Mercredi 27 mai 2020 à 21h05 sur la chaîne France 3, diffusion de l’émission « Des racines et des ailes » avec un sujet consacré au château de Villandry.
Mercredi 27 mai 2020 à 21h05 sur la chaîne France 3, diffusion de l’émission « Des racines et des ailes » avec un sujet consacré au château de Villandry.
DEB
24 mai 2020 @ 09:27
C’est l’année Villandry, dirait-on !
Je ne doute pas que les jardiniers ont eu le temps de bien préparer le potager, pour les visites.
Alinéas
24 mai 2020 @ 10:26
Magnifiques mais j’aime beaucoup quand ils sont vus en hauteur ; on peut mieux apprécier leur géométrie !
septentrion
24 mai 2020 @ 11:55
Pour le plaisir des yeux, je regarderai au moins en partie, j’espère que ce sera en début d’émission, pour apercevoir aussi ce fameux belvédère et la vue qu’il procure.
COLETTE C.
24 mai 2020 @ 12:56
A ne pas manquer !
milou
24 mai 2020 @ 13:05
Une toujours intéressante et belle émission !
Encore plus en ces jours!
Hervé J. VOLTO
25 mai 2020 @ 10:54
Le Château de Villandry est le dernier des grands châteaux de la Loire érigés pendant la Renaissance dans le Val de Loire. L’élégance sobre de son architecture alliée au charme de ses jardins remarquables font de ce monument l’un des fleurons du patrimoine mondial.
Sous l’impulsion de François Ier qui mène une politique culturelle dont l’ambition est de concurrencer la suprématie italienne, le Val de Loire s’enrichit à la Renaissance de nombreux châteaux : Azay-le-Rideau, Chenonceau, Bury ou bien encore Villandry. L’élégance et la légèreté architecturale des nouvelles demeures situées en bord de Loire marquent une rupture avec la masse imposante des forteresses défensives que connaissait la France jusqu’alors : Loche, Saumur, Husset.
Jean Le Breton, ministre des finances de François Ier, exploite à Villandry son exceptionnelle expérience de l’architecture acquise sur de nombreux chantiers dont celui du château de Chambord qu’il a surveillé et dirigé pendant de longues années pour le compte de la Couronne.
A son arrivée à Villandry en 1532, il fait raser l’ancienne forteresse féodale à l’exception du donjon, témoin dramatique de l’entrevue du 4 juillet 1189 durant laquelle Henri II Plantagenêt d’Angleterre reconnaît sa défaite face à Philippe-Auguste, roi de France, et signe le traité dit « la Paix de Colombiers » deux jours avant de mourir. A la place de ce château-fort il fait édifier, accolé au donjon, trois corps de logis d’une grande simplicité apparente, formant un fer à cheval ouvert sur les perspectives de la vallée où coulent le Cher et la Loire. Galeries à arcades, fenêtres à meneaux entourées de pilastres richement décorés, hautes lucarnes au gâble sculpté, toitures d’ardoise aux fortes pentes et aux volumes amples, forment le cadre d’une cour d’honneur aux proportions d’une rare élégance, l’ensemble étant empreint du principe architectural de l’époque : la symétrie.
À Villandry, pourtant tout proche et presque contemporain d’Azay-le-Rideau, les influences italianisantes et les souvenirs médiévaux – tourelles, clochetons, mâchicoulis décoratifs – ont entièrement disparu au profit d’un style plus simple, purement français qui, notamment dans la forme des toitures, préfigure Anet, Fontainebleau et ce que sera plus tard le style Henri IV.
Les temps ont changé. Les forteresses féodales font place à des châteaux délicats, les remparts deviennent des murs qui laissent désormais le regard se projeter sur le paysage alentours, le jardin clos et utilitaire du Moyen-Âge fait place au jardin d’agrément, transition douce entre la demeure et la nature environnante. Villandry ne fait pas exception à la nouvelle mode. Au pied du château, dominant le cours du Cher, sont aménagés des jardins dont la splendeur fait déjà la réputation du domaine au-delà du seul Val de Loire.
Au début du siècle, le docteur Joachim Carvallo et son épouse Anne Coleman, héritière de grands sidérurgistes américains, font l’acquisition de Villandry. Joachim Carvallo voue le reste de sa vie à la restauration de Villandry. L’influence néo-classique de l’intéreiur du chateau se fait sentir dans les appartements. Ses héritiers perpétuent l’œuvre de leur aïeul et entretiennent avec la même passion le château et ses jardins ouverts au public depuis 1920, conservant ainsi l’aspect familial qui caractérise la demeure depuis sa construction en 1532. L’actuel propriétaire, Henri Carvallo, est l’arrière-petit-fils d’Ann et Joachim.
L’originalité de Villandry ne se situe pas seulement dans une conception architecturale d’avant-garde : elle est aussi dans l’utilisation qui a été faite du site pour y construire, en pleine harmonie avec la nature et la pierre, des jardins d’une remarquable beauté. Le Chateau étant encore habité, l’intérieur est encore meublé, à la différence d’Amboise ou de Chambord, pillés par Napoléon I°, jaloux de l’ancienne dynastie Royale.
Baboula
26 mai 2020 @ 04:39
Hervé, vous déflorez l’émission mais heureusement n’otez pas l’envie de la regarder .:-))