30 ans après sa construction, le Hameau de Marie-Antoinette au château de Versailles retrouve son faste d’antan. En suivant cette restauration d’exception, Le Versailles secret de Marie-Antoinette brosse un portrait inédit de la dernière reine de France, impopulaire pour avoir notamment cherché à se soustraire à l’implacable étiquette de Versailles et à préserver son intimité dans son domaine privé de Trianon. A voir le 23 juin 2018 à 20h50 sur Arte. (Merci à Anne)
Francois
5 mai 2018 @ 07:02
Particulièrement attaché à Marie Antoinette
Je n’aurais jamais imaginé qu’un jour fût restauré
ainsi ce hameau si cher à son cœur
Ces dernières années les efforts ont été
intensifs pour redonner un peu de vie à cette
merveille qu’est cet ensemble de Versailles
Silvîa
5 mai 2018 @ 07:59
Merci Anne.
Bonne journée sous le?
Christian
5 mai 2018 @ 08:20
C’est « 230 ans après sa construction », non ? ?
C’est un lieu pittoresque, pour moi un incontournable du Château de Versailles.
Christine J.
6 mai 2018 @ 19:24
en plus vous êtes très cultivéE bravo mdr
Jef
5 mai 2018 @ 09:38
30 ans après sa construction ???
On est plus proche des 300, non ??? :)
Christian
6 mai 2018 @ 09:45
Le hameau fut fonctionnel en 1787 et définitivement achevé début 1789. On est à 230 ans « gros modo ».
Christine J.
7 mai 2018 @ 16:31
230 ans??? je vous croyais plus jeune mdr
Christian
8 mai 2018 @ 19:05
Moi, je vous croyais plus intelligente, en tout cas pas assez bête pour faire l’éloge et la critique vous-même.
Philippe Gain d'Enquin
9 mai 2018 @ 19:13
Et toc, bravo !
Christian
10 mai 2018 @ 17:09
À votre service ! ?
Charlotte
6 mai 2018 @ 13:25
Oui, bon c’est une faute de frappe !
Tout le monde a rectifié. L’important est l’existence de ce hameau et sa restauration de même que l’ouverture de certains sites proches comme la grotte oû Marie Antoinette aimait à se reposer loin des bruits de la Cour, c’est là qu’elle a appris la marche sur Versailles du peuple de Paris.
J’ai une photo de mon père assis à l’endroit même où était la Reine ce jour là et il disait toujours : « Voilà un siège où je suis certain qu’elle s’est assise »
Philibert
7 mai 2018 @ 10:00
D’après Carolibri (voir ci-dessous), la construction du Hameau de Marie-Antoinette s’est achevée il y a 235 ans et la reine n’en a finalement profité que pendant six ans.
La question est de savoir si ça valait la peine de restaurer ce Hameau, bien loin des fastes du château. Je laisse les spécialistes y répondre…
Marie1
5 mai 2018 @ 10:31
Ce lieu n’a jamais été ouvert au public, ouverture le 12 mai.
« Les travaux de remise en état ont duré cinq ans, le temps de restaurer chaque pièce et d’assainir la charpente. Jérémie Benoît, responsable de la restauration explique : « Il a fallu absolument tout reprendre ». En effet, le hameau, situé en zone humide, s’était dégradé au fil du temps. Les mains expertes de restaurateurs ont été nécessaires pour redonner sa splendeur au jardin secret de la Reine ».
Christian
6 mai 2018 @ 09:50
Il est fermé depuis sa mise en restauration mais avant cela, il était ouvert au public d’avril à octobre, de façon libre en avril-mai, payante en juin, juillet et août, puis de nouveau libre en septembre et octobre. Vous confondez sans doute avec la partie privée du parc de Trianon, appelée à tort Hameau de la Reine et habitée, alors inaccessible comme toutes les propriétés privées.
Marie1
7 mai 2018 @ 14:25
Après cette restauration vous pourrez visiter également l’intérieur de quelques maisons. Il me semble qu’auparavant c’était uniquement l’extérieur.
Source qui me parait fiable : Culturebox
JuLise
8 mai 2018 @ 14:34
Je peux me tromper mais il me semble que les intérieurs ne se visiteront que sur réservation et dans des créneaux très limités. Quelqu’un peu confirmer ?
