Accrochée très en hauteur du mur du salon, une toile ovale représentant un vieil homme appuyé sur des livres ou des manuscrits le doigt posé sur un texte a tout de suite attiré l’oeil de Maître Petit.
Après avoir décroché le tableau du mur, l’officier ministériel a découvert au dos de la toile une inscription à peine lisible « Fragonard« , l’un des plus grands peintres du XVIIIe siècle.
Expertisé par le cabinet Turquin à Paris, le tableau est bien une oeuvre de Jean-Honoré Fragonard et il est toujours dans son cadre d’origine estampillé Chartier.
Le tableau intitulé « Le philosophe lisant » sera vendu le 16 juin prochain à l’hôtel des ventes d’Epernay. Estimé entre 1.500.000 € et 2.000.000 €, le tableau pourrait bien créer la surprise. (Merci à Charles – Photo DR)
29 mars 2021 @ 00:23
Merveilleuse découverte !
29 mars 2021 @ 15:43
Jackpot!🤑
Ce tableau est très beau.
29 mars 2021 @ 00:28
Impressionnant !
C’est comme avoir gagné au loto .
Mettre de côté le billet gagnant sans le savoir, qu’ils étaient riches !
J’espère que ces gens n’étaient pas dans l’extrême besoin pour vivres .
29 mars 2021 @ 00:29
Oups retirer « » le « » sans savoir
29 mars 2021 @ 00:38
Nous sommes certes bien loin du » verrou »…
29 mars 2021 @ 11:27
Certes, mais des mains
« expressives » pour les deux tableaux, je trouve !
29 mars 2021 @ 18:11
Effectivement, les gros traits de pinceaux sur les mains, le dégradé peu convaincant sur l’habit ne m’aurait pas fait penser à Fragonard. On va dire que c’est un tableau de jeunesse.
29 mars 2021 @ 01:57
Le journal L’Union a consacré deux pages à cette découverte, cette semaine .
Hier, le contenu d’un château marnais a été vendu par deux commissaires priseurs rémois ,Mes Guizzetti et Collet (avec un collier Chaumet, très beau !) Et le samedi précédent ,une autre vente avait lieu chez Me Alban Gillet ( contenu de stocks d’antiquaires décédés …). Donc, période faste, pour les ventes ,au pays du Champagne !
29 mars 2021 @ 02:24
La découverte d’un Fragonard inconnu ou comment être caché tout en restant à la vue de tous pendant des décennies.
Cela ferait un bon titre de roman !
29 mars 2021 @ 03:46
Bonne surprise pour les héritiers et bravo au Commissaire priseur. Une très belle œuvre aussi.
29 mars 2021 @ 07:19
Dans son cadre d’origine, en plus…
Le Louvre a t il les moyens?
29 mars 2021 @ 08:13
Sublime
29 mars 2021 @ 08:18
Me suis précipité pour décrocher tous les tableaux des hauts
des murs , mais hélas pas une étiquette interessante !!
Ce n’est pas en cherchant que l’on trouve !!!
29 mars 2021 @ 15:45
Quid du trèfle à quatre feuilles…je les trouve toujours par hasard…et récemment…un à 5 feuilles🍀!
Gardé entre les pages d’un livre,je vous l’offre,Francois…
30 mars 2021 @ 19:42
Merci infiniment , Muscate , et aujourd’hui justement j’ai eu
une nouvelle agréable et inespérée !!
29 mars 2021 @ 08:28
Belle découverte, merci Charles.
29 mars 2021 @ 09:01
Ces histoires de grands maîtres de la peinture, dont on découvre parfois une oeuvre chez des particuliers, me passionnent toujours.
Non pas pour le prix qu’elles atteignent, en général, mais par leur mise à jour chez des personnes qui n’ont pas conscience souvent et de la valeur artistique et marchande des trésors
qu’elles possèdent.
29 mars 2021 @ 09:42
Voilà ce que c’est de ne jamais faire le ménage !
29 mars 2021 @ 15:27
😉
29 mars 2021 @ 17:55
Bien dit , Baboula !
29 mars 2021 @ 10:14
Une belle surprise ! La Champagne regorge de trésors.
29 mars 2021 @ 12:23
magnifique
29 mars 2021 @ 12:28
J’espère pour eux que les héritiers ne le sont pas au troisième ou quatrième degré, sinon bonjours les droits de successions…
29 mars 2021 @ 12:32
Sujet probablement rare chez Fragonard qui nous a plus habitués aux bergères qu’aux vieillards savants.
29 mars 2021 @ 13:02
Pas très coquin ce Fragonard.
Est-ce la raison de son oubli ?
29 mars 2021 @ 13:29
Ce tableau est le frère d’un tableau de Fragonard connu qui est conservé à la Kunsthalle de Hambourg, également appelé Le Philosophe lisant. Il a donc été découvert dans une belle maison près d’Épernay où il avait été un peu oublié pendant quelques dizaines d’années et où il n’avait pas changé de mains.
Mais il était bien écrit Fragonard au dos du tableau et le cadre est d’origine.
On considère qu’il s’agit d’un Saint Jérôme lisant que l’on mentionne en 1778.
En 1779 il fut vendu aux enchères et il a été conservé depuis par une famille qui ignorait donc qu’il s’agissait d’un Fragonard. La toile a appartenu au miniaturiste Pierre Adolphe Hall, ami du peintre et qui l’a décrit en cette année 1778.
La toile de Hambourg a appartenu au graveur flamand Emmanuel Jean Nepomucène de Ghendt (1738-1815) et a été vendue par la suite avec la collection Léon Michel-Lévy en 1925 puis en 1959 avant d’être acquise par le musée de Hambourg en 1960.
Cette peinture correspond aux meilleures années de Fragonard, au meilleur de sa fougue.
29 mars 2021 @ 14:26
Les héritiers ne veulent pas le garder ? dommage de se défaire d’une telle oeuvre d’art !
29 mars 2021 @ 14:39
Une pépite ! Merci Charles pour cette information.
29 mars 2021 @ 16:33
D’une grande beauté, ce tableau.
Mais quand même… les Hasards heureux de l’Escarpolettte et Le Verrou, c’est plus mignon ! ;-)
29 mars 2021 @ 18:22
Philibert, lisez « Un été à Pont-Aven » de Jean-Luc Bannalec, c’est la même histoire.
2 avril 2021 @ 19:08
Je retiens votre suggestion, Blouin.
29 mars 2021 @ 19:40
Très belle découverte, quelle chance de pouvoir se dire qu’on a encore des surprises –bonnes en plus– après des années d’indifférence !
29 mars 2021 @ 22:32
Le commissaire priseur devait avoir un oeil « affuté » car ce tableau me semble assez différent des oeuvres habituelles de Fragonard (enfin je n’ai pas non plus une connaissance encyclopédique de ses oeuvres mais il me semble qu’il a surtout peint de jolies demoiselles potelées et des angelots joufflus)