« Le Drame de Mayerling : suicide ou assassinat ? » fera l’objet d’un documentaire diffusé ce 1er février 2012 par France 2 à 22h50. Il s’agit du septième numéro du magazine » L’ombre d’un doute ». A cette occasion, l’historien Franck Ferrand revient sur l’un des épisodes les plus mystérieux et romanesques de l’histoire moderne. Le 30 janvier 1889, dans un pavillon de chasse du village de Mayerling, situé à une trentaine de kilomètres de Vienne, Rodolphe de Habsbourg, héritier du trône d’Autriche – Hongrie, est retrouvé mort dans une chambre. A ses côtés gît Marie Vetsera, sa jeune maîtresse de 17 ans. Crime politique ou drame amoureux ? A l’aide d’images d’archives, de scènes reconstituées, d’extraits du film Mayerling (1968), avec Omar Charif et Catherine Deneuve, et de nombreux témoignages, ce documentaire décortique la personnalité complexe de Rodolphe ainsi que ses rapports houleux avec son père. Ce drame est rapidement devenu le premier feuilleton médiatique de l’ère moderne. Grâce aux puissantes agences de presse internationales (Havas, Reuters, Wolff), l’information et les rumeurs circulèrent vite et le monde entier se passionna pour cette affaire. » (Merci à Anne P. – Copyright photo : – Source : Journal Le Monde)
shandila
31 janvier 2012 @ 07:24
Le drame de Mayerling a fait couler pas mal d’encre. Pour moi, le crime politique ne fait pas de doute, et quelques années avant sa disparation l’impératrice Zita en avait parlé. Pour moi, le film Mayerling avec O.Charif et C. Deneuve, est très loin de la vérité. Une aimable bleuette qui serait sans doute oubliée depuis longtemps sans la personnalité des interprètes.
*gustave
31 janvier 2012 @ 14:10
Horrible navet ce film. Il faut remonter dans le temps et voir celui de Anatole Litvak tourné en 1936 avec Charles Boyer, Danielle Darrieux, Gabriele Dorziat et Jean Debucourt.
ciboulette100
2 février 2012 @ 20:31
… Tout à fait : 1) Marie Vetsera était brune et Catherine Deneuve était blonde 2) Ava Gardner : au secours (rendez-nous notre Romy…) et 3) saura-t-on jamais la vérité ?
marie17
31 janvier 2012 @ 10:08
Cela restera un des mystères de l’histoire
La seule, je pense, qui connaissait la vérité était Zita d’Autriche
sissi10
31 janvier 2012 @ 10:28
personnage fascinant…un homme très intelligent comme sa mère et sensible ,qui a été mal aimé et traité par des percepteurs
l’impératrice zita , après un interview avec jean des cars confiât qu’il a été assassiné
des archives secrétes au vatican l’expliqueraient..je vais regarder l’émission avec attention
pouvons nous mettre en doute la parole de son altesse royale l’impératrice zita?
Lionel
31 janvier 2012 @ 14:17
Zita n’était pas une altesse royale, mais une majesté.
Je ne comprends pas comment on peut qualifier un roi ou un empereur d' »altesse royale ». Un minimum de jugeotte ne peut faire de mal…
aubert
31 janvier 2012 @ 15:02
Quand les archives sont secrètes ce sont évidemment celles du Vatican.
Kalistéa
1 février 2012 @ 04:55
Cher Aubert, vous avez raison quand on évoque les archives du vatican,c’est toujours pour suggérer que le secret bien gardé de celles-ci pourrait s’il était révélé solutionner toutes les problèmatiques de l’histoire!
S’il y a des archives « Rodolphe » au vatican ,ce doit-ètre tout simplement les lettres et contacts qu’il y a eu ,au moment du drame impensable survenu à la cour d’Autriche et qu’il fallait « gérer » du point de vue des obsèques du prince.
C’était ,comme je l’ai déja dit ,avant tout un énorme scandale.
Allait-on enterrer le prince héritier comme un criminel et suicidé ? un paria, sans office religieux? Vaudrait-il mieux dire qu’il avait été assassiné,et ainsi en en faisant une victime,éviter ces choses déshonorantes .Déshonorantes pour le roi pour la monarchie et pour le peuple chrétien autrichien…Toutes les solutions ont dù ètre envisagées… c’est tout cela qui ,c’est évident est dans les archives du vatican.
Bien à vous.
Cosmo
1 février 2012 @ 13:12
Et le Vatican reste très discret quand cela l’arrange. Dans cette affaire on ne voit pas pourquoi si longtemps après, la loi du silence continuerait à s’appliquer. Je ne crois pas les Habsbourg assez puissant pour en imposer au Vatican.
