Le prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou, sera présent le samedi 21 janvier 2017 à 12 heures en la Basilique royale de Saint-Denis pour un hommage au roi Louis XVI. (Merci à Quentin)
Je crois que la duchesse d’Angoulême était la fille de Louis XVI, non sa tante, et qu’elle est morte en 1851. Mais je peux me tromper, cependant j’ai une bonne mémoire des dates, je me rappelle de toutes celles de mes mariages.
Cosmo, vous affirmez que vous ne reconnaissez pas les titres de courtoisie. Sous votre plume, le duc et la duchesse d’Angoulême ne sauraient donc être que le fils de Charles X et son épouse, fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette.
Je ne peux parler à la place de personnes défuntes mais, dans ce cas, le duc et la duchesse d’Angoulême ont eu tant à souffrir du fait des Orléans que leur choix paraît évident.
Depuis la mort de Louis XVIII le Duc d’Angoulême était le Dauphin, et depuis la mort de son père, Charles X, roi (titulaire) Louis XIX, et son épouse, La Dauphine; il était succédé par son neveu, fils du feu duc de Berry, Henri, duc de Bordeaux, titré comte de Chambord.
On peut aussi s’amuser sur N&R, même si le sujet ne prête pas à rire…mais que voulez-vous, tant d’années après, le sujet n’est plus vraiment dramatique.
L’actuelle duchesse d’Angoulême est la cousine germaine du prince Henri de Bauffremont qui figure sur le carton d’invitation. Elle est fille de la princesse Isabelle, sa tante, et du comte Meriadek de Rohan-Chabot. Le prince Henri est fils cadet du prince Charles-Emmanuel et de Blanche de Chabannes. Il a un frère jumeau, Benoît, deux soeurs : l’une mariée au baron Renaud de Maistre, l’autre au comte Bernard de Lambert des Granges, et deux frères aînés : Hugues (l’héritier, marié à Solenne du Breil de Pontbriand) et Jean. Leur château de famille se trouve près de Neufchateau, dans les Vosges.
J’ai vu Louis, duc d’Anjou, hier dans l’émission VIP de KTO.
Il parle couramment le français ( il a fait ses études en français à Madrid), vient une fois par mois pour des raisons officielles ou privées en France et a réussi à se construire une belle personnalité malgré les deuils cruels qui ont ponctué son enfance ( mort accidentelle de son frère aîné quand il avait 10 ans) et son adolescence ( mort affreuse de son père sur une piste de ski).
Il m’a semblé avoir plein de bon sens et a un charme fou quand il sourit.
Justement non, mais à sa place, je ferais ce qu’il faut pour ne pas émarger au budget d’une république. Et puis, un monarque n’est-il pas exonéré fiscalement ? Enfin, c’était le cas autrefois, jusqu’à l’annus horribilis et l’incendie du château de Windsor.
Excusez-moi un moment, je m’en vais pleurer sur les splendeurs du passé…
Marie de Bourgogne
16 janvier 2017 @
13:03
Tout dépends my Lady, bénéficiez vous de la carte vitale ?
Je sais bien que Louis XVI a été « assassiné » mais pourquoi n’y a r’il pas de messes pour Louis X le Hutin, Henri II ou qui sais je encore.
Je n’imagine pas la reine d’Angleterre assistant à un office à la mémoire de Charles I exécuté sur ordre de Cromwell ou quelques mexicains communiant en mémoire de Maximilien.
Louis X et Henri II n’ont pas été assassinés et on ne peut comparer la situation de Charles Ier et celle de Maximilien avec l’exécution de Louis XVI et toutes celles qui ont suivi.
J’avais fait donner une messe en ma paroisse pour le repos de l’âme du Cardinal de Richelieu. ..tout le monde peut faire donner une messe a la memoire de qui il veut,il suffit d’honorer l’offrande demander par le prêtre à cet effet(une vingtaine d’euros,je crois).Le défunt est alors nommé pendant l’office.
