Le Prince Jean de France, Duc de Vendôme a assisté récemment à une soirée artistique présentée par l’actrice Marie-Christine Barrault en soutien aux chrétiens d’Orient. Le Prince Jean, qui s’était rendu l’an passé en Syrie avec Mgr Rey, Évêque de Fréjus-Toulon, a écouté un concert varié comprenant à la fois du gospel, du chant lyrique, du piano et violoncelle et même du Hip Hop.
Une façon pour les artistes et les participants de communier avec les chrétiens persécutés de par le monde et spécialement ceux qui vivent à Alep en Syrie. Le Duc de Vendôme poursuit ainsi l’oeuvre de François Ier qui s’engagea en 1535 au nom de la France à protéger les chrétiens d’Orient. Sur son site internet, le Prince, héritier de cette promesse, s’associe à l’Évêque de Toulon pour appeler les Français à soutenir matériellement les associations qui oeuvrent en Irak, au Liban et en Syrie. (Merci à Charles – Copyright photo : DR)
Gérard
26 mars 2017 @ 04:17
Merci Charles. C’était dans la crypte de Saint-Honoré d’Eylau à Paris au profit de l’Oeuvre d’Orient et en présence de nombreuses artistes dont Michael Lonsdale qui avait lu des textes à la chapelle royale de Dreux il y a quelques mois.
Louise-Marie
26 mars 2017 @ 14:10
Merci pour ces précisions intéressantes
Cosmo
26 mars 2017 @ 07:25
Cette protection était une petite compensation à la trahison de François Ier qui s’allia à l’Empire Ottoman contre les Puissances Catholiques.
Erato
26 mars 2017 @ 09:17
Un appel a protéger toutes les victimes de la guerre et des violences en Orient, et partout ailleurs, qu’il soient catholiques ou pas serait plus chrétien si on considère l’aspect religieux et plus royal si on considère la posture souveraine qui ne peut discriminer entre les hommes devant le danger et l’horreur de la guerre.
Et je suis bien catholique.
Marie Claude
26 mars 2017 @ 10:28
Je suis entièrement de votre avis
Gérard
26 mars 2017 @ 12:39
Depuis toujours et spécialement depuis l’engagement de François Ier en 1535 le rôle de la France est de protéger les Chrétiens d’Orient et ceci a été manifesté sous tous les régimes politiques. Le fait d’aider les Chrétiens d’Orient ne signifie pas que l’on ne se préoccupe pas de ceux qui souffrent en Orient ou ailleurs quelles que soient leur appartenance ou leurs origines mais il se trouve que c’est la vocation de certains organismes de s’en occuper plus spécialement.
Le fait d’aimer toute l’humanité et de vouloir la secourir (ce qui est partie intégrante du Christianisme) n’interdit pas que l’on se préoccupe plus particulièrement de sa famille, de ceux qui vous sont les plus proches, de ceux qui partagent la même foi.
Cependant les organisations qui aident les Chrétiens n’ont pas pour habitude d’abandonner les autres.
Les écoles ou les hôpitaux chrétiens sont ouverts à tous.
Enfin il est incontestable qu’aujourd’hui les Chrétiens en Orient dans bien des lieux sont particulièrement persécutés.
Il y a aussi on le sait bien depuis quelques années une volonté de certains groupes musulmans de chasser par tous les moyens les Chrétiens de leurs pays et de détruire leurs lieux de culte. Il y a donc une urgence particulière bien connue.
Je pense donc qu’il n’y a pas lieu de faire ici un mauvais procès.
Gérard
26 mars 2017 @ 13:05
N’oublions pas non plus que la Syrie fut l’une des premières terres chrétiennes bien avant la naissance de Mahomet.
will34
26 mars 2017 @ 18:38
Gérard,
Votre message est très clair, auquel j’adhère entièrement, en ce qui concerne notre époque.
Je ne crois pas qu’il y aient vraiment de mauvais procès mais peut-être une formulation un peu rapide…
Il est sûr, il me semble, que dans des temps plus lointains, les princes et l’Eglise n’avaient pas toujours des intentions désintéressées, il ne faut pas l’oublier, non plus….
