C’est un portrait peu connu de lady Edwina Mountbatten. Le peintre hongrois Philip de Laszlo a su saisir la dualité et les tensions intérieures de son modèle. Par la suite, lady Mountbatten posa pour Dali. (Merci à Bertrand Meyer)
C’est un portrait peu connu de lady Edwina Mountbatten. Le peintre hongrois Philip de Laszlo a su saisir la dualité et les tensions intérieures de son modèle. Par la suite, lady Mountbatten posa pour Dali. (Merci à Bertrand Meyer)
Robespierre
24 janvier 2021 @ 01:45
C’est avec le fils de ce peintre que la femme de Peter Townsend, le premier amour de Margaret, trompa son mari. Elle finit par l’épouser. Je ne sais pas ce qu’il faisait dans la vie.
tristan
24 janvier 2021 @ 13:52
Il faudrait préciser qu’il s’agit de la première épouse de Peter Townsend.
Monica
24 janvier 2021 @ 19:28
Rob en effet. Péter Townsend découvrit leur liaison et demanda le divorce. Sa femme se remarie avec John Lazlo en 1953 et divorca à nouveau en 1977.
Robespierre
25 janvier 2021 @ 12:51
Merci Monica, j’ignorais pour le second divorce. Peut-être que cette fois-ci, c’était l’ex-madame Townsend qui était la partie lésée.
Alice
24 janvier 2021 @ 02:04
Les portraits de Laszlo sont toujours captivants. D’humble origine, ce peintre devint très recherché surtout en Angleterre. Il épousa une héritière Guiness. Son auto-portrait est intéressant: on a l’impression qu’il se voit dans un miroir en passant et est furieux de se trouver là!
Muscate-Valeska de Lisabé
24 janvier 2021 @ 18:48
J’irai voir,cela m’intéresse…merci Alice.
framboiz 07
24 janvier 2021 @ 02:15
Dali, ça a donné quoi ?
Gatienne
24 janvier 2021 @ 10:07
…Du Dali:
https://images.app.goo.gl/UqWbUAXgAt16P2Ec8
Clémentine/Lola 1
24 janvier 2021 @ 15:53
Pas mal aussi, dans un autre style. Je ne reconnaissais pas du Dali ! bien que préférant le portrait ci dessus.
Iankal21
24 janvier 2021 @ 20:36
Merci pour le portrait par Dali. La conjugaison des deux portraits nous rapprochent davantage au modèle. Superbes les deux !
Menthe
24 janvier 2021 @ 14:12
Il suffit de demander, Framboizine ! Comme je suis une grosse curieuse j’ai cherché et voici ! Dali a tout mis dans le regard !
https://images.app.goo.gl/hLvQBKHUMoTV2f1u6
framboiz 07
24 janvier 2021 @ 20:44
Merci, chères amies,Vous êtes trop sympa et je suis trop flemmarde aujourd’hui, gros coocooning !
Je préfère Dali , mais je m’attendais à des symboles ,évocations à côté …On se demande où sont ces tableaux …
Baboula
25 janvier 2021 @ 04:56
Merci Gatienne et Menthe pour cette belle galerie de portraits .Cecil Beaton et Salvador Dali ont fait deux portraits ayant des similitudes .
Robespierre
24 janvier 2021 @ 02:35
C’est quoi la dualité ? Dualité sous-entend une sorte de conflit interne. Cette femme riche à la naissance et égoïste, a toujours fait ce qu’elle voulait. Je ne vois pas où est la dualité. Ou alors oui, la dualité dans le fait d’avoir un mari et un amant officiel, le Colonel Harold Phillips, dit « Bunny ». Avec la bénédiction du mari qui aimait le confort de sa vie dorée, et le beau château à la campagne apporté dans la corbeille de la mariée.
Robespierre cynique
Cosmo
24 janvier 2021 @ 10:06
Pas égoïste, Rob ! Réaliste.
Le mari, non seulement, bénissait mais allait voir ailleurs.
aubert
24 janvier 2021 @ 10:45
J’allais poser la question. Vous m’avez devancé.
Je ne trouve rien de cynique dans votre texte puisque pour ma part j’ajouterais que le portrait est plutôt flatteur et que les états d’âmes du couple Mountbatten relevaient de tensions intérieures placées plus bas que leur tête et leur coeur.
Gatienne
24 janvier 2021 @ 11:12
Quant aux « tensions intérieures » que ces doubles vies suscitaient ( ni l’un, ni l’autre n’eut qu’un seul amant) je m’’interroge aussi.
Si Mountbatten lança comme un défi cette phrase « Edwina et moi avons passé notre vie dans le lit des autres » c’est bien que chacun avait accepté le fait qu’à défaut de partager la même couche, le couple avait une conception commune en matière sentimentale.
Attention, je ne dis pas que la situation fut toujours confortable, mais au moins, elle avait le mérite d’être clairement affichée.