Oui, Muscate. A ce jour l’honoraire de messe est de 17 €. Mais s’il s’agit d’une messe de mariage ou de funérailles, c’est beaucoup plus (sauf si l’on est dans l’incapacité de faire une offrande). Il y a des paroisses (Montbrison, en Forez, par exemple) où l’on ne célèbre pas de messe pour Louis XVI (trop « connotée », paraît-il). Elle se transforme en messe « pour tous les martyrs ».
Le principe est qui n’y a qu’un défunt qui doit être évoqué par messe ou les défunts d’une famille.
Pierre-Yves
15 janvier 2017 @
16:11
Peut-être parce que la martyrologie est un outil nécessaire à la pérennité du courant monarchiste français. Et en matières de martyrs, qui mieux que Louis XVI et Marie-Antoinette ?
Quelqu’un pourrait nous donner des détails sur la personnalité de ces intéressants Bauffremont qui, depuis trois générations au moins, sont les champions du légitimisme?
Sont-ils des idéalistes? Très acculturés? Très pieux aussi?
En tous cas, Lorenz, très anciens.Famille d’extraction chevaleresque avec preuves de filiation jusqu’en 1202. Extraction chevaleresque donc (le dessus du panier). Plusieurs fois les « honneurs de la cour ». Cousins du roi. Princes du saint-empire en 1757, duc de Bauffremont en 1818. Alliance Courtenay (encore plus le dessus du panier) en 1712 avec droit d’adjonction du nom de cette antique et illustre famille médiévale (d’après Régis VALETTE).
Je vous passe le détail des armoiries (1 colonne de 10 lignes).
Additif (d’après ST-SIMON et SEREVILLE) : Maison féodale de Lorraine (St-Mihiel, Barrois). La maison capétienne de Courtenay est issue du roi de France Louis VI le gros. Les Bauffremont sont aussi « cousins de l’Empereur » (Ferdinand II, 1757). Tous leurs titres et privilèges reconnus en France en 1759, confirmés en 1762. Prince de Listenois en 1762. Duc et Pair de France en 1787 mais le titulaire n’avait que 17 ans et le titre ne sera régularisé qu’en 1818. Un croisé, quatre chevaliers de la Toison d’Or et ribambelle de chevaliers des ordres du roi de France. Le prince-duc de Bauffremont, prince de Courtenay, est deux fois Grand d’Espagne.
On ne peut donc dire que « le roi n’est pas leur cousin, et l’empereur non plus »…
Et hop, c’est parti pour un tour.
Moi, comme je suis largement d’ascendance allemande entre autres, je me demande bien si, aux primaires, je vais voter pour les Habsbourg, les Hohenstaufen, ou les Hohenzollern.
Ca ne serait pas plus anachronique ni plus aberrant que de se mettre sur la g… pour décider lequel des » prétendants » plus ou moins français serait légitime sur un trône devenu fantôme.
Mais bon. Faut bien s’amuser.
Le prince de Bauffremont légitimiste ( artisan du dépôt du coeur de Louis XVII à St Denis) a une petite-fille ,Marie-Liesse de Rohan-Chabot mariée à un prince d’Orléans, Eudes , titré duc d’Angoulême et frère du prince Jean ,tous deux princes de France .
Au sujet du mariage civil à Dreux , ce prince avait fait savoir qu’il n’y assisterait pas si feu le Comte de Paris était présent , or ce jour-là le grand-père du marié décédait à Cherisy à quelques kms de là .
Cher Gérard , sont ils apparentés aux ducs de Bauffremont qui possédaient un château à Scey sur Saône (70) , une chapelle à l’église , et qui sont inhumés dans le cimetière de la localité ?
Le duc actuel a été invité il y a quelques années par la municipalité , il est bouilleur de cru ( c’est à dire qu’il distille des alcools de fruits ).