Le message de l’Evangile, c’est une chose, ce qu’en font les hommes, c’est souvent autre chose, on retrouve la nature humaine avec certaines pauvretés….
Pascal
26 mars 2017 @ 20:42
Je vous rejoins Gérard , votre commentaire est parfait .
Gérard
27 mars 2017 @ 09:13
Merci Messieurs, il est certain que l’Église comme toute institution composée d’hommes et de femmes a été souvent fautive. Mais c’est la situation présente qu’il faut examiner.
Leonor
27 mars 2017 @ 14:02
Votre post est plein de bon sens, Gérard, si vous permettez. Permettez-moi d’adhérer à votre opinion ici .
Nathetvoila
27 mars 2017 @ 18:56
Bien d’accord avec vous Gérard. On peut légitiment vouloir en priorité protéger sa famille sans exclure d’autres minorités opprimées et le pape François en apporte suffisamment de preuves.
Mayg
26 mars 2017 @ 14:02
Je vous rejoins Erato.
bambina
27 mars 2017 @ 01:13
Erato, totalement d’accord avec vous.
Leonor
27 mars 2017 @ 14:04
Comme le dit Gérard plus haut, aider les uns qui sont dans la peine n’empêche pas d’aider les autres, qui sont dans la peine aussi. – Gérard le dit mieux que cela.
Gérard
27 mars 2017 @ 21:49
Trop aimable Leonor.
Janette
26 mars 2017 @ 09:33
BRAVO !
Gabrielle
27 mars 2017 @ 12:23
Oui Bravo et merci au prince Jean
Zeugma
26 mars 2017 @ 10:18
L’histoire des relations entre la France et l’empire Ottoman est une question très intéressante des traités de 1536 entre François Ier et Soliman le Magnifique jusqu’à celui de Mytilène de 1901 entre la République et la Sublime Porte.
L’idée permanente des rois de France et de certains de leurs successeurs était évidemment de contrebalancer la puissance de la maison d’Autriche.
Cette politique se concevait.
Elle a eu cependant quelques conséquences dramatiques. Pour ne prendre que deux exemples :
– Louis XIV qui n’a pas bougé pendant le siège de Vienne par les Turcs en 1683,
– et Clemenceau – continuant la politique hostile de la France vis-à-vis de la très catholique Autriche – qui s’est acharné à démanteler l’empire des Habsbourg après la première guerre mondiale. Une erreur dont l’Europe ne s’est jamais relevée (à mon avis). Il est vrai qu’il a également démantelé l’empire Ottoman, ce qui état également – sans doute – une autre erreur. On peut en discuter.
Le fil conducteur de cette politique était également d’assurer la protection des chrétiens d’orient qui ont aujourd’hui – plus que jamais – besoin de protection.
AnneLise
26 mars 2017 @ 13:48
Au fil des échanges, vous avez souvent émis des avis défavorables quant à mes commentaires.
Tant sur le plan général que sur le plan personnel.
C’est votre droit le plus strict et je vous le reconnais pleinement.
En ce qui concerne ce que vous venez d’exprimer, notamment concernant l’action de Clémenceau, j’ai eu à maintes reprises l’occasion de m’exprimer, notant entre autres sa réflexion concernant les Poilus d’Orient, je cite : « les jardiniers de Salonique ».
Je vous rejoins donc entièrement sur l’analyse que vous faites sur le démantèlement de l’Empire Austro-Hongrois ainsi que de l’Empire Ottoman.
J’ajoute que si Clémenceau avait mis de côté son hostilité et accepté la négociation que réclamait le nouvel Empereur d’Autriche, bien des vies auraient été épargnées.