Peut-être est-ce qu’il n’y a tout simplement pas de mystère?
Cordialement
Cosmo
Kalistéa
1 février 2012 @ 20:00
Mais oui ,cher Cosmo, vous ètes toujours plein de bon sens; il n’y a pas de mystère.La vérité est bien trop atroce pour qu’on ait substitué ce qu’on s’est finalement résigné a révéler,à un autre pseudo évènement qui lui aurait été caché.Pourquoi donc aurait-on tellement sali la mémoire de Rodolphe pour cacher par ex.qu’il avait été victime d’un complot d’ordre politique.
Pour ce qui est des propos tenus par l’ex impératrice Zita à Jean des Cars, celui-ci est bien obligé d’en faire état…mais jamais il ne m’a donné l’impression qu’il y croyait.Le fait est qu’au moment de cette conversation qu’il a eue avec la respectable vieille dame celle-ci avait si je ne me trompe 95 ans.Là est l’explication! D’aieurs l’impératrice n’a pas ajouté l’ombre d’une preuve à ce qu’elle a avancé.(pour mémoire :un complot ourdi par …Clémenceau!)
D’autrepart il faut reconnaitre qu’il était difficile à SAI Otto de dire que sa mère était sénile !…
Corr:ailleurs.ponctuation:?
aubert
2 février 2012 @ 20:20
Je pense que l’impératrice avait quelques raisons de ne pas aimer Georges Clémenceau.
Quant à sa version du drame de Mayerling la dignité impériale ne fait pas d’elle un témoin indiscutable peut-être même le contraire.
Quant à son âge, cher Kalistéa vous voilà pas plus respectueuse avec les vieilles dames qu’avec les vieux messieurs !
Sophie LbM
1 février 2012 @ 14:21
Aubert,
L’adjectif « secrètes » pour des archives signifiaient simplement qu’elles appartenaient à un Souverain. C’est pourquoi le Vatican n’en a pas le monopole.
Par contre, dans le langage courant, les choses sont un peu différentes.
Sébastien
31 janvier 2012 @ 12:58
On sait que l’impératrice Zitha, qui devait être bien renseignée, croyait au crime politique. Quid ?
Cheveyre
31 janvier 2012 @ 13:28
Il me semble que la rumeur a toujours était que François-Joseph avait eu pour enfants (entre autres) Rodolphe avec Sissi et Marie VESTERA (hors mariage), et, Rodolphe et Marie ont compris qu’ils étaient frère et soeur ; mais, aussi amants …
Mayg
31 janvier 2012 @ 14:24
Je n’ai jamais entendu parler de cette rumeur.
aubert
31 janvier 2012 @ 15:04
…certaines sources prétendent même que Marie était la fille de l’impératrice et de Rodolphe, d’autres la fille de Rodolphe et de l’empereur.
Sébastien
1 février 2012 @ 15:48
Aubert, qu’est-ce donc que ces rumeurs d’inceste que vous lancez ?????
aubert
2 février 2012 @ 20:14
Sébastien vous avez bien compris que la deuxième solution est de nature a faire comprendre que je me moque de toutes les suppositions évoquées.
Ce n’est là que l’une des bêtises qu’il m’arrive d’écrire sur le site pour détendre une ambiance un peu confite et confinée.
aubert
2 février 2012 @ 20:37
Mais m,sieur, c’est pas moi c’est Cheveyre.
Sophie LbM
2 février 2012 @ 16:19
ou la fille de Rodolphe et d’Helene Vetsera. Ceci dit, à l’époque de la naissance de Marie, Rodolphe n’a que 13 ans. Un peu jeune quand même pour accréditer la thèse d’une paternité.
Jean Pierre
31 janvier 2012 @ 14:26
La thèse du complot est toujours rassurante tant il est difficile d’admettre le meurtre d’une enfant par un archiduc (son amant) et à l’issue du forfait le suicide de ce dernier.
Dis comme cela c’est vrai que c’est moins rocambolesque et plus fait divers sordide.
HRC
31 janvier 2012 @ 15:37
les autrichiens ont fait un film avec l’élégant Max von Thun en Rodolphe, qui insiste sur les divergences politiques entre le père et le fils, sur les libertés, le multicuralisme dans l’empire, la relation privilégiée avec l’empire allemand.
très loin de la version qu’évoque Cheveyre.
il faudrait penser aussi à la mort de l’archiduc héritier à Sarajevo, qui avait qui des positions proches à celles qu’on prête à Rodolphe dans ce film récent, et dont la mort n’a guère causé que du soulagement à l’entourage de son oncle empereur, et a permis à Charles et Zita de lui succéder, beaucoup plus catholiques !
je le soumets sans aucune garantie, n’ayant jamais travaillé la question précise.
sans nier le drame des médicaments pris par Rodolphe contre la syphillis.
val
31 janvier 2012 @ 16:51
j’ai une autre version qui m’est bien sur très personnelle, Rodolphe était un être fragile, dépressif, drogué, aux drogues dures, et il devait prendre la suite ce qui je suppose faisait peur aux politiques, et aux gouvernants de l’époque , une coalition pour éliminer cet être fébrile aurait parfaitement été possible. Cela ne semble pas impossible??