Chère Ciboulette,
Scey était un fief du comté de Bourgogne et appartenait au XIIe à la branche de cadette des comtes. De successions en successions, les terres de Scey furent apportées en dot en 1265 par Marguerite de Coiseul à Liébaud de Bauffremont, gouverneur lieutenant du comté de Bourgogne pour Philippe le Bel. La famille de Bauffremont en conserva la seigneurie jusqu’à la Révolution et la propriété jusqu’à la fin du XIXème siècle.
Le château de Scey-sur-Saône datait du XVIe siècle, c’était, construit en 1561, un vaste château fortifié de sept tours au bord de la Saône mais qui était plutôt néanmoins une maison de plaisance, pour Claude de Bauffremont, lors évêque de Troyes.
À la fin du XVIIe siècle un nouveau château a été conçu en 1697 par Jean-Baptiste Bouchardon (1667-1742) pour Charles-Emmanuel de Bauffremont (1644-1733), abbé de Luxeuil et de Saint-Paul de Besançon. Il fit détruire le vieux château pour édifier un château (les travaux durèrent jusqu’en 1710) à la mode à l’instar des châteaux royaux et auprès du grand pont sur la rivière. Il était alors considéré comme le plus beau palais de la Franche-Comté. Il mourut au château le 27 juin 1733.
Le bâtiment est connu par deux gravures d’après Jean-Baptiste Lallemand et par un dessin.
Pendant la Révolution le château devint un hôpital militaire et il fut incendié dans la nuit du 12 octobre 1795 (20 à 21 vendémiaire an IV) accidentellement selon le procès-verbal de l’époque.
L’incendie fut cause d’un procès engagé en 1796 par Alexandre de Bauffremont (1773-1833), premier duc en 1817 et déjà pair de France en 1815, comte de l’Empire en 1810, et ce procès fut gagné contre la République en 1803.
L’actuel duc, le huitième, est son descendant.
Le château détruit se composait d’un grand corps de bâtiment à deux étages, les voûtes et le rez-de-chaussée non compris avec dans le milieu un dôme superbe surplombant un magnifique escalier. Il y avait deux ailes dominées chacune par un pavillon semblable au dôme du milieu et chaque étage s’ouvrait de 76 fenêtres.
Au XIXe siècle un nouveau logis a été construit en 1837 par les Bauffremont, puis de 1850 à 1869 Roger Alexandre de Bauffremont (1823-1891), troisième duc, ambitionna de faire renaître la résidence de ses aïeux et il commença par de magnifiques écuries. Mais après cela il abandonna le projet.
Le logis de 1837 a été détruit après 1918 en sorte que ne subsistent que les très belles écuries avec leurs dépendances et la fontaine, l’abreuvoir et les balustrades dans la cour, et les annexes que sont la fabrique ou temple à l’antique attribué à Luc Breton, la buanderie et le lavoir, le pavillon d’entrée et les grilles.
Dans la chapelle des Bauffremont de l’église on peut toujours voir un vitrail aux armes princières et ducales.
Louis de Bourbon aurait il pris des cours de français accélérés ? si oui bravo car j’ai pu entendre dans le Morbihan , un français plus qu’hésitant prétendant au trône de France .
Je suis heureux de lire le message d’un Ligérien.. de Montbrison… je suis à St-Etienne… plusieurs royalistes par ici… quel bienfait en cette fin de journée enneigée !
Il y a une messe pour le roi martyr à St-Etienne.
Bonjour Rembarre, la messe pour Louis XVI sera célébrée samedi 21 à 10 h 30 à la chapelle St-Bernard (Fraternité St-Pierre, rue Buisson). C’est l’abbé Martin qui ira célébrer celle de Montbrison (en général après la réunion de la Diana, vendredi soir si je me souviens bien). Mes pénates sont précisément à Champdieu (je suis sûr que vous connaissez) où j’ai une vieille maison de famille, mais c’est une résidence secondaire.
