France 3 diffuse ce mercredi 16 novembre à 23 heures un documentairede Romane Melis intitulé « Clémenceau contre la paix » qui revient notamment sur les différentes tentatives de paix par les actions des princes Sixte et Xavier de Bourbon-Parme, frères de l’impératrice Zita d’Autriche. En quoi consistaient concrètement leurs propositions et pourquoi ‘ont-elles pas abouti ? (Merci à Michèle)
« Clémenceau contre la paix » – France 3 – Mercredi 16 novembre 20111 à 23 heures
Claude MARON
16 novembre 2011 @ 08:20
On va enfin expliquer que c’est Clémenceau, antimonarchiste viscéral, qui a retardé la fin de la guerre avec l’Autriche car il ne voulait pas traiter avec un souverain, décision qui provoquera des milliers de morts…
philippe gain d'enquin
16 novembre 2011 @ 10:08
Et viscéralement anti-catholique, ce qui dans le drame Austro-Hongrois est la clef de voute de son acharnement à démembrer l’Empire et la Double monarchie.
Nemausus
16 novembre 2011 @ 10:12
Le mythe de Clémenceau est cassé depuis longtemps même si les républicains tentent toujours d’en faire un grand homme.
Il est tout de même regrettable qu’un documentaire soit diffusé à une heure aussi tardive en semaine et qui n’attirera que les passionnés d’histoire….
Ce documentaire devrait donc rendre justice à ces princes de Bourbon italo-français souhaitant servir la paix et le pays de leurs ancêtres….
DOM
12 février 2012 @ 23:23
Bonsoir,
Que les frères Bourbon-Parme de Zita aient cru pouvoir jouer les »go-between » entre les acteurs de la triple entente en proposant une paix séparée, c’est un fait historique. Le drame pour moi, c’est que ces jeunes princes fringants, chrétiens et pas du tout experts à la négociation n’avaient les « armes » pour affronter des politiciens roublards, madrés et chevronnés. Face à Bethmann-Hollveg, Czernin, Poincaré ou le roi George V, qe pouvaient-ils opposer ? D’une façon générale, comment ne pas admettre que la chute de cet empire austro-hongroise relève autant du contexte particulier ( début du siècle, assassinat de François-Ferdinand, montée des nationalismes, le problème slave,…) qu à la pâle figure de monarque incarnée par Charles II… Il faut arriver à admettre que chacun n’est pas pour un destin impérial, et force est de constater que la fin des monarques austro-hongrois ( de Rodolphe à Maximilien, et j’en passe ) n’ait pas été un âge d’or…
dom
31 mars 2012 @ 20:19
Je partage totalement votre point de vue. C’est le manque total de sens politique de l’empereur Charles qui est à l’origine de cet échec. Confier à ses beaux-frères, sans aucune expérience en matière de diplomatie, une telle mission…. Il m’a toujours semblé que Zita, beaucoup plus fine politique que son époux, sur lequel elle avait une grande influence avait imposé le choix de ses frères.
Bianca
16 novembre 2011 @ 10:38
Merci Michèle pour cette information
clem
16 novembre 2011 @ 11:18
l’erreur est très fréquente, mais on écrit Clemenceau et non Clémenceau
Caroline
16 novembre 2011 @ 11:51
A Claude Maron,vos explications m’ont impressionne car j’ignorais ces details ‘historiques’!
Mayg
16 novembre 2011 @ 13:19
Très belle photo de l’impératrice Zita.
Charlanges
16 novembre 2011 @ 17:03
Une belle occasion stupidement manquée …
Depassage
16 novembre 2011 @ 19:12
Le sujet m’interesse, malheureusement je trouve ça tard.
COLETTE C.
16 novembre 2011 @ 22:04
Il est en effet regrettable qu’une telle émission passe aussi tard !
JOSEPHINE
16 novembre 2011 @ 22:06
Quelle beauté !
HRC
17 novembre 2011 @ 16:15
j’ai raté l’émission, et je le regrette.
cet épisode est connu, au moins superficiellement. Il est d’ailleurs en partie à l’origine de l’hostilité que vouait Aristide Briant, autre républicain, à Clemenceau.
Pour Nemausus, Clemenceau est de plus en plus mal perçu au fur et à mesure que l’histoire du XXème siècle se relit enfin à la lumière de l’acharnement à continuer la guerre, et de la violence des traités de Versailles, Trianon, Saint-Germain, ect.
excellent film allemand sur Arte (1918), peut être encore visible sur le site ce jour, dont les auteurs analysent aussi les responsabilités allemandes après 1917. La Bavière, dans l’empire certes mais encore royaume aurait été favorable à l’initiative dite Bourbon-Parme.
ces 20 ou 25 dernières années je n’ai jamais rencontré de défenseur de Clemenceau, et je n’en suis pas. Par contre, ce n’était pas le cas auparavant. Il aurait voulu être président, et y échoua.
HRC
17 novembre 2011 @ 16:33
A.Briand, bien sûr.
je rajoute : on ne peut nier que les militaires de chaque bord espéraient la victoire, et les opinions publiques aussi, à l’époque.