Bon dimanche
Cosmo
26 mars 2017 @ 17:55
Annelise,
Je ne veux pas défendre Clemenceau auquel je reproche comme vous et Zeygma son acharnement contre l’Autriche. Mais pour rétablir la vérité, il faut dire que ce n’est pas lui qui a mis fin aux négociations avec l’empereur d’Autriche, va les princes de Bourbon-Parme, mais Alexandre Ribot, alors président du Conseil du 20 mars au 7 septembre 1917. Ces négociations commencées sous l’égide d’Aristide Briand, avec l’accord du président Poincaré, ont été victimes de la politique française. Ribot, quand il a été mis au courant n’a pas cru à la bonne foi de l’empereur Charles, et a laissé ces propositions sans réponse.
L’intervention de Clemenceau dans cette affaire a eu lieu au printemps 1918. Le 2 avril 1918, à l’hôtel de ville de Vienne, le comte Czernin, ministre des Affaires étrangères de la double monarchie a fait allusion à une demande de paix séparée qu’aurait formulée Clemenceau, alors président du conseil et ce sans l’accord de l’empereur.
Il déclara :
« Dieu m’est témoin que nous avons tous fait l’impossible pour éviter la nouvelle offensive. L’Entente ne l’a pas voulu. Monsieur Clemenceau, quelque temps avant le commencement de l’offensive sur le front occi dental, me fit demander si j’étais prêt à entrer en négociations et sur quelles bases. Je répondis immédiatement, en accord avec Berlin, que j’étais prêt à ces négociations, que je ne voyais aucun obstacle à la paix avec la France, si ce n’étaient les aspirations françaises relatives à l’Alsace-Lorraine. On répondit de Paris qu’il n’était pas possible de négo cier sur cette base. Dès lors, il n’y avait plus de choix. »
Or ceci était un mensonge. Clemenceau à l’époque gagnait le titre de « Père La Victoire » en s’engageant dans une lutte sans concession contre les empires centraux. Il n’était pas dans l’état d’esprit de négocier une paix séparée ou de laisser penser qu’il le fût.
L’empereur Charles était furieux, et ce d’autant plus que Czernin, dans le même discours attaqua la loyauté des Tchèques.
La réponse de Clemenceau fut cinglante : « Le comte Czernin a menti. » Mais il se demanda pourquoi Czernin l’avait fait car il ne se souvenait pas qu’aucune négociation ait jamais été engagée, mise à part une négociation secondaire dite « Armand-Vertera ». Il se fit apporter l’ensemble des dossiers secrets du Quai d’Orsay qui concernait l’Autriche-Hongrie et il découvrit les documents de la négociation Sixte, avec parmi eux, la lettre manuscrite d’offre de paix de l’empereur Charles. Il tomba des nues.
Clemenceau fit alors paraître dans une dépêche de l’Agence Havas, le texte suivant :
« Le comte Czernin ne pourrait-il pas retrouver dans sa mémoire le souvenir d’une autre tentative du même ordre, faite à Paris et à Londres, deux mois seulement avant l’entreprise Revertera, par un personnage d’un rang fort au-dessus du sien ? Là encore, il subsiste, comme dans le cas précédent, une preuve authentique, mais beaucoup plus significative. »
A la lecture de cette dépêche, Czernin, sans en avertir l’empereur, répondit : « Si Monsieur Clemenceau demande au ministre austro-hongrois des Affaires étrangères si celui-ci se rappelle que, avant la tentative du comte Revertera, donc il y a environ un an, une tentative du même genre fut faite par une personnalité d’un rang bien au-dessus, le comte Czernin n’hésitera pas à répondre par l’affirmative, mais il faut ajouter, pour être complet et exact, que cette tentative n’aboutit également à aucun résultat. »
Clemenceau se fit alors expliquer toute l’affaire par l’intermédiaire des princes. Sa réaction fut : » si vous étiez venu me dire tout cela il y a trois mois, on aurait pu encore faire quelque chose ! »
Il fit alors paraître un texte explicatif : » Qui donc aurait cru qu’il fût besoin du comte Revertera pour élucider, dans l’esprit du comte Czernin, une question sur laquelle l’Empereur d’Autriche avait lui-même prononcé le dernier mot ? C’est bien l’Empereur Charles qui, dans une lettre du mois de mars 1917 a, de sa main, consigné son adhésion aux justes revendications françaises relatives à l’Alsace-Lorraine. Une seconde lettre impériale constate que l’Empereur était d’accord avec son ministre. Il ne reste au comte Czernin qu’une solution : reconnaître son erreur. »
Czernin insista en faisant paraître une nouvelle dépêche :
« Les allégations de monsieur Clemenceau concernant les déclarations écrites par l’Empereur Charles ne sont qu’un tissu de mensonges. »
Il fit rajouter ceci, comme émanant de l’empereur lui-même :
« Les accusations que Clemenceau a portées contre moi sont si basses que je n’ai plus l’intention de discuter de cette affaire avec la France. Ce sont mes canons qui lui répondront sur le front occidental. »
Le comte Czernin obtint de l’empereur qu’il contresignât cette déclaration. Or ce fut là l’erreur fatale, car Czernin et Charles savaient bien que ces lettres étaient de la main de l’empereur. De plus les troupes autrichiennes n’étaient pas engagées sur le front occidental mais sud.