Merci Antoine ! Je ne sais pas si j’aurai le temps .. en fin de matinée, quelle idée :(
L’an passé c’était en soirée. Mais le tout était bien triste et glacial…
Merci pour l’info concernant la messe de Montbrison.
Le duc d’Angers sera sur l’île Tromelin ou… au Palais-Bourbon ^^ pour y défendre notre souveraineté nationale sur ce morceau de France du bout du monde.
Cette messe, comme toutes les autres messes Louis XVI, a d’évidence moins pour objet de prier pour le roi dont on peut penser qu’il est au paradis (sinon c’est a désespérer pour les croyants si 224 ans après on n’y est pas et si on subit toujours au moins les peines du purgatoire .ou Sion est en instance d’enfer…et Robespierre a peut être plus besoin de prières …. mais Louis XVI l’a sans doute pris sous son bras pour implorer miséricorde et lui obtenir le salut.) que de réunir publiquement des royalistes et de flétrir la glorieuse Révolution française en instrumentalisant le Saint Sacrifice non sanglant de Notre Seigneur Jesus Christ. Mais certains dans la Sainte Eglise Catholique Romaine s’y prêtent même si c’est sans doute un aspect mondain de la pratique religieuse contre lequel tonne Sa Sainteté le Pape François !
Cosmo
15 janvier 2017 @ 07:48
Lequel de leurs oncles le duc et la duchesse d’Angoulême vont-ils choisir pour assister à cet hommage à la mémoire de Louis XVI ?
Lady Chatturlante
15 janvier 2017 @ 12:32
Je crois que la duchesse d’Angoulême était la fille de Louis XVI, non sa tante, et qu’elle est morte en 1851. Mais je peux me tromper, cependant j’ai une bonne mémoire des dates, je me rappelle de toutes celles de mes mariages.
Naucratis
15 janvier 2017 @ 13:17
Cosmo, vous affirmez que vous ne reconnaissez pas les titres de courtoisie. Sous votre plume, le duc et la duchesse d’Angoulême ne sauraient donc être que le fils de Charles X et son épouse, fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette.
Je ne peux parler à la place de personnes défuntes mais, dans ce cas, le duc et la duchesse d’Angoulême ont eu tant à souffrir du fait des Orléans que leur choix paraît évident.
Guy Sainty
15 janvier 2017 @ 20:32
Depuis la mort de Louis XVIII le Duc d’Angoulême était le Dauphin, et depuis la mort de son père, Charles X, roi (titulaire) Louis XIX, et son épouse, La Dauphine; il était succédé par son neveu, fils du feu duc de Berry, Henri, duc de Bordeaux, titré comte de Chambord.
Cosmo
15 janvier 2017 @ 22:06
On peut aussi s’amuser sur N&R, même si le sujet ne prête pas à rire…mais que voulez-vous, tant d’années après, le sujet n’est plus vraiment dramatique.
Cosmo
Antoine
16 janvier 2017 @ 11:14
L’actuelle duchesse d’Angoulême est la cousine germaine du prince Henri de Bauffremont qui figure sur le carton d’invitation. Elle est fille de la princesse Isabelle, sa tante, et du comte Meriadek de Rohan-Chabot. Le prince Henri est fils cadet du prince Charles-Emmanuel et de Blanche de Chabannes. Il a un frère jumeau, Benoît, deux soeurs : l’une mariée au baron Renaud de Maistre, l’autre au comte Bernard de Lambert des Granges, et deux frères aînés : Hugues (l’héritier, marié à Solenne du Breil de Pontbriand) et Jean. Leur château de famille se trouve près de Neufchateau, dans les Vosges.
DEB
15 janvier 2017 @ 08:15
J’ai vu Louis, duc d’Anjou, hier dans l’émission VIP de KTO.
