La duchesse de Franco, 91 ans, fille du Général Franco, grand-mère du prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou, souffre d’un cancer en phase terminale comme elle l’a confirmé elle-même à la presse espagnole. Personnalité très discrète, Carmen Franco titrée duchesse de Franco par le roi Juan Carlos d’Espagne, est veuve du marquis de Villaverde. C’est cet été que la duchesse se sentant très fatiguée et ayant dû annuler un voyage avec sa fille Carmen Martinez-Bordiu (mère du duc d’Anjou) en Iran, a finalement consulté un médecin qui lui a annoncé l’état de sa santé.
La duchesse de Franco se déclare très sereine face à cette maladie et ne suit aucun traitement. La duchesse de Franco a toujours été très proche de son petit-fils le prince Louis de Bourbon qui fit le choix au moment du décès de son père le duc de Cadix et d’Anjou de vivre auprès de ses grands-parents à Madrid plutôt que de s’établir à Paris chez sa mère Carmen Martinez-Bordiu et son beau-père l’antiquaire Jean-Marie Rossi.
ml
20 novembre 2017 @ 06:10
Triste nouvelle mais cette femme a la sagesse d’une grande âme face à la maladie!
Une Dame d’une grande élégance de coeur et d’allure, bien sûr !
Sa fille Carmen, qui était d’une grande beauté, fut au temps de son mariage avec le duc de Cadix, une femme à l’élégance parfaite!
ml
HRC
20 novembre 2017 @ 14:03
c’est surtout très rationnel, ml : les soins peuvent être douloureux, le choix du refus de soins est fréquent, voire conseillé par l’équipe médicale, car l’évolution est lente et inéluctable, et les anti-douleurs la seule chose utile à un malade très âgé.
je connais de loin ou de très près beaucoup de cas semblables chez les octo ou nonagénaires
JPL
20 novembre 2017 @ 19:02
Vous faites bien de souligner que sa fille fut élégante…. Elle est présentement et depuis le premier de ses nombreux divorces d’une vulgarité toute personnelle. Incroyable quand on voit le maintient de sa propre mère… Bon courage à cette femme qui semble ne point en manquer.
Mary
20 novembre 2017 @ 06:13
Beaucoup de courage.
Une rumeur dit qu’elle fut une enfant adoptée,est-ce vrai ?
racyma
20 novembre 2017 @ 07:29
digne effectivement , mais que sont devenus ses autres enfants , en dehors de carmen dont nous connaissons le parcours
Bambou
20 novembre 2017 @ 08:12
La du Hesse de Franco est l’arrière-grand-mère de Luis de Bourbon, et non sa grand-mère.
Régine
20 novembre 2017 @ 13:18
La duchesse de Franco est bien la grand-mère maternelle du duc d’Anjou
Margaux ?
20 novembre 2017 @ 23:45
La duchesse de Franco est la mère de Carmen Bordiu y Franco, elle-même mère de Louis Alphonse de Bourbon. La duchesse est donc bien la grand-mère de Louis- Alphonse…
Bambou
20 novembre 2017 @ 08:14
Erreur de ma part, grand-mère effectivement.
Margaux ?
20 novembre 2017 @ 10:04
« Duchesse de Franco », rien que ça sonne très mal… Bref. Elle n’y est pas pour grand chose, elle n’a été qu’une fille puis mère et enfin grand-mère « de ». Elle semble plutôt bien vivre sa maladie, alors je lui souhaite de finir cette route sans douleurs, dans le calme. En tout cas, personne ne refusera à son petit fils de lui dire au revoir.
Gauthier
20 novembre 2017 @ 14:10
Margaux, vous semblez assez mal connaître l’histoire espagnole pour pouvoir écrire que la duchesse de Franco n’ait été « que » la fille, la mère et la grand-mère « de »!
Renseignez-vous (si possible sans parti pris, mais vu que vous semblez déjà ne pas accepter le titre ducal qui lui a été conféré par le Roi Juan-Carlos…) sur les évènements qui ont entouré la mort du Général Franco, et vous verrez que le rôle de la fille du Général a été au contraire déterminant.
Margaux ?
22 novembre 2017 @ 10:19
Vous semblez avoir des difficultés dans la lecture et la compréhension de la langue française. Je pratique d’autres langues, je peux m’adapter, n’hésitez pas s’il y a un souci. ?
Elle a bien été (et l’est encore un peu le temps qu’elle est parmi nous) fille, mère et grand-mère « de » en ce qu’elle n’a pas forcément choisi son destin mais en a suivi le cours et relevés les défis, avec intelligence, dignité et finesse. Une critique n’est pas toujours négative – et si je me garde bien de toute apologie, ma critique ne dénigre pas cette dame au destin et à la vie peu ordinaires.
Sur le titre, celui-ci sonne faux. Ceci dit, ça n’enlève rien à la qualité de la personne qui le porte. Je suis plus craintive sur l’usage qui en sera fait par les générations qui suivent, que sur ce qu’il aura été entre les mains de Carmen.
Nous sommes cependant d’accord sur le fait que l’Espagne conserve ses valeurs franquistes, et qu’elle est encore loin de dépasser cette histoire. Finalement, les Espagnols ne divergent pas tant que ça des Français ; ils ont une mémoire qui retient les heures fastes, et oublie les instants sombres pour ne pas dire noirs.
HRC
23 novembre 2017 @ 15:25
« l’Espagne conserve ses valeurs franquistes »…..
si vous le dites, ce doit être vrai puisque vous dites être bonne cavalière.
:))
trp occupée pour vous souvenir des dernières élections législatives en Espagne ?
Gauthier
24 novembre 2017 @ 13:04
Merci de vous inquiéter de mon niveau de compréhension du français, mais mon niveau me permet quand même de remarquer que vous évitez soigneusement de prendre position sur la seconde partie de ma réponse, et surtout que votre réponse est en parfaite opposition avec votre commentaire du 22/11 à 10h42, en réponse à Lucile L. ci-dessous. Pour rappel, vous écrivez là que le titre de duchesse de Franco est « excessif, indécent et grotesque ».
J’ai tardivement pris connaissance de votre réponse, nul doute que vous ne mettiez ce délai de deux jours à profit pour éviter de me répondre!
Margaux ?
26 novembre 2017 @ 22:43
Il n’y a aucune opposition entre les deux réponses. Ce titre est excessif, indécent, grotesque et sonne faux, en ce qu’il est une façon d’honorer Franco indirectement, tout en ayant l’air de ne pas le faire.
Que vous appréciiez Franco est une chose, mais acceptez que l’on ne soit pas d’accord avec vous, en toute bonne foi.
Margaux ?
26 novembre 2017 @ 22:44
HTC, il n’y a pas de rapport entre le franquisme et l’équitation. À moins que j’ai loupé quelque chose… ?
