Il y a un an, ce mois-ci, Jean d’Ormesson partait faire « le plaisir de Dieu », lui qui avait fait si souvent celui-ci de ses lecteurs, de ses amis ou tout simplement de ceux qui l’écoutaient, tant sa conversation était un enchantement. Préoccupé de questions métaphysiques, sans gravité, avec une curiosité juvénile, il avait consacré plusieurs livres à ce sujet.
Un Hosanna sans fin, publié aux Éditions Héloïse d’Ormesson, clôt son oeuvre et ce cycle d’ouvrages métaphysiques de manière à la fois émouvante, car c’est l’oeuvre d’un homme qui sait qu’il est arrivé au terme de sa vie, mais aussi de manière lumineuse car Jean d’Ormesson était un agnostique optimiste … et peut-être plus que cela dans ses derniers instants. Merveille d’épure stylistique, l’ouvrage livre quelques réflexions et révélations étonnantes. Dans cet entretien, Héloïse, sa fille et son éditrice, nous livre les clés de la genèse de ce livre dans le nouveau numéro de L’Essonne en Auteurs. (merci à E.Couly – ©unevilledeslivres)
Auberi
27 décembre 2018 @ 08:55
Même pétillance lumineuse dans le regard que son père, Héloïse d’Ormesson. Je me souviens d’une interview qu’elle avait donnée dans un journal lors du triste décès où elle répondait à une question idiote du style « êtes vous triste de la mort de votre père ? ». Elle avait répondu :
– Non. Car mon père m’a tellement entouré d’amour que je suis portée par lui
-J’avais adoré-
Martine
27 décembre 2018 @ 09:39
Essonne… Il y a deux N
de Vignier
27 décembre 2018 @ 13:03
Bien entendu! Vous avez raison!
Cet homme – espiègle et cabotin à ses heures- a su donner le meilleur de lui même et sa fille? J’applaudis.
Muscate-Valeska de Lisabé
27 décembre 2018 @ 11:13
Pour ma part, je n’entendrais jamais assez parler du grand Jean.
Hors-sujet:Par hasard,j’ai appris hier la disparition,le 1er Décembre dernier,de Maria Pacôme, qui savait rendre plus belle la Vie par son humour,sa féminité et son énergie extraordinaires…l’information, peut-être succintement relayée par les médias,ne m’était pas parvenue…avec la permission de Dame Régine,je tenais ici à lui dire un immense merci,et à la recommander à …tous les « saints » de Lola♡♡♡.
Hadrien Marie
27 décembre 2018 @ 14:19
Oui, charmante Muscate, insuffisamment relayée…
Hors les « Gilets jaunes », à ce moment-là, rien ne trouvant grâce aux yeux des médias!
France 2: évocation durant 2/3 minutes. Un peu réducteur aussi de ramener sa carrière au film « Les sous-doués »…
Charlotte AL
27 décembre 2018 @ 18:51
Comme vous avez raison, Muscatine, j’aime bien dire « Muscatine » cela évoque : Mousseline, douceur du raisin, Colette : la treille muscate, d’évoquer Maria Pacôme !
Ah ! « la Crise » : tes problèmes de boulot, tes problèmes avec ta femme, tes problèmes de fric etc
Et puis « les seins de Lola », pardonnez moi j’ai écrit le titre de la pièce, en 1987 j’étais trop jeune pour la voir, mais ensuite via DVD je l’ai adorée, et puis, chut…. j’étais amoureuse de François Perrot !
Bon finalement, je suis tombée amoureuse d’un autre, mais tout de même, ayant quelques belles années de plus que moi, y’a quelque chose qui !
Baboula
28 décembre 2018 @ 13:53
J’ai eu le plaisir de la voir sur scène mais je ne suis pas tombée amoureuse de Jean Le Poulain . Charlotte !?!? François Perrot,beaucoup d’allure, avait déjà 63 ans ! Il est toujours vivant ‘ 94 ans ‘ ,toujours agréable à regarder ,on a pu le voir dans « Quai d’Orsay « de Bertrand Tavernier en 2013 . Votre époux a de la chance,plus il vieillira ,plus il vous plaira . 😘
Charlotte AL
30 décembre 2018 @ 08:29
Agatha Christie disait qu’ avoir épousé un archéologue, la mettait à l’abri d’un regard critique de son mari, l’âge venant.
