Jeudi 24 mars 2016, 150 ans après sa mort, le Duc et la Duchesse de Vendôme et leurs trois enfants ont rendu hommage à la Reine Marie-Amélie devant son tombeau de la chapelle Royale Saint-Louis de Dreux. L’adjoint au Maire de Dreux, chargé de la Culture a également déposé une gerbe de fleurs au nom des habitants de Dreux, restés attachés à la personnalité de la Reine.
Le Duc de Castro, Chef de la Maison Royale des Deux-Siciles, la Duchesse de Castro et leurs filles ont fait porter une gerbe de fleur afin d’honorer la mémoire de la Reine Marie-Amélie, l’épouse aimante et dévouée du Roi Louis-Philippe. A la fin de la cérémonie, le jeune Prince Gaston, filleul du Duc de Castro, a souhaité prendre la pose devant le tombeau de ses ancêtres pour une photo souvenir. (merci à Charles – Photos Echo Républicain et Gens de France)
DEB
26 mars 2016 @ 09:10
Très bel hommage.
Pierre-Yves
26 mars 2016 @ 09:20
Ca n’est jamais une mauvaise chose que d’apprendre à des enfants d’où ils viennent et à quelle lignée ils appartiennent. Surtout lorsque leurs ancêtres font partie de l’Histoire. Une fois adultes, ils ne seront nullement obligés de vivre dans l’adoration béate de cet héritage, mais au moins, ils auront conscience de son existence.
Arthur
26 mars 2016 @ 12:28
Le prince Gaston en plus d’être un très beau garçon est un enfant éveillé.
J’aime de plus en plus notre famille royale.
aubert
26 mars 2016 @ 13:10
Pour être plus béat que Charles, SAR le prince Gaston d’Orléans, futur comte de Paris, devra mettre du sien.
MIKA
26 mars 2016 @ 14:51
Pierre Yves, vous avez tout dit.
Leonor
27 mars 2016 @ 12:39
On souscrit entièrement à vos lignes, Pierre-Yves.
Pierre-Yves
28 mars 2016 @ 09:53
J’eepère qu’il m’en reste encore un peu à dire …
Charles
26 mars 2016 @ 09:55
Bel hommage des Maisons de France et des Deux-Siciles pour la Reine Marie-Amélie, épouse aimante, mère de famille nombreuse et véritable grand-mère de l’Europe Royale.
Merci au Duc et à la Duchesse de Vendôme d’avoir organisé une cérémonie afin d’honorer la digne épouse du Roi Louis-Philippe.
adriana
26 mars 2016 @ 09:56
tout mignon le petit gaston
Danielle
26 mars 2016 @ 11:06
J’approuve les parents d’apprendre à leurs enfants l’histoire de la famille.
Roch
26 mars 2016 @ 11:57
Le duc et la duchesse de Vendôme et leurs enfants forment une bien sympathique famille. Merci à eux de s’être réunis autour de la reine Marie-Amélie à l’occasion de cet anniversaire.
Zeugma
26 mars 2016 @ 11:58
Les parents – et notamment la mère – de celle qui deviendra reine des Français entre 1830 et 1848 n’étaient – parait-il – pas très chauds pour un mariage avec Louis-Philippe.
Doté d’un charme réel, il n’échappait pas à la maison de Bourbon Sicile que le duc d’Orléans était dynaste et très proche du trône de France puisque Louis XVIII n’avait pas d’enfant, pas plus qu’ Angoulême, le fils de son frère Charles. (L' »enfant du miracle » ne naitra qu’en 1820.)
Le mariage fut célébré en septembre 1809.
Un mariage de raison, évidemment, qui sera également un mariage d’amour.
(Une anecdote :
C’est le roi Charles X qui rendra son rang royal à Louis-Philippe.
Quand le couple rendait visite à Louis XVIII, l’huissier ouvrait la porte à deux battants pour faire entrer la duchesse d’Orléans qui avait rang royal du fait de sa naissance et refermait promptement un battant pour introduire son mari.
C’est un peu – mutatis mutandis – ce qui arrive encore aujourd’hui au prince Philip qui a un rang inférieur à celui de sa femme.)
bianca
26 mars 2016 @ 12:08
Même ceux dont les ancêtres ne font pas partie de l’histoire, il est important de savoir qui l’on est quelques soient ses ancêtres et ses géniteurs !
Il faut de tout pour faire un monde et nous ne sommes rien les uns sans les autres,
c’est aussi cela que l’on doit apprendre aux enfants ! bianca
Leonor
27 mars 2016 @ 12:45
Tout à fait d’accord avec vous, Bianca.
C’est comme cela , en leur racontant l’Histoire leur histoire, que les miens sont devenus , comment dire, européens, et même » mondiaux ».
Mais attention ! En ce cas, les enfants deviennent des pigeons voyageurs : c’est dans leur ADN. ;-)
bianca
28 mars 2016 @ 14:36
Ca donne à nos chers « pigeons voyageurs », l’occasion de s’ouvrir sur le monde avec ses beautés et ces cruautés hélas !!! Il est évident que pendant leurs absences ils nous manquent terriblement et nous ne sommes actuellement pas rassurés du tout…Bonne semaine Leonor
Arthur
26 mars 2016 @ 12:24
Merci pour ce beau reportage consacré à l’hommage du duc de Vendôme pour la reine Marie-Amélie.
Le prince Gaston est deja associé aux grands événements et c’est une excellente chose.
Louise-Marie
26 mars 2016 @ 12:39
Que le prince Gaston est mignon !
Très belle famille de France
Padraig
26 mars 2016 @ 13:18
Notre dernière reine… Mais les royalistes français ont l’espoir que la reine Marie-Amélie ne sera pas l’ultime.
Le duc et la duchesse de Castro ont su rappeler par leur geste les liens multiples qui existent entre les Orléans et les Bourbon deux Siciles.
Belle photo symbolique du prince Gaston devant le tombeau de son ancêtre ! il est est toujours aussi photogénique…
Anna
26 mars 2016 @ 13:34
Cérémonie émouvante et sympathique à Dreux.
Le duc de Vendôme semble être bien à sa place et aussi très proche de ses enfants.
corentine
26 mars 2016 @ 14:02
délicate attention de la part du prince Jean et de la part du duc de Castro
C’est une bonne chose que le prince Jean et sa famille vivent sur le domaine de Dreux . Le prince Gaston de France est un magnifique petit garçon
J’espère que la petite princesse Louise-Marguerite n’a plus de problème de santé. Je souhaite une bonne fin de grossesse à la princesse.
racyma
26 mars 2016 @ 14:23
sur ce reportage et sur celui des rameaux on ne voit pas beaucoup la duchesse de vendome et ses filles
laure2
29 mars 2016 @ 21:26
Il y a davantage de photos sur le site du prince , ou l’on peut voir la duchesse qui semble en forme et souriante et sa fille ainée .
Les enfants sont spécialement débraillés , drole de manière de faire si l’on s’attend à être photographié.
ml
26 mars 2016 @ 14:24
L’Histoire oui mais une telle dévotion et toujours le retour vers le passé pour ce Prince…il est vrai que l’avenir est bouché pour lui!
ml
LAUS'ANNE
27 mars 2016 @ 17:08
Et vlan…!
Cosmo
28 mars 2016 @ 09:43
ml,
« L’avenir est bouché pour lui ». Vous êtes bien péremptoire. Au contraire, comme à chacun, le monde lui appartient encore à l’aube de sa vie. Ce qu’il en fera ne dépend pas de sa naissance, mais de son être.
Cosmo
Gérard
28 mars 2016 @ 11:28
De par le monde il y a des millions d’enfants dont l’avenir paraît vraiment bouché par la guerre, par la précarité, par la maladie, par les persécutions, par les injustices, cependant l’avenir n’est que rarement fermé totalement.
ciboulette
26 mars 2016 @ 14:46
Tout à fait en accord avec vous , Pierre-Yves .
neoclassique
26 mars 2016 @ 17:39
chaque fois que je vois le monument de Louis-Philippe à Dreux, je suis indigné par le fait qu’il ait si de se faire représenter debout surtout à côté de sa femme qui est elle agenouillée comme il convient
Quelle audace, quel orgueil, ce roi des français usurpateur jusque dans sa position dans une église devant Dieu!