Gauthier
27 novembre 2017 @ 15:40
Je n’ai aucun problème avec les opinions qui divergent des miennes, pour autant qu’elles soient étayées et construites. Quand elles ne sont que l’expression d’un jugement de valeurs sans aucun fondement autre qu’idéologique, souffrez, Margaux, que je souligne ce manque d’argumentation!
Et je déplore, encore une fois, que vous ne souffliez aucun mot du rôle bien réel que la duchesse de Franco a joué dans la transition monarchique en Espagne.
Gérard
20 novembre 2017 @ 20:32
En effet Margaux. Une famille normale.
Muscate-Valeska de Lisabé
20 novembre 2017 @ 10:15
À 91ans,on il faut toujours s’attendre à partir de quelque chose. ..autant être fataliste et l’accepter sereinement, en remerciant le Ciel que la maladie ne se soit pas,comme chez beaucoup de gens, déclarée bien avant.
Kalistéa
20 novembre 2017 @ 10:18
si ce n’est pas une photo d’archives la duchesse de Franco est encore fort belle à 91 ans .
Philippe Gain d'Enquin
20 novembre 2017 @ 12:22
L’on assène cette bien triste nouvelle sans plus de délicatesse, « franco de port » voilà qui est bien regrettable. Aurait-on, par exemple à Barcelone, entamé quelque neuvaine ???
HRC
20 novembre 2017 @ 14:04
:))
Jean Pierre
20 novembre 2017 @ 20:11
VIva La Muerte !
Pour les franquistes la Catalogne était le cancer de l’Espagne, la phrase est de Milan Astay et elle a été prononcée devant Carmen Franco y Polo et Unamuno à l’université de Salamanque dont ce dernier était le recteur. Puis d’éleva le cri Viva la muerte.
Tout cela est bien loin.
Martin
20 novembre 2017 @ 13:11
Quelle horreur que cette maladie.
Je trouve ça tout à fait étrange que les enfants de Franco qui, bien qu’il ait désigné Juan Carlos comme son héritier, était un dictateur sanguinaire possède un titre de noblesse et fassent partie du Gotha. Cela est certainement un paradoxe tout à fait espagnol, probablement pour montrer une forme de gratitude envers la famille Franco, il a titré la fille, alors que ce roi s’est toujours évertué à remettre en place la démocratie dans son pays et à la maintenir quoi qu’il puisse advenir.
Zorro
20 novembre 2017 @ 14:43
« Dictateur sanguinaire ». C’est un peu court pour qualifier le général Franco. La « République espagnole » a commis autant de crimes que son adversaire durant la guerre civile.
Par ailleurs, le général Franco n’a pas eu « des » enfants, mais une fille unique : Carmen.
HRC
21 novembre 2017 @ 12:48
les chiffres publiés il y a peu disent exactement le contraire.
HRC
21 novembre 2017 @ 12:49
les chiffres publiés
par un universitaire anglais d’Oxford
Gauthier
24 novembre 2017 @ 13:05
Pourriez-vous me donner vos références, HRC? Je vous en remercie. Si besoin n’hésitez pas à demander mon adresse de courriel à Régine.
HRC
26 novembre 2017 @ 11:22
Paul Preston.
je ne reprend pas le sous-titre pour éviter de relancer l’échange ici.
(je compte plus me retirer que personnaliser les échanges)
Gauthier
27 novembre 2017 @ 15:44
Ah oui, Paul Preston, qui considère que toutes les atrocités commises par la gauche lors de la guerre civile espagnole n’ont pas été soigneusement planifiées, et n’étaient que des réponses aux actions des troupes franquistes!
Désolé HRC, mais pour nombre d’universitaires, les travaux de Paul Preston sont tout sauf dépourvus de partis-pris.
Kalistéa
21 novembre 2017 @ 18:04
La guerre est le plus horrible des crimes , le seul mot de guerre les résume tous .On ne fait pas la guerre dans la dentelle .Mais ce ne sont pas les généraux qui décident la guerre .Eux ils la font par métier , par devoir, et comme c’est le cas pour Franco ils la gagnent, pour le plus grand bien de leur pays .(mais les perdants diront le contraire bien sûr , le dernier mot c’est l’histoire qui le dit et là je crois que l’histoire a déjà parlé )
HRC
22 novembre 2017 @ 12:50
l’histoire a parlé effectivement, et aussi l’Espagne. Même si cela ne sait pas encore à Marbella ou autre.
Kalistéa
23 novembre 2017 @ 18:54
A Marbella , et en Auvergne encore moins!
ciboulette
22 novembre 2017 @ 18:55
Franco a été un dictateur sanguinaire , je le mets sur le même plan que ses amis Hitler et Mussolini .Mais , pour être juste , aussi Staline et Mao .
Gauthier
24 novembre 2017 @ 13:06
Ciboulette, vous comparez vraiment des pommes et des poires. Tout ce qui est excessif est insignifiant!
framboiz 07
24 novembre 2017 @ 14:08
Bien dit, Ciboulette !
Quand je pense aux Basques garottés, je n’ai pas de sentiment pour cette femme . Certes ça manque de générosité , mais je ne peux pas, par contre, je pense à son petit-fils Louis ,qui a déjà connu tant de deuils … Par chance, il a sa propre famille .
Gérard
27 novembre 2017 @ 21:11
Mais Franco et Hitler ne s’aimaient pas du tout et se redoutaient et Franco n’a jamais cédé notamment sur les Juifs. Franco était d’ailleurs assez ombrageux.
Gérard
27 novembre 2017 @ 21:16
Quant au Duce il devait être aux antipodes du Caudillo.
Goélette
20 novembre 2017 @ 15:17
martin votre post se passe de tout commentaire : Il est difficile de faire plus ignorant en la matière!
HRC
21 novembre 2017 @ 12:50
n’allez pas faire d’études en Angleterre, vous auriez des surprises
Trianon
21 novembre 2017 @ 20:36
L’ignorance crasse ne fait effectivement pas peur à certains.
Et ils se drapent dans une bien pensance comique
HRC
22 novembre 2017 @ 12:52
votre bibliographie, Trianon ?
c’est indispensable à la fin d’un travail d’histoire en université.
Gauthier
24 novembre 2017 @ 13:08
A vrai dire, je serais personnellement très curieux de connaître vos sources HRC, sources qui, si je vous suis bien, font des franquistes des bourreaux sanguinaires et des affidés de Ibarruri et de Carrillo des innocents sans défense….
HRC
26 novembre 2017 @ 11:28
non, du côté républicains la palme ne revient pas au courant que vous citez mais à un autre.
je vous le laisse découvrir alors qu’il est connu de tous…
HRC
26 novembre 2017 @ 12:34
le travail de référence sur la guerre d’Espagne était celui de Hugh Thomas, centré plus sur le déroulé politique et militaire.
Paul Preston, traduit et publié en France il y a un an environ, bénéficie de l’ouverture des archives et recherches universitaires de l’Espagne démocratique. Bibliographie (et sources précises) très très importante.
