à l’Allemagne la mains mise sur des petits pays aux frontières non garanties et qui pouvaient constituer une base arrière riche en ressources agricoles et minières. L’Allemagne était affaiblie juste ce qu’il faut pour être encore capable de s’occuper de la Russie bolchévique juste au cas où.
L’Empire britannique (et son seul allié véritable : les USA) est le seul vainqueur du premier conflit mondial.
La morale de cette histoire ?
La France a été le dindon de la farce depuis lors. Depuis toujours la France doit faire face à deux ennemis mortels : l’Angleterre et le Saint-Empire. Depuis le moyen-âge et jusqu’à maintenant, cette alliance tacite est la seule constante de l’histoire européenne. La pseudo amitié actuelle franco-allemande n’est qu’une fiction. L’Angleterre et l’Allemagne ont toujours fait cause commune contre la France et ce, depuis le XIIIe siècle et le règne de Philippe II Auguste qui a infligé une défaite durable à la fois à l’Angleterre (en privant l’Angleterre d’une grande partie de son territoire colonial en France tel que l’Anjou notamment) et au Saint Empire (la frontière naturelle de la France devant être le Rhin). Le Royaume Uni noue des alliances par intérêt, tantôt avec l’Allemagne, pour contrer l’hégémonie française (ex. : la guerre de Sept Ans et ses conséquences pour la France qui a perdu ses possessions américaines sont tout à fait révélatrice à cet égard) tantôt avec la France pour contrer l’hégémonie Allemande (Première et Deuxième guerre mondiale). Aujourd’hui encore le rôle du Royaume Uni en Europe est de saper toute tentative d’Union politique européenne, indépendante et qui constituerait une puissance mondiale à équidistance entre les Etats-Unis et la Russie.
Le général De Gaulle avait compris que l’intérêt de la France dans l’Europe était incompatible avec les intérêts britanniques calqués sur les intérêts américains. C’est pourquoi il ne voulait pas entendre parler d’adhésion du Royaume-Uni à l’union européenne.
Aujourd’hui, nous voyons bien que Angela Merkel et David Cameron ont une vision commune sur la conduite européenne en étant de chaud partisan d’une alliance transatlantique matérialisé par le fameux TTIP). Merkel et Cameron sont des pions avérés de la politique pro-américaine et anti-russe. En Allemagne, Sahra Wagenknecht (Die Linke) dénonce courageusement la politique pro-américaine de Merkel et met en lumière tous les dangers pour l’Allemagne et son économie d’une nouvelle guerre froide avec la Russie de Putin.
Aujourd’hui, l’Europe a une chance historique de virer la perfide Albion et son éminence grise, Washington, de la politique européenne. Peut-être que Merkel de plus en plus décriée en Allemagne en perdant sont plus solide soutien reviendra aux intérêts des européens avant l’intérêt des multinationales américaines ? Et le réchauffement politique des relations entre l’UE et la Russie.
Il y a tellement d’intérêts financiers en jeu que je suis sûr que le Royaume Uni continuera encore longtemps à saper, pour ne pas dire pourrir, l’Europe et l’intérêt des Européens.
Leonor
27 avril 2016 @ 22:26
Houlà ! Quelle charge contre Albion ! Le Blitz et les bombes sur Londres, c’est rien à côté de votre déluge d’artillerie, Zorro. C’est la Grosse Bertha et les orgues de Staline tout à la fois.
En attendant de relire le tout, juste un petit point, pour commencer :
Vous faites l’éloge de Die Linke , en Allemagne, et de Sarah Wagenknecht, qui d’après vous « dénonce courageusement la politique pro-américaine d’Angela Merkel etc ».
Faites attention où vous allez. Die Linke ( Trad° : La Gauche), c’est en Allemagne la gauche de la gauche. Or, les Allemands , dans leur histoire, ont déjà laissé beaucoup de plumes et à la droite de la droite, et à la gauche de la gauche. Ils n’ont aucune envie de remettre ça.
Wagenknecht ne peut être qu’anti-américaine, et pro-Poutine.
Or, entre deux maux, il convient de choisir le moindre.
Zorro
28 avril 2016 @ 08:34
Salut Leonor,
Pour clarifier d’emblée, je ne fais pas l’apologie de Die Linke, ni de la gauche en général et encore moins de son aile radicale en particulier. Je ne suis pas porte-parole d’un parti politique quel qu’il soit. Il se trouve que Sahra Wagenknecht, député allemande de gauche est aussi docteur en économie ayant fait de brillantes études en Allemagne (RDA et RFA) et aux Pays-Bas. Elle est spécialiste des relations économiques internationales, et spécialement des relations entre l’Europe et l’Amérique Latine (en tant que députée européenne, elle a été membre du comité chargé des affaires économiques et monétaires et de l’Assemblée parlementaire Europe-Amérique latine). Elle a ce titre une légitimité certaine pour exprimer un point de vue au sujet de la politique allemande (et par là européenne) en matière économique et monétaire internationale. C’est mon droit en tant que citoyen de relayer l’info dans le but de susciter un débat politique et une réflexion.