Cosmo
27 mars 2016 @ 09:22
neoclassique,
Vous sentez-vous mieux après ce jet de venin ?
Joyeuses Pâques
Cosmo
PS : Qu’allez-vous faire à Dreux, cette antre de l’Orléanisme ?
Naucratis
28 mars 2016 @ 07:49
Tout est pourtant exact dans le message de Néoclassique.
Les faits sont têtus, Cosmo, même si cela ne correspond pas avec l’idéologie que vous défendez.
Cosmo
28 mars 2016 @ 09:04
Naucratis,
Les droits des princes d’Orléans au trône de France relèvent de l’Histoire et non d’une quelconque idéologie. Et si je les défends, c’est par souci de la vérité historique que vous et vos amis méprisez.
Cosmo
Naucratis
28 mars 2016 @ 09:54
Les positions que vous défendez sont une opinion et non pas le fruit de « l’Histoire ». Au passage, l’histoire ne prend pas de majuscule sauf à vouloir se donner un ton ampoulé et grandiloquent faute d’arguments sérieux.
Vous trouverez autant de personnes contestant les droits de la branche cadette que de personnes les approuvant.
Aucun historien (je sais que vous avez de ce mot une définition vaseuse qui vous arrange), en tout cas aucun historien sérieux, ne se ridiculiserait à décider qui a raison ou qui a tort. Au mieux peuvent-ils apporter des arguments que leur objectivité devrait compenser par un contre-argument.
Cosmo
28 mars 2016 @ 16:36
Naucratis,
Ma définition vaseuse de l’historien est celle de l’académie : Personne qui fait des recherches, des études historiques, qui écrit des ouvrages d’histoire.
Quant à Histoire ou histoire, votre remarque note votre manque de connaissance en la matière.
Le relativisme sur lequel vous vous appuyez est en soi une reconnaissance de la faiblesse de vos idées. Car qui de sérieux peut soutenir qu’il est impossible de dire qui a tort ou raison. Une opinion peut être fausse, et ce n’est pas commettre une malhonnêteté que de le dire.
Lorsque Lénine écrit : « Il s’ensuit encore que la dictature du prolétariat entraîne inévitablement non seulement une modification des formes et des institutions démocratiques en général, mais encore une modification telle qu’elle aboutit à une extension jusqu’alors inconnue du principe démocratique en faveur des classes opprimées par le capitalisme, en faveur des classes laborieuses une faculté rapide de profiter des droits et libertés démocratiques comme il n’y en a jamais eu, même d’approchant, dans les républiques bourgeoises les meilleures et les plus démocratiques. » Il émet une opinion qui est fausse et il convient de le dire.
Quand vous dites que la renonciation de Philippe V n’était pas valide, vous émettez une opinion qui est fausse, et là aussi il convient de le dire.
L’Histoire a montré que Lénine s’est trompé et que Philippe V a régné sur l’Espagne et ses descendants après lui après avoir maintes fois réaffirmé la fameuse renonciation.
Mais il est vrai que l’ensemble de votre raisonnement et de celui de vos amis est tellement faux, qu’il vous est impossible d’en accepter la démonstration de la preuve, sans avoir à commettre un suicide collectif.
Cosmo
Gérard
29 mars 2016 @ 18:17
Le cher Alain Decaux par exemple n’avait fait que des études de droit qui ne le passionnèrent pas, et les historiens patentés le considéraient en ses débuts avec une certaine condescendance, voire un certain agacement devant son succès.
Le temps passé ils apprirent à travailler avec lui et beaucoup eurent pour lui de l’admiration pour sa manière de conter, sa mémoire phénoménale, pour les enquêtes très poussées qu’il faisait, ou pour la lecture de la totalité des 22 000 lettres échangées entre Victor Hugo et Juliette Drouet, voire pour une certaine manière de considérer l’histoire qu’on avait trop négligée.
neoclassique
29 mars 2016 @ 19:26
les « droits » des Orléans sont nés uniquement de la honteuse usurpation de Louis-Philippe après l’abdication de Charles X quand le duc d’Orléans, avide et impatient qu’il était de monter sur le trône, a soigneusement passé sous silence que l’abdication était faite au profit du jeune duc de Bordeaux dont il aurait du, s’il avait été honnête, faire valoir les droits.
Mais si les Orléans étaient honnêtes, ça se saurait…..
Cosmo
29 mars 2016 @ 20:29
neoclassique,
Faire valoir les droits d’un enfant, aux dépens de ceux de son oncle, mais vous n’y pensez pas ? Que faites-vous des lois fondamentales du Royaume ? Primo une roi n’abdique pas et deusio il ne choisit pas son successeur.
Louis-Philippe n’a rien usurpé du tout. Il a ramassé une couronne dans le ruisseau par la faute, la bêtise et la lâcheté de son titulaire et il a empêché le rétablissement de la République. Seuls les Républicains peuvent lui en vouloir. Les légitimistes ne peuvent que s’en prendre à leurs chefs, roi en tête, Polignac et tutti quanti. Mais il est vrai que les légitimistes de l’époque étaient d’une bêtise crasse, bêtise que l’on retrouve chez leurs héritiers spirituels, les pseudo-légitimistes actuels. Pauvre monarchie française !
Mieux vaut la République que ce ramassis de crétins soutenus pas une bande d’imbéciles !
L’intelligence des princes d’Orléans était la dernière chance de la monarchie. Les Français n’en ont pas voulu non plus.
Cosmo
Naucratis
31 mars 2016 @ 07:04
Cosmo, votre dernier message est tellement caricatural !
Du haut de votre chaire de professeur d’université (car vous devez au moins l’être pour tenir des propos si péremptoires), vous nous dressez un monde où tout le monde est bête, même très bête, sauf les Orléans, qui sont intelligents, voire très intelligents, tellement qu’ils ont été chassés du pouvoir… Sans doute que les très bêtes Français n’avaient pas compris leur excellente politique…
Si vous aviez rajouté des fautes d’orthographe et de syntaxe, j’aurais cru que Charles l’avait commis.
Ce type de discours n’est pas digne d’un historien mais s’apparente à de la propagande idéologique orléaniste la plus grossière.
Cosmo
31 mars 2016 @ 12:47
Naucratis,
Pour vous la vérité qui vous dérange est caricaturale. Mais quand on vous lit, vous et vos amis, on se demande bien où est la caricature.
Cosmo
Sigismond
4 avril 2016 @ 10:18
Naucratis a bien raison, aucun historien sérieux ne se ridiculiserait à décider qui a raison ou qui a tort, pour la bonne raison que les plus grands juristes ont démontré la nullité des renonciations, et qu’on ne peut soutenir leur validité qu’en s’abritant derrière un traité international imposé par une défaite militaire, en clair une sorte de « nouvel ordre mondial » dicté par une Grande-Bretagne en rébellion contre ses rois légitimes.
Il s’agit d’un conflit de normes juridiques, les lois fondamentales françaises, la loi salique, notre constitution, d’une part, et un traité international signé sous la botte d’Anne Stuart, d’autre part, cette prétendue reine bouffie d’orgueil qui voulait humilier les Bourbons jusqu’à la lie.
Les constituants de 1791 ne voulurent rien préjuger sur l’ordre de succession, et Louis XVIII n’en parla pas dans la Charte. Même les courageux sénateurs de 1814 avaient appelé « librement au trône de France Louis-Stanislas-Xavier de France, frère du dernier Roi, et après lui les autres membres de la Maison de Bourbon, dans l’ordre ancien » (« dans l’ordre ancien et accoutumé », disait même le projet de texte initial). DANS L’ORDRE ANCIEN, donc avec le roi Charles IV juste après le duc de Berry :
http://www.senat.fr/evenement/archives/pv.html
Cosmo
4 avril 2016 @ 12:22
Sigismond,
Décidément vous faites dans la fantaisie !