Livia
31 janvier 2012 @ 17:23
Merci à Régine et à Anne pour l’info! Quelque soit la vérité cette histoire est au delà de l’imaginable et si romanesque!
Cosmo
31 janvier 2012 @ 19:03
L’interview donné par l’Impératrice Zita accrédite la thèse du complot politique, thèse généralement admise par la Famille Impériale.
Cette thèse aurait pour but réel de nier la possibilité d’un assassinat puis d’un suicide, commis par l’Archiduc Rodolphe, actes impensables dans une optique ultra-catholique.
Le problème est que l’on ne voit pas les raisons, ni les complices éventuels, de ce complot politique.
Pour quelles raisons, dans un premier temps l’Archiduc Rodolphe aurait-il comploté contre son père? Et dans un deuxième temps, pour quelles raisons le même Rodolphe aurait-il été assassiné?
La thèse de l’assassinat et du suicide, les deux liés aux troubles mentaux de l’archiduc, thèse officiele, semble tenir mieux la route. Mais comme les cartes ont été brouillées volontairement par la Famille Impériale, le mystère restera entier.
Une autopsie du corps de Rodolphe pourrait peut-être donner une réponse. Mais est-ce vraiment nécessaire, Mayerling étant désormais une histoire légendaire? Et les légendes sont souvent plus tenaces que la réalité.
agnes
1 février 2012 @ 00:27
En plus, c’est un fait divers presque banal malheureusement.
Encore la semaine dernière, dans mon petit village d’enfance du Sud Est de la France, un homme de 37 ans s’est suicidé dans la rue après avoir tué sa copine.
Alexandre
2 février 2012 @ 23:49
De toute façon, cher Cosmo, je crois que comme nombre de « grands mystères de l’Histoire », nous ne connaîtrons jamais la vérité sur cet évènement tragique, car trop d’intérêts divergents s’entremêlent. Cordialement.
zahra
31 janvier 2012 @ 19:13
Je viens de finir le livre Rodolphe et les secrets de Mayerling de jean de cars, il démontre que la relation qu’avait Rodolphe avec marie n’est pas une histoire d’amour c’est juste qu’il voulait l’ajouter a son tableau de chasse.
Des doutes planent sur cette affaire, je pencherais pour un crime politique pour ses visions libérales et un rapprochement avec la France. Jean Delannoy a produit un film qui ressemble beaucoup a ce que pense la plupart des personnes c’est-à-dire le crime politique. Quand au film avec Omar Charif et Catherine Deneuve les personnages ne ressemble pas du tout et l’histoire veux nous faire croire qu’il était tellement amoureux qu’il se rait tué avec sa maitresse. N’oublions pas que Rodolphe n’a jamais manifesté ou dit qu’il aimait Marie Vestera. L’impératrice Zita affirme aussi que c’était un meurtre politique pourquoi s’engagera t-elle sur ce chemin si elle connaissait pas la vérité. J’espère que nous allons pas un bourrage de crane comme quoi il s’est suicidé parce qu’il aimait Marie Vestera.
Martine
31 janvier 2012 @ 19:21
Cheveyre
Vous lisez trop de romans »roses »…elle n’avait aucun « titre de noblesse »,Rodoph n’aurait pu l’épouser…ils n’étaient absolument pas « frère et soeur »…
Marie17
Zita l’aura appris probablement par sa mère…car,elle n’était pas encore née (née en 1892 ) son mari Karl 1er né en 1887,trop petit pour ce rappeler de » ce cousin » Rodoph décédé en 1889…mais,on a toujours dit « une affaire de politique » de + Rodoph malade (syphilis et drogue ) ayant déjà eu des « tentatives…de suicide »…son père ne l’appréciait pas trop et sa mère éternellement en voyage…ça n’a pas dû arranger sa vie…
COLETTE C.
