ARTE diffuse le mercredi 22 avril à 21h45 un documentaire « Juan Carlos, l’enfance d’un chef« . (Merci à Anne pour l’info – Copyright Corbis)
ARTE diffuse le mercredi 22 avril à 21h45 un documentaire « Juan Carlos, l’enfance d’un chef« . (Merci à Anne pour l’info – Copyright Corbis)
Caroline
8 avril 2009 @ 08:49
Triste de voir que le roi d’Espagne avait un frere decede pour les raisons que tout le monde sait,horrible!!
meli
8 avril 2009 @ 09:15
Caroline,
Je suis certainement trop jeune pour avoir eu connaissance cette disparition, quelle en est la raison ?
agnès
8 avril 2009 @ 10:59
Il n’y a pas un jour où il ne doit pas penser àce qui s’est passé
A.Lin
8 avril 2009 @ 11:14
L’infant Alfonso, 15 ans, est décédé d’un accident de tir, en la seule présence de son frère, le futur roi Juan Carlos, 18 ans.
Paul Preston, professeur à la LSE et considéré comme le meilleur historien dans l’Espagne du XXème siècle, a écrit un livre qui a provoqué un tollé général en suggérant que le futur monarque en serait responsable.
On ne saura jamais la vérité !!!
Corentine
8 avril 2009 @ 12:21
j’ai souvent entendu dire et lu que l’auteur du coup de feu qui a tué le jeune prince Alfonso était bien Juan Carlos
le coup est parti accidentellement
mais il est vrai que parfois il a été dit que c’est Alfonso lui meme qui manipulait le revolver quand le coup est parti accidentellement
l’infant Juan du Bourbon, comte de Barcelone (1913-1993) fils du roi Alfonso XIII et de la reine Victoria Eugenie (née princesse de Battenberg), a épousé la princesse Maria-Marcedes de Bourbon Deux Siciles 1910-2000), fille du prince Carlos et de la princesse Louise d’Orleans
ils auront 4 enfants :
Maria Pilar (1936), Juan Carlos (1938), Margarita (1939, née aveugle) et Alfonso (1941-1956).
l’infant Alfonso est né le 3/10/1941 et est dcd le 29/3/1956
agnès
8 avril 2009 @ 12:29
Oui, A.lin, mais ce serait un accident ; il ne faut pas en rajouter.
A.Lin
8 avril 2009 @ 12:57
Agnès,
J’ai bien écrit qu’il s’agissait d’un accident !
J’aurai dû conclure en disant qu’officiellement l’infant s’est tué en nettoyant son arme, une 22 Long Rifle.
Cependant, je n’en rajoute pas car les deux hypothèses ont toujours été maintenues en Espagne.
Alors, je réitère mon propos :
On ne saura jamais la vérité !!!
pierre-jean
8 avril 2009 @ 13:12
Cette soirée sur ARTE promet d’être intéressante avec ce documentaire qui fait suite à celui sur Bernadotte.
Charles
8 avril 2009 @ 13:23
Le comte et la comtesse de Barcelone ne se sont jamais remis de la perte de leur fils, d’autant que cette arme avait été offerte par Franco. Les princes voyaient en ça un signe, car ils détestaient vraiment Franco.
A.Lin
8 avril 2009 @ 14:36
Charles,
Je n’ai jamais entendu dire que c’était Franco qui lui avait offerte cette arme!
Merci quand même pour l’info et j’en parlerai lors de mon prochain séjour en Espagne auprès des « vieux qui savent tout » de ma belle famille.
Charlanges
8 avril 2009 @ 14:58
Peut-être détestaient-ils Franco mais c’est lui qui a rétabli la monarchie et remis les Bourbons sur le trône. Je crois que le Roi a la décence de ne pas l’oublier.
bernadette
8 avril 2009 @ 15:38
Oui, Corentine, j’en ai entendu parler également…
J’ai même lu je ne sais plus où (peut être sur un PDV ?)
que Juan Carlos avait été tellement traumatisé, qu’il avait envisagé un moment d’entrer dans un couvent…
Ses parents l’en auraient dissuadé. Quoi qu’il en soit
c’était un accident. Et malheureusement ce genre d’accident arrive souvent quand une arme est chargée !
Et à 15 ans on n’y fait pas attention.
ghighi
8 avril 2009 @ 17:34
Je me rappelle avoir lu dans Pdv ( il y a longtemps }que Alfonso était décédé le jour des 25 ans de mariage des comtes de Paris – en 1956- alors que le prince François de France a éte tué le jour des noces d ‘ argent des comtes de Barcelone . Quelle coincidence .
Charles
8 avril 2009 @ 19:35
A.Lin,
Je vous confirme que le pistolet etait bien un cadeau de Franco. Les princes ont vu un signe et le comte de Barcelone n’a jamais nomme Franco autrement que le dictateur.
