Par arrêt du 8 janvier 2018, la Cour d’appel de Florence a infirmé le jugement du Tribunal d’Arezzo de février 2010 et a reconnu à Amedeo de Savoie-Aoste, duc d’Aoste et à son fils le prince Aimone, duc des Pouilles, un plein droit au patronyme «Savoie», qu’ils peuvent donc à leur goût utiliser conjointement ou séparément au patronyme «Aoste».
Le contentieux avait été débuté en 2006 lorsque le prince Victor Emmanuel de Savoie, prince de Naples et son fils le prince Emanuele Filiberto, prince de Venise contestaient la légalité de l’utilisation par leur cousin du patronyme « Savoie » au lieu de « Savoie-Aoste » et demandaient une compensation pour violation de leur droit au nom. (Merci à Lorenz)
Marie de Cessy
18 janvier 2018 @ 02:35
Encore une raison d’installer la zizanie dans les familles.
Luca Tampellini
18 janvier 2018 @ 17:44
Vous aviez completement raison, madame.
Commentaire parfait!
framboiz 07
18 janvier 2018 @ 02:55
Carlos Hugo Klynstra songe à changer de nom , les Aoste, aussi , je me demande si je ne devrais pas aller à la mairie , comme Mme Chatturlante , et en faire autant !Pour compenser les hausses d’impôts !
Christian
18 janvier 2018 @ 11:35
Les Savoie-Aoste demandent le droit d’user d’une forme simplifiée et rien d’autre. Il aurait été ridicule de continuer à leur dénier ce droit, répandu en Italie pour les noms composés / complexes et qui ne nécessite pas de passer devant le juge.
Ils ne marcheront pas sur les plates-bandes de Vittorio Emanuele et Emanuele Filiberto, quoique celles-ci soient déjà dans un état de fenaison avancé.
Quant aux impôts, cela n’a rien à voir avec ce sujet. Les princes Amedeo et Aimone vivent en Italie, où ils payent des impôts. Dans la famille, ils ne sont pas ceux qui ont choisi la solution du paradis fiscal.
Ami des Bataves
18 janvier 2018 @ 16:12
Ils ont du mérite, car les impôts ont beaucoup augmenté en Italie. Une taxe sur le patrimoine taxe les actions, obligations et autres valeurs mobilieres , immeubles où on ne reside pas et même compte en banque (au delà de 5000 euros) au premier euro. Comme aux Pays Bas, au premier euro. A 4 pour mille si je me souviens bien. L’autre jour, je lisais une interview de la romancière polar à succès Donna Leon, fan de Venise. Comme par hasard, elle disait qu’elle n’était plus résidente italienne… Je pense que les gens fortunés lui ont emboité le pas.
Luise
19 janvier 2018 @ 17:10
En Italie il y a une taxe sur les immeubles qui sont à l’ètranger et encore les comptes en banque
Christian
19 janvier 2018 @ 18:36
En effet, l’état italien taxe aussi le patrimoine de ses citoyens, situé à l’étranger (peu importe que la personne soit domiciliée ou pas hors d’Italie).
framboiz 07
19 janvier 2018 @ 02:25
Christian, les impôts, c’est pour moi, le mariage peut être intéressant , je sais ce que vous dites à ce sujet sur les Aoste !
Christian
19 janvier 2018 @ 18:37
Ce n’est pas inintéressant, si on sait optimiser le principe. Il y a des placements peu fiscalisés, très intéressants.
Jean Pierre
18 janvier 2018 @ 06:40
Je trouve cela très bien que la justice tranche ces vilaines querelles d’Etat Civil. Aux Pays-Bas et maintenant en Italie.
Je suggère à Régine de porter devant la justice le litige qui sur ce site oppose les partisans du patronyme Orleans au patronyme France. Je remarque juste qu’au-delà des Alpes aucun des deux cousins ne veut s’app D’Italie.
Christian
18 janvier 2018 @ 12:35
Une nouvelle fois, cela n’a rien à voir avec la querelle Bourbon/Orléans (en France) ou le litige Bourbon-Parme (aux Pays-Bas). Lorsque l’on porte un nom composé ou complexe, ce qui en Italie revient souvent au même, il est possible d’en utiliser une forme simplifiée, plus courte. Le prince Amedeo ne fait qu’appliquer le droit en vigueur et la décision de la Cour d’Appel est totalement normale.