Cartes et graphiques avec l’étude de chaque front.
c’est long, si vous débutez sur la question, voyez Google… avec Paul Preston
Gauthier
27 novembre 2017 @ 15:51
Il se trouve que j’ai lu Paul Preston HRC. Et j’avoue que je me doutais que son nom allait apparaître sous votre plume.
Je ne vous ferai pas l’injure de lire les critiques que nombre d’universitaires ont émises sur ces travaux, vous els connaissez probablement déjà.
Gérard
20 novembre 2017 @ 20:30
Juan Carlos a été un roi de consensus et au demeurant il n’a pas eu à titrer Franco mais sa veuve et sa fille.
HRC
21 novembre 2017 @ 12:52
de consensus ? non . La régionalisation, la démocratie parlementaire sont là pour en attester
Gérard
27 novembre 2017 @ 21:18
Je pense qu’il était à ces égards en harmonie avec la majorité des Espagnols.
Kalistéa
26 novembre 2017 @ 17:32
Exactement Gauthier , on dirait vraiment que les soi-disant « républicains » et les brigades internationales étaient de naïfs enfants de chœur, menés au supplice par un ogre féroce et assoiffé du sang des innocents!
Gauthier
27 novembre 2017 @ 15:52
C’est sans doute pour cela que Puigdemont et sa clique s’en réclament…..
Mister M
20 novembre 2017 @ 20:54
Je vous suis complètement. La fille du caudillo, assassin de l’Espagne Républicaine et de milliers d’Espagnols, titrée Duchesse de Franco, c’est indécent et grotesque ! Comme un remerciement, effectivement, au dictateur Franco d’avoir permis le rétablissement de la Monarchie, et bien ça, Juan Carlos aurait vraiment pu s’en passer !
Gauthier
21 novembre 2017 @ 13:26
Mais oui, c’est cela, il aurait mieux valu que l’Espagne devienne une dictature communiste….
Kalistéa
21 novembre 2017 @ 18:12
De tous temps les souverains ont récompensé par des avantages et des titres héréditaires les grands serviteurs des royaumes .
Toutes les grandes familles nobles et dans tous les pays ne doivent leurs biens , leur renom et leurs titres de noblesse qu’à la reconnaissance des monarques pour les services rendus au royaume par leurs ancêtres guerriers ou ministres de génie , fondateurs de la famille
Clément II
23 novembre 2017 @ 18:10
Oui mais enfin, il y a une différence entre être reconnu pour des faits de guerre héroïques ou des services politiques remarquables, et être remercié par le truchement de son enfant, pour avoir mené un pays à la baguette, au prix du sang.
Gauthier
24 novembre 2017 @ 13:09
Clément II, mener le pays à la baguette, au prix du sang, était le seul moyen d’empêcher le chaos communiste. Est-ce donc si difficile à comprendre?
Kalistéa
24 novembre 2017 @ 19:40
Des lieux communs Clément II . Il faut voir les circonstances particulières et les souffrances d’un pays mis à terre par une guerre fratricide des plus horribles , qu’il faut relever et faire redémarrer alors qu’il est exsangue et mettre à l’abri des mauvaises influences venant de l’étranger qui ont d’ailleurs commandé le départ de cette guerre.
Margaux ?
26 novembre 2017 @ 22:54
Il y a d’autres options pour « remonter un pays » que le mener à la baguette. C’est d’ailleurs une des leçons que l’on peut tirer du fascisme, car dans les années 30, le petit peuple italien croyait comme vous ; il a vu le résultat.
Gauthier
27 novembre 2017 @ 15:56
Margaux, documentez-vous sur ce qu’était l’Espagne en 1936, et ensuite, vous comprendrez que les options n’étaient pas si nombreuses. Nul doute qu’ensuite vous ne penserez plus à faire le parallèle avec l’Italie!
Gérard
27 novembre 2017 @ 21:27
En Italie il n’y a pas eu de guerre civile et la situation d’Espagne ne peut pas être comparé à la situation de l’Italie de ce fait. Il y a eu certes beaucoup de troubles et surtout au moment de la libération mais on ne peut pas parler de guerre civile.
Dans une guerre civile il faut être deux et il est rare que l’on se fasse des cadeaux.
Lucile L.
20 novembre 2017 @ 21:01
Aucune sympathie pour Franco et sa famille … concernant l’anoblissement de sa veuve je dirai effectivement que les voies du Seigneur sont impénétrables.
Margaux ?
22 novembre 2017 @ 10:42
C’est sa fille mais je vous suis dans votre propos. Décerner un titre à la fille du caudillo, non seulement pour la remercier de ses actes (ce qui est honorable) mais aussi en hommage au père – quoique tout en veillant à ne pas l’honorer directement pour se prémunir de toute remarque, je trouve que c’est excessif, indécent et grotesque. Juan Carlos restera dans l’histoire comme un roi de consensus mais en effet, pas comme un roi de progrès et de dépassement de ces heures noires de l’histoire espagnole.
Personnellement, dans l’hypothèse où le royaume d’Italie avait été restauré après la seconde guerre mondiale, je n’aurais pas apprécié que les enfants de Mussolini soient titrés.
Après, encore une fois, ça n’enlève rien aux qualités et aux actes de la dame. Je pense néanmoins que les actes n’ont pas besoin de titres pour être honorables, et surtout pas de titres pompeux.
HRC
20 novembre 2017 @ 14:10
le Roi avait pris Arias Navarro comme premier ministre, donné ce titre, et annoncé qu’il ne présiderait pas le conseil des ministres. José-Luis de Villalonga, comme d’autres dont modestement moi, ne pariait pas un sou sur lui et sa longévité dans le poste…. J’ai lu que cette prudence était justifiée…
Puis il a pris Suarez, et le changement a vraiment commencé (grâce lui en soit rendue)
HRC
20 novembre 2017 @ 14:14
on dit aussi qu’il avait rencontré des figures de l’opposition en leur promettant les élections libres dans un délai assez court quoique prudent. Il a tenu parole.
JAY
20 novembre 2017 @ 14:58
Le titre est il transmissible à ses enfants (reste qu il faut assumer de le porter) !!??
Gérard
21 novembre 2017 @ 20:12
Oui transmissible.
beji
20 novembre 2017 @ 16:01
La duchesse de Franco n’est responsable de rien donc elle n’a pas à être sujette à des
critiques.Elle fait preuve d’un grand courage face à cette maladie dévastatrice.
Margaux ?
22 novembre 2017 @ 10:45
Les critiques ne sont pas forcément négatives. En outre, l’absurdité d’un titre n’enlève rien à la qualité de celui qui le porte. D’autant qu’ici c’est le père que l’on a voulu honorer, au travers de la fille. Il serait donc dommage qu’elle reste sur cet acquis peu glorieux, et qu’elle ne s’illustre pas par elle-même. Ce qu’elle a fait, c’est indéniable.