31 janvier 2012 @ 20:49
Je suis vraiment heureuse de voir cette émission. A la suite des confidences de l’Impératrice Zita à Jean des Cars, l’archiduc Otto, interrogé, avait déclaré : »Ma mère a dit ce qu’elle avait à dire »
Caroline
31 janvier 2012 @ 22:19
Martine,je reconnais que vous n’avez pas tort! Bonne nuit!
dradomir
31 janvier 2012 @ 22:26
Il y a quelques années j’avais lu que G. Clemenceau n’était pas étranger à ce drame… L’Impératrice Zita en a gardé quelque… (enfin… vous choisirez le terme) envers les Français
Cosmo
2 février 2012 @ 11:08
Dradomir,
L’Impératrice Zita, née Bourbon de Parme, se considérait comme princesse du sang de France.
Elle, ni son mari l’Empereur Charles, n’avait de sentiment anti-français, bien au contraire.
Je ne partage pas son interprétation du drame de Mayerling mais en aucun cas nous pouvons dire qu’elle est dictée par un sentiment autre que Habsbourg ultra catholique.
Bien à Vous
Cosmo
HRC
31 janvier 2012 @ 22:55
je ne pensais pas à un complot, mais à un isolement total, un suicide, et qu’il emmené avec lui une femme bien jeune.
je qualifierais néanmoins cela d’un suicide à 2.
Pivoine
1 février 2012 @ 00:21
Cette émission est diffusée sur France 3.
Michèle
1 février 2012 @ 13:48
« Cosmo exprime exactement ce que je pense.
Il était impensable que Zita accepte la version du suicide et celle du complot est plus confortable pour la famille et la religion. La réponse d’Otto est excellente. Il dit tout cela sans le dire. En respectant la position de sa mère, en ne mentant pas, et en ne niant rien ». Excellent, vraiment »
Michèle
Cosmo
1 février 2012 @ 14:41
Chère Michèle,
Vous avez raison sur l’excellence de la réponse d’Otto. Vous n’êtes pas sans savoir que les relations de l’archiduc Otto avec sa mère n’étaient pas au beau fixe mais il ne pouvait la contredire pubiquement.
On pourrait croire à la thèse du complot s’il y avait un début de preuve mais rien ne l’étaye actuellement en dehors de l’intime conviction impériale. Le seul dans la famille qui savait la vérité était François-Joseph et je suis sûr qu’il ne s’est jamais confié à personne.
A toutes les conférences que j’ai données, seul ou en compagnie de l’autre archiduc Rodolphe, la première question posée fut sur Mayerling…Et la réponse de l’archiduc fut plus modérée que celle de sa mère mais allait toujours dans ce sens.
Amicalement
Cosmo
Sébastien
1 février 2012 @ 15:53
Chère Michèle, je plussoie. La réponse d’Otto est toute en finesse.
aubert
1 février 2012 @ 16:30
L’impératrice Zita fait partie de ces personnes dont le moindre propos est parole d’Evangile.
C’était une personne de vertu et de qualité. Lui arrivait-il aussi, de temps en temps,d’arranger ses propos en fonction de l’intérêt historique et familial ? ce qu’on ne saurait lui reprocher.
En matière historique la preuve matérielle vaut plus encore que la parole d’une impératrice.
Cosmo
2 février 2012 @ 11:10
Cher Aubert,
Certains essaient même d’en faire des paroles de sainte.
Mais là ce n’est pas gagné d’avance. Les preuves manquent encore.
Cordialement
Cosmo
HRC
2 février 2012 @ 13:53
vu hier : ce serait un coup des Prussiens. Douteux, quand même.
Sophie LbM
2 février 2012 @ 16:15
L’émission d’hier soir m’a surprise, pour la raison suivante : lors d’une émission sur Europe 1 traitant du même sujet, Franck Ferrand a invité J. des Cars qui révélait qu’il avait trouvé le télégramme que l’Empereur a envoyé au Pape, et qu’il l’a publié dans la version poche (collection Tempus) de son « Rodolphe et les secrets de Mayerling »
Or hier soir, la journaliste, qui faisait un résumé de lecture de ce même ouvrage affirme que ce document n’a jamais été vu et qu’il faut croire Jean des Cars sur parole. Et Franck Ferrand ne dit pas un mot sur la découverte de ce document. Alors, où se trouve la vérité ?
Un lecteur de ce site aurait-il la version Tempus du livre pour nous éclairer ?
Gus70
29 mars 2012 @ 05:30
Pour tous les passionnés de « Mayerling », il existe une émission du 22 mai 1956(avec Alain Decaux)qui évoque toutes les thèses et possibilités (ou non) du drame dont le prince « Rodolphe » et « Marie Vestera » furent victimes. L’émission se nomme « Les secrets de Mayerling » (durée 02h01mn34s)et j’avoue qu’elle est plutôt bien construit, avec reconstitution pour chacune des thèses et analyses.
On peut retrouver cette émission sur le site de I.N.A.
Pour ceux qui n’aime pas trop lire, ou qui aurait manqué cette émission, ça vaut le coût d’oeil.