Ils n’ont pas à s’appeler « d’Italie », puisque leur nom à l’état-civil a toujours été Savoia, Savoia-Carignano ou Savoia-Aosta (entre autres). Le roi Vittorio Emmanuele II est né Savoia-Carignano avant d’être légitimement nommé Savoia, après le décès de Carlo Felice di Savoia, roi de Sardaigne (1831) et l’accession de son père au statut de chef de maison. Umberto I est né Savoia, bien que désigné comme principe de Sardegna e Piemonte sur son acte de naissance. Il sera toujours désigné civilement par ce nom après l’accession de son père au trône d’Italie (1861). Sa descendance demeurera Savoia.
De même, le prince Amedeo (second fils de Vittorio Emanuele) est né Savoia, même s’il fut usuellement désigné comme duca d’Aosta dès sa naissance. Après lui, son fils Emmanuele Filiberto est également né Savoia et ce n’est qu’à partir de la naissance d’Amedeo (fils du précédent) que la lignée pris le nom de Savoia-Aosta à l’état-civil.
Enfin, je souhaite souligner que le prince Amedeo a toujours fait preuve d’intelligence dans ses prétentions, ne se déclarant chef de la maison qu’en 2006, au détour d’un livre. Il n’avait pas entendu le faire auparavant pour ne pas porter compromettre les démarches des descendants du roi Umberto II, visant la levée de la loi d’exil qui les frappait depuis 1946. La branche d’Aoste n’étant pas concernée par cette disposition.
Cette intelligence manque parfois dans la querelle Orléans/Bourbon, chaque chef de branche n’hésitant pas étaler ses prétentions dans chaque média qui s’ouvre à lui et déformer l’histoire, en se proclamant « aîné des Capétiens ».
Nous ne parlerons pas du litige Parme.
Gérard
19 janvier 2018 @ 19:16
Les Orléans n’ont jamais prétendu être les aînés des Capétiens mais seulement les seuls prétendants possibles au trône de France dans le dernier état des lois dynastiques françaises que l’on pourrait appeler légitimes, en tout cas telles qu’elles existaient sous le règne de Charles X et de ses prédécesseurs depuis Louis XIV.
Margaux ?
24 janvier 2018 @ 00:12
C’est Louis Alphonse qui se dit être l’aîné des Capétiens, donc je pense que c’est lui qui est visé par cette allusion.
Gérard
26 janvier 2018 @ 18:22
Oui mais personne ne lui conteste qu’il est l’aîné des Capétiens sous réserve des Bourbon-Busset qui ne sont pas tenus pour légitimes.
Margaux ?
28 janvier 2018 @ 22:45
Les Bourbon-Busset sont les aînés généalogiques et les questions de légitimité n’y changent strictement rien. C’est fortement irrévérencieux d’aller contre cela.
Louis Alphonse est dénié dans son aînesse par certains, qui dénient plus généralement la légitimité capétienne des Bourbons d’Espagne.
Honnêtement, il n’y a qu’autour du « Trône de France » que l’on trouve un tel sac de nœuds…
Bambou
18 janvier 2018 @ 07:00
Que d’histoires pour un patronyme plus honorifique qu’autre chose. Est ce que Victor-Emmanuel de Savoie trouve « honorable » de mettre le nom de Prince de Venise sur un food-truck ???
Rosellilas
18 janvier 2018 @ 11:21
J’adore votre humour???
Gérard
18 janvier 2018 @ 14:17
Il faut y voir un hommage sans doute à la reine Margarita, sa trisaïeule.
Christian
18 janvier 2018 @ 13:00
Je ne suis pas certain que cela soit « plus honorifique qu’autre chose ». Les Savoie-Aoste bénéficient d’une grande popularité auprès des Italiens, certains politiques ne cachant pas leur soutien aux prétentions du prince Amedeo « dans l’hypothèse où la monarchie serait restaurée ». Le prince Emanuele Filiberto est également apprécié. Enfin, Vittorio Emanuele suscite plus de réserves en raison de ses excès du passé ; néanmoins, le temps aidant, il n’est pas rejeté par la population italienne.