Philippe
20 novembre 2017 @ 16:26
Merci de nous rappeler que Luis de Borbon y Martinez-Bordiu
avait fait le choix judicieux, dans sa jeunesse, de vivre à Madrid … plutôt que de « s’établir à Paris » !
L’exil n’est pas chose facile.
Mayg
21 novembre 2017 @ 17:05
Il a voulu vivre aux côté de ses grands-parents, et alors ?
Mayg
21 novembre 2017 @ 17:07
* côtés
JPL
22 novembre 2017 @ 12:57
Vous trouvez ça normal vous quand vous avez un mère de préférer vivre chez sa grand mère????
Dorothée
23 novembre 2017 @ 22:00
Un peu comme « notre Président » élevé par sa GM et peu par sa mère…allo Dr Freud !
Naucratis
24 novembre 2017 @ 12:31
Que de préjugés JPL…
JPL
27 novembre 2017 @ 15:10
Ou c’est sur il a du en avoir beaucoup des préjugés sur sa mère… Et on le comprend, elle semble vraiment à même de donner une éducation convenable a sa progéniture, notamment en lui enseignant le maintient et l’élégance…
http://www.vozpopuli.com/gritos/Carmen-Martinez-Bordiu-baila-criticas_0_978203059.html
http://www.elmundo.es/suplementos/magazine/2010/542/1265973024.html
Elle va être très chic en Marquise, on a hâte….
Mayg
24 novembre 2017 @ 14:03
JPL,
Il faut dire aussi qu’il a peu vécu avec sa mère, puisqu’au divorce de ses parents, leurs 2 enfants ont été confiés à leur père.
Je ne dis pas que c’est normal ou pas, mais on peut comprendre.
JPL
27 novembre 2017 @ 15:12
Certainement Mayg, mais s’il a peu connu sa mère c’est peu être du fait de la vie disons, chaotique qu’elle menait et qu’elle mène encore. Vous conviendrez certainement qu’il était à l’époque rarissime qu’une mère se voit privée de la garde de ses enfants…
Margaux ?
26 novembre 2017 @ 22:58
Parfois, les parents bien que vivants ne sont pas en mesure de présider aux destinés de leurs enfants, et alors les grands-parents (comme les oncles et tantes) peuvent s’avérer d’une utilité et d’une aide précieuse.
Margaux ?
26 novembre 2017 @ 22:58
Et c’est mieux pour les enfants.
Danielle
20 novembre 2017 @ 18:13
Je souhaite que cette dame parte sans trop de souffrance car elle est très courageuse pour ne suivre aucun traitement.
HRC
22 novembre 2017 @ 12:53
les anti-douleurs sont un traitement.
Teresa 2424
20 novembre 2017 @ 19:17
La « »duchesse « » *et ayant annuler son voyaje*…….. ídem Marie T Luxemburgo!!!
Corsica
20 novembre 2017 @ 19:22
J’ai toujours été étonnée que le nouveau roi Juan Carlos lui ait accordé le titre de Duchesse de Franco avec Grandeur d’Espagne.
Tonton Soupic
21 novembre 2017 @ 16:06
Vous vous trompétez Corsica, c’est Ducheur de Franco avec Grandesse d’Espagne. Soyons précisionnels dans nos formulationements.
Gérard
25 novembre 2017 @ 16:37
N’est ce pas plutôt Douceur de Franco ?
Gérard
21 novembre 2017 @ 20:16
N’oublions pas que Franco était populaire dans une très grande partie de la population espagnole notamment pour avoir évité à l’Espagne la guerre mondiale et pour avoir mis fin à la guerre civile qui avait coûté tant de morts même si évidemment pour terminer une guerre… et Franco eut la sagesse de choisir un roi.
HRC
22 novembre 2017 @ 12:54
Gérard…….
HRC
22 novembre 2017 @ 13:54
j’espère qu’il y a dans l’entourage du duc de Vendôme des gens qui, contrairement à Gérard et Charles, regardent autour d’eux, analysent les mouvements de fond de la société, en France et aussi en Espagne.
En Espagne où le nombre de couples qui se marient pas à l’église augmente fortement, et où la popularité du Roi, forte, est inversement proportionnelle au respect pour le franquisme.
regardez les tirages des journaux, de l’édition en Espagne…..réveillez-vous.
Gauthier
24 novembre 2017 @ 12:13
HRC, une seule question: où serait l’Espagne, aujourd’hui, sans le franquisme? Faut-il vraiment vous rappeler que le soutien populaire n’était pas vraiment derrière Baltasar Garzón?
Gérard
24 novembre 2017 @ 16:27
Je ne pense pas que le chef de l’État dans quelque État que ce soit ait vocation à être une girouette qui suivrait tous les vents. À quoi servirait-il alors ? Un ordinateur suffirait à le remplacer.
Le franquisme (comme le communisme) a été une épreuve très dure pour l’Espagne mais ce que le roi devait faire, et ce qu’il a fait, était d’unifier la société espagnole, de réunir ceux qui s’étaient battu, les assassins et les martyrs des deux camps, de redonner à ce pays une seule âme et dès lors de parvenir à faire que ce qui avait été imposé soit désormais amélioré et consenti par tous, et le roi a réussi au-delà de toute espérance. Il fallait donc pour cela remercier ceux qui avaient conduit le pays jusqu’à présent et accueillir ceux qui avaient été exclus, au besoin en oubliant les crimes commis de part et d’autre. Et c’est pourquoi la popularité du roi fut en effet si grande et pourquoi Juan Carlos ne fut pas Juan Carlos le Bref comme le prévoyait une partie de la classe politique et de la presse et comme nous pouvions le craindre.
Évitons aussi les anachronismes, nous sommes aujourd’hui en 2017 et non pas en 1975.
Gérard
26 novembre 2017 @ 09:40
Accessoirement merci à HCR de tenter de faire croire que Charles et moi sommes des écervelés. Nous sommes je pense à même de réfléchir et sans vouloir trop m’avancer pour Charles dont je sais qu’il a de l’intelligence et du cœur, nous sommes totalement libres et opposés à la pensée unique et convenue.
HRC
26 novembre 2017 @ 13:00
Gérard, je n’ai jamais dit écervelés, mais l’orléanisme que vous représentez aujourd’hui ne répond plus aux critères que Chantal Delsol résumait pour ses étudiants et lecteurs dans ses manuels de sciences-po il y 30 ans, ou plus.
Philippe Gain d'Enquin
26 novembre 2017 @ 19:56
Puis-je m’honorer chers Gérard et Charles de partager votre totale liberté de penser ?
Gauthier
27 novembre 2017 @ 12:04
Bien d’accord avec vous, Gérard. J’ajouterais juste que la nécessaire réconciliation entre les Espagnols avait été entamée dès les années 50, et par le pouvoir franquiste lui-même. Nous sommes bien loin de l’image du dictateur sanguinaire que certains essaient de créer de toutes pièces!