Robespierre
24 janvier 2021 @ 16:13
Une biographie consacrée à Mounbatten, dit que Edwina trompa son mari quelques années après leur mariage (vers 1922) Quand il s’en aperçut, il fut très étonné, et peiné. Mais elle lui fit comprendre, sûrement élégamment, que c’était elle qui tenait les cordons de la bourse et qu’elle n’en ferait qu’à sa tête. Il finit par se résigner, il n’avait pas envie d’être pennyless et fit lui aussi « des rencontres ». Et il prononça la phrase que vous citez. Mais je pense qu’ils furent heureux, à leur façon. Ils cessèrent un jour, dans l’âge mûr, de papillonner et se stabilisèrent, chacun, auprès d’une personne appréciée de leurs deux filles.
Zulma
24 janvier 2021 @ 20:19
Vu le regard de Madame, pas sûr que cela soit source d’une grande sérénité.
Phil de Sarthe
25 janvier 2021 @ 07:40
Aubert, nous avons eu la même pensée
J’ai failli le dire à la façon d’Eugénie : les tensions sont un peu plus bas!😉
Kalistéa
25 janvier 2021 @ 12:22
Les commères disent même qu’elle fut la maitresse de Gandi qu’elle aima follement !
Gatienne
25 janvier 2021 @ 12:53
Vous confondez avec le Pandit Nehru. Catherine Clément évoqua cette histoire romanesque dans « Pour l’amour de l’Inde. »
ciboulette
25 janvier 2021 @ 15:05
Ghandi ? Je ne crois pas , mais elle a eu une liaison avec Nehru .
Menthe
25 janvier 2021 @ 15:18
Ne confondez vous pas avec Nehru, Kali ?
Nour
25 janvier 2021 @ 20:03
Vous voulez dire Nehru ?
Louise k
24 janvier 2021 @ 03:15
Je sais pourquoi je ne sais pas peindre… Je n’arrive pas à saisir la dualité et les tensions intérieures des modèles que j’aimerais peindre . Il est un peu plus de 3h du matin, merci à vous, Bertrand Meyer, d’égailler ma fin de nuit , vous lire est toujours très amusant.
Philibert
24 janvier 2021 @ 03:56
Philip de Laszlo était le Winerhalther du premier tiers du XXème siècle.
J’ai chez moi un portrait masculin peint par lui, plus conventionnel que celui-ci.
Muscate-Valeska de Lisabé
25 janvier 2021 @ 17:52
Essayez de dormir,mon chéri 😘❤.
Parole d’insomniaque.
ciboulette
26 janvier 2021 @ 18:21
Muscaton , quand ça ne veut pas , ça ne veut pas . Parole de quelqu’un qui tourne et se retourne dans son lit !
Philibert
28 janvier 2021 @ 11:38
Chère Valeska,
j’ai un peu de mal à comprendre votre réponse. Pourriez-vous la reformuler autrement ?
miloumilou
24 janvier 2021 @ 07:06
Superbe, le portrait et Lady Edwina!
Anaïs
24 janvier 2021 @ 07:22
Très beau tableau ! Rien à voir avec la croûte représentant Diana vue il y a peu!
Katellen
24 janvier 2021 @ 09:59
Je trouve ce portrait superbe. Dualité ou pas, le modèle est ici particulièrement à son avantage.
particule
24 janvier 2021 @ 10:10
Si on juge le portrait par rapport à son auteur : c’est une oeuvre d’art réussie …
Le personnage est sulfureux ? sous le pinceau seul le feu des couleurs transparait.
Philippe H.
24 janvier 2021 @ 11:28
Laszlo a peint plusieurs membres de familles royales européennes, notamment deux portraits de la Reine Victoria Eugénie d’Espagne qui sont restés jusqu’à la mort de la Reine dans sa résidence de Lausanne.
Mayg
24 janvier 2021 @ 13:49
Qu’est-ce qu’on entend par dualité et les tensions intérieures du modèle ?
Pierre-Yves
24 janvier 2021 @ 20:53
Peut-être que Lady Edwina avait, comme vous et moi, des jours avec et des jours sans. C’est parfois fatigant, non ?
Philppe Gain d'Enquin
24 janvier 2021 @ 14:00
Dominant le lit de l’une de mes arrière-grand-mères, était son portrait, à peu près similaire de celui-ci. Il n’y a pas, Laszlo savait d’évidence « traiter » ses modèles !
ciboulette
24 janvier 2021 @ 16:14
La liane Lady Mountbatten , habillée elle aussi par Chanel , comme Marina de Kent !
Hilde
24 janvier 2021 @ 18:09
Très beau portrait .
Muscate-Valeska de Lisabé
24 janvier 2021 @ 18:49
Ce portrait et son sujet me plaisent.
Noëlle Gaël
24 janvier 2021 @ 19:04
Très belle femme. Je trouve que Kate lui ressemble. Mais je la trouve encore plus belle que Kate.
Caroline
24 janvier 2021 @ 22:07
Menthe,
Je préfère curieusement le portrait de Lady Edwina Mountbatten réalisé par Dali car on voit mieux les couleurs chez le modèle !
DEB
25 janvier 2021 @ 12:57
Moi aussi.
Arielle
25 janvier 2021 @ 09:44
Très beau portrait, qui sait capter une intériorité (peu importe laquelle, dualité, sans dotue, oui).