La monarchie est une institution encore récente en Italie et de nombreux politiques conservent un attachement monarchiste, même s’ils s’inscrivent dans une tradition républicaine. Les partis politiques ont toujours été indépendants des institutions de tête de l’état italien, Couronne puis République ; ce qui permet à chacun de trouver une place dans le paysage politique, quelle que soit sa sensibilité. C’est peut-être complexe à envisager pour les non-italiens, habitués aux systèmes de leur pays respectif mais c’est ainsi.
Je pense ne jamais vivre une restauration monarchique en Italie, toutefois je suis convaincu que les idées issues des partis favorables aux princes de la maison de Savoie continueront à faire leur chemin et, à défaut de mener au retour d’un roi en Italie, ouvriront quelques perspectives, notamment dans le processus d’autonomie régionale (pour les régions qui ne le sont pas encore totalement). Je pense que les Italiens ont compris l’intérêt de conserver les Savoie proches d’eux.
Enfin, sachez que les choix professionnels du prince de Venise font sourire, sans toutefois susciter de réels sentiments négatifs. Certains pensent qu’il est un peu dommage de « bazarder » ce titre, d’autres estiment que c’est son plein droit… Là encore, il faut regarder les choses au travers du prisme de la relation entre ces princes et le reste de la population.
Margaux ?
28 janvier 2018 @ 23:41
C’est d’autant moins honorifique que le toponyme « Savoie » est associé à la dynastie depuis 1003, et qu’il est le patronyme (inscrit sur leurs actes de naissance) des rois et princes d’Italie depuis 1866. Plus largement, le patronyme italien est très réglementé et il ne saurait être envisagé de donner un nom à une personne, juste « pour l’honneur ». En toute hypothèse, nous sommes très loin des noms fantoches que l’on peut parfois croiser dans des pays voisins de l’Italie.
Vous le savez d’ailleurs sûrement mieux que moi.
Fleurige
19 janvier 2018 @ 10:14
Pierre -le-Grand a entrepris un vaste tour de ( la future ) Europe en s’initiant à divers métiers propres à moderniser son pays ,.Que ceux qui l’ont critiqué voire ridiculisé aillent visiter Saint-Petersbourg ! !
Leonor
19 janvier 2018 @ 20:13
Oui, mais Pierre le Grand ‘n’a pas fait dans le style nouille…
milou
18 janvier 2018 @ 07:04
Querelles, jalousies toujours et encore entre cousins …!
Suis bien heureuse pour Amedeo et Aimone!
ml
Christian
18 janvier 2018 @ 13:02
Il n’y a pas de jalousies, ni même vraiment de querelles. Chacun sait qu’à un moment, les Savoia-Aosta deviendront chefs de la maison, et consacreront ainsi leurs prétentions sur le trône d’Italie. Dans l’absolu, chacun défend la place qu’il estime être la sienne et avec ça, son point-de-vue. C’est un droit.
Baia
18 janvier 2018 @ 07:31
C’est vrai que s’appeler Aoste ou Savoie-Aoste ça va changer la face du monde …
Christian
18 janvier 2018 @ 13:03
Le dilemme est ici de s’appeler au choix, Savoie ou Savoie-Aoste.
casimira
18 janvier 2018 @ 18:09
hihi ! j’allais écrire la même chose :-)
clementine1
18 janvier 2018 @ 08:28
Savoie ils le sont, Savoie ils le resteront !
Charles
18 janvier 2018 @ 09:35
Oui
JAY
18 janvier 2018 @ 09:05
La bagarre entre ces 2 cousins ne s arrêtera jamais sachant en plus que la sœur du prétendant au trône d Italie collabore contre son propre frère, suite à une question d’héritage ou elle a toujours estimée avoir été négligé !
Laure2
18 janvier 2018 @ 23:30
Elle s’arrêtera puisque le prince de Venise n’a eu que des filles .
racyma
18 janvier 2018 @ 09:31
lui aussi a me semble t il un enfant hors union
Ludovina
18 janvier 2018 @ 09:49
Pas 1 mais 2 (connus)
monica
18 janvier 2018 @ 11:44
Racyma non, il en a 2 hors mariage
Christian
18 janvier 2018 @ 13:04
En effet, toutefois ça n’impacte l’affaire dont il est ici question, celle du droit à porter un nom par l’effet d’une filiation qui ne fait pas débat.