Gérard
30 novembre 2017 @ 22:43
Merci Gauthier et Philippe.
Milena K
23 novembre 2017 @ 19:30
Je suis sidérée quand je lis des commentaires admiratifs sur l’ère franquiste ,qui s’est caractérisée avant tout par son autoritarisme et son puritanisme outrancier.A la mort de Franco,en 1975,le soulagement a été considérable,en Espagne,même si l’avènement du roi Juan Carlos a d’abord été accueilli avec une grande défiance car tout le monde ,ou presque,le prenait pour la marionnette de Franco,ce qu’il était peut-être ,de son vivant.Pesante étiquette dont il s’est assez vite affranchi,heureusement.
Tout cela,je ne l’ai pas inventé.N’importe quel manuel historique fait avec un minimum d’honnêteté intellectuelle relate ces faits.
Gauthier
24 novembre 2017 @ 13:10
Milena K, trouvez-vous qu’il soit intellectuellement honnête d’écrire que l’Espagne a été soulagée à la mort de Franco? Regardez les images d’archives, elles ne mentent pas!
Milena K
26 novembre 2017 @ 11:35
Gauthier,de par ma formation et un peu mon vécu ,je suis un petit peu au fait de l Histoire post franquiste et il ne me semble pas que Franco aut laissé un si bon souvenir chez les Espagnols.Sa fille et ,surtout l aînée de ses petis enfants ,donc Carmen ,est essentiellement un personnage un peu « has been » de la presse people ibérique. Mais rien d autre.
Kalistéa
26 novembre 2017 @ 17:46
Gauthier les gens pensent et écrivent vraiment n’importe quoi , influencés par des lectures sans doute ou par ce qu’ils entendent dire chez eux depuis l’enfance .L’Espagne n’a pas été « soulagée » de la mort du vieux chef . Elle l’attendait depuis un certain temps car il était devenu vieux .On savait qu’il avait préparé son départ en ramenant la monarchie en la personne de Juan-carlos qu’il avait préféré à son père que c’était pour diriger l’avènement d’un état démocratique afin que le pays prenne complêtement sa place en Europe .La mort de Franco a été entourée de respect et d’un chagrin véritable qui s’est manifesté tout au long de plusieurs jours de deuil .J’ai vu , de mes yeux , les longues files de gens en pleurs , qui sur des KM attendaient de pouvoir arriver pour s’incliner devant le catafalque …Enfin , je n’étais pas seule , dites-le que c’est vrai , ceux qui avez vécu cela en Espagne ! N(ayez pas peur de dire la vérité!.
Gauthier
27 novembre 2017 @ 16:40
Milena K, il se trouve que moi aussi j’ai quelque lueurs sur cette question, et manifestement nous ne sommes pas d’accord.
Le témoignage de Kalistéa à ce sujet est très intéressant.
HRC
24 novembre 2017 @ 13:33
mais, jeune dame, l’université est un lieu de perdition !!
voyons !
nb : courage !
Gauthier
27 novembre 2017 @ 12:06
HRC, j’ai le regret de souligner votre mauvaise foi! Et je vous répliquerai que certaines thèses universitaires peuvent être fort opportunément tronquées…..
Gérard
24 novembre 2017 @ 16:30
Il faut peut-être pas mélanger l’autoritarisme et le puritanisme. Le puritanisme était en effet fort dans les années 60 encore dans beaucoup de pays d’Europe et spécialement en Espagne, mais ce dont le pays souffrait c’était plutôt de l’autoritarisme et du sacrifice des libertés individuelles au profit de ce qu’on estimait être une raison d’État.
Milena K
26 novembre 2017 @ 11:28
Gerard,je sais quand même faire le distinguo entre les deux concepts!
Kalistéa
26 novembre 2017 @ 17:54
Exact Gérard , les jeunes souffraient de ne pas pouvoir s’exprimer comme en France, les gens de gauche auraient voulu qu’il y ait un parti communiste pour lequel ils auraient voté …Après les horreurs de la guerre civile , Franco avait décidé qu’il n’y aurait plus pendant une génération de luttes électorales .Et bien des gens sont d’accord que c’est cela qui a empêché que la haine qui couvait encore ne reprenne .Le temps a passé …Juan – Carlos , bien entouré, s’est bien tiré d’organiser les premières élections , tout s’est passé dans le calme .C’est ce qu’avait prévu Franco , en somme!
Goélette
26 novembre 2017 @ 18:12
Bravo, gérard: c’est exactement cela qui saute aux yeux : On ne veut rien entendre d’autre que « la pensée unique et convenue » le « politiquement correct « en France , quoi!
Zeugma
20 novembre 2017 @ 20:29
La fille adoptive du couple Franco fut faite duchesse et grande d’Espagne par le roi Juan Carlos à la mort du dictateur.
On tenta de la marier à un prince de maison royale mais sans succès.
Je souhaite à cette vieille dame de passer sur l’autre rive sans souffrance, paisiblement.
HRC
21 novembre 2017 @ 12:53
….. sans la longue agonie de son père
Gauthier
21 novembre 2017 @ 13:28
Essayeriez-vous de réécrire l’histoire en persistant à faire de la duchesse de Franco la fille adoptive du Généralissime, mon cher Monsieur Zeugma?
Pour rappel, ces rumeurs ont été inventées dans l’unique but de faire passer le Général Franco comme impuissant, et donc incompétent….
Kalistéa
21 novembre 2017 @ 18:29
La duchesse de Franco est la fille légitime du général Franco et de sa femme née POlo .Elle resta fille unique .Il est mensonger et fantaisiste de dire qu’il s’agissait d’une adoption .C’est une femme remarquable qui fut fort belle. Elle fit un mariage d’amour avec un homme aussi remarquable , de petite noblesse mais un grand chirurgien qui fit une belle carrière, le marquis de Villaverde .Le couple éleva sept enfants dans la dignité et l’honneur même si les calomnies ne l’ ont pas épargné .Carmen ex duchesse de Cadix est la plus connue .C’est un personnage qui n’a pas peur de faire parler d’elle .Mais en dépit d’être une femme d’aujourd’hui , c’est à dire « libre » , elle est très sympathique pour sa bonne humeur et sa franchise .
Jul
23 novembre 2017 @ 19:53
Votre commentaire est très juste Kalistéa. Puisse-t-il être lu et compris, afin d’éviter des propos mensongers qui ne rabaissent que ceux qui les écrivent.
Naucratis
22 novembre 2017 @ 13:02
Un des travers d’internet est que n’importe qui peut y écrire n’importe quoi. Ainsi, on peut, même sur un site aussi sérieux et influent que celui-ci, écrire que la fille de Franco n’était pas sa fille. Les personnes éclairées pourront bien corriger cette contre-vérité, il restera une trace du mensonge qu’on répète à l’envi.