Clemenceau fit publier les lettres secrètes de l’empereur Charles.
Ce fut là l’erreur de Clemenceau car il révéla des pourparlers secrets, dont la révélation mettait la vie de l’empereur Charles en danger de mort car ses alliés allemands, bien que Guillaume II ait été au courant depuis le début de la négociation, ne pouvaient le lui pardonner.
Les Viennois étaient furieux, le cabinet ministériel était furieux, à l’image de l’empereur, mais pas pour les mêmes raisons. Les premiers se sentaient trahis par l’empereur, et ce dernier par son ministre. Il exigea son départ.
L’empereur Charles n’avait plus de marge de manoeuvre, il était désormais prisonnier de son allié allemand. Il a même été question de le déposer.
Pardonnez-moi ce long exposé mais il me semble convenir de rétablir la vérité. Clemenceau n’a pas refusé les offres de paix, il a tout simplement défendu son honneur face aux allégations mensongères du comte Czernin, qui aurait gagné à ne rien dire. Mais la fatuité de ce dernier était telle qu’il se croyait au-dessus de l’empereur. Les offres de paix n’ont pas abouti , et là c’est Alexandre Ribot qui en porte la responsabilité, mais le pire vint de la révélation du scandale, et là c’est Czernin qui en porte la responsabilité.
Le drame vint du fait que Briand, favorable à la double monarchie, n’était plus aux affaires au moment crucial. Il aurait certainement évité le pire.
L’empereur Charles a aussi nié l’existence de ces lettres et ce fut aussi sa grande erreur. Il eut mieux valu pour l’empereur qu’il le reconnût car les peuples de la monarchie, qui souffraient terriblement de la guerre, auraient sans doute compris que leur souverain voulait y mettre fin en sauvant l’empire du désastre.
Bien cordialement
Cosmo
Gérard
26 mars 2017 @ 19:13
Voilà qui est intéressant cher Cosmo.
AnneLise
26 mars 2017 @ 19:31
Merci pour cet éclairage, Cosmo.
Il est certain que rien ne peut tout résumer en quelques formules.
L’Empereur était bien mal entouré, j’en conviens.
Peut être dans l’intérêt de milliers d’individus, eut il fallu faire passer l’honneur au second plan.
Bien difficile à dire aujourd’hui.
Mais si je reconnais à Clémenceau son action décisive durant le premier conflit mondial, je lui garde tout de même une petite « dent » concernant le mépris affiché envers nos soldats d’Orient.
Ils ont vécu eux aussi des moments extrêmement difficiles, démobilisés début 1919, ils n’ont pas démérité et cette expression reste douloureuse pour moi.
Dans tous les cas il y a au moins une qualité que je reconnais à Clémenceau c’est son affection pour Claude Monet, hors sujet ici.
Cosmo
27 mars 2017 @ 11:30
Annelise,
Il est en effet difficile de juger ce qui s’est passé. Il semble bien que tous se soient mis d’accord sur le pire.