« Même les courageux sénateurs de 1814 avaient appelé « librement au trône de France Louis-Stanislas-Xavier de France, frère du dernier Roi, et après lui les autres membres de la Maison de Bourbon, dans l’ordre ancien »
Vous voulez dire des lâches, qui avaient tout reçu de l’Empereur et qui voulaient sauver leur peau et leurs fortunes accumulées depuis la Révolution, et dont certains avaient voté la mort de Louis XVI. Tous se prosternèrent devant le nouveau Veau d’Or, qui sut les récompenser par titres et pairies dans le nouveau régime.
Quant à l’ordre ancien, cela ne visait aucunement les Bourbons d’Espagne, méprisés par toute l’opinion publique européenne, mais Charles X, venant aux droits de ses frères.
Louis XVIII, méprisé de tous, n’ a été rétabli sur le trône que par un tour de passe-passe. Aucun souverain européen, à commencer par le Tsar n’en voulait. On ne s’accorda sur les Bourbons que faute de mieux et pour ne pas voir la République rétablie. Ils ne méritèrent pas l’honneur qui leur était fait car seize ans plus tard, ils étaient à nouveau sur les routes de l’exil.
Cosmo
Sigismond
5 avril 2016 @ 10:50
Courageux ou lâches, tout dépend de quel point de vue l’on se place. Courageux d’avoir résisté au tyran et d’avoir voté sa déchéance. Courageux d’avoir appelé au trône le souverain légitime.
« Lâches » du point de vue des partisans de l’Ogre.
On peut se perdre en conjectures sur la signification des mots « dans l’ordre ancien », car cela ne fut jamais explicité officiellement. D’ailleurs, Louis XVIII fit fi de l’appel des sénateurs, il était roi depuis 1795 et data la Charte de la dix-neuvième année de son règne (« et de notre règne le dix-neuvième [an de grâce] »).
Cosmo
6 avril 2016 @ 09:11
Sigismond,
Il est à croire que vous ne lisez que ce qui vous arrange. Le retour de Louis XVIII ne fut pas du tout ce que vous présentez. Il fit l’objet de tractations entre les Alliés et ce pauvre Louis XVIII fut bien moqué.
La dignité aurait consisté à s’abstenir de voter contre celui dont on a tant reçu. Ce ne sont pas eux qui ont résisté au « Tyran », mais les Alliés qui l’ont vaincu.
Quant à la légitimité de Louis XVIII et de la dix-neuvième année de son règne, ce fut de la foutaise. La preuve en est que le régime ne tint pas devant une petite révolte de rue.
La seule chose qui soit véritable à l’époque est que le peuple de France ne pouvait plus supporter les guerres du régime impérial et que n’importe quel régime aurait fait l’affaire.
Louis XVIII ne se faisait aucune illusion, à la différence de son benêt de frère, sur les sentiments des Français à son égard. Et il eut l’intelligence d’intégrer cette donnée dans son mode de gouvernement.
Cosmo
Sigismond
6 avril 2016 @ 17:32
Cosmo,
Je vous ai répondu sur les points sur lesquels je suis en désaccord avec vous. Pour le reste, je pense peu ou prou la même chose que vous, à cette nuance que je maintiens que nul ne peut dire avec certitude ce que signifiait l’expression « dans l’ordre ancien » dans l’esprit des sénateurs, d’ailleurs ils n’avaient probablement même pas réfléchi à la question !
Ce n’est pas parce que les Bourbons issus de Philippe V étaient assez déconsidérés en 1814, que cela les expulsait ipso facto de « l’ordre ancien ». Les constituants de 1791 ne voulurent rien préjuger sur cette question.
Quant au mépris des Alliés pour Louis XVIII, le Roi le leur rendait au centuple, et Il le leur fit bien sentir à maintes occasions : Il était le premier souverain d’Europe (et même du monde, tant qu’à faire) et Il les traita comme ses vassaux. Lire Chateaubriand, « Mémoires d’outre-tombe », livre 23e, chapitre 8 : magnifique, à graver en lettres d’or.
Les Oldenbourg (dont faisait partie l’empereur Alexandre de Russie) étaient encore de petits hobereaux quand les Capétiens régnaient déjà depuis des siècles !
Cosmo
7 avril 2016 @ 12:54
Certes, Sigismond, certes ! Nul ne doute de la grandeur de la race capétienne. Mais il n’en est pas moins vrai que sans « les petits hobereaux », Louis XVIII et Charles X seraient mort de faim sur le bord de la route et n’auraient jamais gravi les marches du trône. Mais ne dit-on pas que celui qui bénéficie d’une charité en veut à mort à celui qui la lui prodigue ? Louis XVIII ne fit donc pas exception. Au lieu de les traiter comme des vassaux, il aurait dû leur baiser les mains. Cet orgueil fut insupportable. Et il ne leur porta pas bonheur.
Cela dit, la Maison d’Oldenbourg n’est pas une petite maison vassale, loin de là. Et elle est encore sur deux trônes et à la mort d’Elizabeth II sur trois.
La grandeur des Bourbons atteignit son apogée avec Louis XIV. Sa descendance ne fit pas honneur à sa race. Ils en furent même les fossoyeurs.
Vous semblez vouloir justifier le peu de considération que les étrangers ont pour les Français, qu’ils accusent de se prendre pour ce qu’ils ne sont plus. Il est vrai que si on nous juge à l’aune de raisonnements comme le vôtre, on ne peut que leur donner raison.
Et si les Bourbons avaient eu un peu plus de modestie, peut-être seraient-ils encore rois de France, dans l’une ou l’autre de leurs branches ?
Cosmo
Gérard
28 mars 2016 @ 11:30
Et pourtant Néoclassique se trompe. Il est inutile de dire c’est vrai parce que je le veux.
ML
28 mars 2016 @ 18:08
Etes vous sûr ,Naucratis ,que tout est exact dans le commentaire de Neoclassique ? Il me semble que le roi Louis-Philippe est mort en 1850 et je ne crois pas qu’il ait donné des instructions pour le statufier de cette façon .
Le terme d’usurpateur ne lui convient pas ,il a simplement ramassé la couronne que Charles X avait laissé choir par étroitesse d’esprit ,manque de réalisme …etc …etc .
LAUS'ANNE
29 mars 2016 @ 11:13
Ne pas confondre ML et ml…!!!!! pas le même style !
neoclassique
29 mars 2016 @ 19:30
tu parles, Charles!
Charles X abdique certes mais au profit de son petit-fils le duc de Bordeaux mais soigneusement, ce roué de duc d’Orléans, passera sous silence ce 2e paragraphe de l’abdication.
Ah cet appétit du pouvoir des Orléans!
Dieu merci, 18 ans après les français sont il s’étaient proclamé roi l’enverront à son tour en exil en Angleterre.
Juste effet boomerang!
Cosmo
29 mars 2016 @ 20:12
neoclassique,
Abdiquer au profit du duc de Bordeaux, en sautant allègrement le duc d’Angoulême…voilà qui n’était pas très légitimiste.
Mais les Français ne voulaient plus des Bourbons. La bêtise de Charles X les avait édifiés. Louis-Philippe ne dut son trône qu’à la peur que la République inspirait à certains.
Je constate que vos analyses sont aussi brillantes que celles de Charles X
Cosmo
ML
29 mars 2016 @ 21:17
Je crains fort que les Français ne voulaient ,alors , ni le fils,ni le petit fils de Charles X .
Naucratis
31 mars 2016 @ 07:06
Eh bien si les Français ne voulaient plus de la monarchie, il fallait la République. La monarchie légitime est la seule monarchie possible, même Louis-Philippe l’a reconnu en constatant son échec. Aveu tardif mais lucide, pour une fois.