Kalistéa
23 novembre 2017 @ 15:36
Là vous avez raison Naucratis .ce n’est pas la première fois que mr-mme Zeugma nous sort cette sottise , mais lorsque je l’ai sommée de s’expliquer , c’est le silence , le plus étourdissant .Franco , personnage des plus hais sur terre (par les perdants de la guerre et par ceux qui voulaient l’anéantissement de leur pays , et aussi par ceux qui n’ont pas eu le courage de rentrer suer pour remonter leur pays à la surface après la guerre et qui ont préféré rester calmement dans le nid qu’ils s’étaient creusé par exemple dans l’accueillante France) a été , c’est naturel et malheureusement humain , très calomnié .Sa famille et ses proches l’ont été tout autant .Mais il faut voir par qui! En Espagne, Renseignez-vous , le général Franco et sa famille sont respectés et considérés , et je dis bien DANS TOUS LES MILIEUX .
Gauthier
24 novembre 2017 @ 13:12
Vous avez entièrement raison Kalistéa! Je suis ébahi de voir à quel point les thèses gauchisantes concernant le Général Franco ont pénétré le consciences françaises, à la lecture de certains commentaires ici.
Philippe Gain d'Enquin
22 novembre 2017 @ 21:23
Bref quand l’on réalise que sagittaire est en cinquième position après cancer, est-il vraiment utile que nous glosions autant sur ce fait péniblement divers ?
Kalistéa
23 novembre 2017 @ 18:58
haï .
Philippe Gain d'Enquin
24 novembre 2017 @ 20:21
haï, haï, caramba… A vous, Pge
Kalistéa
26 novembre 2017 @ 17:57
Caramba, que de calembredaines PGE :A vous!
Gérard
24 novembre 2017 @ 19:04
Je ne pense pas que le chef de l’État dans quelque État que ce soit ait vocation à être une girouette qui suivrait tous les vents. À quoi servirait-il alors ? Un ordinateur suffirait à le remplacer.
Le franquisme (comme le communisme) a été une épreuve très dure pour l’Espagne mais ce que le roi devait faire, et ce qu’il a fait, était d’unifier la société espagnole, de réunir ceux qui s’étaient battus, les assassins et les martyrs des deux camps, de redonner à ce pays une seule âme et dès lors de parvenir à ce que soit voulu, consenti par tous, amélioré, ce qui avait été imposé et le roi a réussi au-delà de toute espérance. Il fallait donc pour cela remercier ceux qui avaient conduit le pays jusqu’à présent et accueillir ceux qui avaient été exclus au besoin en oubliant les crimes commis de part et d’autre. Et c’est pourquoi la popularité du roi fut en effet si grande et pourquoi Juan Carlos ne fut pas Juan Carlos le Bref comme le prévoyait une partie de la classe politique et de la presse et comme nous pouvions le craindre.
Évitons aussi les anachronismes, nous sommes aujourd’hui en 2017 et non pas en 1975.
En ce qui concerne Carmen Franco et sa naissance la question a été soulevée notamment par le journaliste écrivain José María Zavala. Selon cette thèse Carmen pourrait être la fille du frère cadet de Francisco, Ramón, et d’une prostituée, et c’est ce qui aurait été prétendu par un ami de celui-ci le phalangiste Ángel Alcázar de Velasco (1909-2001) qu’on ne peut cependant croire aveuglément.
La mère aurait été La Gaviota, une galicienne de père inconnu. À l’âge de 12 ans elle se serait rendue seule à La Corogne où elle dormait dans la rue. Elle trouva un abri dans une maison close et comme elle avait des jambes longues on l’y appela la Gaviota, c’est-à-dire la mouette. On l’appela ensuite à Algésiras la Garza, c’est-à-dire le héron. Elle devait rencontrer Ramón qui la prit chez lui et qui était très jaloux et la frappait.
Elle fut enceinte, accoucha d’une fille dit-on, et elle serait morte cinq jours après la naissance et l’enfant, Carmen, aurait été élevée par son oncle et sa tante. Les indices ne sont cependant pas très nombreux : pas de photo de la mère enceinte, peu de photos de Carmen enfant y compris pour sa première communion, diverses dates de naissance données dans les biographies du caudillo, un reportage de l’époque où Mme Franco aurait dû être enceinte et où elle ne le semble pas…
L’auteur évoque aussi une confidence qui aurait été faite par le docteur Antonio Puigvert, urologue et ami de Franco et de beaucoup de Messieurs illustres, et qui lui aurait été rapportée par sa petite-fille le docteur Ana Puigvert, selon lequel le général n’avait qu’un seul testicule depuis une bataille de la guerre d’Afrique à l’été 1916 à El Biutz dans le Rif marocain (c’est une petite ville à 8 km de Ceuta et qu’il fallait conquérir car elle empêchait les communications avec Tétouan), où il reçut une balle qui aurait entraîné directement, ou plus vraisemblablement indirectement, après une intervention chirurgicale, cette perte. Mais comme le soulignait le docteur Ana Puigvert la monorchidie n’induit pas nécessairement l’infertilité.
Dans la nuit du 28 au 29 juin, Franco, qui avait 23 ans, conduisait ses hommes et prit le fusil d’un soldat blessé, enfila sa baïonnette et se jeta à l’attaque entraînant sa petite troupe pour mettre en déroute ceux qui voulaient les encercler, lorsqu’il reçut un coup au bas-ventre, plia le genou et s’effondra. On l’évacua et l’on craignait pour sa vie, il se confessa à l’aumônier militaire Carlos Quirós Rodríguez. Mais il survécut disant : « J’ai vu la mort passer à mes côtés à plusieurs reprises, mais, heureusement, elle ne m’a pas reconnu. »
Ramón Franco était militaire et connu pour avoir survolé l’Atlantique dans l’hydroglisseur Plus Ultra de Palos de Moguer (au sud de l’Espagne) à Buenos Aires en 1926. Ramón était un monarchiste qui devint par la suite républicain et le « mouton noir de la famille », ne serait-ce que parce qu’il était de gauche et franc-maçon, mais il rejoignit le soulèvement militaire contre la République de gauche en 1936, et deux ans plus tard, mourut dans un accident d’avion pendant la guerre civile. Le 28 octobre 1938 son hydravion s’écrasa au large de Pollença (Majorque) alors qu’il tentait de bombarder Valence sous contrôle républicain. Son corps fut retrouvé dans l’eau et sa mort provoqua des rumeurs de sabotage. Sa deuxième épouse, Engracia Moreno Casado, et sa fille Ángeles auraient été empêchées d’assister à ses obsèques et l’année suivante le général Franco aurait commandé un dossier à la Direction générale contre sa belle-sœur et sa nièce, selon lequel la fille officielle de Ramón était en réalité le fruit d’un adultère. Après cela la veuve et sa fille aurait été abandonnées. Cependant le Dr Puigvert et sa famille seraient restés en bons termes avec elles.