Charles
18 janvier 2018 @ 09:31
Décision logique pour un Prince qui est Savoie de père en fils depuis toujours. Quant à Victor Emmanuel et son fils, leur contestation est bien malvenue.
Caroline
18 janvier 2018 @ 22:32
Charles,
Je vous crois donc si vous avez clairement dit votre réaction !
Philippe Gain d'Enquin
18 janvier 2018 @ 11:39
Un nouveau « tomme » à l’Histoire de la Maison de Savoie, en outre les Aoste sont des gens bons…
bernadette
18 janvier 2018 @ 12:21
Ah ah ! « tomme de Savoie »… très joli, PGE !
Christian
18 janvier 2018 @ 13:05
Bien trouvé !
Esquiline
18 janvier 2018 @ 13:54
Bons à quoi? Vous titillez ma curiosité …
Margaux ?
24 janvier 2018 @ 00:29
Ils ont quand même quelques gloires à leur actif. Aymon (le père d’Amédée) fut un militaire assez peu commun, qui n’hésita pas à critiquer ouvertement les travers du régime de Mussolini. Il fut aussi le roi éphémère d’un royaume qu’il refusa de visiter, au nom d’idéaux une fois de plus opposés à ceux des fachos. Enfin, il fut reconnu pour ses travaux d’exploitation.
Je veux bien que les questions dynastiques soient d’une autre dimension mais il faut rester honnête sur tout le reste.
Margaux ?
24 janvier 2018 @ 00:30
Gens bons d’Aoste =› Jambon d’Aoste. C’est un jeu de mots.
Margaux ?
28 janvier 2018 @ 23:44
Je me relis et…
« travaux d’exploitation »
— travaux d’exploration…
milou
18 janvier 2018 @ 14:13
PGE ??!
ml
marianne
18 janvier 2018 @ 16:43
Ouh là là ! Il fallait le faire ! Mais le jambon d’ Aoste est fabriqué dans le département de l’ Isère, en France, donc !
MMDehove
18 janvier 2018 @ 17:11
Je n’aurais pas osé le faire…. mais vous l’avez fait !
Mary
18 janvier 2018 @ 18:10
Ils n’en savoureront que plus volontiers un biscuit de Savoie…
Christian
19 janvier 2018 @ 18:39
Dans un café moulu et passé à la main.
Luise
20 janvier 2018 @ 09:14
ou un « tiramisù »
Cosmo
19 janvier 2018 @ 09:37
Ah, cher Philippe !
particule
18 janvier 2018 @ 11:59
Sans vouloir commettre un crime de lèse majesté cela me fait penser à l’étiquetage d’un produit d’appellation d’origine contrôlée.
Mes excuses à ceux qui n’y voient pas qu’un brin d’humour.
Christian
18 janvier 2018 @ 13:12
C’est bien trouvé aussi, quoique la marque Aoste n’est pas italienne ; ce jambon est élaboré dans la commune d’Aoste en Isère (donc en France) et ne bénéficie d’aucune appellation d’origine contrôlée, non plus d’un quelconque label. Ceci n’enlève rien à ce jambon isérois, toutefois si vous voulez un véritable produit valdôtain, il faut viser le label (sévèrement protégé) « Valle d’Aosta Jambon de Bosses ».
Gilles de Bise
18 janvier 2018 @ 12:12
Ce n’est que justice rendue. En effet, le prince Amédée est le chef de la Maison de Savoie, avec le titre de duc de Savoie, depuis que son cousin Victor-Emmanuel de Savoie, prince de Naples, a perdu ses droits dynastiques en se mariant sans le consentement du roi Humbert II d’Italie en 1971.
Luise
18 janvier 2018 @ 15:22
C’est plus semple: la Cour d’appel de Florence a réconnu au Duc d’Aoste la facultè d’utilizer le patronyme « Savoie « conjointement ou séparément au patronyme «Aoste».
Aucun jugement sur la position de Chef de la Maison
Gérard
19 janvier 2018 @ 19:19
La question dynastique ne peut relever de la cour d’appel de Florence ni d’aucune cour d’appel. C’est une question constitutionnelle.
Luise
20 janvier 2018 @ 09:03
et le droit nobilier n’est plus une branche du droit italien
Margaux ?