Aristide Briand a refusé d’assister à la signature du Traité de Versailles, considérant que c’était une erreur, et Clemenceau avant de mourir a reconnu son erreur dans le démantèlement de l’Autriche-Hongrie. Mais c’était trop tard.
Briand a fait payer son aveuglement à Clemenceau, en s’opposant avec succès à lui lorsqu’il a voulu se présenter à la présidence de la République.
Cordialement
Cosmo
Guy Coquille
26 mars 2017 @ 23:05
Alexandre Ribot n’était qu’un homme de paille. Clemenceau était tenu au courant des tractations et c’est lui qui manipulait le ministère.
Cosmo
27 mars 2017 @ 11:18
Rien ne prouve que Clemenceau ait été tenu au courant, et ce d’autant moins que c’était Arsitide Briand, son ennemi, qui les menait et qui connaissait bien Clemenceau et son radicalisme anti-autrichien. Ribot n’est devenu président du conseil que le 20 mars, soit trois jours après la chute du cabinet Briand, et il n’a pas cru bon donner suite à ces négociations. Pourquoi aurait-il prévenu Clemenceau d’un non-évènement à ses yeux ?
Cosmo
Philippe
27 mars 2017 @ 01:23
Merci Cosmo ! Passionnant. Je vais garder tout ça en copie !
Leonor
27 mars 2017 @ 14:07
Cosmo, AnneLise, Zeugma, je n’ai pas encore pris le temps de lire vos textes autrement qu’en les survolant, mais ça semble passionnant. Me réserve pour un moment de lecture tranquille. Merci à vous.
Roch
26 mars 2017 @ 10:33
Félicitations au Duc de Venome pour son soutien aux chrétiens d’Orient. Voilà au moins un prince engagé pour des causes qui en valent la peine.
Hugo
27 mars 2017 @ 12:15
Je félicite également le prince Jean de France pour son engagement en faveur des chrétiens d’Orient
Hélène
26 mars 2017 @ 10:49
Belle action du prince Jean de France en faveur des chrétiens persécutés dans le monde.
Merci et bravo
JAusten
26 mars 2017 @ 11:14
Bravo prince parce que je crois que vous êtes le seul à l’avoir fait pour eux ; je fais toujours ce que je peux pour eux parce qu’il y a « association » et « association » faut bien faire le tri selon ce que l’on veut comme résultat car certaines d’entre elles savent très bien utiliser les petites nuances de la langue, et tant mieux d’ailleurs car j’ai eu beaucoup moins de scrupules à les renvoyer dans leur surface de réparation.
Baia
26 mars 2017 @ 12:27
JAusten, pardonnez-moi si je vous reprends, mais je pense sincèrement que Jean d’Orléans n’est pas le seul à soutenir les Chrétiens d’Orient (en allant en Syrie ou en soutenant diverses associations/actions).
JAusten
26 mars 2017 @ 17:01
chère Baia, c’est pour cela que j’ai écris « je crois » dans le doute ; au fond je pense vraiment qu’il n’est pas seul et heureusement pour les chrétiens d’orient.
AnneLise
26 mars 2017 @ 20:17
Disons qu’il y en a un dans la course à la Présidentielle qui les soutient, tout au moins en parole, mais….vu le contexte !
Sinon, je trouve que les media sont un peu trop discrets en ce qui les concerne.
Nous essayons de faire ce que nous pouvons à notre modeste échelle pour les aider, mais comme vous le soulignez, il y a « association » et « association », j’espère avoir trouvé la bonne.
Arthur
26 mars 2017 @ 18:53
Heureusement que le duc de Vendôme n’est pas le seul à se soucier des chrétiens d’Orient, en tout cas j’apprecie beaucoup les prises de position du prince Jean, un homme intelligent et sage.
Anny
27 mars 2017 @ 12:16
Le prince Jean de France n’est pas le seul et c’est tant mieux.