Gérard
27 mars 2016 @ 17:08
Précisons tout de même que ce n’est ni le roi ni la reine qui ont commandé ce tombeau œuvre d’Antonin Mercié datant de 1886 donc très postérieurement à la mort du roi et même à la mort de la reine.
Louis-Philippe qui fut très attentif pour la chapelle, souhaitait pour tous des gisants dans la tradition médiévale mais sa famille voulut sans doute lui rendre hommage en le représentant debout, même si l’on ignore si l’idée ne vient pas de l’artiste lui même.
Le roi et la reine sont seuls vivants au milieu de tous leurs morts semblant veiller sur leur sommeil et, debout ou priant, ils paraissent affirmer aussi la permanence royale sous la République.
Il fallut 10 ans à Mercié pour sculpter ce bloc de marbre de 14 tonnes et qui en pèse encore trois. Dix ans depuis le retour d’Angleterre en France en 1876 des restes du roi et de reine morts en 1850 et 1866.
Gérard
27 mars 2016 @ 17:12
Louis-Philippe de plus ne fut pas usurpateur et devant Dieu tous les hommes sont égaux, y compris les usurpateurs comme vous dites et les parjures comme les descendants de Philippe V d’Espagne.
Cosmo
28 mars 2016 @ 09:41
Cher Gérard,
Merci pour cette précision sur les dates qui montre bien l’inanité des interventions de certains. Leurs interventions montrent bien leur méconnaissance de l’Histoire et des sociétés. Cette statue illustre parfaitement la pensée dominante de la société de l’époque, l’homme, roi ou pas, debout et protecteur, la femme, reine ou pas, agenouillée en prières. En clair à l’homme la guerre et la conquête, à la femme l’Eglise et la soumission. On voyait ainsi la division de la division de la société, et le couple royal s’y conformait sans doute, comme l’ont fait le comte et la comtesse de Chambord, et tous les couples de tous les milieux, à l’époque.
Amicalement
Cosmo
Gérard
28 mars 2016 @ 10:00
Oui Cher Cosmo et c’est bien mal connaître Louis-Philippe que de lui supposer de telles vanités quand sa mise ordinaire quand il se promenait désespérait le Faubourg.
Charles
27 mars 2016 @ 22:22
A l’avenir, évitez de vous rendre à Dreux, cela vous évitera de voir le très beau monument d’Antonin Mercié, véritable chef d’œuvre de la sculpture française du XIXème siècle, qui semble tant vous tourmenter.
A moins que vous soyez un tantinet masochiste !
Naucratis
28 mars 2016 @ 09:56
Ce monument n’est pas un chef d’œuvre et est on ne peut plus académique. Ce n’est pas forcément un défaut rédhibitoire mais le XIXe siècle nous a laissé des œuvres bien plus originales et belles que celle-ci, heureusement !
Mayg
28 mars 2016 @ 13:25
Parce que Dreux vous appartient pour pouvoir vous permettre de dire qui a le droit d’y aller ou non ?
ML
28 mars 2016 @ 21:34
C’est seulement un conseil aimable ,on ne sait jamais : Naucratis pourrait faire un infarctus !:-)
Mayg
29 mars 2016 @ 13:52
Conseil aimable ? Vous plaisantez ?
ML
29 mars 2016 @ 21:10
Mais non ,Mayg !
neoclassique
29 mars 2016 @ 19:34
rassurez-vous, mon cher Charles, cela m’a suffit d’y aller une fois pour constater tant d’ostentation et de vanité coulé dans le marbre alors que tous les Bourbon, eux, en humbles chrétiens, se sont fait simplement enterrer dans de simples cercueils dans la crypte de St Denis, et sans aucun mausolée…
cela me rappelle curieusement l’évangile du pharisien et du publicain…..
Cosmo
29 mars 2016 @ 20:15
Parlons-en de l’humilité des Bourbons, bouffis par l’orgueil de leur sang ! Quant au pharisaïsme, Louis XVIII en connaissait un bout !
Gérard
30 mars 2016 @ 20:41
Ce n’était pas que de l’humilité, c’était un peu par négligence. Les parents de Louis XVI eux eurent à Sens un fort beau tombeau.
Cosmo
31 mars 2016 @ 08:57
Et personne ne parle, cher Gérard, du monument de Louis XVI et Marie-Antoinette à St Denis. Certes, le roi est agenouillé mais la reine est bien inclinée. On ne peut pas dire que ce monument respire la simplicité et l’humilité si chère à neoclassique.
Amicalement
Cosmo
Véronick
26 mars 2016 @ 22:29
De nos jours, le Prince Jean et la Princesse Philoména ont raison d’inculquer à leurs enfants, d’où ils viennent, la lignée à laquelle ils appartiennent, surtout quand il s’agit d’ancêtres qui ont fait l’Histoire de France.
Rendre hommage à la Reine Marie Amélie, (née Maria Amélia Teresa de Bourbon, Princesse de Naples et de Sicile, Reine des Français pendant 17 ans, 6 mois et 15 jours, au côté de son royal époux le Roi Louis Philippe 1er), lors du 150 ème anniversaire de son décès est tout simplement dans la continuité de l’Histoire…
AnneD75
27 mars 2016 @ 17:56
Alain Decaux vient de nous quitter à 90 ans, il était invité au mariage du Duc de Vendôme.
Lui et André Castelot m’ont donné le goût de l’Histoire avec « La caméra explore le temps » quand j’étais jeune.
Gérard
28 mars 2016 @ 11:33
Un homme très attachant et qui nous aura tous marqué. Il aimait la maison de France pour ce qu’elle représentait et il avait beaucoup de considération pour feu le Comte de Paris.
Actarus
28 mars 2016 @ 12:34
Ah bon ? Est-il parti en voyage ? ;-)
Gérard
29 mars 2016 @ 18:06
Pour le grand voyage hélas et on ne le voit pas revenant de sitôt.
Bianca
28 mars 2016 @ 14:44
Vous m’apprenez une nouvelle qui me peine car je suivais passionnément il y a très longtemps l’émission « Les dossiers de l’écran » animée par le trio Alain Decaux, André Castelot et Armand Jamot…Voilà des émissions qui pouvaient ouvrir l’esprit des enfants et nous sensibiliser tous à l’Histoire avec un grand H ! Regrets sincères !
moine eric
27 mars 2016 @ 20:41
Belle photo du Prince Gaston de France, un beau petit garçon et le Prince Jean de France Duc de Vendôme a raison, d’associé son fils, à l’histoire de France .
Bianca
28 mars 2016 @ 14:46
Absolument moine eric, les jeunes enfants aiment cela et gardent en souvenir toute leur vie de l’approche qu’ils en ont eue grâce à leurs parents !…bianca
Anne-Cécile
28 mars 2016 @ 05:52
Le petit garçon n’a pas fini de poser. En 2016 il a engrangé un nombre conséquent d’ancêtre à honorer. Il doit commencer à bien la connaître cette chapelle. Pour ma part je lui souhaite une dernière demeure (la plus tard possible bien entendu) au milieu de la nature. C’est plus gai et beau qu’être placé sous une de ces statues ennuyeuses et pompeuses indépendamment de la sympathie ou non qu inspiraient les défunts.
jo de st vic
28 mars 2016 @ 08:15
Gérard….c’est bien Chateaubriand qui nous « parle » de l’usurpateur….avouez quand même qu’il est le fils d’un regicide. (.même Condorcet Philosophe des Lumiéres refusa de voter la mort ) Vous êtes devoué a la famille d’Orléans mais ne contredisez pas l’histoire…ils n’ont vraiment rien fait pour « sauver » le duc d’Enghien (Bourbon Condé) par exemple….
Cosmo
28 mars 2016 @ 09:31
Jo de St Vic,
Les Orléans étant proscrits au moment de l’assassinat du duc d’Enghien, je vois mal ce qu’ils auraient pu faire pour lui.