Christian
10 mai 2018 @ 19:09
Dans un premier temps, cela sera sûrement sur réservation mais à terme, je ne serais pas étonné que les intérieurs soient plus largement ouverts. Peut-être pas tout le temps mais pour des animations ponctuelles.
mariejeanne
6 mai 2018 @ 13:12
Si Marie 1, j’y ai fais mes photos de mariage (le premier !)
Gatienne
7 mai 2018 @ 16:42
…Et moi mes premiers pas ! (Si, si, je vous assure !)
Enfant unique pendant longtemps, je fus « mitraillée » sous toutes les coutures et en toutes saisons: je garde de magnifiques souvenirs de tous les lieux du site de Versailles. Il paraît même que j’embrassais les statues !
Julise
7 mai 2018 @ 15:57
Ah oui ? Alors j’ai rêvé toutes les fois où je m’y suis promenée.
Antoine
5 mai 2018 @ 10:31
Magnifique endroit qui m’a toujours fait rêver. Rien à voir avec les fermes vellaves que je fréquentais dans mon enfance… Après avoir traversé une cour encombrée dont le pavé glissant exhalait une délicate senteur de purin, on pénétrait dans la « salle » d’autant plus chichement éclairée que les chiures de mouches rendaient opaques les vitres de la fenêtre. Je me souviens encore de la tête de ma grand-mère trempant les lèvres dans un bol de café que la fermière venait d’essuyer avec le linge qui venait de rendre quelque éclat aux fesses du dernier né… Elle le but stoïquement ! Dans le cas contraire, elle serait passée pour « fière » et aurait humilié la femme du métayer.
Charlotte
6 mai 2018 @ 13:31
Vous me faites rire, Antoine, et il me revient en mémoire une anecdote que racontait notre mère.
Dans les années 80, 1980 ! nos parents venaient de découvrir le corps de ferme dont ils avaient hérité.. les fermiers y étaient encore, il faisait très chaud et la maitresse de maison dit à notre mère : « Entrez, vous devez avoir chaud, vous devez avoir soif, il me reste du bouillon de pot au feu d’hier, froid c’est très bon ! » et maman stoiquement a bu dans un bol prestement passé sous le robinet !
Elle nous racontait cela sans se moquer, bon, dire qu’elle l’ait bu avec plaisir serait mentir, mais comme elle disait » c’était donné avec le coeur «
Julise
7 mai 2018 @ 15:59
C’était l’esprit des campagnes d’il y a « encore » trente ans. J’ai connu comme enfant et je dois dire que je goûtais guerre la rusticité de la situation, mais en même temps, cela m’amusais et aujourd’hui, j’en garde un souvenir agréable. C’est le « bon temps » en somme.
Philibert
10 mai 2018 @ 18:20
Ces anecdotes peuvent faire sourire, mais je me dis alors qu’il faut savoir d’où on vient.
Il y a encore un siècle, les fermes étaient couvertes de chaume, le sol était en terre battue, l’eau se puisait au puits, on se chauffait par un feu dans la cheminée et il n’y avait évidemment pas d’électricité. Et les tracteurs n’existaient pas…
JuLise
11 mai 2018 @ 18:52
Je pense qu’il y a plus expert que moi sur ce blog, toutefois j’ai pour coutume de considérer que la mécanisation était nécessaire afin de répondre aux enjeux, impondérables, de l’agriculture. Cependant, je pense que tout a été trop vite modernisé et cela au préjudice d’une certaine tradition. Lorsque je vois ces énormes tracteurs, je me dis effectivement que quelque chose nous échappe ; pourtant, je n’ai pas spécialement connu les chevaux dans les champs. Les toits de chaume ont quelque chose d’unique, d’authentique. J’aimerais bien que l’on construise plus souvent dans des matériaux naturels, ce qui se fait d’ailleurs dans certains pays d’Europe et revient à la mode en France, dans quelques régions.
Charlotte
11 mai 2018 @ 23:58
Je sais très bien d’où je viens et où je vis, Philibert.
Les fermes au toit de chaume, pas partout, en Brie il n’y a jamais eu de chaume il y a cent ans, mais des tuiles de terre cuite, en Corrèze des ardoises, tuiles plates ou romaines en Lorraine, je me cantonne à la France, car sinon on fait le tour de l’Europe vue l’étendue de mes racines.