Ce prince s’engage pour une noble cause et c’est ce qui me plait chez lui.
frambroiz 07
26 mars 2017 @ 11:57
François Ier ou pas, protégeons – les partout , où ils sont menacés ! Et aidons -les chez nous, aussi …
Gérard
27 mars 2017 @ 09:15
Oui chez nous aussi et pour cela si nous nous disons chrétiens fréquentons un peu plus nos églises.
Leonor
27 mars 2017 @ 14:14
Gérard, ceci est un autre pan de réflexion – la fréquentation des églises .
On n’aura pas le temps ici.
Il me semble évident que le système du découpage en paroisses est devenu complètement obsolète, en quelques décennies. C’est juste un constat. Les raisons en sont nombreuses et variées.
Mais je pense ( ou veux penser ?) que nombre de personnes tâchent à développer , serait-ce en tâtonnant, une autre forme de vie chrétienne , même si, bien sûr, déchristianisation il y a .
Sur la question des Eglises aussi, nous sommes à un tournant de civilisation ; le passé ne peut être reconduit tel quel – et pourquoi le devrait-il ?
Charles
26 mars 2017 @ 12:42
Une fois de plus le Duc de Vendôme répond positivement à une iniative en faveur des chrétiens d’Orient qui sont oubliés voire même méprisés par nos politiques et les médias.
Je remercie le Prince Jean de demeurer fidèle à l’oeuvre de ses prédécesseurs. A l’issue de ses voyages au Liban et en Syrie, le Prince Jean a toujours répondu présent pour présider et assister à des soirées de bienfaisance pour lever des fonds en faveur des chretiens persécutés. De même le Prince a souvent donné des conférences tant à Paris qu’en province sur le sort des chrétiens d’Orient, il a témoigné également dans la presse sans parler d’une tribune publiée dans le Figaro.
Le jour de son mariage, le Duc de Vendôme avait une pensée pour les chrétiens d’Orient puisqu’il demanda que la quête soit reversée intégralement aux associations qui militent en faveur de la défense des chrétiens d’Orient.
Aujourd’hui plus que jamais, le Duc de Vendôme s’engage en faveur d’une cause chère à son coeur que les médias, chantres de la pensée unique, ignorent superbement.
will34
26 mars 2017 @ 18:49
Merci, Charles,
De vos compliments habituels pour la famille d’Orléans, qui peuvent, de temps en temps, agacer et ne pas servir leur cause, contrairement à ce que vous pouvez certainement penser….
Hugo
27 mars 2017 @ 12:12
Merci Charles de nous communiquer des informations et des photos sur le duc de Vendôme, vos commentaires sont toujours attendus et lus avec plaisir, continuez à nous informer ainsi.
Mayg
26 mars 2017 @ 14:09
C’est bien beau tout ça, mais il n’y a pas que les chrétiens qui souffrent en cas de guerre. Toute catholique que je sois, je ne suis pas adepte des manifestations destinées à soutenir un groupe de personnes en fonction de sa religion. Car en temps de guerre, les assaillants de part et d’autre ne regardent pas si les victimes sont chrétiens, musulmans, juives ou d’une toute autre religion, voir même athées, pour faire des morts…
Auriane
26 mars 2017 @ 18:58
Le duc de Vendôme s’occupe des chrétiens d’Orient et c’est déjà très bien. Pour ma part je félicite le prince Jean.
Coriante
26 mars 2017 @ 19:18
Le duc de Vendôme est parfaitement dans son rôle, j’apprécie cet homme et j’aime beaucoup la famille qu’il forme désormais avec Philomena et leurs enfants.
Mayg
27 mars 2017 @ 13:37
Mais quel est le rapport entre la vie privée de Jean d’Orléans, la famille qu’il a fondé, et les victimes de guerre ! Il faut arrêter de vouloir à tout prix mettre en avant la vie d’une personne dans un contexte qui n’a aucun rapport ! Vous pensez que les milliers de morts dus aux guerres, ont quelques à faire du couple que forme les Vendôme ???!
Coriante
27 mars 2017 @ 19:52
Pourquoi voudriez-vous qu’il y ait un rapport?