José María Zavala, Franco, el republicano: la vida secreta de Ramón Franco, el hermano maldito del Caudillo, Ediciones Altera, Madrid 2009. Mais dès 1997 José Luis de Villalonga avait évoqué la possible paternité de Ramón Franco.
Sylvia2
24 novembre 2017 @ 19:38
La reine Sofia a expliqué pourquoi le roi Juan Carlos avait attribué un titre à la fille du général Franco dans le livre La Reina de P. Urbano. Juste après la mort de son père, elle a rendu publique une lettre que lui avait dictée son père et qu’elle seule connaissait. Dans cette lettre Franco demandait aux membres d’El movimiento, ses fidèles, de soutenir son successeur Juan Carlos et la monarchie. Grâce a cette lettre ce fut plus simple pour Juan Carlos. Il la remerciait ainsi de son honnêteté ,sa fidélité, et ce qu’elle faisait pour la transition et l’Espagne. Pour ce qui est de son mari, je serais moins positive que Kalistea.
HRC
26 novembre 2017 @ 12:53
ah, vos souvenirs correspondent aux miens, qui sont d’ailleurs moins précis sur le rôle de chacun, qui disent « dignitaires franquistes et famille Franco (dont les petits-gendres) divisés sur la succession », d’où le long temps d’attente de l’annonce du décès, et du passage à Juan-Carlos.
il me semble que Juan-Carlos se demandait s’il allait être arrêté ou appelé au pouvoir. Il a tenu bon avec l’appui de son épouse, et de quelques diplomaties européennes et autre.
merci Sylvia2.
Goélette
26 novembre 2017 @ 18:18
Des sornettes qui visaient à discréditer le général Franco , car bien entendu , un homme impuissant n’est pas un homme « valiente » et vainqueur .de même s’il avait été « marica » …Malheureusement pour la thèse de la fille -nièce , carmen Franco Polo ressemblait beaucoup au moins à sa mère .
Gauthier
27 novembre 2017 @ 16:41
C’est exactement cela Goélette!
Kalistéa
24 novembre 2017 @ 19:58
Je me crois obligée , bien que ce ne soit pas le sujet ,de préciser que je ne fais pas l’apologie du Franquisme que d’ailleurs je n’ai jamais approfondi et il n’est pas bon de parler de ce qu’on connaît mal .MIl est vrai que , la peine de mort existantais en tant que Française ayant habité longuement l’Espagne et même dans les dernières années de son « règne », je me dois de témoigner que le vieux chef d’état était profondément respecté et approuvé par le peuple de son pays .Il est faux de dire que le général Franco à la tête de l’Espagne était durant 40 ans « un dictateur sanguinaire » que le pays rejetait et qui s’imposait par la force .
Kalistéa
24 novembre 2017 @ 20:11
pardon pour les fantaisies de mon appareil qui me joue de sales tours ;Lire: « Mais il est vrai que en tant que Française … »
A notre arrivée en Espagne , dans les années 70 (avec de gros préjugés d’ailleurs , acquis en France depuis l’enfance !)il y avait eu un réferendum .Le vieux chef demandait à la nation si elle préférait qu’il reste à la tête de l’état ou s’il devait se retirer .La majorité écrasante avait été pour qu’il reste .En France on avait été stupéfaits et on avait dit bien entendu que les élections avaient été truquées ….ce qui était parfaitement faux .Personnellement je me souviens que j’interrogeais le plus de monde possible .la plupart du temps ce qu’on entendait dire c’était: « il nous a sauvé la vie! » ou « regardez les pays de l’Est , sans lui , nous serions comme eux , esclaves de la Russie! »
Margaux ?
26 novembre 2017 @ 23:06
« Le vieux chef demandait à la nation si elle préférait qu’il reste à la tête de l’état ou s’il devait se retirer .La majorité écrasante avait été pour qu’il reste »
Le peuple avait-il le choix ? S’il avait voté l’inverse, le pays serai retombé dans le chaos. Il était préférable de compter sur la mort du Caudillo et c’est l’option (la bonne option) qui a été choisie.
Margaux ?
26 novembre 2017 @ 23:08
« Il était préférable de compter sur la mort du Caudillo »
(…) pour espérer connaître de meilleurs jours.
Gérard
26 novembre 2017 @ 23:58
Descendance de la duchesse de Franco :
1/
María del Carmen Martínez-Bordiú y Franco est née au palais du Pardo à Madrid le 26 mai 1951.
Elle y a épousé le 8 mars 1972 Alfonso de Bourbon Dampierre, duc de Cadix et altesse royale le 22 novembre 1972, fils de don Jaime de Bourbon et Battenberg, infant d’Espagne, duc de Ségovie, et d’Emanuela de Dampierre, des ducs de San Lorenzo, né à Rome le 20 avril 1936, décédé à Beaver Creek, Colorado, le 30 janvier 1989, et dont elle avait divorcé par jugement du tribunal de première instance de Madrid du 24 mai 1982 (nullité canonique reconnue par le tribunal ecclésiastique de la sacrée rote de Madrid le 16 décembre 1986).
Elle a épousé en deuxièmes noces civilement le 11 décembre 1984 à Rueil-Malmaison l’antiquaire français Jean Mario dit Jean-Marie Rossi né à Paris XVIe le 18 novembre 1930, fils d’Auguste Rossi, industriel et de Fanny Champlon, divorcé de Françoise Baguès puis de Barbara Hottinguer, et dont elle a divorcé par jugement du tribunal de grande instance de Nanterre du 20 juin 1995 (Jean-Marie Rossi a épousé en troisièmes noces Marie Grimaux).
Carmen a épousé en troisièmes noces religieusement à Cazalla de la Serra (province de Séville) le 18 juin 2006 José Campos García, né à Santander le 9 juin 1964, ancien athlète, entrepreneur, fils du peintre Antonio Campos et de Pilar García. Ils ont divorcé en septembre 2013.
De son premier mariage elle a eu :
• Francisco de Bourbon, né à Madrid le 22 novembre 1972, décédé à Pampelune le 7 février 1984,
• Luis Alfonso de Bourbon, né à Madrid le 25 avril 1974 qui a épousé civilement à Caracas, Venezuela, le 5 novembre 2004, et religieusement en l’église
Saint-Stanislas de Cracovie d’Altos de Chavon à La Romana en République Dominicaine le 6 novembre 2004 María Margarita Vargas Santaella, née en la paroisse de Candelaria, district de Caracas, le 21 octobre 1983, fille de Victor José de Vargas Irausquín, avocat et homme d’affaires, et de Carmen Leonor Santaella Tellería.
Ils sont les parents de :
⁃ Eugenia, née à Miami le 5 mars 2007,
⁃ Luis et
⁃ Alfonso, jumeaux nés à New York le 28 mai 2010.