Il parle couramment le français ( il a fait ses études en français à Madrid), vient une fois par mois pour des raisons officielles ou privées en France et a réussi à se construire une belle personnalité malgré les deuils cruels qui ont ponctué son enfance ( mort accidentelle de son frère aîné quand il avait 10 ans) et son adolescence ( mort affreuse de son père sur une piste de ski).
Il m’a semblé avoir plein de bon sens et a un charme fou quand il sourit.
Marie de Bourgogne
15 janvier 2017 @ 13:02
UNE fois par mois. Et, pour info, paye t’il ses impôts en France ?
Lady Chatturlante
15 janvier 2017 @ 17:47
Je paie mes impôts en Angleterre. Est-ce mal ?
Cosmo
16 janvier 2017 @ 07:52
Mais vous ne prétendez pas au trône de France, Milady !
Lady Chatturlante
16 janvier 2017 @ 11:55
Justement non, mais à sa place, je ferais ce qu’il faut pour ne pas émarger au budget d’une république. Et puis, un monarque n’est-il pas exonéré fiscalement ? Enfin, c’était le cas autrefois, jusqu’à l’annus horribilis et l’incendie du château de Windsor.
Excusez-moi un moment, je m’en vais pleurer sur les splendeurs du passé…
Marie de Bourgogne
16 janvier 2017 @ 13:03
Tout dépends my Lady, bénéficiez vous de la carte vitale ?
Lady Chatturlante
18 janvier 2017 @ 11:31
Non, pourquoi faire ?
Olivier d'Abington
15 janvier 2017 @ 08:38
On entend déjà les dents de certains prétendants au trône de France grincer (et pourtant, je suis au Japon! C’est dire…).
Jean Pierre
15 janvier 2017 @ 09:09
Je sais bien que Louis XVI a été « assassiné » mais pourquoi n’y a r’il pas de messes pour Louis X le Hutin, Henri II ou qui sais je encore.
Je n’imagine pas la reine d’Angleterre assistant à un office à la mémoire de Charles I exécuté sur ordre de Cromwell ou quelques mexicains communiant en mémoire de Maximilien.
Gérard
15 janvier 2017 @ 14:50
Louis X et Henri II n’ont pas été assassinés et on ne peut comparer la situation de Charles Ier et celle de Maximilien avec l’exécution de Louis XVI et toutes celles qui ont suivi.
Muscate-Valeska de Lisabé
15 janvier 2017 @ 15:50
J’avais fait donner une messe en ma paroisse pour le repos de l’âme du Cardinal de Richelieu. ..tout le monde peut faire donner une messe a la memoire de qui il veut,il suffit d’honorer l’offrande demander par le prêtre à cet effet(une vingtaine d’euros,je crois).Le défunt est alors nommé pendant l’office.
Antoine
15 janvier 2017 @ 19:18
Oui, Muscate. A ce jour l’honoraire de messe est de 17 €. Mais s’il s’agit d’une messe de mariage ou de funérailles, c’est beaucoup plus (sauf si l’on est dans l’incapacité de faire une offrande). Il y a des paroisses (Montbrison, en Forez, par exemple) où l’on ne célèbre pas de messe pour Louis XVI (trop « connotée », paraît-il). Elle se transforme en messe « pour tous les martyrs ».
Muscate-Valeska de Lisabé
16 janvier 2017 @ 13:38
Montbrison…vous m’emmenez sur le chemin d’hier,cher Antoine,avec les évocations du Forez!…merci…c’est un joli voyage.
Trianon
15 janvier 2017 @ 19:27
Tout a fait, dans ma paroisse, faire dire un messe coûte 16 euros, mais une personne qui n’aurait pas moyens pourra quand même la faire dire.
Muscate-Valeska de Lisabé
16 janvier 2017 @ 13:40
Ce qui est généreux. ..je connaissais un abbé qui,dans ce cas,groupait les défunts…ça l’était moins.;-)
Gérard
18 janvier 2017 @ 19:11
Le principe est qui n’y a qu’un défunt qui doit être évoqué par messe ou les défunts d’une famille.