A la suite du décès de son fils, la comtesse de Barcelone a été très malade et a passe plusieurs mois incognito dans une maison médicalisée sur la côte d’Azur. En plus de la mort de son fils elle souffrait d’autant plus que les circonstances de la mort était dramatiques pour toute la famille, et encore plus pour Juan-Carlos.
La comtesse de Barcelone s’est toujours sentie coupable car c’est elle qui avait donne la clef du tiroir a ses deux garcons ou se trouvait le fameux pistolet.
Le comte de Barcelone avait mis le pistolet dans ce tiroir en interdisant a sa femme de le donner a ses enfants pour jouer. Malheureusement la comtesse de Barcelone ne savait pas qu’il etait charge.
A.Lin
9 avril 2009 @ 18:27
Charles,
Merci pour ces précisions dont j’en connaissais une partie.
La comtesse de Barcelone a souffert d’avoir perdu son fils, comme toutes les mères du monde, mais en plus, elle a souffert de voir son Juan Carlos longtemps effondré par ce tragique évènement.
Je ne connaissais pas l’histoire du tiroir et de la clé.
Marie Christine
10 avril 2009 @ 08:01
Charles a entièrement raison.. ses explications sont très précises et justes. Cela a été un drame dans la famille et personne ne s’est entièrement remis de cette tragédie. Un accident vraiment très triste..
Et par rapport a Franco aussi Charles a raison le conte de Barcelone détestait Franco et souhaitait ardement que le jour où son fils soit roi réintaure une démocratie.. ça leur a fait drole aux franquistes!!
Danielle
10 avril 2009 @ 09:34
Charles, merci pour ces précisions, je comprends les remords et la « maladie » de la comtesse de Barcelone.
Jean
10 avril 2009 @ 09:58
@ Charles
Merci, une fois de plus, pour vos précisions.
jean-marie
10 avril 2009 @ 10:38
charlanges11.
Oui Franco a rétablie la monarchie en Espagne en espèrant que Juan-Carlos en qui il avait fait son heritier poursuivrait son régime autoritaire.
Ce n’est pas d’une monarchie comme celle ci que le dictateur voulait.
Nous ne pouvons que nous réjouir que le Roi d’Espagne ait rendu la liberté aux espagnols et la démocratie.
Capreolus
1 juillet 2009 @ 18:26
Concernant le comte de Barcelone et sa relation vis-à-vis de Franco et du régime franquiste, il convient de réviser les jugements « historiquement-corrects » véhiculés en ces lieux.
Voilà par exemple ce que l’on peut lire en page 196 du très instructif « Franco » d’Andrée Bachoud (professeur à Paris VII et membre correspondant de la Real Academia de Historia) :
« Serrano Suner [beau-frère et ministre de Franco] en voyage à Rome rencontre, le 27 juin 1939, Alphonse XIII et Don Juan [le comte de Barcelone]. Selon Pétain [alors ambassadeur de France en Espagne], « il leur a laissé entendre que l’heure du roi sonnerait un jour en Espagne »[1]. Don Juan, convaincu par Serrano Suner, va jusqu’à approuver les lenteurs de Franco à se prononcer sur le futur régime. Le lendemain de la visite de Serrano Suner à Rome, le secrétaire de Don Juan aurait déclaré à l’ambassadeur de France à Rome que le prince souhaitait un régime autoritaire, mais « il faudrait attendre que la période de répression eût pris fin, pour que le roi pût entrer dans sa capitale en y apportant non plus des sanctions, mais au contraire des pardons »[2]. Autrement dit, il paraît alors sain aux monarchistes, pour ne pas salir l’image de la royauté, de laisser Franco continuer un temps l’exécution des basses oeuvres. »
Andrée Bachoud, Franco, éd. Fayard, 1997, p. 196.
Autrement dit encore, Franco est l’homme idoine pour faire le sale boulot (réprimer). Evidemment, à partir du moment où le commode interrègne commence à durer trop longtemps aux yeux du prétendant… et à partir du moment surtout où il devient clair que les puissances de l’Axe, qui ont un temps soutenu Franco et les nationaux, sont en passe de perdre la guerre (autour de 1942-43), le comte de Barcelone sort très opportunément du bois en se donnant des airs de « libéral ».
[1] Documents diplomatiques français, t. XVII, doc. 22, lettre du maréchal Pétain, ambassadeur de France à Madrid, à Georges Bonnet, ministre français des Affaires étrangères, 27 juin 1939.
[2] Documents diplomatiques français, t. XVII, doc. 32, lettre d’André François-Poncet, ambassadeur de France à Rome, à Georges Bonnet, ministre français des Affaires étrangères, 28 juin 1939.
Sophie2
13 décembre 2009 @ 15:42
si franco n’avait pas choisi juan-carlos comme succeseur,l’espagne serait 1 république et peut-etre encore 1 dictature,le choisir comme succeseur c’est la seule chose bien qu’il a fait dans sa vie.
Reno
19 avril 2012 @ 22:55
Des « on-dit », encore et encore…