24 janvier 2018 @ 00:35
Vous avez raison, en Italie, le droit du nom est constitutionnel et n’a rien à voir avec les autres branches du droit. C’est ce que beaucoup de gens ne captent pas, faisant l’amalgame entre les prétentions dynastiques des uns et des autres, et leurs droits les plus élémentaires de citoyens italiens. Victor-Emmanuel est parmi ces gens qui confondent tout…
Charles
18 janvier 2018 @ 15:28
Si le Duc d’Aoste et son fils sont respectés en Italie, le Prince Victor Emmanuel et le marchand de pizza ambulant ne le sont pas.
Je connais un royaliste qui m’a dit comment voulez-vous qu’il en soit autrement compte tenu du comportement de Victor-Emmanuel et depuis qu’on a lu dans la presse la manière qu’avait le Prince pour négocier les tarifs des prostituées pour son usage régulier? Quant au play boy de fils, il a préféré hausser les épaules plutôt que de devoir en dire du mal.
Christian
19 janvier 2018 @ 18:43
Vous exagérez, car le « prince de Naples » et son fils ne sont pas autant honnis en Italie. Ils font sourire, leur originalité amuse… et heureusement que les royalistes italiens ne se limitent pas aux pro/contre Vittorio Emanuele. Ceci étant, Amédée est effectivement plus populaire, plus au contact des gens aussi.
tody
19 janvier 2018 @ 18:57
La branche aineè a utilisè le nom de famille pour propos commerciaux, et il voulait l’empecher aux autres membres de la familles voir Il sole 24 ore(Quotidien economique italien) juillet 2006 ou on parle de ça. La dispute n’est pas termineè parce que il y aura probablement un pourvoi en Cassation et ils vont passer 2 ou 3 ans au mieux.
Pascal
19 janvier 2018 @ 19:13
Sans oublier cette étrange affaire d’homicide en pleine mer…
et d’autres affaires plus ou moins crapuleuses aussi je crois.
Cosmo
20 janvier 2018 @ 12:31
Dans le port de Cavallo en Corse, Pascal ! Quant aux affaires crapuleuses, elles vont du trafic d’armes à des relations douteuses. Plusieurs fois arrêté, il n’a jamais été vraiment condamné. Etait-il innocent ou a-t-on pris en considération sa situation de prétendant au trône ? Je pencherai pour la seconde hypothèse car cela fait beaucoup de « faux-pas » pour un homme.
Dans la mort du jeune allemand le plus dérangeant est qu’il n’ait jamais exprimé aucun remord et qu’il s’est même vanté d’avoir roulé les juges français dans la farine. La soeur du jeune homme était furieuse et souhaitait qu’il soit jugé à nouveau. Beatrice Boromeo, épouse de Pierre Casiraghi, journaliste à l’époque, a pris parti pour la soeur, attaquant Victor-Emmanuel. Ce dernier a traîné le journal de Beatrice Borromeo en justice mais il a perdu. Cette dernière a alors écrit : « Vincere una causa e’ sempre piacevole, ma contro Vittorio Emanuele di Savoia la goduria e’ doppia! » ( Gagner une cause est toujours agréable mais contre Victor-Emmanuel le plaisir est doublé ).
Bon weekend
Cosmo
Robespierre
22 janvier 2018 @ 13:09
Votre post ne dit que la vérité. N’en déplaise au monsieur Vittorio Emanuele.
Margaux ?
24 janvier 2018 @ 00:41
C’est clair que sa position de prétendant au trône d’Italie lui a été d’un grand secours. Ce que les Savoie-Aoste et autres « bourgeons » de la famille ont diversement apprécié… Ceci dit, le mal est fait et vous ne pouvez rester sans savoir qu’il s’agit là d’un sujet sagement contourné, dans l’attente de la disparition de cet homme à la moralité douteuse. Son fils ne fera pas autant de vagues que lui.
Actarus
19 janvier 2018 @ 19:54
De pizza ? Je croyais qu’il vendait des pâtes. ^^
Philippe Gain d'Enquin
21 janvier 2018 @ 14:37
Ne les roulez donc pas dans la farine vous qui êtes une bonne pâte…
framboiz 07
20 janvier 2018 @ 01:17
Mais, Charles, vous vous lâchez ! Je ne vous reconnais pas !