Pierre-Yves
15 janvier 2017 @ 16:11
Peut-être parce que la martyrologie est un outil nécessaire à la pérennité du courant monarchiste français. Et en matières de martyrs, qui mieux que Louis XVI et Marie-Antoinette ?
Lorenz
15 janvier 2017 @ 11:11
Quelqu’un pourrait nous donner des détails sur la personnalité de ces intéressants Bauffremont qui, depuis trois générations au moins, sont les champions du légitimisme?
Sont-ils des idéalistes? Très acculturés? Très pieux aussi?
Antoine
15 janvier 2017 @ 19:28
En tous cas, Lorenz, très anciens.Famille d’extraction chevaleresque avec preuves de filiation jusqu’en 1202. Extraction chevaleresque donc (le dessus du panier). Plusieurs fois les « honneurs de la cour ». Cousins du roi. Princes du saint-empire en 1757, duc de Bauffremont en 1818. Alliance Courtenay (encore plus le dessus du panier) en 1712 avec droit d’adjonction du nom de cette antique et illustre famille médiévale (d’après Régis VALETTE).
Je vous passe le détail des armoiries (1 colonne de 10 lignes).
Antoine
15 janvier 2017 @ 19:41
Additif (d’après ST-SIMON et SEREVILLE) : Maison féodale de Lorraine (St-Mihiel, Barrois). La maison capétienne de Courtenay est issue du roi de France Louis VI le gros. Les Bauffremont sont aussi « cousins de l’Empereur » (Ferdinand II, 1757). Tous leurs titres et privilèges reconnus en France en 1759, confirmés en 1762. Prince de Listenois en 1762. Duc et Pair de France en 1787 mais le titulaire n’avait que 17 ans et le titre ne sera régularisé qu’en 1818. Un croisé, quatre chevaliers de la Toison d’Or et ribambelle de chevaliers des ordres du roi de France. Le prince-duc de Bauffremont, prince de Courtenay, est deux fois Grand d’Espagne.
On ne peut donc dire que « le roi n’est pas leur cousin, et l’empereur non plus »…
Marie de Cessy
15 janvier 2017 @ 12:40
Saint Denys ? Avec un y ???
Muscate-Valeska de Lisabé
16 janvier 2017 @ 13:41
Vouy…ça fayt plus authentyque ^^.
Thibault
16 janvier 2017 @ 14:11
Oui, nous voila revenu aux temps des dinosaures! Que de modernité pour ceux qui se revendiquent de ce même pas prince espagnol
Leonor
15 janvier 2017 @ 13:15
Et hop, c’est parti pour un tour.
Moi, comme je suis largement d’ascendance allemande entre autres, je me demande bien si, aux primaires, je vais voter pour les Habsbourg, les Hohenstaufen, ou les Hohenzollern.
Ca ne serait pas plus anachronique ni plus aberrant que de se mettre sur la g… pour décider lequel des » prétendants » plus ou moins français serait légitime sur un trône devenu fantôme.
Mais bon. Faut bien s’amuser.
Gérard
15 janvier 2017 @ 14:51
Les Bauffremont descendent des Bourbons d’Espagne. Ils ont été cependant bonapartistes comment on peut le voir à travers le prénom de Napoléon.
Guy Sainty
15 janvier 2017 @ 20:26
Lea Bauffremonts song les répresentants aussi de la branche de Courtenay de la Maison de France.
Gérard
15 janvier 2017 @ 16:22
Comme on peut…
clement
15 janvier 2017 @ 18:52
Le prince de Bauffremont légitimiste ( artisan du dépôt du coeur de Louis XVII à St Denis) a une petite-fille ,Marie-Liesse de Rohan-Chabot mariée à un prince d’Orléans, Eudes , titré duc d’Angoulême et frère du prince Jean ,tous deux princes de France .