Il n’y a rien d’étonnant à ce que Chateaubriand utilise le terme « Usurpateur ». Oubliez-vous qu’il fit plusieurs fois le voyage à Prague pour rencontrer Charles X et offrir sa médiation en vue de rendre ses droits à la duchesse de Berry ? Chateaubriand aurait sans doute vu les choses autrement si Louis-Philippe lui avait offert le poste de Premier Ministre dont il rêvait ou au moins celui de Ministre des Affaires étrangères.
Louis-Philippe ne fut pas un usurpateur car ce n’est pas lui qui prit la couronne de son cousin en fuite. Pas plus que Bonaparte, lui aussi traité d’usurpateur par les légitimistes, ne prit celle de Louis XVI.
Si on veut traiter Louis-Philippe et Napoléon d’usurpateurs, cela ne peut s’appliquer qu’à la République et non à la monarchie. Louis-Philippe fut désigné roi de Français contre l’option républicaine et Napoléon se sacra empereur mettant fin à la République française. Ils ont donc tous deux usurpé la République.
Voilà l’Histoire ! Et cela n’a rien à voir avec la défense des droits des princes d’Orléans au trône de France.
Bon lundi de Pâques
Cosmo
ML
28 mars 2016 @ 18:10
Bien dit ,Cosmo !
Sigismond
4 avril 2016 @ 15:49
Quel argumentaire spécieux, « usurper la République ». Bonaparte et Louis-Philippe sont qualifiés d’usurpateurs (à la petite semaine, pour le second ; le grand U va au premier, que l’Iscariote avait promis à Louis XVIII de ramener dans une cage de fer ; et n’oublions pas le troisième, appelé « le Petit » par Victor Hugo ; et le petit-fils de Charles X aurait été lui aussi un usurpateur (malgré lui), si Louis-Philippe l’avait fait proclamer roi par les deux chambres, le 3 août 1830) car ils ont ceint une couronne qui appartenait de droit à l’aîné des Bourbons. La République elle, ne porte pas de couronne !
Gérard
28 mars 2016 @ 10:05
Comment oublier que le roi était fils d’un régicide quand cette pensée le hanta toute sa vie car ses frères et lui aimaient leur père.
Quand au duc d’Enghien je suis abasourdi de ce que je lis mais Cosmo a répondu.
Rien ne pouvait sauver Enghien et Napoléon mentit même à Joséphine.
jo de st vic
28 mars 2016 @ 11:08
Cosmo….Je ne pense pas que Chateaubriand ait accepté le poste de Ministre…je vais relire serieusement ses ecrits concernant l’armée des émigrés….bonne journée
Cosmo
29 mars 2016 @ 09:19
Jo de St Vic,
Le vicomte de Chateaubriand était légitimiste, nul ne peut le nier. Mais il était aussi impécunieux et certain de son génie. On ne peut préjuger de rien mais il n’est pas impossible que, tenant compte de son opposition aux ministères Villèle et Polignac, et de ses professions de foi libérales, si le nouveau pouvoir lui avait offert un poste à sa dimension, il l’ait accepté.
Quoiqu’il en soit, il n’en reste pas moins un génie de la littérature française.
Bonne journée
Cosmo
Gérard
28 mars 2016 @ 12:11
Ajoutons que les liens de Louis-Philippe avec Dumouriez n’étaient pas faits pour rassurer le premier consul. Il voulait tuer un Bourbon. Il fallut aller chercher bien sûr le duc au pays de Bade en violant la frontière puisque les Bourbons ne pouvait pas rentrer en France, un décret les ayant banni à perpétuité du territoire français. Bonaparte dit alors à Cambacérès qui voulait sauver le duc : « Les Bourbons croient qu’on peut verser mon sang comme celui des vils animaux ! Mon sang vaut bien le leur ! »
Charles
28 mars 2016 @ 12:48
Merci à Cosmo de rétablir la vérité historique loin des inepties et inventions des pseudo-légitimistes, soutiens du prétendant dissident.
Emeline
4 avril 2016 @ 15:55
Restez calme, Charles. Cosmo ne rétablit strictement rien. Il a fait le choix des orléanistes, pas du légitime prince. Ce n’est pas vraiment grave.
millerose
28 mars 2016 @ 16:35
Chaque nouvelle de notre famille de France me remplie de joie et de fièrtée aussi .J’aime leur style de vie et ce qu’ils font est toujours chargé de sens .Je leur souhaite beaucoup de bonheur
Gérard
28 mars 2016 @ 18:39
Quand Montpensier alla voir son père après le vote fatal et à sa demande, Philippe sanglotait devant son bureau les mains sur ses yeux et il lui dit : « Montpensier, je n’ai pas le courage de te regarder », Louis-Philippe écrira : « Mon frère m’a dit qu’ayant lui-même perdu la parole, il avait voulu l’embrasser, et que mon père s’y était refusé en lui disant : « Non ! Je suis trop malheureux. Je ne conçois plus comment j’ai pu être entraîné à ce que j’ai fait. »
Et il resta longtemps dans cette position sans proférer une parole de plus. »
Dans sa prison Louis XVI parcourut la liste des meurtriers et dit : « Ah ! Que je suis bien fâché que mon cousin ait voté contre moi. »
Euthyme
28 mars 2016 @ 19:02
Gaston Égalité ne semble pas s’extasier devant ces statues. Il est encore un peu jeune pour s’intéresser aux non événements propres a sa famille.
jo de st vic
28 mars 2016 @ 20:36
Charles comme je vous le répète je cite Chateaubriand…et je ne suis ni légitimiste ni orléaniste , cette querelle de 3 ou 4 personnes me fait plutot rire !!!Le duc d’Orléans (prochain Louis Philippe) poussa un ouf de soulagement quand la duchesse de Berry accoucha d’une fille…ce n’est pas moi qui le dit mais les témoins de l’époque….
jo de st vic
29 mars 2016 @ 11:18
la pensée d’être le fils d’un regicide le « hanta » toute sa vie dites vous, alors pourquoi a la naissance du futur comte de Chambord, Orléans (soutenu par son épouse) laissa paraitre dans le Chronicle de Londres un article virulant contestant que l’enfant soit le fils du duc de Berry ? pourquoi a t-il dit « nous ne serons donc jamais rien dans ce pays »…
Cosmo
29 mars 2016 @ 12:53
Jo se st vic,
Louis-Philippe a toujours nié ce fait. Quant à la duchesse d’Orléans, fille de Marie Caroline de Naples, tante de Marie-Caroline de Berry, cousine germaine de la duchesse d’Angoulême, il était difficile de trouver plus légitimiste qu’elle. Les circonstances ont fait d’elle la reine de Français. Et nul ne peut dire qu’elle s’en soit réjouie. La seule de la famille qui s’en soit réjouie a été Madame Adélaïde, soeur de Louis-Philippe.
Cosmo
Gérard
29 mars 2016 @ 18:04
Ce n’est pas incompatible. Il est connu de plus que Louis-Philippe n’aimait pas le duc de Berry qu’il considérait comme un jouisseur peu intéressant, et que la duchesse de Berry était méprisante avec sa tante en raison de son rang. Mais il y a un fossé entre les sentiments que chacun peut éprouver et un crime.Il est clair aussi que depuis l’assassinat du duc d’Enghien beaucoup de royalistes voyaient en lui sous l’Empire le seul espoir de restauration monarchique.
Cosmo
29 mars 2016 @ 20:43
Cher Gérard,
Berry était bête comme son père. Angoulême était un eunuque, comme son neveu Chambord. La duchesse de Berry pouvait se donner autant d ‘airs qu’elle voulait, elle n’en était pas moins capable de se donner au premier venu. La duchesse d’Angoulême, recuite dans sa rancune, choisit pour son neveu une femme aussi recuite qu’elle. Bref, une belle brochette que l’on aurait oubliée depuis longtemps si une bande d’excités ne s’accrochait à leur mémoire.
En face, Louis-Philippe, Marie-Amélie et leurs enfants brillent par leur culture et leur intelligence.
Et nous ne pouvons que constater que le rameau des Bourbons de la branche aînée est mort alors que la descendance des Orléans est bien vivante, encore assise sur plusieurs trônes européens et bien représentée en France.
