Voici la carte postale de Bruxelles d’Arthur. « Face à l’église du Sablon à Bruxelles où la princesse Astrid de Belgique épousa en 1984 l’archiduc Lorenz d’Autriche-Este se situe le square du Petit Sablon. En son centre, une fontaine surmontée de la statue des comtes d’Egmont et de Hornes réalisée en 1864 par Charles-Auguste Fraikin. Elle avait été initialement installée devant la Maison du Roi sur la Grand Place à l’endroit où en 1568 les deux comtes avaient été décapités sur ordre du duc d’Albe. »
JAusten
13 juillet 2018 @ 11:15
Merci Arthur. Cette place des Sablons, son jardin et son église ont toujours beaucoup de succès.
Actarus
13 juillet 2018 @ 11:38
Proiftez-en pour me rapporter une boîte de chocolats Pierre Marcolini. Merci ! ^^
Damien B.
13 juillet 2018 @ 11:47
Merci Arthur ! Ce square du Petit-Sablon est un véritable écrin de verdure et de bon goût sculptural au cœur de la ville de Bruxelles.
Les 64 statues représentant les corps de métier du moyen-âge encerclant le petit parc ont été restaurées l’an dernier, mais vous le savez probablement.
Mayg
13 juillet 2018 @ 12:47
Si on pouvait en savoir un peut plus sur l’histoire de ces comtes.
DEB
13 juillet 2018 @ 14:12
Ma fille a eu la chance de s’y marier.
L’église du Sablon est une petite merveille et le square est très agréable.
Zorro
13 juillet 2018 @ 16:23
Derrière la statue des comtes d’Egmont et de Hornes, on aperçoit le palais d’Egmont.
Le bâtiment est bâtit sur les ruines du grand hôtel d’Egmont que Lamoral d’Egmont avait fait bâtir dans le style renaissance avant d’être exécuté par le duc d’Albe en 1568.
Au XVIIIe siècle, la propriété passa entre les mains de la famille d’Arenberg qui procéda à d’importantes transformations et agrandissements.
Pendant la période de la révolution française, le palais fut mis sous séquestre et subit d’importants dégâts. Au début du XIXe siècle, le duc Prosper-Louis d’Arenberg fit procéder à d’importants travaux.
En 1892, le palais d’Arenberg fut ravagé par un incendie qui fit disparaître les derniers vestiges du palais originel bâtit par Lamoral d’Egmont au XVIe siècle.
La reconstruction en 1906-1910 d’une partie du palais qui se fit dans le style classique du XVIIIe siècle et intégra un grand escalier d’honneur qui s’inspire de l’escalier des Ambassadeurs du Château de Versailles. C’est dans ce palais qui naquit la fille d’Engelbert-Marie, IXe prince d’Arenberg (1872-1949), Lydia (1905-1977) qui épousa en 1928 le duc de Gênes (de la famille de Savoie).
À la fin de la Première Guerre mondiale, le prince Engelbert-Marie d’Arenberg, qui était allemand, craignait de voir ses biens en Belgique placés sous séquestre, vendit son palais à la Ville de Bruxelles. Mais, incapable de faire face aux frais d’entretien des bâtiments, qui avaient été, de surcroît, victimes d’incendies en 1927 et 1959, la ville vendit le palais à l’État belge en 1964 qui l’affecta au ministère des Affaires étrangères. L’Etat entreprit alors une rénovation complète du bâtiment. Depuis lors, quasi tous les chefs d’État de la planète y ont été accueillis (Bruxelles étant capitale et siège de nombreuses organisations internationales). C’est d’ailleurs dans ce palais que fut signé en 1972 le traité d’adhésion à la Communauté économique européenne de la Grande-Bretagne, de l’Irlande et du Danemark.
Teresa 2424
13 juillet 2018 @ 17:22
Merci « Arthur »!!!