Au sujet du mariage civil à Dreux , ce prince avait fait savoir qu’il n’y assisterait pas si feu le Comte de Paris était présent , or ce jour-là le grand-père du marié décédait à Cherisy à quelques kms de là .
Gérard
18 janvier 2017 @ 19:14
Pour ne pas être désagréable même devant une exigence incongrue le comte de Paris avait fait savoir qu’il ne viendrait pas mais finalement…
ciboulette
15 janvier 2017 @ 19:11
Cher Gérard , sont ils apparentés aux ducs de Bauffremont qui possédaient un château à Scey sur Saône (70) , une chapelle à l’église , et qui sont inhumés dans le cimetière de la localité ?
Le duc actuel a été invité il y a quelques années par la municipalité , il est bouilleur de cru ( c’est à dire qu’il distille des alcools de fruits ).
Gérard
19 janvier 2017 @ 19:15
Chère Ciboulette,
Scey était un fief du comté de Bourgogne et appartenait au XIIe à la branche de cadette des comtes. De successions en successions, les terres de Scey furent apportées en dot en 1265 par Marguerite de Coiseul à Liébaud de Bauffremont, gouverneur lieutenant du comté de Bourgogne pour Philippe le Bel. La famille de Bauffremont en conserva la seigneurie jusqu’à la Révolution et la propriété jusqu’à la fin du XIXème siècle.
Le château de Scey-sur-Saône datait du XVIe siècle, c’était, construit en 1561, un vaste château fortifié de sept tours au bord de la Saône mais qui était plutôt néanmoins une maison de plaisance, pour Claude de Bauffremont, lors évêque de Troyes.
À la fin du XVIIe siècle un nouveau château a été conçu en 1697 par Jean-Baptiste Bouchardon (1667-1742) pour Charles-Emmanuel de Bauffremont (1644-1733), abbé de Luxeuil et de Saint-Paul de Besançon. Il fit détruire le vieux château pour édifier un château (les travaux durèrent jusqu’en 1710) à la mode à l’instar des châteaux royaux et auprès du grand pont sur la rivière. Il était alors considéré comme le plus beau palais de la Franche-Comté. Il mourut au château le 27 juin 1733.
Le bâtiment est connu par deux gravures d’après Jean-Baptiste Lallemand et par un dessin.
Pendant la Révolution le château devint un hôpital militaire et il fut incendié dans la nuit du 12 octobre 1795 (20 à 21 vendémiaire an IV) accidentellement selon le procès-verbal de l’époque.
L’incendie fut cause d’un procès engagé en 1796 par Alexandre de Bauffremont (1773-1833), premier duc en 1817 et déjà pair de France en 1815, comte de l’Empire en 1810, et ce procès fut gagné contre la République en 1803.
L’actuel duc, le huitième, est son descendant.
Le château détruit se composait d’un grand corps de bâtiment à deux étages, les voûtes et le rez-de-chaussée non compris avec dans le milieu un dôme superbe surplombant un magnifique escalier. Il y avait deux ailes dominées chacune par un pavillon semblable au dôme du milieu et chaque étage s’ouvrait de 76 fenêtres.
Au XIXe siècle un nouveau logis a été construit en 1837 par les Bauffremont, puis de 1850 à 1869 Roger Alexandre de Bauffremont (1823-1891), troisième duc, ambitionna de faire renaître la résidence de ses aïeux et il commença par de magnifiques écuries. Mais après cela il abandonna le projet.
Le logis de 1837 a été détruit après 1918 en sorte que ne subsistent que les très belles écuries avec leurs dépendances et la fontaine, l’abreuvoir et les balustrades dans la cour, et les annexes que sont la fabrique ou temple à l’antique attribué à Luc Breton, la buanderie et le lavoir, le pavillon d’entrée et les grilles.
Dans la chapelle des Bauffremont de l’église on peut toujours voir un vitrail aux armes princières et ducales.