Je n’ose invoquer ici la Justice divine…
Amicalement
Cosmo
ARAMIS
30 mars 2016 @ 07:15
Excellent cher Cosmo.
Pour Chateaubriand, qui s’y connaissait en légitimité, il n’y avait plus rien apres cHambord (il évoquait l’hypothèse dans les mémoires d’outre tombe).
Bien amicalement
Cosmo
30 mars 2016 @ 12:43
Cher Aramis,
Je serais ravi d’avoir la référence du texte de Chateaubriand.
Amicalement
Cosmo
ARAMIS
1 avril 2016 @ 17:54
Oui cher Cosmo je la recherche et vous la donnerai. Il évoquait l’hypothèse d’une absence de descendance sans savoir qu’elle serait réalité….
ARAMIS
1 avril 2016 @ 17:56
Il me semble que c’est dans la dernière partie des mémoires apres la visite à Charles X au hradscin (orthographe non garantie) … Disons au château de Prague.
Sigismond
3 avril 2016 @ 19:09
« Chateaubriand, qui s’y connaissait en légitimité », quelle blague Aramis.
Ce monsieur n’était pas légitimiste mais henriquinquiste, ou « Jeune France » selon le sobriquet que s’étaient donné ces gens. Les vrais légitimistes, ou carlistes, étaient pour Charles X jusqu’en 1836, puis pour Louis XIX. Les henriquinquistes allèrent jusqu’à fabriquer de la fausse monnaie à l’effigie du duc de Bordeaux et à représenter ce petit-fils de France en costume du sacre !
Quant à dire qu’« il n’y avait plus rien après Chambord », c’est révélateur de l’état d’esprit de Chateaubriand, henriquinquiste pur sucre, chambordiste avant l’heure. Au moins peut-on dire qu’il eut par cette phrase, la prescience de ce qu’il adviendra effectivement en 1883, par la désertion de l’immense majorité des chambordistes, les uns dans la république, les autres dans le survivantisme, et d’autres dans l’opportunisme, chez les hypercadets. Ce dernier groupe fut appelé « les néo-légitimistes » (ou « fusionnistes ») par ceux qui eux, les seuls vrais légitimistes (du Bourg, d’Andigné et tant d’autres), restèrent fidèles à la loi salique, autour du comte de Montizon puis du duc de Madrid.
Gérard
30 mars 2016 @ 20:47
Un jour cher Cosmo Dieu préféra ouvertement David à Saul, mais le fils de Saul eut la sagesse d’aimer David.
Cosmo
31 mars 2016 @ 09:01
Cher Gérard,
Le jour où les pseudo-légitimistes montreront enfin de la sagesse, une partie du problème de la restauration monarchique sera résolu. Et l’intelligence y aura beaucoup gagné. Mais il ne faut pas trop rêver…
Amicalement
Cosmo
Sigismond
3 avril 2016 @ 18:53
Trop drôle ! La sagesse à la rescousse de l’orléanisme, on aura tout lu !
Le duc d’Anjou et de Cadix a bien montré quelle est la voie de la sagesse : « la réconciliation [des Orléans] avec leur chef de famille [l’aîné des Capétiens et des Bourbons] » ne peut intervenir qu’à une condition, « celle toute naturelle, que chacun accepte la place que la Providence lui a assignée ».
Dans les moments où la succession de Louis XV semblait imminente, Philippe V s’est toujours tenu prêt à assumer sa mission sacrée de fils aîné de France, nonobstant les dispositions anticonstitutionnelles imposées par Anne Stuart et ses successeurs Obertenghi-Braunschweig (« Welfen »).
Quelle étrange soumission orléaniste au diktat des usurpateurs d’outre-Manche, alors que même les lords en 1712 étaient eux, bien persuadés de la nullité des renonciations en droit dynastique français, que Jean-Baptiste Colbert (1665-1746), marquis de Torcy, avait si parfaitement démontrée.
Emeline
4 avril 2016 @ 15:52
Ni l’intelligence ni la morale ne peuvent fonder les prétentions des Orléans. La sagesse n’est guère du côté de leurs partisans.
Sigismond
4 avril 2016 @ 09:42
Du pur Cosmo dans la distribution de noms d’oiseaux aux Bourbons et dans la contemplation extatique des Orléans !
Vous connaissez bien mal la généalogie capétienne, Cosmo. Les Bourbons sont toujours là, et bien plus nombreux que les Orléans (c’est à peu près du deux contre un). Et il y a deux Bourbons sur des trônes (Felipe et Henri) mais zéro Orléans. Quant à la descendance par voie féminine, celle des Bourbons n’est pas en reste : le roi des Belges et le prince souverain de Liechtenstein descendent tous les deux du roi Charles IV d’Espagne, par lequel ils cousinent avec le chef de la Maison de Bourbon et avec les deux chefs d’États susdits.
Cosmo
4 avril 2016 @ 12:25
Sigismond,
Faites-vous dans le pronostic maintenant ?
Cosmo
Sigismond
5 avril 2016 @ 10:37
Je voulais dire qu’il y a à peu près deux fois plus de Bourbons que d’Orléans, à l’heure actuelle. Disons un et demi contre un, pour être plus précis.
jo de st vic
29 mars 2016 @ 20:23
On pourrait echanger pendant des heures…je me referais a l’excellent livre de Daniel de Montplaisir concernant le duc de Chambord…
brigitte et christian
30 mars 2016 @ 21:05
bonjour à tous
bonjour à Charles
merci à Charles pour ce reportage et les photos, surtout celle du prince Gaston qui est un beau garçon; Nous sommes toujours contents de le voir.
le roi Louis Philippe a été un grand Roi et les historiens neutres, comme les anglo-saxons rendent hommages à son règne qui a fait sortir la France de la médiocratie ou la restauration l’avait plongée.
amitiés du sud ouest ou la journée a été magnifique
jo de st vic
31 mars 2016 @ 12:35
Effectivement les « derniers » Bourbon n’ont pas été trés interessants…les fils de Louis Philippe ont vecu « des aventures » passionnantes…en particulier a Alger, lors de la prise de la Smala, lors de nombreux voyages..racontés par Joinville, Aumale…Montpensier a « joué » au « roi » en Espagne !! je trouve donc (cela n’a rien a voir avec une opinion sur une eventuelle restauration ) que les Orléans actuels sont bien fades,, je ne retrouve chez aucun le panache de leurs aieux..de qui parlez vous Jacques, Michel,Henri, Thibaut ?…quand aux pseudo-legitimistes qui sont-ils ?
Cosmo
2 avril 2016 @ 14:15
Jo de st vic,
En effet, les Orléans actuels ne sont pas du niveau de leurs ancêtres et grands-oncles du XIXe siècle. Ils n’ont pas le même panache, surtout depuis la mort de feus le comte et la comtesse de Paris. Mais cela ne correspond-il pas à l’affadissement de toute la société ?
Les pseudo-légitimistes sont pour moi ceux qui aujourd’hui défendent les droits des princes de la Maison d’Espagne au trône de France, en invoquant la « légitimité ». Or si on s’en tient à la vraie légitimité, elle ne peut être que sur la tête du comte de Paris, et ce depuis 1883, car les descendants d’un renonçant à ses droits n’en ont pas plus que leur ancêtre.
Bon weekend
Cosmo
Emeline
4 avril 2016 @ 15:46
Si « les descendants d’un renonçant à ses droits n’en ont pas plus que leur ancêtre », les descendants de Philippe Egalité, lequel a renoncé au trône, ne peuvent guère prétendre à ce trône.
Au demeurant, les légitimistes défendent simplement les droits des princes de la Maison de Bourbon, la primogéniture ayant toujours fondé la légitimité du successeur du souverain.
Cosmo
4 avril 2016 @ 23:06
Emeline,
Avez-vous seulement lu la renonciation de Philippe-Egalité ? Ou répétez-vous une leçon apprise de vos maîtres ?