Les sols en terre battue, non plus,depuis belle lurette, j’habite une ferme briarde dont les sols étaient d’abord en brique,et ce depuis la fin du XVIIIè siècle, documents à l’appui, puis en terre cuite carrées pas des tomettes.
L’électricité, je vous l’accorde, après la première guerre mondiale, voire un peu avant. Pour l’eau dans ce que l’on m’en a dit, elle venait du puits, mais avec une pompe.
Le chauffage par la cheminée, oui, mais aussi avec des cuisinières à bois ou charbon ou des poêles, des salamandres.
Les tracteurs n’existaient pas, si, ils existaient depuis 1860 mais bien évidemment tous les paysans n’en n’avaient pas, ils se sont un peu généralisés après la Première Guerre Mondiale.
Il n’est pas question ici de misérabilisme, mais seulement d’un certain mode de vie et ce encore une fois, sans moquerie, c’est un simple constat.
Baboula
12 mai 2018 @ 07:35
Et comme la pompe à eau était adossée à l’étable ,je vous laisse imaginer la pureté de l’eau. Les autochtones étaient immunisés,mais en été quand le niveau de l’eau était bas ,les petits citadins pouvaient être très malades .
Philibert
13 mai 2018 @ 20:24
Charlotte, je faisais des considérations générales, et en aucun cas une attaque contre vous.
Vous avez raison de dire que les couvertures des fermes dépendaient des endroits où elle étaient implantées, et donc de ce qu’on trouvait comme matériaux sur place.
Quant aux tracteurs, ils ne datent pas de 1860. A cette époque sont effectivement apparues des locomobiles, qui permettaient de fournir de la force motrice pour divers usages, mais pas pour labourer la terre car c’était des machines statiques. Les tracteurs les plus anciens datent des années 1910 et étaient américains. La mécanisation des campagnes a été progressive, à telle enseigne, par exemple, que les tracteurs ne sont arrivés dans le Gers qu’en 1965.
Pierre-Yves
5 mai 2018 @ 10:45
Un lieu idyllique, rêvé et conçu comme un idéal de ferme, une thébaïde enchantée. Mais qui, cela va de soi, n’avait rien à voir avec la réalité des fermes de l’époque et encore moins avec celle de la vie des paysans d’alors.
Il n’en reste pas moins que le fait que Marie-Antoinette, programmée pour ne pas sortir des palais royaux, ait désiré cela est très étonnant.
Julise
7 mai 2018 @ 16:02
Pour la reine, il va sans dire que cela n’avait rien à voir avec la vie fermière de l’époque, tout y était suranné et enjolivé. Cependant, ce fut une exploitation agricole tout à fait fonctionnelle, produisant une grande partie des aliments consommés à la table du roi, les quelques années où cela fut possible ; plus tard, cette fonctionnalité fut retrouvée et la ferme produisait de nouveau les aliments consommés lors de réceptions officielles, cette fois.
De nos jours, il y a toujours des récoltes mais elles sont destinées à un grand chef cuisinier francilien.
Marie de Cessy
5 mai 2018 @ 11:21
Un très bel endroit.
J’ai hâte d’aller le visiter un jour !
Lady Chatturlante
5 mai 2018 @ 11:30
J’ignorais qu’il fut construit en 1988.
Philippe Gain d'Enquin
5 mai 2018 @ 11:40
Ce n’est donc pas celui où l’on « Bourg » la Reine ???
Jean Pierre
6 mai 2018 @ 09:40
On y “Choisy » le roi.
Carolus ??
6 mai 2018 @ 09:42
?
framboiz 07
7 mai 2018 @ 00:28
Ni » Choisy » le roi , PGE !
Philippe Gain d'Enquin
7 mai 2018 @ 16:02
Peut être alors Choisy t’on l’Abbé, dit Mme la comtesse des Barres ???
Julise
7 mai 2018 @ 16:03
Ah ah ! Impeccable !
Leonor
5 mai 2018 @ 11:40
» La poule du Mans s’installe dans le volailler du Hameau de la Reine, à Versailles « .
Magnifique ! La nouvelle a été lancée par Jacques Baraton, éminent Jardinier de Versailles , accompagné pour ce faire par Madame Catherine Pégard, Présidente du Château de Versailles, excusez du peu.
