L’église de l’Ascension sur Nikitskaya est située sur la rue Bolshaya Nikitskaya, au centre de Moscou. La première mention de l’église date de 1584. Sa structure en bois a été détruite par un incendie en 1629.
Le bâtiment en pierre actuel a été construit en 1680. Endommagée par le feu, l’église a été reconstruite en 1739, puis en 1876. (Merci à Agnès pour ce reportage à Moscou)
framboiz 07
22 avril 2016 @ 04:12
Le Caire, ville aux 100 mosquées & Moscou, ville aux cents églises ?
Merci, Agnès !
framboiz 07
22 avril 2016 @ 12:54
Pardon, pas de S à cent au singulier, bien sur & pas non plus, s’il y a un autre nombre après !
Ex: Deux centS
Mais Deux cent un !
Idem pour Vingt : Quatre- vingts
Quatre vingt & un !
Ogier le Danois
23 avril 2016 @ 00:59
Traditionellement on disait qu’il y a « cорок сороков московских храмов » – sorok sorokov moskovskikh khramov – quarante fois quarante églises à Moscou, alors 1600 ! Le mot cорок peut dire quarante (soRAK, accent tonique sur la première syllabe) et aussi quarantaine, groupe de paroisses (soRAK, accent sur la dernière syllabe) et la diction signifie plutôt qu’il y a une multitude d’églises à Moscou.
En 1917 il y avait 441 églises paroissiales et 200 églises privées.
Ogier le Danois
23 avril 2016 @ 01:01
Correction:
Le mot cорок peut dire quarante (SOrak, accent tonique sur la première syllabe)
Ogier le Danois
23 avril 2016 @ 01:02
Correction:
et aussi quarantaine, groupe de paroisses (saROK, accent sur la dernière syllabe)
Ogier le Danois
23 avril 2016 @ 01:39
La diction « sorok sorokov » – quarante fois quarante des paroisses était aussi impossible parce que il y avait seulement six soroki, dont l’un est le Nikitsky sorok autour de la rue Bolchaya (Grande) Nikitskaya. Le nom vient du monastère de St. Nikita ou Nicétas le Goth, fondé par son homonyme le boyar Nikita Romanovich Zakharyin-Yuriev, le grand-père du premier tsar Romanoff.
Il était aussi le père de ce Ivan Nikikitch Romanoff à quel appartenait le plus lointain ancêtre de Vladimir Poutin: Un Jakov Nikitine, qui fut en 1627 / 1628 serf dans un village nommé Borodino (nom très commun en Russie, pas celui de la battaille), aujourd’hui nommé Bordino, dans le gouvernement de Tver.
Autres sources appellent cet ancêstre le plus arrière Yakim Nikitine. Mais son père doit avoir s’appellé Nikita, Nikitine (et Romanoff) étant l’original patronyme génitif des prénoms en russe, les formes avec -itch, comme Nikititch et Romanovitch, ajourd’hui porté par tous les Russes mâles, étaient d’alors résérves seulement à l’usage des nobles.
Après la mort sans enfants de Nikita Ivanovitch Romanoff, petit-fils de l’eponyme Nikita, en 1654, les domaines Bordino-Tourginovo-Pominovo où habitaient les serfs Poutin revinrent à la couronne et le tsar Fiodor III les donna à sa belle-mère Domna Apraxine. Ensuite en herita son fils comte Pierre Matveïevitch Apraxine, le fils de celui-ci comte Alexandre Petrovitch Apraxine, la fille de celui-ci la comtesse Hélène Alexandrovna, qui épousa un Narychkine (Alexandre Lvovitch, sans titre, mais cousin de l’empereur Pierre le grand). Leur fille Agrefena Alexandrovna Narychkine épousa en 1760 Nicolas Ivanovitch Neplioueff (Неплюев) et les Neplioueff, descendants du premier Romanoff Andreï Kobyla, étaient en possession des domaines dès lors, par la descendance de la première épouse de Nicolas Ivanovitch Neplioueff, une princesse Mechtcherski.
Neplioueff, du surnom de l’arrière petit-fils d’Andreï Kobyla, Fiodor Ivanovitch Nepliou, qui veut dire « ne crache ! » !
beji
22 avril 2016 @ 10:54
Agnès vous avez de la chance de vivre ou d’avoir vécu dans de belles villes.
Quentin
22 avril 2016 @ 12:22
Joyeuse Pâques Agnès ! Et merci pour tous vos beaux reportages.