Cosmo
Emeline
5 avril 2016 @ 11:25
Cosmo, ni leçon, ni maître. Vous avez sans doute des difficultés avec les femmes ce qui vous rend misogyne ? Vous sentez-vous tellement intelligent qu’il vous faudrait vous montrer aussi arrogant ?
Evidemment, le très franc maçon Philippe Egalité n’allait pas prononcer une renonciation devant les Evangiles en période révolutionnaire. Mais tant son engagement auprès des jacobins et de la montagne résolument républicains et antimonarchistes que son vote en faveur de l’exécution du roi ont constitué une renonciation de fait à ses droits à un trône qu’il a contribué à faire disparaître.
Par conséquent, si vous estimez que la descendance du duc d’Anjou, devenue Philippe V d’Espagne, est engagée par sa renonciation, ayez l’intelligence de constater que la famille d’Orléans est également tenue par la renonciation de Philippe Egalité.
Gérard
5 avril 2016 @ 11:53
Une renonciation ne présume pas. De plus il n’aurait pu engager ses fils.
Cosmo
5 avril 2016 @ 15:45
Emeline,
Vous en me connaissez pas personnellement et je laisse mes amies juges de vos propos.
La différence entre la renonciation de Philippe V et celle de Philippe-Egalité, au delà de l’aspect solennel, repose sur le fait que la descendance de Philippe V l’a acceptée puis entérinée plusieurs fois par la suite. Louis Ier, devenu roi d’Espagne, n’a pas songé un instant y revenir, ni ses frères, ni ses neveux après lui. Tous les Traités de Paix au XVIIIe ont réaffirmé cette renonciation avec la signature du roi d’Espagne.
La renonciation de Philippe-Egalité a été personnelle. Il s’était engagé à obtenir celle de ses enfants, car il ne pouvait pas renoncer pour eux, mais aucun d’eux ne l’a jamais prononcée et encore moins signée.
Le seul des Bourbons d’Espagne auquel la renonciation de son père n’était pas opposable était Louis Ier, car vivant au moment de la signature, et il l’a entérinée. Les trois fils de Philippe V, Ferdinand VI, Charles III et Philippe de Parme, sont nés après la signature de cette renonciation et elle leur est donc opposable, d’autant plus qu’ils l’ont réaffirmée.
Philippe V lui-même, sur le point de reprendre sa parole, au risque d’un nouveau conflit européen, a eu des scrupules et s’est adressé au pape, Benoit XIII en juillet 1726 :
« …Pour ce qui me regarde, ma dite renonciation à la couronne de France est différente de celle que j’avais faite de l’Espagne en faveur du roi mon fils, en ce que celle-ci n’avait point été jurée solennellement, ni approuvée auparavant pour les Etats qui avaient seulement donné leur consentement après exécution, au lieu que j’ai juré solennellement et en public sur le crucifix et les saints Evangiles ma renonciation à la couronne de France, qu’elle a été approuvée dans toutes les formes par les Etats d’Espagne et enregistrée de même dans le Parlement de Paris et qu’elle a été confirmée par un traité aussi solennel que celui d’Utrecht. De plus j’avouerai en confiance à Votre Sainteté que je la fis de très bon coeur, parce que quoique né en France, mon génie plus porté de lui-même à la retraite qu’au grand bruit semblait mieux s’accommoder aux usages des Espagnols qu’à ceux des Français, et que je croyais que je pourrais faire mieux mon salut en Espagne…Au milieu de ces raisonnements qui balancent le parti que je dois prendre, je me jette au pieds de Votre Béatitude, comme le fils le plus soumis et le plus respectueux devant son cher père, et je la prie de vouloir bien me conseiller ce que je dois faire pour la gloire de Dieu, pour le repos de ma conscience et pour le bien de nos enfants et de deux royaumes à l’avantage desquels je suis obligé de pourvoir, lui demandant de nouveau avec toute l’humilité possible sa sainte bénédiction pour moi, pour la reine et pour mes enfants, afin qu’il plaise à Dieu de nous faire faire notre salut, qui est la seule chose nécessaire dans les voies par où il voudra nous conduire et que nous devons abandonner à sa divine Providence.”
On ignore si le pape a répondu car il n’existe aucune trace de réponse ni dans les archives du Vatican ni dans celle d’Espagne. Mais cela n’en montre pas moins l’état d’esprit du souverain, moins sûr que vous et vos amis, dans son analyse des faits. Son désir était de passer outre la renonciation mais sa conscience avait besoin d’un viatique pour y procéder.
Quant à la déclaration de Philippe-Egalité, la voici dans sa forme ultime, le 9 septembre 1792 :
« Que dans le cas où Louis XVI ne serait plus, je suis placé derrière le rideau pour mettre mon fils, ou moi, à la tête de gouvernement ….. je déclare que je déposerai sur le bureau ma renonciation formelle aux droits de membre de la dynastie régnante, pour m’en tenir à ceux de citoyen français. Mes enfants sont prêts à signer de leur sang qu’ils sont dans les mêmes sentiments que moi. Signé L.P.J. Egalité. »
Elle n’a jamais été déposée sur le bureau de l’Assemblée et aucun des fils de Philippe-Egalité ne l’a jamais acceptée.
Ayez à votre tour l’intelligence de juger de la différence de nature entre ces deux renonciations.
Quant aux actes, vote de la mort du roi et prise de position républicaine, cela n’a jamais été considéré comme valant renonciation et de toutes façons, en aucun cas opposable à ses enfants.
Cosmo
AUDOUIN
6 avril 2016 @ 07:26
@Emeline
1) Le14 septembre 1791, le ci-devant duc d’Orléans demande par écrit à la commune, par « amour de l’égalité », de lui donner un nom de famille. Le lendemain, Manuel, procureur syndic de la Commune publie un arrêté qui, dans son article 1er, déclare que, désormais, Louis Philippe Joseph et sa postérité porteront pour nom de famille: Egalité.
2) Le 7 décembre 1792, le citoyen Philippe Egalité écrit à la Commune pour déposer une renonciation formelle à ses droits de membre de la famille régnante.
3) Le 17 janvier 1793, il vote la mort de son cousin Louis XVI qui aura la tête tranchée le 21.
4) Il lui restait à renier sa race et sa famille. Ce qu’il fit le 10 février en proclamant à la tribune des Jacobins qu’il n’était pas le fils du défunt duc d’Orléans mais celui d’un des amants de sa mère, le cocher Lefranc…
AUDOUIN
Cosmo
6 avril 2016 @ 12:51
Audouin,
Tout ce que vous dites est juste et montre quelle était la veulerie du duc d’Orléans. Aujourd’hui nous savons qu’il n’était pas le fils du cocher Lefranc.
Mais jamais aucun de ses enfants n’a cautionné les décisions de leur père. Et Louis-Philippe fit un mariage conforme, si ce n’est supérieur, à son statut princier en épousant la nièce de de Marie-Antoinette. On ne semble pas lui avoir tenu rigueur des fautes, voire du crime, de son père.
Cosmo
Emeline
6 avril 2016 @ 14:02
Effectivement Cosmo, je ne vous connais pas. Pas plus que vous ne me connaissez. Ce qui rend d’autant plus déplacé le mépris que vous affichez à mon égard et de façon générale vis à vis des légitimistes qui ne sont pas des idiots, figurez-vous. Ni d’ailleurs des intégristes ou des « réacs ».
Vous vous attachez à la forme de la renonciation mais vous ne tirez pas les conséquences de votre argumentaire. A savoir qu’un prince ne peut faire valoir des droits au trône de France au motif que son aïeul a procédé à une renonciation à ces droits.
La forme n’est rien. Le fait est, toujours dans votre logique, que Philippe Egalité ne pouvait pas transmettre des droits auxquels il a renoncé. Tant par ses déclarations que ses choix politiques. Le maillon Philippe Egalité s’étant « détaché », sa descendance se trouvait écartée du trône.