Alors sans vouloir comparer, mon mari ayant une femme furieusement attirée par l’antiquité, peut vieillir en toute tranquillité…et puis nous n’avons que 10 ans d’écart !
Les hommes mûrs m’ont toujours attirée, mais Baboula, plus François Perrot que Jean Le Poulain, malgré tout son talent !
Pas encore de voeux pour la nouvelle année, trop tôt, mais passez une belle fin d’année 2018.
Baboula
30 décembre 2018 @ 11:08
Muscaton rime avec chaton ,Colette n’est pas loin 🥰
Muscate-Valeska de Lisabé
28 décembre 2018 @ 17:39
Chers Hadrien et Charlotte, je me réjouis de savoir que vous l’aimiez autant que moi…95ans de pure pétulance…le dialogue de »La crise » fait partie de mon vocabulaire personnel, car je le ressors en imitant Maria Pacôme(avec succès, paraît-il ;-)) dès que j’entends autour de moi des lamentations peu légitimes et un peu trop appuyées. ..;’)
J’avais appelée ma petite Minette Muscate en souvenir de Colette que j’aime tant…et nous l’appelions souvent Muscatine…j’aime aussi quand Baboula m’appelle Muscaton.
De belles fêtes à vous deux et surtout beaucoup de douceur et de Paix.♡♡♡.
Valerie
30 décembre 2018 @ 08:48
Tout à fait d’accord avec vous
Jean d ormesson manque tellement
La vie est devenue si vulgaire qu il était un rafraîchissement
Jean Pierre
27 décembre 2018 @ 11:18
Sa véritable œuvre, c’est lui-même.
Charlotte AL
27 décembre 2018 @ 11:46
Deux magnifiques portraits de Jean d’O…
Le premier semble nous parler à nous personnellement par ce regard pénétrant et bienveillant.
Le second parait une « ode à la joie ».
Marie-Francoise
27 décembre 2018 @ 12:45
Ses propos justes, sages et plein d’humour, Son sourire charmeur et ses yeux malicieux faisaient de lui l’homme le plus délicieux du monde ! L’écouter était un ravissement il restera irremplaçable !
Martine
27 décembre 2018 @ 14:44
Une biographie vient aussi de sortir , celle ci ne paraît pas apprécié par la famille, car on y voit le vrai Jean d Ormesson avec sa face dite cachée
Robespierre
28 décembre 2018 @ 14:10
pouvez-vous nous en dire plus ? J’avoue qu’une surface aussi lisse et amène que celle de Jean d’O. peut avoir aussi son revers sombre.
Baboula
29 décembre 2018 @ 12:20
Et pourtant ! Son épouse et lui formaient un couple « moderne «
corentine
27 décembre 2018 @ 15:14
quel grand homme ce Jean d’Ormesson ! il nous manque beaucoup
Juliette d
28 décembre 2018 @ 04:50
Sur ma liate d’achat. J’ai toujours tant de plaisir à le lire.
Océane
28 décembre 2018 @ 09:29
Le regard de cet homme était une caresse.
Océane.
Latina
28 décembre 2018 @ 09:34
Que d’intelligence et d’humour !
La voix est éteinte, mais ses mots sont vivants. Sa fille le rappelle dans la vivacité du propos et du regard.
Baboula
29 décembre 2018 @ 10:06
L’écouter nous rendait plus intelligents .
Claude Patricia
29 décembre 2018 @ 11:01
Un sacré personnage qui me donnait l envie de me dépasser et d aimer la vie rien qu en le regardant et en l écoutant.
J étais jeune quand est passé le feuilleton au plaisir de Dieu, il faudra que je le revois.
Jean, ta malice et ton insatiable curiosité me manquent déjà.
Un jour je monterai discuter sans fin avec toi.
Brigitte - Anne
29 décembre 2018 @ 17:55
Si Piapias nous lit , je lui envoie mes belles pensées en souvenir de Jean d O et la Forêt des livres 2010. Ah quel souvenir heureux que cette rencontre.