De son deuxième mariage Carmen a eu :
• Maria Cynthia Rossi Martínez-Bordiú, née à Paris le 28 avril 1985, juriste et artiste, qui a épousé civilement le 18 décembre 2015 à Paris VIIIe, et religieusement dans les Alpes (?), le docteur Benjamin Rouget, urologue, né à Paris le 15 janvier 1983,
⁃ d’où Joseph Rouget né le 25 décembre 2016.
2/ María de la O (Mariola) née au Pardo le 19 novembre 1952, y a épousé dans la chapelle le 14 mars 1974 Rafael Ardid Villosslada, né le 1er février 1947.
Elle est architecte. Lui avocat et homme d’affaires. La société familiale des Ardid le groupe immobilier Didra a acheté en 2016 à la famille Salazar le Grand Hôtel Velásquez à Madrid pour 63 millions d’euros.
Le mariage le dernier auquel Franco assista fut longtemps refusé par le marquis de Villaverde car le père du marié avait été un colonel républicain et condamné aux travaux forcés.
Le couple a eu trois enfants :
• Francisco de Borja (Borja) Ardid Martínez-Bordiú, né à Madrid le 20 décembre 1974 ou 1975, homme d’affaires, qui a fait ses études universitaires chez les Légionnaires du Christ. Il a épousé à Cuidad Real le 23 juillet 2005 María Ruj (= Ruíz) Vega.
Ils ont une fille Mariola.
• Jaime Rafael, né à Madrid le 28 septembre 1976, qui a épousé (en premières noces ?) le 17 juillet 2004 à la Casa de Meirás, Carmen Panadero y Reyes,
Ils sont parents de Beltrán né en 2010 et baptisé en février 2011,
• Francisco Javier (Javier), né à Madrid le 7 avril ou mars 1987.
3/ Francisco Franco Martínez-Bordiú (à l’état civil Franco précède le nom du père sur instructions de son grand-père), deuxième seigneur de Meirás et grand d’Espagne, onzième marquis de Villaverde, homme d’affaires, né à Madrid au Pardo, le 9 décembre 1954, a épousé en premières noces à Altafulla (province de Tarragone) le 18 décembre 1981 María de Suelves y Figueroa, née à Lima (Pérou) le 22 août 1957 et donc il a divorcé en 1992.
María est fille de Juan José de Suelves y de Ponsich, 11e marquis de Tamarit, 2e vicomte de Montserrat, et de Victoria de Figueroa et Bourbon, fille du 2e comte de Romanones, grand d’Espagne, et issue par sa mère des ducs de Séville.
Francisco a épousé en deuxièmes noces à Móstoles près Madrid en mars 2011 Miriam Guisasola Carrión née en 1967, déjà mère d’un fils d’un précédent mariage. Ils ont divorcé en 2014.
Il a eu de son premier mariage :
• Francisco Franco de Suelves né à Madrid le 30 novembre 1982,
• Juan José (Juanjo) né à Madrid le 29 septembre 1985,
• Álvaro Franco Guisasola de son deuxième mariage, né à Madrid le 15 août 1994,
• Et de la même, Miriam née à Madrid le 5 février 1996.
4/ María del Mar (Merry) est née le 6 juillet 1956, elle a épousé en premières noces en la chapelle du Pazo de Meirás le 3 août 1977, Joaquín (Jimmy) Giménez Arnaú-Miguez y Puente, né le 14 septembre 1943, journaliste, et dont elle a divorcé le 31 décembre 1982. La nullité canonique fut reconnue le tribunal de la Rote le 28 septembre 1993.
Jimmy naquit au large du Brésil à bord du navire Cabo de Hornos. Il était fils du diplomate et écrivain franquiste José Antonio Giménez-Arnaú (1912-1985), et de María Inès Puente García-Arnaiz.
Jimmy se serait remarié en 1987 avec María Teresa Fernández-Peral, modèle et administratrice. Ils ont divorcé en 1987. Jimmy a épousé civilement le 11 ou le 1er avril 2013 à Fuencarral (Madrid) Sandra Salgado González, journaliste de 34 ans.
Merry a épousé ensuite à New York le 4 août 1986 l’américain Gregor (Greg) Tamler dont elle a divorcé en 1991.
De son premier mariage elle a eu :
Laeticia Giménez-Arnaú Martínez-Bordiú, né le 25 janvier 1979. Elle a épousé le
8 août 2008 Marcos Sagrera y Palomo.
5/José Cristóbal Martínez-Bordiú y Franco est né au Pardo le 10 février 1958, architecte, il a épousé civilement à New York le 23 novembre 1984, et religieusement le 27 octobre 1990, Josefina Victoria Toledo López, née à San José de Tirajana (île de Ténérife) en 1963, présentatrice et modèle.
Ils ont eu deux enfants :
• Daniel Martínez-Bordiú Toledo né à Madrid le 11 juin 1990,
• Et Diego Martínez-Bordiú Toledo né à Madrid le 4 mai 1998.
6/ María de Aránzazu (Arantxa) Martínez-Bordiú y Franco est née le 16 septembre 1962, elle a épousé au Pazo de Meirás le 27 août 1996 Claudio Quiroga Ferro, avocat, fils d’un des directeurs de l’Union Fenosa, multinationale de l’électricité.
Ils ne semblent pas avoir eu d’enfant.
7/ Jaime Martínez-Bordiú y Franco qui semble mort en bas âge.
8/ Jaime Martínez-Bordiú y Franco, né le 8 juillet 1964, avocat, homme original connu pour ses relations féminines, a épousé à Madrid le 24 novembre 1995 Nuria March y Almela qui est née en juillet 1966, qui est dans les relations publiques, et dont il a eu avant de divorcer :
• Jaime Martínez-Bordiú March né à Madrid le 13 novembre 1999.
Pour la situation économique de la famille qui paraît plutôt bonne, voir : http://www.rebelion.org/noticia.php?id=1207
Gérard
27 novembre 2017 @ 00:12
Le mariage Giménez/Sagrera a été célébré à Meirás. Le marié est d’une vieille famille du Salvador.
Kalistéa
29 novembre 2017 @ 13:25
parfois quand vous voulez rétablir un certain équilibre plus proche de la vérité concernant un grand homme que d’autres honnissent, on vous dit: »oh, ce n’était pas un petit saint! » ou « c’est loin d’être une sainte » .Qui ferait de semblables exagérations? Laissons aux papes le soin de faire des saints et des saintes .
Tous les grands hommes font des erreurs .Il faut considérer les grands travaux auxquels ils doivent faire face et les terribles ennemis qui se dressent devant eux .
C’est le résultat global qui compte et aucun chef d’état ne se maintient au pouvoir par la force durant 40 ans sans le soutien manifeste du peuple qu’il a fidèlement derrière lui pour le soutenir dans sa manière de tenir le gouvernail de l’état . C’était le cas de Franco après la guerre .Le peuple Espagnol lui faisait confiance et approuvait sa fermeté envers les assassins terroristes qui ensanglantaient une tentative de réorganisation de la vie dans la paix et le calme .