Cosmo
7 avril 2016 @ 09:44
Emeline,
Votre réponse prouve que vous n’avez rien compris.
Je méprise en effet le légitimisme tel qu’il se montre depuis deux siècles. Il est le symbole de la bêtise à la française, celle qui fait que l’on préfère la révolution à la réforme, tant on s’attache à ses privilèges, jusqu’au jour où tout craque, comme en 1789.
Vos amis préfèrent voir le régime monarchique disparu plutôt que de voir la monarchie continuer dans la famille d’Orléans. Ils préfèrent faire appel à une dynastie désormais étrangère, qui de toutes façons n’aurait pas eu de chance de monter sur le trône. Qui aurait accepté le comte de Montizon comme roi de France en 1883 ? Personne.
Une fois de plus l’esprit légitimiste est le fossoyeur de la monarchie, comme le furent Louis XVI, Charles X et le comte de Chambord.
Personnellement, je m’en contrefiche car je suis devenu républicain. Et je ne crois nullement en la possibilité d’une restauration. Les Français ne veulent pas plus des Bourbons que des Orléans. Et ils ont raison.
Mais dire que Louis de Bourbon est le prétendant légitime au trône de France est une aberration historique. Tout ceci n’est pas sérieux, ne vous en déplaise.
Vous pouvez continuer vos incantations. Après tout, cela ne fait plus de mal à personne.
Cosmo
AUDOUIN
7 avril 2016 @ 13:51
@ Emeline
« Vos amis préfèrent voir le régime monarchique disparu plutôt que de voir la monarchie continuer dans la famille d’Orléans » écrit Cosmo
Comment ce dernier peut-il vous écrire cela alors que la monarchie orléaniste, celle de juillet – la monarchie d’un seul homme – s’est précisément arrêtée avec la famille d’Orléans le 24 février 1848 par la proclamation de la République? Il ne tenait qu’à elle que cette monarchie continuât…En quoi les légitimistes sont-ils responsables de l’échec de ce roi de 75 ans, autoritaire, égoïste, sourd et aveugle à la montée du paupérisme et qui ne sut répondre que par la répression la plus sanglante à la la montée du mécontentement dans le pays?
AUDOUIN
Emeline
7 avril 2016 @ 17:49
La votre de réponse, Cosmo, montre que vous ne voulez pas comprendre. Pour un républicain qui s’en « contrefiche », vous passez beaucoup de temps à défendre la cause des Orléans. Même si d’ailleurs vous le faites mal.
Après le couplet sur la renonciation, vous sortez celui de la nationalité. Louis de Bourbon n’est pas assez français pour vous ? Aucune importance, il est français et espagnol et c’est très bien comme ça. Il est maintenant le premier des Bourbons, ce qui fait de lui l’aîné des capétiens. C’est ainsi, que cela plaise ou pas.
Si le légitimisme constitue le fossoyeur de la monarchie, selon vous, que pensez-vous sérieusement de l’orléanisme qui a chuté aussi rapidement qu’il ne s’est élevé ? Entachée par le double crime du régicide et de l’usurpation, cette famille n’est pas en mesure d’incarner le principe monarchique. Sauf à ne pas être bien difficile.
Au demeurant, la restauration n’est pas d’actualité. Donc, ne vous inquiétez pas d’un hypothétique accès du prince Louis au trône de France. La république est installée et vous convient. Inutile alors d’invoquer une histoire que vous manipulez comme ca vous arrange.
Cosmo
7 avril 2016 @ 19:58
Audouin,
Il est amusant de vous voir m’envoyer Louis-Philippe à la figure. Car pour vous, le régime de Louis-Philippe n’est pas la monarchie mais l’usurpation.
Il est aussi amusant de voir que vous citez la montée du paupérisme à propos de la Monarchie de Juillet, en oubliant tout de même le développement économique de la France. Il est vrai que sous l’Ancien Régime, il ‘y avait pas de pauvres et qu’à défaut de pain, Mesdames pensaient à la brioche.
Louis XIV n’a que fort peu de répressions sanglantes à son actif si on enlève les dragonnades et la guerre du Palatinat, des peccadilles en somme.
Bref, Louis-Philippe était un sal… et les Bourbons des anges dont on se demande pourquoi les Français n’en ont plus voulu.
« Roi de 75 ans, autoritaire, égoïste, sourd et aveugle à la montée du paupérisme » mais c’est aussi de Charles X , à deux ans près, dont vous voulez parler. Il est vrai que les deux étaient cousins…Et les chiens ne faisant pas des chats…ils avaient bien des choses en commun.
Oui, les légitimistes sont responsables de la fin de la monarchie. Leur inconséquence est à l’image des derniers de ses représentants. Louis-Philippe est responsable de la fin de la monarchie constitutionnelle, mais je ne vois pas en quoi cela peut vous chagriner.
Cosmo
Cosmo
8 avril 2016 @ 13:52
Emeline,
Vous faites une recrue de choix. Avec vous, désormais le débat sera plus riche.
Tout indiquant chez vous un degré supérieur de la pensée, il se fera sans moi car je ne suis pas de taille à lutter avec votre intelligence et votre culture.
Cosmo
jo de st vic
3 avril 2016 @ 09:19
Merci Cosmo…n’étant ni Orléaniste ni Légitimiste…je m’interesse donc a l’histoire….dans ma région d’ailleurs où je rencontre nombre de familles aristocratiques avec Vieilles Maisons Françaises…j’ai constaté que beaucoup se « foutait » pas mal de la famille Orléans ! effectivement comme vous l’ecrivez, ils n’ont pas le panache ni la culture de leurs grands oncles ! bonne journée
Cosmo
4 avril 2016 @ 09:20
Jo de st vic,
Je crois que la plupart de familles aristocratiques se « foutent » des Orléans et des Bourbons car leur vrai problème n’est pas la restauration de la monarchie mais celle de leur château. Ils savent très bien que tout cela est utopique…mais pas le mètre carré de plancher ou de toiture à refaire, eux bien réels.
L’aristocratie a toujours fait bon ménage avec le pouvoir en place, y compris la République. La bouderie de certains légitimistes en 1830, de certains légitimistes et orléanistes en 1852, de certains légitimistes, orléanistes et bonapartistes en 1875 ne doit pas faire illusion quant à la réalité. Dès que le pouvoir en place a offert des places, la plupart d’entre eux s’y sont précipitées. Et ils avaient raison car personne n’est plus ingrat qu’un prince. Aujourd’hui, ce sont les conseils d’administration qui attirent. Ainsi va le monde !
Bonne semaine
Cosmo
jo de st vic
4 avril 2016 @ 20:33
C’est vrai que nous avions (dans la précedente assemblée) un président de région, sénateur portant le nom d’une trés grande famille..bon qq députés et effectivement des places dans les conseils d’administration…et bien sur de nombreux militaires hauts gradés..je ne retrouve d’ailleurs aucun Orléans actuels parmis tout ce beau monde ! j’oubliais mes voisins agriculteurs au nom prestigieux
Cosmo
5 avril 2016 @ 15:10
Vous n’y trouvez pas plus de Bourbons.
jo de st vic
6 avril 2016 @ 08:14
Je ne fais pas un inventaire…nous parlions des Orléans, mais il en va de même pour les Bourbons…
ML
12 avril 2016 @ 11:24
A Emeline :votre commentaire du 6/04 à 14 h02 me laisse perplexe .En effet ,pour vous ,le maillon Philippe d’Orléans s’étant détaché ,il entraîne avec lui ses enfants . Est-ce en vertu d’une loi supérieure ? Dès sa naissance le roi Louis-Philippe était sur la liste de succession au trône ,lui seul pouvait renoncer à ses droits ! Et ,il ne l’a pas fait .
Et j’estime que les fautes de Philippe d’Orléans n’ont pas à retomber sur ses descendants .Quant à l’usurpation du roi Louis-Philippe ! Le roi Charles X n’avait qu’à faire preuve d’un peu d’intelligence et ne pas se faire virer par son peuple !