J’ai le droit d’apprécier le duc de Vendôme, de l’écrire et je n’ai nullement à me justifier auprès de vous.
Mayg
28 mars 2017 @ 13:48
Le sujet ici c’est le soutient aux Chrétiens d’Orient, je ne vois pas ce que la vie privée du prince, vient faire là dedans.
Gérard
27 mars 2017 @ 22:00
Difficile de faire parler les morts Mayg…
Mais c’est pour les vivants qu’il faut se battre. C’est le devoir a fortiori d’un prince de France.
Stéphane G.
28 mars 2017 @ 14:51
moi je les trouve nunuches
AnneLise
26 mars 2017 @ 20:23
D’accord avec vous il ne doit pas y avoir à privilégier une victime plutôt qu’une autre, mais reconnaissons que l’on parle assez peu des Chrétiens d’Orient.
Il est certain que lorsque une bombe tombe dans un pays en guerre, elle ne choisit pas ses victimes, mais il est tout de même à noter que ces populations sont un peu les oubliées de ces conflits.
On ne peut pas nier qu’il existe une forme de persécution à leur endroit.
Leonor
27 mars 2017 @ 14:16
Oui.
Gauthier
26 mars 2017 @ 21:34
Vous semblez vraiment ignorer le sort des Chrétiens d’Orient dans les territoires contrôlés par l’Etat islamique….. pour lequel la confession religieuse, et elle seule, détermine le sort d’un homme.
bambina
27 mars 2017 @ 01:18
D’accord avec vous Mayg.
Gérard
27 mars 2017 @ 09:20
Oui Mayg la mort ne fait pas de distinction. Cependant ceux qui sont visés dans les guerres peuvent appartenir à un groupe ou à un autre et certains groupes sont plus exposés, en l’espèce les Chrétiens, les Yezhidis, les Chiites dans le cas présent… Il est vrai aussi que nos guerres « modernes » sont particulièrement destructrices à l’égard de tous surtout dans une ville déterminée.
MIKA
27 mars 2017 @ 12:19
Il est normal et meme plus qu’urgent de commencer à crier haut et fort que les chrétiens d’Orient sont les oubliés des pays…. Chrétiens !
Quelle trahison leur faisons-nous !!!!
Je suis d’accord que l’on s’occupe de toutes les victimes, mais tout de même, là c’est scandaleux que les médias ne parlent jamais de ces gens qui souffrent tant aussi !
Louise-Marie
26 mars 2017 @ 14:12
Grand merci au duc de Vendôme pour sa présence auprès des chrétiens d’Orient et son soutien pour une cause juste.
Coriante
26 mars 2017 @ 14:49
En fidèle catholique, le prince s’engage pour une oeuvre valable dont les journaux ne parlent pas assez.
Donc bravo au duc de Vendôme
Mary
26 mars 2017 @ 15:41
C’est très bien qu’il les soutienne,leur situation est plus que menacée.
beji
26 mars 2017 @ 15:54
oui,il faut aider les chrétiens d’Orient qui sont persécutés;il faut tout faire pour qu’ils
puissent rester chez eux; et puis ils étaient un élément de stabilité dans leurs pays entre les musulmans chiites et sunnites.Il ne faut pas non plus oublier les chrétiens d’Asie
persécutés.
Nicole
26 mars 2017 @ 16:07
Bravo au Duc de Vendôme pour son engagement en faveur des chrétiens d’Orient, lesquels ont un grand besoin de soutien!
Muscate-Valeska de Lisabé
26 mars 2017 @ 16:29
Je lis « au Liban »…habitante de ce pays multi-confessionnel,je vous affirme que les chrétiens y sont actuellement parfaitement respectés dans leur intégrité,font partie intégrante de la population dans leur intégralité et n’ont rien à craindre au Liban.
AnneLise
26 mars 2017 @ 20:35
Le Liban est une terre de tolérance et à cet effet, remarquable.
Mais il y a à dire en Erythrée, au Yémen.
Jean Pierre
26 mars 2017 @ 17:01
Tout ça est un sac de noeuds.