Même si Sahra Wagenknecht est très à gauche et anticapitaliste (tendance Hugo Chavez), il n’en reste pas moins que son analyse est loin d’être à jeter ou à décrédibiliser juste parce qu’elle est de gauche ou d’extrême gauche. Il faut se méfier des étiquettes. Ce qui compte, c’est la force des arguments, par l’apparence, le sexe, le look l’origine ethnique ou l’appartenance à une communauté. En démocratie, tout le monde a le droit de s’exprimer et d’exposer ses arguments dans les assemblées au cours de débats parlementaires. La politique internationale et européenne n’est pas l’apanage des partis traditionnels ou des dirigeants qui par le hasard des élections et des coalitions sont appelés à diriger et qui une fois qu’ils sont devant leurs responsabilités n’ont d’autre choix que de suivre les directives de l’oligarchie financière internationale. D’ailleurs dans le cas qui nous occupe et où je rejoints l’analyse de Wagenknecht c’est que l’Europe n’a rien à gagner d’une nouvelle guerre froide avec la Russie, ni de favoriser l’expansion de l’influence américaine dans l’est de l’Europe, en particulier l’Ukraine, riche en gaz de schiste. Sur ce coup là, on ne peut pas taxer Wagenknecht de pro-communiste ou de nostagique de l’URSS étant donné que Putin n’est pas à proprement parlé un communiste, marxiste/léniniste. Wagenknecht est juste réaliste et pragmatique. En Europe continentale, la polarisation entre deux camps antagonistes (la doctrine politique européenne anglo-saxonne) a toujours été une catastrophe et tous les européens ont toujours payé le prix fort.
framboiz 07
28 avril 2016 @ 16:07
Le Bagdad- Bahn , les Turcs sont depuis lors orientés vers l’Allemagne &vice-versa ,c’est avec eux qu’Angela a signé, seule , l’accord pour bloquer les migrants .
Leonor
29 avril 2016 @ 10:43
Oooops, Zorro, vous tartinez sec en ce moment.
Il va falloir que je lise le tout en détail, et dois remettre à demain, because obligations pratiques qui ne peuvent attendre. A tout bientôt.
Leonor
2 mai 2016 @ 18:07
Zorro mon coeur,
Je ne peux pas vous suivre dans ce que vous dites de Wagenknecht.
Ce n’est pas parce qu’on est diplômé en économie que vos options politiques sont forcément recevables. Ceci dit grosso modo.
Pour len reste, Zorro, vraiment, pardonnez-moi les mots suivants : vos écrits sont tellement touffus que c’est un peu rude de les lire, et je n’en ai pas toujours la patience. C’est certainement dommage, vu leur teneur.
Mais, de grâce, si vous vouliez bien y mettre un peu d’air, d’à-la-ligne, de paragraphes : on vous lirait bien plus volontiers, et avec plaisir.
pascal
29 avril 2016 @ 11:14
Cher Zorro
Merci pour ce magistral exposé dont j’approuve la teneur .
Oserai-je écrire encore que le renversement des alliances effectué sous Louis XV au profit de l’empire des Habsbourg_Lorraine était sans doute un coup de génie?
ladot fabian
27 avril 2016 @ 16:45
En ces temps troublés, le roi George cinq à l’époque a crains pour son trône, et c’est vrai a laisser tomber son cousin russe…
JAusten
28 avril 2016 @ 17:39
la crainte de nourrir le bolchévisme en Grande-Bretagne si la famille régnante s’y installait.
Naucratis
27 avril 2016 @ 12:03
Je n’ai pas vu ce documentaire mais depuis les excellents Aigles foudroyés du non moins excellent Frederic Mitterrand, je crains que le sujet ne soit un peu épuisé.
Zorro
27 avril 2016 @ 21:50
J’approuve !
Sarita
27 avril 2016 @ 12:22
Je suis une inconditionnelle des « Aigles foudroyés » de F.Mitterand, mais ça peut être intéressant, la BBC reste quand même un gage de qualité.
COLETTE C.
27 avril 2016 @ 18:42
Je n’ai pas cette chaîne, dommage !
Leonor
28 avril 2016 @ 10:09
C’est vrai, c’est vrai.
En France, on n’a pas voulu accueillir le shah d’Iran, mais on avait accueilli l’ayatollah Khomeiny. Certes, personne ne savait encore ce qu’était un ayatollah. Mais le Quai d’Orsay aurait dû savoir. Maintenant, on sait.
Philippe Gain d'Enquin
28 avril 2016 @ 13:31
Absence de politique étrangère ? Certes mais comment eu auraient-elles eu ces (aujourd’hui) défuntes monarchies puisqu’elles étaient le monde ? Comparées à ces anachronismes qu’étaient, la Suisse, Saint Marin et la France, -et Outre-Atlantique les Amériques pittoresque pour l’une et déliquescente pour l’autre- ; elles l’incarnaient, le dominaient, le régulaient et l’ouvraient à la modernité qu’elles n’ont su, dans leur majorité maîtriser, adopter et incarner.! Le court texte, racoleur, de cette émission fait l’impasse sur cette réalité et c’est dommage! PGE