Ghislaine
16 janvier 2017 @ 10:06
Louis de Bourbon aurait il pris des cours de français accélérés ? si oui bravo car j’ai pu entendre dans le Morbihan , un français plus qu’hésitant prétendant au trône de France .
Thibault
16 janvier 2017 @ 14:12
Le meme pas prince espagnol n’a pris aucun cours de français, sa dernière imposture télévisuelle nous l’a prouvé, une fois de plus!
Nemausus
16 janvier 2017 @ 20:23
encore une fois un mensonge orléaniste que DEB contredit pourtant plus haut …..
Actarus
17 janvier 2017 @ 13:23
Diantre ! On ne dispense donc pas de cours de français dans un lycée… français ? ;-)
Tout fout le camp dans notre éducation nationale ! ^^
gipcan
18 janvier 2017 @ 10:02
Le prince Louis de Bourbon parle bien le français,même s’il peut faire quelques fautes comme tout français.Je l’ai entendu dans le Morbihan.
clement
16 janvier 2017 @ 11:17
Le duc de Bauffremont possède une résidence (château ) à Neufchâteau dans les Vosges .
Trianon
16 janvier 2017 @ 14:14
je connais vraiment très bien l’endroit…:)
et Agnès de Bauffremont..
Rembarre
16 janvier 2017 @ 20:24
Je suis heureux de lire le message d’un Ligérien.. de Montbrison… je suis à St-Etienne… plusieurs royalistes par ici… quel bienfait en cette fin de journée enneigée !
Il y a une messe pour le roi martyr à St-Etienne.
Antoine
17 janvier 2017 @ 11:00
Bonjour Rembarre, la messe pour Louis XVI sera célébrée samedi 21 à 10 h 30 à la chapelle St-Bernard (Fraternité St-Pierre, rue Buisson). C’est l’abbé Martin qui ira célébrer celle de Montbrison (en général après la réunion de la Diana, vendredi soir si je me souviens bien). Mes pénates sont précisément à Champdieu (je suis sûr que vous connaissez) où j’ai une vieille maison de famille, mais c’est une résidence secondaire.
Rembarre
17 janvier 2017 @ 12:32
Merci Antoine ! Je ne sais pas si j’aurai le temps .. en fin de matinée, quelle idée :(
L’an passé c’était en soirée. Mais le tout était bien triste et glacial…
Merci pour l’info concernant la messe de Montbrison.
Lolo1
17 janvier 2017 @ 10:16
Quelle joie de voir que le Prince Charles-Philippe d’Orléans, unique duc d’Anjou, soit présent à cet événement.
Actarus
17 janvier 2017 @ 13:24
Le duc d’Angers sera sur l’île Tromelin ou… au Palais-Bourbon ^^ pour y défendre notre souveraineté nationale sur ce morceau de France du bout du monde.
Nemausus
17 janvier 2017 @ 19:14
votre vue baisse…..
Naucratis
18 janvier 2017 @ 18:37
Lolo1 est un rigolo !
Aramis
17 janvier 2017 @ 13:37
Cette messe, comme toutes les autres messes Louis XVI, a d’évidence moins pour objet de prier pour le roi dont on peut penser qu’il est au paradis (sinon c’est a désespérer pour les croyants si 224 ans après on n’y est pas et si on subit toujours au moins les peines du purgatoire .ou Sion est en instance d’enfer…et Robespierre a peut être plus besoin de prières …. mais Louis XVI l’a sans doute pris sous son bras pour implorer miséricorde et lui obtenir le salut.) que de réunir publiquement des royalistes et de flétrir la glorieuse Révolution française en instrumentalisant le Saint Sacrifice non sanglant de Notre Seigneur Jesus Christ. Mais certains dans la Sainte Eglise Catholique Romaine s’y prêtent même si c’est sans doute un aspect mondain de la pratique religieuse contre lequel tonne Sa Sainteté le Pape François !