Donc, si j’ai compris , les prostituées pour l’un et pour l’autre les enfants illégitimes …Mon choix va vers le pizzaïolo !
jo st vic
18 janvier 2018 @ 13:14
Requete importante d’un Monsieur qui demanda un test pour reconnaitre « sa » fille handicapée…..
Gérard
26 janvier 2018 @ 18:27
Savoir si un enfant est de soi me paraît normal lorsque l’enfant n’est pas né du mariage ou d’un concubinage, ne serait-ce que pour les droits des autres enfants.
Erato
18 janvier 2018 @ 14:07
Pauvre Italie, qui par ailleurs a bien d’autres soucis que des querelles de patronyme!
Irresistible commentaire, Philippe Gain d’Enquin, mon interpretation rejoint celle de particule.
Christian
19 janvier 2018 @ 18:45
Il n’y a pas de « querelle de patronyme », la seule fâcherie est dans le camp de Vittorio Emanuele et son fils ; « Aoste s’en paye une tranche », comme dirait quelqu’un que j’affectionne.
Gérard
18 janvier 2018 @ 14:21
Oui c’est un peu comme si certains Bourbons-Siciles ou Bourbons-Parme ne voulaient n’être plus appelés que Bourbon. Ceci gênerait sans doute certains « légitimistes » français qu’on vit à l’oeuvre à l’encontre des Orléans.
Mayg
18 janvier 2018 @ 14:57
Et ça changera quoi pour eux de s’appeler Savoie plutôt que Savoie-Aoste ?
Margaux ?
24 janvier 2018 @ 00:43
Rien, sauf peut-être que les aînés pourront utiliser le patronyme de leurs aïeux. Ce qui est un droit fondamental.
Leonor
18 janvier 2018 @ 17:58
On se demande bien à quoi riment toutes ces querelles d’arrière-garde, dont l’enjeu même a disparu. Enfin… Chacun s’amuse comme il peut. Autant vendre des pâtes, en effet, ça n’est pas forcément plus idiot.
Margaux ?
24 janvier 2018 @ 00:48
Enjeu disparu ? C’est le nom sous lequel le grand-père du duc actuel fut enregistré à l’état-civil… Il n’y a aucun enjeu, juste un droit.
Priver les Savoie-Aoste de ce droit, reviendrait à m’enlever ma nationalité italienne, sous prétexte que je ne suis pas née sur le sol italien… On enlève un droit élémentaire, reconnu par la constitution ; celui de porter le nom des aïeux, et de relever leur nationalité.
Cosmo
19 janvier 2018 @ 09:38
Savoie-Aoste, ce n’est tout de même pas mal et cela ne cache pas du tout l’appartenance à la Maison de Savoie, au contraire.
Luise
19 janvier 2018 @ 16:56
Je suis d’accord
Pascal
19 janvier 2018 @ 19:11
Je ne saisis pas très bien les tenants et les aboutissants de cette querelle …
Il me semble avoir lu qu’en Italie , le trait d’union entre deux patronymes était attaché à la noblesse , est-ce exact ?
Pour le reste je pensais que les Savoie-Aoste étaient plus populaires et fréquentables que les Savoie tout court….
J’observe toutefois que ceux ci auraient demandé des « compensations » ???
Ils semblent vraiment » à la côte » …
Margaux ?
24 janvier 2018 @ 01:14
Non, le trait d’union n’est pas plus attaché à la noblesse en Italie, qu’en France. Cependant, en Italie, il est très fréquent au sein des familles nobles et issues de celle-ci, pour des raisons de relevage de noms illustres – beaucoup de grands hommes italiens du passé étaient issus de la noblesse.
Ce n’est cependant pas le souci dans cette affaire. Ici, c’est un homme qui demande le droit de porter le nom de ses aïeux ; la justice ne le lui reconnaît, fin du match. Ça ne le rend pas moins fréquentable, pas plus non plus.
Margaux ?
24 janvier 2018 @ 01:15
— la justice LE LUI reconnaît, fin du match.
Margaux ?
24 janvier 2018 @ 01:15
— la justice LE LUI reconnaît, fin du match.
Margaux ?
24 janvier 2018 @ 01:16
Désolée, petit beug de page.