( Vu récemment, par le plus grand des hasards sur TV 78, Chaîne des Yvelines).
Pourquoi tous ces honneurs pour cette poule noire comme suie ?
Parce que Racine et Jean de La Fontaine, déjà, en étaient les fans et l’ont fait savoir.
Parce que c’est une race ancienne, connue depuis le XVI e siècle, fort belle, et … d’excellente chair ( ça, ça me désole pour elle ).
Une race qui avait disparu, et a été reconstituée par des passionnés.
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/le-mans-72000/la-volaille-du-mans-doit-rester-une-poule-de-luxe-978846
C’est vrai qu’il y avait beaucoup de poules de luxe à Versailles ….
Jean de La Fontaine, Le Faucon et le Chapon :
http://www.eternels-eclairs.fr/Poeme-Jean-de-la-Fontaine-Le-Faucon-et-le-Chapon
Et voilà la dame : ( attention, sonorisation) :
https://www.youtube.com/watch?v=Wf-z60q27O4
Philippe Gain d'Enquin
9 mai 2018 @ 19:14
Mr Baraton va en faire son beurre…
Danielle.
5 mai 2018 @ 11:45
Ravie que ce si beau lieu ait été restauré.
COLETTE C.
5 mai 2018 @ 14:33
J’avais visité ce Hameau il y a quelques années. Les extérieurs étaient en mauvais état, ravie de cette restauration.
Carolibri
5 mai 2018 @ 21:08
Ça faisait 24 ans qu’il était inhabité et bien entendu pas 30 ans après sa construction qui s’est étalé entre 1777 et 1783 . Attention il ne s’agit que de la restauration de ce qu’on appelle communément la maison de la Reine et l’intérieur a été remeublé avec les décors et mobiliers de Marie-Louise pour qui il fut remis en état sous l’empire . Il n’y avait pas assez de documentation et surtout de meubles pour restituer le décor de Marie-Antoinette et les quelques meubles restants sont trop précieux pour être exposés dans cet endroit plus proche du décor que d’une vrai maison .des travaux ont dû être fait aussi pour préserver tout de l’humidité très importante au hameau.
Le hameau a toujours été accessibles dans le domaine du petit Trianon et c’est une agréable promenade très bucolique . L’intérieur des maisons restantes n’était pas visible car trop dégradé et fragile ,
Pour la maison de la Reine ce n’est qu’en visite guidée pas en visite libre, trop petit et trop fragile pour un accès libre .
Bonne visite aux amateurs . Versailles est toujours fabuleux même dans ces parties moins connues .
Carolibri
5 mai 2018 @ 21:09
Pas 24 ans…248 ans qu’il était inhabité
Carolibri
6 mai 2018 @ 11:22
Décidément nulle 148 ans …moinet les chiffre plus le correcteur…
Philippe Gain d'Enquin
6 mai 2018 @ 18:56
Pas de panique : « quand on aime, on ne compte pas… » tel que le disent les arrière-arrière et arrières petits-enfants des sans culottes…
framboiz 07
7 mai 2018 @ 00:31
Il eût été astucieux d’y mettre des copies et de garder les meubles pour des salles vides …
Blouin
7 mai 2018 @ 15:44
Dans le parc d’un château aux environs de Rennes il y au bord d’un étang une reconstitution de ce joli bâtiment jusqu’à la galerie sur la gauche. La propriété était abandonnée et c’était le but de nos promenades de jeunes ou de famille; j’avais 17 ans et c’est sûr que je me prenais pour la reine ! C’est un merveilleux souvenir.
La propriété a été rachetée, le château restauré (il avait été abîmé par les allemands) et j’espère que la ferme a aussi été entretenue.
Ghislaine-Perrynn
8 mai 2018 @ 18:52
Grand souvenir moins du Hameau , on ne le visitait pas à l’époque mais du Petit Trianon en réfection et deux ouvriers qui nous laissent monter à l’étage . Dans la chambre de la Reine , le lit au brocart élimé !( Une atmosphère (peut être due à ma sensibilité , voire) et une sortie précipitée , prise d’un sentiment d’angoisse .
Alors ce souvenir ne s’effacera pas de sitôt , d’autant que peu de temps après deux anglaises juraient leurs grands dieux qu’elles avaient vu le fantôme de la Reine .