Les chrétients d’Orient sont reconnus par la constitution iranienne et ont un siège au parlement de Téhéran.
Saddam Hussein et le clan El Assad en étaient entourés.
Que faire ?
La rénovation du tombeau du Christ s’est achevée cette semaine et les églises chretiennes se sont enfin parlées entre elles.
JAusten
26 mars 2017 @ 19:55
excellente question Jean Pierre ; un élément de réponse se trouverait-il en occident ? enfin je dis ça je dis rien, comme il se dit maintenant
AnneLise
26 mars 2017 @ 20:44
Oui, enfin, les chrétiens en Iran doivent vivre leur culte, sinon cachés, au moins dans le strict périmètre de leur lieu de culte, sous peine d’être accusés de prosélytisme.
Ils ne doivent pas s’exprimer en farsi, langue officielle de l’Iran.
Il y a des progrès, on ne peut le nier, mais tout de même les 2/3 des chrétiens d’Iran ont quitté le pays.
Les conversions éventuelles de musulmans au christianisme ne sont pas les bienvenues.
Gauthier
27 mars 2017 @ 10:35
Plus qu’être malvenue, l’apostasie en faveur du christianisme (ou de toute autre religion) est punie de mort en Iran, suivant la charia. C’est la même chose au Koweit, même si la peine de mort n’est aps appliquée pour cette raison….
AnneLise
27 mars 2017 @ 12:59
En accord avec vous, disons que j’essaie d’employer un langage modéré, mais il est évident que le mot tolérance est inconnu du vocabulaire de ces gens;
Gauthier
30 mars 2017 @ 10:14
Eh oui chère AnneLise, le souci de cette modération est qu’elle finit par servir l’intérêt de ces gens, en camouflant adroitement une partie de leur crime et en tendant à les faire passer pour fréquentables….
La quadrature du cercle, une fois de plus!
Cordialement.
Arthur
26 mars 2017 @ 18:48
Bravo au prince Jean de France de soutenir la cause des chrétiens d’Orient persécutés
Le duc de Vendome est un prince qui agit avec son coeur et j’apprécie beaucoup cela.
Auriane
26 mars 2017 @ 19:02
Toutes mes félicitations au prince Jean de France pour son action et son soutien aux chrétiens persécutés
vieillebranche
26 mars 2017 @ 20:10
Merci pour vos prise de position et commentaires historiques élargis ; c’est intéressant et ouvre l’esprit à certaines causes pas très présentes dans les media . en ce temps de carême, voilà une possibilité de plus!
Hugo
27 mars 2017 @ 12:13
Ravi de constater que le duc de Vendôme est toujours présent pour défendre les chrétiens persécutés.
Cosmo
27 mars 2017 @ 12:18
Que le prince Jean d’Orléans soutienne les Chrétiens d’Orient est une excellente chose. Mais que fait-il concrètement à part assister à un concert et faire appel aux Français pour les aider ?
Le contexte est certes très difficile mais les paroles et les bonnes intentions ne suffisent pas. Pourquoi ne pas monter une association qui permettrait aux parents d’envoyer leurs enfants en Europe, pour les mettre à l’abri, dans des familles d’accueil ? Cela ne pourrait se faire qu’avec l’accord du Quai d’Orsay. Nous verrions bien alors l’attitude du gouvernement actuel et du futur sur le sujet.
Pierre
27 mars 2017 @ 12:21
Un grand merci Charles pour votre partage des informations et votre constance, une qualité de plus en plus rare de nos jours.
Amicalement
Pierre, ami de Constance de M.
Charles
18 avril 2017 @ 10:36
Merci Pierre
milleroses
27 mars 2017 @ 14:56
Bravo au prince Jean de France pour son engagement dans cette noble cause
Mélusine
27 mars 2017 @ 20:15
S’activent sans relâche, depuis de nombreuses années, en faveur des chrétiens persécutés en Orient : » l’Aide à l’Eglise en Détresse » (A.E.D.) et « l’Oeuvre d’Orient ».